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Les commentaires de samuel_



  • samuel * 10 septembre 2010 18:44


     En tant qu’anthropologue du dimanche et de bistrot, je vous remercie pour cette citation du plus célèbre des anthropologues.
     Il y a des jugements de valeur qui sont faits, au nom de la rationalité contre la superstition, au nom de la liberté contre l’enfermement, ou au nom des droits de l’homme contre la barbarie. Les codes de politesse seraient sans fondement rationnel et nous enfermeraient dans des relations formatées. Les religions seraient sans fondement rationnel et seraient un instrument d’oppression. Le besoin de se sentir « chez soi » serait celui des gens peu instruits et xénophobes. Le libéralisme serait la seule manière de vivre en société qui serait rationnelle et respectueuse de la liberté.
     Souvent ces jugements de valeur peuvent être critiqués à partir d’observations des sociétés humaines. Les codes de politesse, les religions, se retrouvent dans toutes les sociétés, et ils ont une fonction dans ces sociétés. L’homme a besoin d’un « chez soi ». Jacques Généreux, dans son livre « l’autre société », critique le libéralisme à partir d’observations anthropologiques, le conduisant a dire que l’homme est inadapté au libéralisme.



  • samuel * 10 septembre 2010 17:13


     Triste histoire en effet... qui montre que la France a parfois fait des erreurs voire des fautes.
     



  • samuel * 10 septembre 2010 16:47

     Votre interprétation sur l’immigration instrumentalisée pour depolitiser la classe ouvriere, est proche de l’idee d’armee de reserve des chomeurs de Marx.
     On dit parfois que, par le simple mecanisme d’autoregulation du marche, les salaires devraient augmenter. Il devrait suffire qu’il n’y ait plus assez de gens dans un pays, qui ont envie de faire un certain travail, pour un certain salaire, pour que l’on propose un meilleur salaire pour ce travail, de maniere a ce qu’augmente le nombre de gens qui veulent faire ce travail, de maniere a ce que finalement il y ait a nouveau assez de gens qui veulent faire ce travail.
     Mais Marx repondait a cette affirmation, que l’armee de reserve de chomeurs sera toujours assez grande, pour qu’il y ait toujours des gens qui acceptent de faire un travail pour pas cher, sans qu’on ait besoin d’augmenter leur salaire.
     On dit parfois que l’immigration a ete instrumentalisee pour empecher que les salaires dans certains metiers augmentent par le mecanisme d’autoregulation du marche.
     Mais bien sur ce n’est pas parceque des gens l’instrumentalisent, que l’immigration est mauvaise en soi.



  • samuel * 10 septembre 2010 16:14


     La société française est tres fragmentée c’est bien vrai.
     Pourtant, il lui arrive de se rever unifiee par dela les differences. Par exemple a travers le mythe des troupes venues des quatre coins de la France, et reunies pour combattre la menace prussienne a Valmy, en chantant la marseillaise, en 1792.
     Mais bon, on n’est pas oblige de rever d’unification, et on peut aussi la trouver impossible...
     Je sais pas...
     



  • samuel * 10 septembre 2010 15:57

     Si vous ne voyez pas quelle est exactement la position prise par l’article, c’est un peu de ma faute en effet, et c’est meme fait expres...
     Au premier abord, ce qui saute aux yeux c’est une revendication a se sentir « chez soi », accompagnee d’une image de banquet d’Asterix. C’est ambigu, c’est provoquant, mais l’image du banquet d’Asterix est-elle raciste ? 
     Le but est de chercher ce que les militants du Front National expriment d’humain et de legitime, sans chercher a etre d’accord avec eux sur tout, mais en cherchant a voir quelles questions se posent a tous, et auxquelles ils ont une reponse qui fait leur identite.
     



  • samuel * 10 septembre 2010 15:43

     Pour moi, l’intégration, c’est quand Kader se sentira avec un des siens en compagnie de Jean-Maurice, et quand Jean-Maurice se sentira avec un des siens en compagnie de Kader, et quand Jean-Maurice et Kader auront tous les deux une idée de la société française dans laquelle il y a des Kader et des Jean-Maurice qui peuvent tous les deux être balayeur ou sénateur.

     La question c’est : la société française reste-t-elle fixe ou varie-t-elle ?
     Si elle reste fixe, c’est fixe depuis quand ?
     Au temps des francs les gens s’appelaient Childeric et Cunégonde : suis-je alors français si je m’appelle Jean-Maurice ?

     Tres cordialement



  • samuel * 10 septembre 2010 15:23

     abgeschiendenheit, c’est qui, c’est quoi ?
     



  • samuel baillaud 10 septembre 2010 00:38

     L’article commence par imiter, consciemment ou inconsciemment, le mot de De Gaulle : « Le machin qu’on appelle l’ONU ». Mais ici, ce n’est plus l’ONU qui est un « machin », mais un label « made in France ». De Gaulle se retournerait dans sa tombe.

     Un label « made in France », comme des mesures protectionnistes, seraient l’instrument du retour de la souveraineté de la population française sur son économie.

     Alors que l’ONU, ainsi que l’Union Européenne, sont des « machins », car ce ne sont pas des institutions dirigées dans l’intérêt des populations qu’elles encadrent, car elles ne sont pas faites pour ça, et peut-être aussi car les espaces et les populations qu’elles encadrent sont trop vastes et trop hétérogènes.