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Les commentaires de Bernard Dugué



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 avril 2007 21:25

    Et donc, à suivre...

    Peut-être pas.



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 avril 2007 15:08

    Sarkon yal téléphon

    Et ya Tonton qui répond pas



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 avril 2007 11:34

    Bernadette !

    elle est très vieille !

    pour s’afficher en Evita aux côtés du très péronniste Sarkozy

    mais Cécila, elle manque d’aura !



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 avril 2007 11:28

    Bienvenue à la nouvelle rédactrice d’Avox

    Effectivement, cet événement de la star ac’, il faut en parler, comme la confirmation du rôle des stars à l’ère médiatique, signalé il y a 50 ans par Edgar Morin. Les stars ont le même effet que les saints, il font des miracles, rendent les gens joyeux, les unissant par delà la religion, religiare, relier...

    Dieu merci, nous sommes plus évolué ici et un Bedos a pu dire, je n’aime pas la France de Guy Lux, et moi, je n’aime pas la France de Sardou et de Pascal Nègre



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 avril 2007 11:23

    Une rumeur dit que les professeurs des collèges et lycées n’enseignent plus l’art de bien écrire depuis 30 ans et que cela se voit sur les billets de certains journalistes.

    Je ne sais pas si je suis dans le sujet évoqué dans cet article.



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 5 avril 2007 13:46

    Bonjour,

    Bonne remarque qui impose une précision. Je parlais de rapports de positionnement et de pouvoir. Libération se situait comme une nouvelle offre de presse face à un establishment de grosses machines, Figaro, Monde etc. De ce point de vue, je crois qu’on peut comparer les deux situations. Après, c’est une question de contenu. Agoravox se veut indépendant et pluriel. Libération a proposé une offre « gauchiste » face à une presse politiquement installée et mandarinisée, Agoravox propose une offre « citoyenne-libertaire » face à cette même presse qui s’est étiolée par excès de professionnalisme et un peu starisée, bref, trop formatée et convenue



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 4 avril 2007 10:55

    Dernière mise au point. Cet extrait d’un article du Libé de ce jour où par une coïncidence, cette question de l’âge et de la fatigue est évoquée par les uns, démentie par les autres

    http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/245454.FR.php

    «  »« Pas de déplacements, pas de visites d’entreprises ou de sorties sur les marchés : alors que ses adversaires les multiplient. Le Pen, lui, ménage ses apparitions. Et l’âge du prétendant à l’Elysée n’aurait rien à voir avec cette phase de repos, jure son entourage. « Le président Le Pen est au-dessus de l’agitation de Royal, Sarkozy ou de Bayrou, qui jouent les hannetons dans un bocal et multiplient les interventions démagogiques », assure Jean- François Touzé, membre du bureau politique du FN et responsable de la cellule idées images. Il confirme le côté délibéré de cette stratégie de la rareté, déjà expérimentée en 2002, mais prend soin de préciser »«  »



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 4 avril 2007 10:43

    Au risque de me répéter, je ne juge pas, je fait un constat

    voici le début du billet

    «  »« Quelques-uns l’auront sans doute remarqué, Jean-Marie Le Pen a pris un sacré coup de vieux. Ne voyez dans ce constat aucun reproche, aucune analyse du contenu politique ni une quelconque moquerie de ma part à l’encontre de ce personnage en particulier ou à la vieillesse en général. Je m’interroge juste sur les dernières apparitions du candidat du FN et d’un impact négatif pouvant en résulter lorsque les électeurs entreront dans l’isoloir et que le décompte des voix sera effectué. »«  »



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 4 avril 2007 10:40

    Où voyez vous une attaque ? Dans votre esprit oui,

    J’ai écrit sur Le Pen comme j’aurais pu le faire sur un vieil oncle, évoquant un soudain coup de vieux, et m’interrogeant avec sa femme sur ses capacités à conduire son véhicule

    Cela dit, je vois que vous n’hésitez pas à juger sur la taille ou le tailleur, est-ce mieux ?



