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Les commentaires de jean-jacques rousseau



  • jean-jacques rousseau 20 mai 2022 00:13

    Vous voyez mon cher Bruno où j’ai perdu le fil de votre logique, c’est dans ce passage :"Ceci dit, libéralisme et liberté sont des termes parfaitement antinomiques, car la volonté de la part de la classe capitaliste de se débarrasser de l’aristocratie terrienne, par l’introduction de la démocratie, ne fut pas le fruit d’un sursaut philanthropique, mais bien davantage la volonté de créer une société de consommation.« 

    A mon avis cette séquence est mal articulée.

    Le combat historique des forces dans l’Angleterre du 17e siècle est très parlant en lui même sans qu’il soit nécessaire d’y sur-imprimer une nouvelle grille de lecture.

    Certes la noblesse héréditaire à la mort de Charles Ier est renversée par les troupes du Parlement, avec Cromwell comme homme fort de l’époque. Ceci veut s’inscrire dans la continuité de la Magna Carta de 1216 imposée du fait de la défaite anglaise à Bouvines du dimanche 27 Juillet 1214 et de la précarité du roi anglais. Cette charte reconnait le pouvoir, l’autorité et les droits des barons anglais exclusivement, bien qu’aujourd’hui on en a prétendument vulgarisé l’application pour le vulgum pecus.

    Cette charte permet aux petits seigneurs d’Angleterre l’accès à une autorité et une certaine impunité reconnue par les juges de la cour de Londres. Que vont-ils en faire ? Peu de chose avant l’explosion de la piraterie et du commerce océanique de l’Angleterre Élisabéthaine. C’est a cette époque que ces barons sanguinaires et aventuriers trouvent de nouvelles ressources pour combler leur soif de pouvoir.

    Les cadets imaginent de supplanter leurs ainés en s’engageant dans l’économie de comptoir et y profiter de ressources monétaires plutôt qu’immobilières et foncières dont ils sont écartés. Tout le reste découle de la création des Compagnies à chartes royales et monopoles : Compagnie des Indes, Compagnie de la Baie d’Hudson, etc. Des sociétés commerciales protégées du fait que des nobles de quelque extraction en sont les membres solidaires, donc offrant une protection mutuelle, garantie juridiquement par la Magna Carta contre l’autorité royale.

    D’où vient ce que vous dénommez abruptement comme »société de consommation" ? De la nécessité d’ouvrir un marché local à des importations lucratives en direction de la vieille Angleterre de centaines de cargaisons des navires de ces compagnies commerciales.

    C’est ici que se situe le nœud gordien du système économique occidental. Déjà il y a découplage entre autorité centrale et puissants

    agents commerciaux. C’est ici que décolle un système commercial-financier qui va se séparer de l’économie réelle, c’est à dire d’une administration raisonnée des ressources du Pays sous l’autorité et la souveraineté du Prince. Et c’est ici que se crée une classe de « barons voleurs » qui joueront de plus en plus un rôle d’arbitres politiques et manipulateurs du consensus public. Ils ont bien vu qu’un système prétendument « démocratique » et « libéral » faisait la plus belle part à toutes leurs ambitions...

    La limite de l’exercice se situant naturellement à l’impossible stabilité systémique d’un tel régime à mille têtes, obligé par l’appât du gain de ses promoteurs, à plus d’endettement public, à plus de corruption, plus de manipulation de l’opinion et plus de guerres.

    Le consensus de Washington ne peut pas se concevoir sans le pouvoir exorbitant de ces Compagnies « à Charte » aujourd’hui dites « multinationales ».



  • jean-jacques rousseau 1er mars 2022 14:11

    @Durand

    C’est assez inquiétant pour moi d’apprendre de Scot Ritter (dans cette vidéo) que les bandes néo-nazies ukrainiennes ne sont pas apparues par « génération spontanée ». En 1945 (!) les USA ont recruté un certain Reinhard Gehlen chef espion de la Wehrmarcht et réactivé son réseau à l’ouest de l’Ukraine, la Gehlen Organisation
    Plus inquiétant : « En 1956, l’Organisation Gehlen a été transférée au gouvernement ouest-allemand et a formé le noyau du Service fédéral de renseignement, [BND] le service officiel de renseignement extérieur de la République fédérale d’Allemagne, et Gehlen en a été le premier président jusqu’à sa retraite en 1968. »
    On sait par ailleurs que le BND serait l’agent déclencheur de la guerre en Yougoslavie. De là a penser que la guerre actuelle en Ukraine serait un coup des Allemands, mais assistés par l’OTAN, le Pentagone et la CIA...

    voir aussi : Op-Ed : The CIA has backed Ukrainian insurgents before. Let’s learn from those mistakes

    LAT 25.02.22



  • jean-jacques rousseau 15 janvier 2022 16:02

    @Schrek
    Sauf que sans Churchill, de Gaulle c’est personne...
    Ah si un gars qui a écrit des bouquins pour Pétain et quelques autres à son compte. Par exemple Vers l’armée de métier

    où il décrit en 1934 l’exacte façon de perdre la guerre : mépris de la profondeur du dispositif, négligence du rôle défensif de l’artillerie et de l’infanterie, réduction des effectifs de conscription et de réserve, promotion de la manœuvre aventureuse, de l’offensive blindée sans tenir compte du dispositif défensif ennemi... Ouvrage qui parait à temps pour que les chefs Nazis puissent y trouver quelques sujets de réflexion.



