Dans une société injuste et inhumaine, l’instruction conduit inévitablement à l’indignation. C’est parce que l’on sait que l’on condamne. Si on ne sait pas, on ne peut pas se faire d’opinion.
Tout est là :
« Une bonne émission de musique de merde ». Trés bien résumé.
Merci pour votre contribution. Un argument sinon ? C’est mieux dans un débat vous savez, le truc où se tape pas dessus mais où on compare des idées pour se rapprocher d’une vérité commune. Ça doit vous dire quelque chose non ?
Vous vous attendiez à paraître crédible en portant un jugement sur un article dont vous admettez n’avoir lu que les deux premiéres lignes ?
Pourquoi choisir ? Exigeons le droit de faire autant de référendum que le peuple le juge nécessaire. Et si le pouvoir ne respecte pas la décision populaire, le peuple peut déclencher un référendum sur la révocation des dirigeants en place et l’organisation d’élections prématurées.
C’est une clé indispensable pour commencer à mettre en place une souveraineté populaire, ce n’est pas un hasard si on rencontre cette pratique dans toutes les démocraties directes ou semi-directes depuis l’antiquité.
Un RIP bien pensé (avec un seuil de déclenchement suffisamment bas) semble être la clé pour réformer efficacement nos institutions. Le peuple pourrait commencer à exister en tant que contre-pouvoir, et pourquoi pas, au fil des référendum, commencer à mettre en place un début de souveraineté.
Un Référendum d’Initiative Populaire (dans une sixième république ou non) pourrait contraindre nos dirigeants à abroger ce traité. Je ne vois pas de façon plus réaliste à court ou moyen terme d’arriver à ce résultat.
Votre remarque soulève uns des enjeux les plus importants de la Démocratie directe : définir le périmètre des décisions collectives avec intelligence et créer des outils qui rendent ce périmètre flexible et adaptable en fonction des circonstances.
Ne serait-il pas juste que l’intérêt général prévale sur notre liberté individuelle de consommer de tels produits ? Auquel cas, le peuple réuni en assemblée pourrait décider d’encadrer drastiquement leur commerce tout en encourageant la relocalisation et les méthodes de cultures respectueuses de l’environnement.
Ne vous conformeriez-vous pas volontiers à une telle décision si vous comprenez de quelle manière elle va influencer positivement votre vie et celle de vos concitoyens, bien qu’elle représente une restriction de votre liberté individuelle ?
C’est super agressif comme échange, c’est pas ma conception du débat d’idée... On est là pour réfléchir ensemble, pas pour se taper dessus non ? Faites un effort.
Je ne dis pas que de tels conflits d’intérêts sont voulus ou prémédités, ni même qu’ils existent, je dis qu’un doute est légitime lorsque toutes les conditions sont réunies pour qu’ils se produisent.
Je trouve que c’est un peu fallacieux de parler de « pays les plus corrompus » en s’appuyant sur des chiffres qui ne mesurent pas la corruption, mais la perception des populations de la corruption dans leur pays grâce à des sondages. On peut facilement imaginer que dans un pays très corrompu mais ou la presse n’est pas suffisamment libre, on obtiendra une statistique moins élevée que dans un pays moins corrompu ou les médias ont une plus grande autonomie.
A la lumière de ces faits, chacun peut donner le crédit qui lui semble approprié à ces éléments.
Cela dit, n’hésitez pas à partager avec nous d’autres chiffres ou des exemples permettant d’étayer plus solidement vos propos, car je ne doute pas qu’il y ai de la corruption dans un pays comme le Venezuela, j’aimerais simplement savoir dans quelles proportions et de quelle manière elle se conjugue à la politique menée par Chavez.
Pouvez-vous étayer vos propos avec des sources : qui mesure la corruption et comment ? Quelques exemples de « distribution de faveurs et prébendes » ?
« Pour pouvoir retrouver nos prérogatives personnelles, ne faudrait-il pas avant tout retrouver un rapport individuel plutôt que collectif au contexte matériel qui nous environne ? »
Je me demande de quel rapport collectif vous parlez.
Des élus qui leur racontent qu’il leur suffit de « voter pour les bons ». Les citoyens pourraient s’investir si les institutions leur laissaient une place pour le faire, or, ce n’est pas le cas.
« Démocratie représentative » est un oxymore, un abus de langage. Une démocratie qui confie tout le pouvoir politique à des représentants n’en est plus une. Pour appeler un régime « démocratie », il faut que d’une manière ou d’une autre, les citoyens ordinaires aient la possibilité à tous moments et sans prérequis d’exercer du pouvoir politique. Si ce n’est pas le cas, comme dans notre régime, on ne peut tout simplement pas appeler ça démocratie.
Bonjour Jean !
Si vous utilisez le mot démocratie pour notre régime actuel, peut-être n’êtes vous pas aussi démocrate que vous le pensez.
Peut-être que Condorcet croyait à un Gouvernement représentatif composé d’aristocrates vertueux et surveillé par un peuple éduqué et libre (comme Montesquieu).
Peut-être que si il avait voyagé dans le temps jusqu’à notre époque, il aurait constaté que le Gouvernement représentatif tel qu’il a été instauré et pratiqué autorise bien trop d’abus de pouvoir, et qu’une attribution et un controle démocratique du pouvoir serait a priori meilleur pour l’interet general.
Cela dit, n’ayant pas lu Condorcet dans le détail, je réponds de maniére totalement intuitive, ne m’en veuillez pas si je n’ai écrit que des banalités.
Trés beau discours, celui d’un visionnaire.
Je ne comprends pas le rapport et encore moins la contradiction avec Chouard en revanche.
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