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 4 avril 2007 10:10

    Je n’ai pas eu l’intention de dénigrer, j’ai fait juste un constat sur image le plus neutre possible assorti de quelques hypothèses sur l’impact sur le vote. Cette neutralité est d’ailleurs explicitée au début du billet donc intutile de faire des procès d’intention



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 4 avril 2007 10:05

    Salut docte félin, et salut à tous

    Je n’aurais fait ce billet il y a quelques mois mais en visionnant les dernièrs reportages, quelques détails m’ont frappé, je ne sais pas si d’autres ont aussi noté des points de détails sur une démarche parfois hésitante. L’image compte et on en reparlera le 22



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 4 avril 2007 10:02

    Démian, je respecte le Conseil de la Secte des Avoxiens, autrement dit le CSA, et cette fois je suis en règle, j’ai fait les quatre gros candidats (mal) traités à égalité. Qu’il me soit épargné de faire les autres.



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 3 avril 2007 22:50

    bonsoir et merci pour la qualité de vos commentaires sur ce texte écrit dans un contexte plus littéraire que journalistique. Presque en écriture automatique. Les réactions sont contrastées mais elles restent dans la tonalité du contenu et je me réjouis d’avoir été compris. C’est là l’essentiel.

    alors rien à ajouter de plus, simplement dire merci



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 3 avril 2007 22:13

    L’adulescence affligée du Démian nous afflige d’un manque d’à propos flagrant, y compris en délire luminescent qui abat jure devant tant de pénombre

    Il y a parfois des bons articles refusés par Avox et parfois des mauvais articles qui passent mais de là à crier au complot et à la secte.



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 3 avril 2007 22:09

    Bonsoir Jean Claude

    Nous sommes tous passé par la joie et la déception, entre acceptation et refus. Je crois qu’il faut admettre le bon côté de ce comité qui permet de trancher sur la qualité des articles. J’avoue être étonné sur la manière dont fonctionne leur jugement. Mais le principe est plus qu’acceptable. S’agissant de mon expérience, je peux dire que le passage du blog a Agoravox m’a permis de progresser dans l’écriture et donc, l’expérience est positive, même si quelques articles refusés ont titillé ma corde sensible. N’ayant pas l’intention d’être modérateur, je tiens à les saluer pour ce travail qui j’imagine doit être prenant.



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 3 avril 2007 21:26

    Carlo, ah que voilà une belle idée

    qui seront les Chabot et Duhamel d’Agoravox désignés pour orchestrer ce débat qui ne doit pas ressembler aux affrontements que l’on connaît sur les grandes chaînes. C’est là le secret de la réussite, trouver des maîtres de discussion à la hauteur



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 3 avril 2007 21:09

    Au sein du mont Oubli, Heidegger avait semble-t-il négligé Pythagore en accentuant le pas en arrière vers Parménide, Anaximandre et Héraclite, d’où une constatation : “La musique est presque entièrement absente des considérations de Heidegger” (Steiner, 1987, p. 170). Heidegger pose l’existence d’une vérité numineuse du langage chez Anaximandre, Parménide, et Héraclite tout en étant moins prudent qu’Ulysse. Cela dit, Heidegger reste un philosophe occidental majeur ; la thèse de l’oubli de l’Être est fondamentale et constitue une mise au point incontournable pour envisager actuellement une reconstruction de la métaphysique. Ainsi, dans la perspective de l’oubli de l’Être, nous prenons conscience à travers Sohravardî d’une descente du Nombre pythagoricien dans l’occident, avec une première étape avec Platon qui mis le Nombre dans la substance de l’âme, puis avec Aristote qui posa le nombre comme nombration du temps objectif, et enfin le développement des mathématiques et des sciences physiques qui nombrent également la réalité objective avec cependant, la découverte importante des rapports rationnels entre objectivités (relationnisme et positivisme). Ainsi, par certains côtés, les métaphysiciens de l’Islam sont impliqués dans le pas en arrière nécessaire pour revenir à l’oubli de l’Être et prendre à nouveau racine dans une histoire vieille de plusieurs millénaires.