  • jean-jacques rousseau 26 mars 2019 13:07

    Ce genre d’analyse que vous qualifiez « d’imparable » fait partie de ces lieux communs, de ces formules éculées qu’il est de bon ton de ressortir de la naphtaline dans les diners en ville.

    Il y a aussi : "Les africains sont tellement arriérés, tellement peu entrés dans l’Histoire que le principe même de l’État leur est inaccessible...« 
     »Leur système culturel et politique est celui de la Tribu au niveau arriéré des palabres interminables sous un arbre..."

    Entre ici toutes les considérations racistes et anthropomorphiques des nostalgiques de la belle époque coloniale. D’un ridicule de bassesse humaine à faire pleurer.

    Bref il s’agit seulement de justifier à rebours et en creux l’ingérence occidentale que l’on déplore pour mieux poursuivre le pillage organisé de l’Afrique au nom du développement, l’activation des conflits ethniques et religieux au nom de l’humanisme.

    Je cite :

     Comme l’explique très bien Lugan : « Sur les décombres de ces empires ou sur les mosaïques ethniques régionales, les tracés coloniaux ont plaqué un artificiel maillage à l’intérieur duquel les Etats post-coloniaux ne sont le plus souvent que des coquilles juridiques vides ne coïncidant pas avec les patries charnelles qui fondent les véritables enracinements humains. »

    A pousser ce genre de raisonnement, cela veut dire que l’Etat ne serait qu’une formation politique viable pour population ethniquement, géographiquement et culturellement homogène. C’est adhérer implicitement à la formule nazie : "Ein Reich, Ein Volk, Ein Fuhrer".

    Sachez cher monsieur que la France a connu et subit ce genre de doctrine « Un Dieu, un Roi ». Ce fut la période la plus noire de son Histoire. Celle des dragonnades, de la St Barthélemy, de l’exil en masse des plus érudits, des plus honnêtes des sujets de France, etc. Heureusement que nous sommes revenus de ce genre de fadaises et que la Tolérance, la liberté de conscience et le pluralisme ont prévalu et que cette période trouble a offert gracieusement un précédent juridique (Les Traités de Paix de Münster et Osnabrück de la Guerre de Trente ans en 1648) et de nouveaux concepts à la pensée occidentale pour se détacher de ces sanglantes vieilleries ataviques.

    Les frontières d’un État sont toujours arbitraires. Il ne s’est jamais vu qu’une frontière ne sépare pas un même groupe ethnique, une plaine fertile, une ancienne contrée impériale, une zone d’influence culturelle ou religieuse, etc. Il s’agit le plus souvent d’un partage opéré sur la dernière possession reconnue, la dernière ligne de front d’une guerre ancienne. Mais qu’est-ce que ça prouve ? Qu’il faut reconstruire de nouveaux États, redessiner des frontières ? Non. Cela tend simplement à démontrer qu’il faut apprendre à vivre ensemble, prendre le meilleur des uns et des autres, s’entendre sur le même sens à donner pour se comprendre et travailler ensemble.

    De même qu’une famille est composée d’enfants qui ne se sont pas donné rendez-vous, pour être forte et unie elle doit recevoir une culture de tolérance et de coopération, plutôt que celle que vous propagez de dénigrement, de querelle impossible à partager, d’ingérence dans les affaires d’autrui.

    Avant de parler pour ne rien dire. Relisez l’Histoire de France. Celle d’un territoire très improbable, sous l’agression permanente de voisins puissants et vindicatifs. Qui n’a pu survivre que par l’acceptation de sa diversité, l’association fraternelle pour un destin commun des Bretons, Alsaciens, Savoyards, Poitevins, Basques, Provençaux, etc. C’est l’union des peuples qui a prévalu par dessus toute leur différence pour établir la Justice et la Paix d’un État légitime.

    La plus belle leçon que vous avez à offrir en tant que français (pour peu que vous le soyez de cœur) c’est celle-là : « Qu’à partir de tout ce qui nous sépare, il est seulement possible de s’entendre ». Cette leçon — que seuls des esprits arriérés ne peuvent comprendre — c’est : que l’État, la République ne se fonde pas sur l’homogénéité, la conformité mais que la Concorde, la Solidarité nationale naît de l’acceptation de la différence comme le principe d’une vraie richesse.



  • jean-jacques rousseau 30 août 2018 08:55

    @gaijin

    Il se trouve plusieurs erreurs dans votre réponse. Mais je ne saurez vous en tenir à rigueur personellement puisque qu’elles sont constitutives du fond d’ignorance et d’incohérence du milieu culturel dans lequel vous baignez.

    1. Vous manquez au respect et au sentiment de reconnaissance dû aux ancêtres, cette considération des efforts et des vertus de ceux qui ont lutté pour nourrir et élever leurs enfants, qui ont construit jour après jour un avenir possible pour leur descendance. Cette ingratitude est très grave, a vrai dire inouie d’insolence et de mépris, ce qui ne se trouve dans aucune société humaine sauf dans la notre qui s’imagine tellement superieure à toutes les autres.

    2. Effectivement ma vision idyllique se rapproche de celle d’une Louise de Savoie, d’une société où les bonnes mœurs donne un sens évangélique à notre conception de la vie social. Et vous ne devez pas être étonné de cette « vision pastorale et traditionnelle de l’existence » qui est aussi celle d’un certain Jean-Jacques Rousseau historique, personnage dont j’ai emprunté le nom et quelques notions. Une conception de vie qui vous échappe certes mais contre laquelle vos critiques fallacieuses ne font qu’égratigner la surface sans en troubler la cohérence vitale, ni la valeur intrinsèque inaltérable.

    3. L’absurdité de vos propos tient entièrement dans votre conception profonde de la femme comme marionnette passive et victime soumise à l’influence, à la manipulation de vos théories psychologistes aussi trompeuses que morbides. Dans votre optique une jeune femme vertueuse et décidée à une vie chaste et honorable, dédiant sa vie à l’amour des siens ne serait semble t-il qu’objet de moqueries sans fin. Ici vous ne semblez pas éprouver plus de respect au combat d’une femme pour la dignité, dans la reconnaissance de sa valeur inestimable que pour la considération manifestée de vos propres ancêtres.

    4. Pourquoi feriez-vous un effort ? Je crains en effet que cette question soit la plus judicieuse tant le constat de la dégradation morale de votre jugement et l’état avancé de corruption des moeurs qui vous semblent acceptables, soit des plus alarmants.



  • jean-jacques rousseau 29 août 2018 22:28

    @gaijin

    Ne faites pas le nigaud. Jettez plutôt un coup d’oeil sur votre arbre généalogique. Vous y verrez que bon nombre de vos aïleules se sont mariées avant leurs 15 ans, qu’elles sont restées fidèles à leur premier amour toute leur vie en donnant naissance et choyant leurs enfants. Ô scandale ! Quelle pratique traumatisante et barbare pour elles !

    Que leur conseilleriez-vous aujourd’hui ? De courir nues dans l’herbe folle en se faisant fouetter par quelques satyres pour guérir leur « fuite de la sexualité » ? Et pourquoi pas leur proposer après ça une thérapie onéreuse pour quadragénaire déprimée de la classe moyenne sup ? Pouvez-vous saisir tout l’insondable abyme de bêtise de vos propos ? Si ? Non ?

    J’ai peur de vous surprendre si je vous rappelais qu’à cette époque la sexualité féminine était prise plus au sérieux qu’aujourd’hui et qu’on offrait aux femmes une perspective plus noble et respectable qu’un papillonage sexuel stérile, sinon dangeureux pour la santé et l’équilibre émotionnel féminin. Mais vous devez vous croire autrement mieux informé et éduqué que vos ancêtres, gens aussi déviants que rustiques et vils, n’est-ce pas ?



  • jean-jacques rousseau 29 août 2018 16:52

    @gaijin

    Je plains vos « victimes ». Certainement des gens défavorisés socialement sur lesquels on vous laisse librement exercer vos « talents » de pseudo thérapeute. Triple peine.



  • jean-jacques rousseau 29 août 2018 15:32

    @gaijin

    Attention de ne pas tomber dans la caricature grossière - propre à notre époque de posture hypocrite et d’ignorance où il est de bon ton d’afficher son mépris pour tout ce qui se trouve d’admirable ou de digne.
     
    Bonne chrétienne, fidèle épouse et mère dévouée, outre sa diligence à traiter des affaires du Royaume (régente de France à deux reprises), Louise de Savoie aura aussi une relation passionnée avec Charles de Bourbon (selon Michelet).

    Ne vous trouvez-vous pas bien sot de parler sans savoir, ni entrevoir une réalité plus complexe que votre psychologie de comptoir ?



  • jean-jacques rousseau 29 août 2018 12:40

    @insomnia

    Il ne faut pas voir le mal partout.
    En 1488 Louise de Savoie épouse à 12 ans Charles d’Orléans (31 ans)
    A 16 ans elle donne naissance à Marguerite d’Angoulème (grand-mère de Henri IV), à 18 ans naissance de son fils François 1er (1494).