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 3 avril 2007 13:25

    Voltaire,

    Chirac et Mitterrand ont été élus et réélus à un âge de grand père. Ce qui m’a paru marquant, c’est que Le Pen apparaît dans les écrans avec la figure d’un vieillard. Observez bien comme il marche en se tenant aux barrières, comme s’il cherchait sa canne. A l’époque où l’image compte, cela risque de lui coûter des voix.



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 3 avril 2007 12:00

    Bonjour,

    J’en profite pour mettre ce texte refusé il y a une semaine au motif qu’il avait déjà été publié (sans doute une méprise mais ce n’est pas bien grave)

    Heidegger*, comme quelques-uns de ces prédécesseurs, nous a livré en vérité une sorte d’Evangile pour l’époque contemporaine. Qu’est-ce un Evangile ? Une invitation à prendre (comprendre) un chemin, à viser (connaître) un but, avec Dieu ou sans Dieu. Dans une certaine mesure, toute philosophie recèle un Evangile. Ne serait-ce que la plus originelle, celle qui en Grèce désigne une fin, la sagesse.

    HNH. A propos de trois évangélistes contemporains

    Hegel, nous pouvons l’admettre à travers ses écrits, s’est révélé comme un penseur accordant une confiance raisonnée en l’homme, notamment lorsque celui-ci parvient à la félicité de l’esprit en oeuvrant historiquement pour la constitution d’un Etat garantissant la reconnaissance mutuelle de chacun. Sans trahir l’auteur, nous pouvons dire qu’il admet l’existence d’un chemin pour l’homme, investi d’une négativité, le poussant, parfois à son insu, vers une destination qui est l’accomplissement de l’Esprit et l’état de liberté.

    Nietzsche ou la défiance vis-à-vis de l’humain. Présenter ce philosophe ainsi résume le fond de sa pensée sans épuiser la richesse de sa critique anthropologique et sociale. D’après ses dires, l’homme est un être capable de se transformer, de devenir. Il doit alors emprunter un chemin qui ne conduit pas vers une destination autre que celle qu’il s’est donné à travers la grande roue du Devenir qui tel un Miroir transfigurateur, l’a dévoilé dans son être. Pour y aller, il faut simplement vouloir (vouloir c’est devoir, au-delà de toute morale). De cette accroche face au chemin de l’existence, Nietzsche en fait un critère de choix pour juger les hommes. Mais à chacun il suggère d’apprécier le chemin, en toutes circonstances, malgré les épreuves ou bien les désagréments liés au sentiment d’aller à reculons, voire dans une impasse.

    Heidegger, pour autant qu’il ait parlé de l’humain avec souci, prend une position distincte de ses deux prédécesseurs. Bien que sa pensée n’ait pas suivi un cours continu, on admettra que son Evangile proposé aux hommes se trouve plutôt dans ses écrits tardifs. En ce sens, Heidegger est le penseur de la méfiance et s’il s’est préoccupé du chemin, c’est certainement à travers le vécu existential, la présence face au monde et aussi l’impact de la technique. Dans ses premiers textes, Heidegger a tenté d’élaborer une ontologie de l’Etre en passant par l’ontologie de l’angoisse et de l’ennui. Ce cheminement intellectuel l’a amené à poursuivre dans le champ d’une anthropologie de l’égarement. C’est peut-être là le message essentiel envoyé à notre époque où les hommes sont pris dans une frénésie de la technique, du faire, de l’agitation. L’homme se prive-t-il d’un accès à un autre mode d’existence, plus authentique, plus près du dévoilement et de la vérité ? De quelle force, de quelle substance est faite cette errance de l’individu en ce monde ? Est-ce là un élément de la condition existentielle ou alors une sorte d’accident qu’une noble mission assigne à l’homme de conjurer ?