    "Clément Marot la dépeint comme une sainte qui a réformé la cour de France et lui a enfin donné de bonnes mœurs, à tel point que son trépas laisse le pays et la nature sans vie, les nymphes et les dieux accourent et gémissent. Il la dépeint comme évangélique dans sa conception de la vie sociale avec une vision pastorale et traditionnelle de la manière dont on doit se conduire." WP



  • jean-jacques rousseau 20 août 2018 13:00

    @izarn

    Il est là le problème, votre raisonnement ne tient pas. Vous ne pouvez pas éliminer des « entités » par définition mais douter de leur existence. Ne pouvant retirer ces entités de votre expérience, vous ne pouvez porter de conclusion d’un éventuel effet sur l’homme ni toute autre spéculation généraliste.

    Ici vous ne faites seulement qu’opposer une croyance à une autre que vous défendez.
    On reste donc dans le Mythos. Et c’est pourquoi une procédure scientifique, ou même proprement logique qui relève du Logos ne peut interférer dans la sphère mythologique sans s’y perdre. Par exemple il n’y a aucune possibilité pour la science de démontrer l’existence d’un objet qui n’est pas dans son champ, telles que la foi en Dieu, l’immortalité de l’âme, etc. Prétendre utiliser la méthode scientifique pour chercher à prouver la non-existence de Dieu, ce n’est plus de la science mais du scientisme ou de la propagande, donc du Mythos.



  • jean-jacques rousseau 17 août 2018 12:28

    Pour faire simple : Il s’agit de déterminisme.
    La matière étant liée à un déterminisme, l’humain (et la société) ne semble pas déterminé. La liberté (si chère à notre époque malade) se résumant ici à une alternative, l’acceptation ou le réfus du Nomos.
    Ce Nomos peut être entrevu comme une part de la loi de l’harmonie cosmique se rapportant à notre condition. Il est désigné comme Volonté divine dans la théologie (ou en téléologie), Loi dans sa transposition à la société et comme Voie dans son émergence dans l’existence individuelle. Cette simplicité originelle restant brouillée par les reliquats du Mythos et du Logos (en relation avec un contexte culturel et théologique), constituant un substrat cognitif transitoire à l’état d’imcomplétude et de prématurité humaine ou Néoténie*.

    *Néoténie v. note 8 Sortir de la récession : définitions (2)

    Certains auteurs (Desmond Morris, Le Singe nu) parlent de néoténie humaine. « L’hypothèse du caractère néoténique au sens large de l’être humain procède aussi d’une dimension anthropologique et philosophique, soulignée entre autres par le philosophe français Dany-Robert Dufour : du fait de son inachèvement, l’homme serait un être intrinsèquement prématuré, dépendant de la relation à l’Autre, d’où la substitution nécessaire de la Culture à la Nature propre à cette espèce, et sa place particulière dans l’histoire de l’évolution, l’homme se réappropriant le monde par la parole, la croyance symbolique et la « création prothétique », c’est-à-dire la technique. »



  • jean-jacques rousseau 15 août 2018 16:05

    @Ecométa

    Divinité ou malignité ne s’opposent pas à l’humanité. Ils en constituraient plutôt la trame essentielle. Etre Homme n’est pas de nier les forces transcendantales. Au contraire c’est de les accepter comme parties natives de sa propre nature qui ouvre l’horizon et anoblit notre condition mortelle. Ce qui permet de s’affirmer librement dans ce combat contre les forces élémentaires voire démoniaques grâce à l’inspiration et l’assistance misécordieuse et nécessairement amoureuse du Divin.

    @Bernard Dugué
    On comprend mal la métaphysique si on la considère unilatéralement comme science ou savoir ou si on oppose ses principes et concepts, même décrits comme cohérents dans une espèce de bulle cognitive, à d’autres systèmes décrits tels Philosophie ou Science. C’est pourtant ce que vous osez dans cette introduction (et ailleurs) :« La théologie devrait s’intéresser à la vérité du salut. La philosophie s’occupe plutôt du salut de la vérité » La métaphysique n’est pas un Logos, elle est une approche de la matière même de l’Etre, cette texture du monde visible et invisible qui s’étend des constellations lointaines jusqu’au sourire d’un enfant, dans la substance même de nos illusions et de nos émotions... Cette vérité absolue est entière dans la Loi universelle et naturelle, ce Nomos (ou Dharma) indiscible qui perce le coeur et la conscience dans le silence lumineux des sages.