    Ainsi figurent ces trois penseurs, Hegel, Nietzsche et Heidegger, comme porteurs d’un message à destination des hommes, chacun auteur d’un Evangile pour la Modernité dont les progrès incessants nécessitent des réévaluations de toutes sortes, y compris des questionnements sur le sens de l’existence dans un monde où nombreux ont décidé de ne plus s’en remettre aux prêtres et docteurs de l’Eglise et de la foi basée sur les Ecritures. Ce n’est pas un scoop. Parmi les penseurs contemporains, quelques-uns on fait dans le prophétisme mais sans une révélation livrant le sens à partir d’une source hétérogène aux hommes. L’humanité s’auto-révèle, dans ses actions individuelles (héros), collectives (histoire), ses pensées venant des profondeurs (philosophie, art, mages romantiques)

    Ici est la destination et ceci est le chemin, ensemble ! Dit Hegel. Prends sur toi, et en avant sur le chemin, un noble dessein t’est promis ! Dit Nietzsche. Tu es égaré, perdu dans l’étant, la puissance, à distance de l’Etre, mais quelque part se trouve une clairière, et si le péril s’accroît, ce qui sauve advient comme accessible ! Dit Heidegger. Voilà en bref quelques messages évangéliques proposés aux hommes des temps modernes. Pourquoi alors ces différences importantes ? Est-ce la manière de penser du philosophe, où alors l’époque qui, changeant tous les 70 ans, infléchit le sens du message et la révélation du sens existentiel ? Une chose est certaine, quand Heidegger écrit sa lettre sur l’humanisme ou son opus sur l’essence de la technique, l’Europe sort exsangue de deux conflits majeurs, suivis par des modifications sociologiques et un impact sans précédent de l’activité technique moderne liée à l’arraisonnement de l’énergie.

    Les destins de l’homme livré à la Technique selon Heidegger

    Paru en 1954, l’un des textes les plus importants pour comprendre notre époque, est certainement La question de la technique (in : Heidegger, Essais et conférences, Tel Gallimard). On peut aussi y adjoindre Dépassement de la métaphysique, paru dans le même recueil. Sans trahir la complexité du texte d’une difficulté certaine (comme l’avait souligné Janicaud), je suggère cette synthèse en deux lignes : double destin de l’homme voué à la Technique (à la figure de Janus). Destin du commettre, de l’agir technique dans l’exactitude ; ou bien destin de dévoilement, de vérité, de non-occultation, de raccordement à l’Etre.

    L’homme a le choix entre une existence où il est absent, sous l’emprise de la Technique mais dépossédé de son Etre, ou alors une existence avec présence d’esprit, dans un mode de non-occultation où il se comprend lui-même sous le mode de co-appartenance à ce destin de dévoilement. L’homme se voit comme maître d’ouvrage et la Technique est sous son emprise. Alors que dans le commettre, l’homme n’est que maître d’œuvre et par conséquent, étant co-substantiel à la Technique, il n’annihile dans cette essence de la Technique qu’est l’Emprise (l’Arraisonnement) A partir de ces deux options, il existe deux dangers selon Heidegger, le premier lié à l’annihilation et l’accomplissement du commettre, l’autre étant que l’homme se trompe au sujet du dévoilement et l’interprète mal. Autrement dit, un danger dans l’ordre du faire et un autre dans le champ spirituel, lié à l’Etre.

    Heidegger évidemment ne parle pas de la technique traditionnelle. L’artisan, le cocher, le bâtisseur, le paysan ; tous ont l’emprise dans leur domaine d’opération et il serait incongru de se demander s’ils sont sous l’emprise de leur technique. Par contre, la Technique moderne, dit Heidegger, impose de penser différemment, de ne pas la prendre comme simple produire humain ni même comme instrument en vue d’une fin. Cette Technique, dont l’essence est l’Emprise, exige même que l’acception traditionnelle de l’essence puisse être considérée comme inopérante dans le champ de la pensée. Cette fulgurance de point de vue repose sur une sorte de génie philosophique permettant de dire que Hegel, Nietzsche puis Heidegger ont saisi le sens de l’humain inscrit dans l’époque moderne occidentale en Europe. Seul le troisième a pu livrer une vision de la Technique qui soit fondée, c’est-à-dire en prise avec le réel des choses issues du processus transformateur industriel.