    "La sagesse crie dans les rues, Elle élève sa voix dans les places : Elle crie à l’entrée des lieux bruyants ; Aux portes, dans la ville, elle fait entendre ses paroles : Jusqu’à quand, stupides, aimerez-vous la stupidité ? Jusqu’à quand les moqueurs se plairont-ils à la moquerie, Et les insensés haïront-ils la science ? Tournez-vous pour écouter mes réprimandes ! Voici, je répandrai sur vous mon esprit, Je vous ferai connaître mes paroles..."
    Proverbes 1



  • jean-jacques rousseau 14 juin 2018 01:25
    Beau texte. Une présentation assez didactique. Des enjeux clairement définis. La culture suisse francophone est bien défendue ici. Donnez-nous davantage de ces nouvelles.
    Merci. ***In memoriam 1476-1515***




  • jean-jacques rousseau 11 juin 2018 16:58
    @Mélusine ou la Robe de Saphir.
    Chère amie,
    j’ose soulever une légère objection à l’encontre de cette citation de Kantorowicz qui me semble déplacée.
    1. Premièrement elle s’applique malaisément au cas de la royauté anglaise et britannique. En effet la conception de la royauté outre-manche n’est pas un cas commun et entre difficilement dans le cadre de la dissertation d’ordre général et continentale à tendance impérialiste de l’auteur. Dans ces terres anglo-saxones la royauté n’est pas pourvue de la même conception mythique que l’on peut identifier dans les autres cultures. Ce qu’on y célèbre n’est pas la présence du Roi (ou de la Reine) mais de la Couronne. C’est entrevoir ici que la mystique n’est plus la même. A tel point que des familles puissantes ont pû se disputer la couronne malgré des revendications à ce titre très faibles voire inexistantes. Donc ici il ne s’agit même pas d’un rapport physique en rapport au « corps du roi » ou de son héritier le plus direct, mais d’un titre comme celui de baron ou de duc qui peut se voir reconnu au gré des batailles ou des alliances. Ici se qui prédomine dans les relations entre l’aristocratie et le peuple n’est plus une vertu divine du souverain dans son premier ou deuxième corps mais la capacité de sa maison de s’imposer en permanence par la force et donc l’excellence de son organisation. D’ailleurs les réformes de la maison royale anglaise ont toujours été imposées par la contrainte militaire (v. Magna Carta, Habeas Corpus, etc.) ou le marchandage (Vente des biens de l’Église contre l’Anglicanisme par Henry VIII- Cromwell) C’est dire si on est loin d’une conception mystico-religieuse et plutôt dans un pragmatisme pur et dur.
    2. Deuxièmement prétendre comme le fait Smet que « Kantorowitz montre comment la charge royale comme concept a été créée par les juristes » me semble aventureux. D’abord il faudrait dire à quelle heure se créent des « concepts » c’est à dire peut-on oser dire que tel concept a été créé par tel personne, telle organisation... à telle époque, faut-il nécessairement des juristes reconnus et diplômés ou bien accepter que l’idée en fait avait toujours existé et était entièrement comprise dès l’origine dans la proclamations des premières souverainetés archaïques africaines ou asiatiques ? La question est grave puisqu’on frise ici au nihilisme historique à prétendre nier des antécédents historiques et reconstruire un processus à sa convenance...

    J’admets que ces deux proposition semblent apparemment se contredire puisque je dis d’abord que la royauté britannique serait un cas particulier et qu’ensuite que le concept de royauté lui-même serait universel et immémoriel. Mais veuillez prendre avec clémence et générosité cette intervention à l’aspect paradoxal ; seulement motivée (je l’avoue) par le bonheur d’égratigner au passage cette buse de Kantorowitz.


  • jean-jacques rousseau 16 octobre 2016 17:29

    @sasapame
    Contribution intéressante.
    La notion de modernité elle-même est équivoque. Rousseau avait préssenti le paradoxe. Regardez dans cet extrait (tirée du chap. les représentans) : « L’idée de représentants est moderne : elle nous vient du gouvernement féodal dans lequel l’espèce humaine est dégradée. »
    Il lie modernité à la féodalité, donc en fait à une société en rupture, peu évoluée culturellement (même si par le droit romain et la culture judéo-chrétienne elle reste ouverte à un idéal d’ordre et de justice qui la dépasse) et sur le plan politique à un niveau proche du clanisme. Bref. On peut souligner (plusieurs fois) qu’il analyse le coeur de ce qu’on appelle aujourd’hui « gouvernance » ou « mondialisme » (par extension) par la mécanique qui rend ce nouvel ordre politique possible, la délégation de souveraineté VIA la représentation nationale. Une analyse conduite d’un trait jusqu’à sa conséquence : la dégradation de l’humanité.
    Aujourd’hui en effet - comme dans la loi El Komri - on inverse la hiérarchie des normes et ceci exige une démocratie parlementaire brouillonne, un climat d’exception, un article de motion de censure que des représentants n’auront pas le courage d’exercer (49.3) ! Cette inversion est réclamée depuis longtemps par l’oligarchie française mais aussi l’oligarchie US (convergence de bourgeoisie mondialiste) ; en fait qui voudrait que les législations nationales cèdent le pas aux intérêts directs -exprimés par des accords particuliers, secrets voire illégaux- de leurs firmes commerciales, industrielles, financières, para-militaires, etc. (Je souhaite évoquer ce sujet plus tard.) Cette inversion nécessite bien sur une dégradation culturelle et juridique. Dégradation proche d’un néo-féodalisme, d’une marchandisation des droits et des prérogatives de puissance publique, qui aboutit in fine dans la dégradation de l’espèce humaine...
    A contrario l’Etat semble un rempart de la dignité humaine, mais un Etat où les factions oligarchiques et néo-conservatrices serait neutraliées et l’expression de la volonté générale compatible avec la stabilité et la solidarité sociales.
     