    « L’essence de la technique réside dans l’Arraisonnement. Sa puissance fait partie du destin. Parce que celui-ci met chaque fois l’homme sur un chemin de dévoilement, l’homme ainsi mis en chemin avance au bord d’une possibilité : qu’il poursuive et fasse progresser seulement ce qui a été dévoilé dans le commettre et qu’il prenne toutes mesures à partir de là. Ainsi se ferme une autre possibilité : que l’homme se dirige plutôt, et davantage, et d’une façon toujours plus originelle, vers l’être du non-caché et de sa non-occultation, pour percevoir comme sa propre essence son appartenance au dévoilement : appartenance qui est tenue en main » (La question de la technique, p. 35)

    Voilà donc un fragment significatif de l’Evangile d’Heidegger, avec deux chemins possibles. L’un vers la puissance de l’Emprise et l’emprise de la Puissance, l’autre vers la Révélation de l’homme, un but, (destin de non-occultation, de vérité) comme co-essentiel au chemin. Evidemment, si l’on ne croit pas en un mystère de l’Etre, on ne peut adhérer au propos d’Heidegger que l’on remise au rang de chimère ou à défaut, de métaphore. Les écrits de HNH ont des connivences avec la religion ; une religion à côté de celle consignée dans les Ecritures. Voilà pourquoi les théologiens se sont intéressés à la philosophie contemporaine, notamment à l’œuvre d’Heidegger. N’est-ce pas d’ailleurs un abbé qui s’est attelé à une interprétation intégrale d’Etre et Temps (Jean Greisch, Ontologie et temporalité, PUF, 1994) Théologie certes mais aussi ontologie puisqu’il est question d’une modification de l’homme dans son être propre et le signe d’un danger selon Heidegger. On comprend la complexité de cette analyse qui se refuse à faire de la technique un simple moyen en vue de fin mais au contraire, la place comme le pôle d’un élément essentiel, une seconde nature, produite par l’homme et le produisant potentiellement comme un être voué au commettre, sourd à son destin de révélation, sous l’Emprise de l’essence de la Technique.

    Heidegger ne nous dit pas précisément qu’est-ce que s’accorder à l’Etre, s’investir comme berger de l’Etre, se dévouer à l’avènement (Ereignis) de la vérité. Il nous signale que la Technique nous met sous son emprise et nous égare en nous transformant dans notre être. Autrement dit, nous nous éloignons de notre être, de notre chemin éthique, en suivant le destin de l’emprise et de la puissance, un destin nommé Arraisonnement qui représente « un extrême péril, non seulement pour l’être de l’homme, mais pour tout dévoilement pour tout dévoilement comme tel » (p. 43) D’où une question sur la portée de cet avertissement lancé par Heidegger. Comment comprendre ce message à notre époque où la technique a puissamment progressé depuis 1954, et notamment la communication qui on ne peut en douter (le fameux temps de cerveau disponible) contribue à mettre sous emprise les individus ? Et puis cette autre question, plus philosophique, sur l’Evangile moderne, achevé avec Heidegger ou bien promis à une étape supplémentaire ?



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 3 avril 2007 11:00

    Bonjour,

    Un fait à noter, la popularité de Bayrou chez les très jeunes votants, 18-20, inscrits en masse. J’ai vu passer une info sur un scrutin dans un lycée bordelais, un tabac pour Bayrou et un bide pour les autres candidats, surtout Le Pen (qui entre parenthèse, vient de prendre dix ans d’âge en quelques mois)