    La position de Lordon sur ces sujets me dépasse. Je souhaite qu’il parvienne à démontrer une autre cohérence.



  • jean-jacques rousseau 17 août 2016 08:46

    J’ai beaucoup apprécié ce passage sur le mythe de l’amitié franco-allemande.
    "Entre 1880 et 1911 l’Allemagne fait concessions sur concessions à la France. La volonté de réconciliation est bien réelle chez Bismarck comme chez Guillaume II« 
    Bien sûr toutes les agressions germaniques depuis le traité de Verdun de 843 n’étaient que des manifestations d’affection profonde...
    Et c’est la première fois que j’entend parler d’un »gentil Bismarck« . Si sa volonté de réconcilliation et de concessions étaient réels, il lui suffisait de restituer l’Alsace-Lorraine, de rembourser les 5 milliards de francs-or »d’indemnité de guerre« et de dissourdre le II Reich proclamé à Versailles au son des cannons prussiens sur Paris. Voilà ce qui aurait été »gentil« de sa part et des concessions utiles pour démontrer la volonté réelle d’une réconcilliation franco-allemande.
    Je ne sais pas où vous avez reçu votre »formation en Histoire« mais ce devait être au merveilleux pays des Bisounours, non ?
    Réduire le contentieux qui aboutit à la guerre mondiale à , je cite : »La France devient l’enjeu d’une lutte d’influence entre la Grande-Bretagne et l’Allemagne." est ridicule. C’est notamment faire l’impasse sur des normes du droit international telles que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ou l’exigence d’aide et assistance aux peuples européens écrasés sous les bottes prusso-autrichiennes. Et la nécessité de porter un coup d’arrêt à l’expansionnisme et l’hégémonie allemande ne se discute plus ni dans les principes ni dans le contexte.
    Dommage de sortir de pareilles sottises dans un texte qui aurait pu -peut-être- tenir debout sans cela.



  • jean-jacques rousseau 1er mai 2016 17:58

    @grrrz
    Pour ce qui est l’héritage nietschéen de la formule du Conatus, je ne saisis pas l’intérêt de votre remarque. Car si vous comprenez la notion de conatus comme « le désir vital » ou même « de puissance d’être », qu’est ce qui vous empèche de concevoir ou supposer l’existence d’un « sur-homme » dont le conatus serait orienté vers « la toute-puissance » et « la domination du monde » tel que l’entend plus ou moins Nietsche et les théoriciens nazis ? D’autant plus que chez Spinoza la valeur morale est relative et conditionnée par ce « désir vital » et que toute notion d’éthique que ce soit au sens Aristotélicien ou Platonicien, voir chrétien est clairement réfutée tout au long de sa doctrine ? C’est à dire que l’éthique au sens classique n’a pas lieu de s’appliquer dans le cas de ce « sur-homme » ou de ce criminel (comme on voudra) puisqu’il agit ainsi par ordre naturel...
    Spinoza est un auteur assez contreversé, à son époque déjà il ne répondait à ceux qui lui présentaient des objections à ses écrits que par des pirouettes logiques dont on essaie encore de comprendre le sens - s’il s’en trouve un. Prenez deux personnes éduquées en philosophie et ils ne s’entendront pas sur le sens à donner à un même extrait de l’Ethique. On peut légitimement se poser la question de savoir si Spinoza comprenait lui-même la raison et la finalité de sa propre philosophie. Ceci d’autant plus qu’il y relativise la notion de Vérité qui n’est plus que relative à son objet et non un absolu, donc ne prétendant pas lui-même à la Vérité absolue comme il serait irrespectueux de prétendre le contraire et ne pas dire que son système est probablement absolument faux. Vous me direz qu’à son époque d’intolérance et de fanatisme il n’y avait pas intérêt à faire comme si « ce qui se conçoit bien s’explique clairement, et les mots pour le dire viennent aisément ». Soit. Qu’il avait plutôt intérêt à écrire en latin et entourer ses propos de précautions talmudiques. Peut-être. 
    Ce que je retiens c’est que si il y a des éléments de sa pensée qui méritent une réflexion approfondie et qui se trouvent féconds, on ne peut guère en dire autant pour la plus grande part de son oeuvre. Il y a des absurdités criantes comme par exemple ces pages où Spinoza nous explique comment est Dieu et pourquoi il ne peut être et exiger de la créature autrement que d’après la pensée de Maitre Spinoza... Ce qui est révélateur d’un fond de prétention délirante et de bêtise crasse. Ce que Niels Bohr dénonce indirectement dans sa réponse à Einstein qui prétendait : « Dieu ne joue pas aux dés » : « Ce n’est pas à nous de dire à Dieu comment Il doit conduire le monde ».
    Je veux bien admettre que j’ai mal lu Spinoza, soit. Mais l’argument peut se retourner ; qui aurait donc bien lu Spinoza ? Et au-delà de son théïsme aussi ridicule que révélateur et sa maitrise de d’une rhétorique équivoque, est-ce que tout Spinoza mérite d’être lu voire « bien » lu ? Je ne le crois pas. Spinoza est un philosophe secondaire quoiqu’interessant sous certains points... trés limités. Le reste ne vaut pas cette perte de temps et de sens. Il suffirait presque de lire ses disciples pour s’apercevoir des limites de son système et la disfonction, des vices de ses conceptions rationnalistes et matérialistes. Comme le disait le Christ, « c’est aux fruits que l’on peut juger de la valeur. » Regardez donc s’agiter et pérorer Lordon prisonnier de ses contradictions et faisant jonglerie de diversions et cela laisse facilement deviner en quoi Spinoza fut son maître à penser.



  • jean-jacques rousseau 30 avril 2016 13:29

    @Serge ULESKI

    "Mais serait-il inutile de surprendre le sophiste à l’instant de son syllogisme, au milieu de sa geste corruptrice et obscurantiste, avant que l’oeuvre de confusion et de division ne soit achevée ?« 

    1. « Pourquoi ce diagnostic devrait-il s’appliquer, comme a priori, à Frédéric Lordon ? »

    Non ce n’est pas à proprement parler ici d’un diagnostic. L’extrait que vous citez vient du chapeau de l’article, il fait partie d’une accroche, d’un propos préliminaire. Jusqu’ici je ne démontre rien et je ne pose pas de diagnostic. jusqu’ici je souligne simplement le rôle particiulier de Frédéric Lordon comme « leader d’opinion » et idéologue« dans le mouvement #NuitDebout. Vous pouvez réfuter à ce moment ces termes comme celui de polémiste mais si en théorie vous voulez argumenter sur l’horizontalité, la spontanéïté du mouvement, il vous sera difficile de convaicre quiconque en disant que Lordon n’est pas idéologue, »leader d’opinion« ni polémiste.

    Ce que je dis - par référence à l’Agora athénienne dont je parle par ailleurs - c’est que le lieu du débat politique et démocratique se trouve être investit depuis les origines par des stratégies complexes de manipulation et de diversion. C’est à en croire certains le but primaire que se fixe la philosophie (j’aurai envie de dire »le système philosophique antique ou classique) de déjouer ces manipulations mentales en contredisant les formules spécieuses de certains orateurs parfaitement éduqués en rhétorique. Mon questionnement fait donc référence originelle à la joute intellectuelle et philosophique de cette époque. Je le conviens tout le monde ne partage pas cet intérêt pour la philosophie ou l’Antiquité mais je m’étonne que vous n’ayez pas fait ce lien. Sinon vous conviendrez que cette phrase que vous citez n’est qu’une formule générique, qui fixe le cadre d’une controverse générale et non personnelle.

    Donc ce n’est pas - a priori - que je pose ce diagnostic sur Lordon ou quelqu’un de son entourage. Puisque ce n’est qu’après ce propos introductif que je me propose de rassembler des éléments et de faire apparaitre les fausses raisons, les paradoxes, les contradictions et les impossibilités à la fois théoriques et dans les propositions pratiques de Lordon. Ce qui me permet de l’accuser de sophiste sans trop de difficultés (ni même de contradiction sérieuse de la part des lecteurs) et justifier ainsi du titre. 

    Au-delà du discours spécieux de Lordon je regarde plus loin. Je pense que c’est cela qui vous a fait réagir. Attaquer Lordon c’est aussi envisager qu’il ne soit pas seul à titer profit d’une certaine manipulation, que celle-ci ait une portée plus grande et intéresse plus de monde. C’est pourquoi je parle de congruence. J’avoue que le terme soit un peu hermétique et qu’il vaille le détour. On parle de congruence pour désigner le « fait d’être adapté, de coïncider. » En sociométrie on dira : « concordance entre l’attitude d’un sujet envers un autre et l’attitude similaire qu’il en attend en réponse ». J’aurai pu employer le terme de convergence ou de synergie mais ils me semblaient peu correspondre. Ce que j’exprime c’est qu’il semble y avoir plusieurs intérêts et stratégies qui jouent de concert sans qu’on puisse établir de relations précises entre elles. Tout cela pour dire qu’au delà du sophisme il y a obscuration du sens (obscurantisme) ensuite oeuvre de désorietation, de division et d’affaiblissement des forces dans la lutte. 

    2. Il faudrait savoir : soit cette parole est la sienne, soit elle est aussi celle de ceux qui partagent ses analyses. Que voulez-vous dire ? Et si cette parole était vraiment la sienne (ce dont je doute puisque l’artiste n’a conduit sa carrière académique qu’en recolant les morceaux de pensée des uns et des autres, je ne suis pas sûr qu’il soit capable d’un raisonnement autonome, basé sur autre chose de des prégugés ou des lieux communs. Pour cela je pense qu’il s’est trompé d’époque, il eut été plus valorisant pour lui d’être scholaste à la Sorbonne sous Buridan ou disciple inquisiteur dans la Compagnie de Jésus d’Ignace de Loyola) en quoi n’aurait-on pas le droit de la contredire, de retrouner contre-lui ses propres déclarations ou d’en dénoncer les implications politiques ? Est-ce au nom de la liberté d’expression ? Est-ce au nom d’une impunité spéciale ? Est-ce au nom du droit de dire n’importe quoi à n’importe qui ?

    De plus il faudra demander à quel moment les textes, propos et discours engagent leur auteur et à quel titre ? Lorsque Lordon approuve la folie d’un encadrement supra-national des politiques nationales à quel moment s’engage t-il, que cela signifie t-il, quels en seront les conséquences directes ou indirectes sur le plan juridique par exemple ? L’engagement est une notion admirable mais tellement vaporeuse lorsqu’il n’est pas sur document timbré, lorsque les termes de l’engagement ne sont inscrits ni validés nulle part. Non Lordon ne s’engage pas. Ce serait plutôt le genre à envoyer de braves gens au casse-pipe et les regarder depuis son salon à fumer la sienne. Croyez-vous qu’il serait ce glorieux héro populaire qui irait dans les manifs proteger de son petit corps fluet ou de son verbe agressif des femmes et des enfants des coups de matraques et de flash-ball ? Dans quel monde vivez-vous Serge Uleski, de quel engagement parlez-vous ? Dites-nous en plus !

    3. Pourquoi Lordon devrait être disqualifié ? Par prudence je dirai. On ne peut pas engager de lutte sérieuse ni même de réflexion approfondie avec un tel trublion délirant dans les parages, ce n’est tout simplement pas possible ! Ni d’ailleurs avec des Chantal Mouffe, des Philippe Marliere et consorts. Il serait tellement utile de dénoncer la malhonneteté intelectuelle de ces gens qui se prétendent « à gauche » pour y semer le désordre et y organiser l’impuissance du Peuple. Ceci en cherchant à destabilliser tout « consensus populaire et trans-partisan et le miner par une dialectique politicienne », « en plaçant l’esprit de faction au-dessus de l’intérêt commun ».
     
    Je pense avoir suffisament démontré dans ce texte. Si vous y voyez des incohérences ou des objections sérieuses ne vous gênez pas d’en faire part. J’apprécierai particulièrement une contribution aussi stimulante.

    Pour le reste je me souviens avoir commenté un texte de vous sans que vous ayez daigné répondre. La teneur de vos propos et votre attitude m’ont prévenu. Il n’est pas étonnant que vous veniez maintenant à la défense (faiblarde) de Lordon puisqu’en tant qu’agent provocateur anarcho-libertaire vous semblez faire partie de la même mouvance douteuse.



  • jean-jacques rousseau 23 avril 2016 21:34

    @wesson
    Mon cher Wesson je ne vous reconnais plus. Il semble loin le temps où vous nous écriviez des articles intéressants. Mais je comprends votre choix et je respecte cette décision altruiste et exemplaire « d’économiser le temps du lectorat ».
    Pour ma part si j’ai pris la peine d’écrire cet article c’est par le sentiment d’une nécessité. Je vous accorde que le style en est ampoulé, mais la longueur ne dépendait pas de moi mais de l’exigence de démontrer et d’argumenter ce propos le plus précisément possible. Si vous vous en concluez que je déteste #Nuit Debout ou Lordon, c’est peut-être que mes digressions vous ont découragé ou que je n’ai pas choisi les arguments les plus pertinents. En vérité mon sentiment, mon affect comme dirait l’autre, sur ce pseudo-philosophe importe peu, ce que je réfute c’est sa philosophie boiteuse et sa prétention - sans fondement rationnel, ni projet réaliste, ni fin utile - à manipuler les foules. Sur ce point je pense que vous pouvez m’entendre.
    Je suis désolé de vous voir obliger de citer Onfray à mon adresse, personnage dont la dérive islamophobe discrédite les travaux et le parcours à mon sens.
    Je vous prie de m’excuser pour cette perte de votre temps précieux, en espérant que ce « spectacle de Noël » vous ai plutôt amusé et que vous en gardiez une certaine joie.