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Les commentaires de Gontran



  • Gontran Gontran 5 août 2013 10:48
    Comme vous le savez sûrement, les espèces n’évoluent pas d’elles-mêmes mais poussées par leur environnement. Les êtres vivants se façonnent les uns les autres au cours de leur évolution. Le cou de la girafe grandit à mesure que les arbres évoluent pour protéger leurs feuilles en les faisant pousser plus haut. La vitesse du guépard augmentent en même temps que celle de la gazelle qu’il pourchasse. 

    La même chose s’est probablement passé concernant la trompe de vos insectes. A mesure que les plantes ou les animaux dont ils se nourrissaient développaient des peaux et des écorces plus épaisses et coriaces, au fil des générations, leur appareil buccale et leur système digestif s’est adapté pour leur permettre de continuer de se nourrir, en s’allongeant et en se solidarisant pour devenir plus solide.

    Notez que, dans l’immense majorité des cas, ça ne se passe pas aussi bien, et qu’un jour ou l’autre, face à un défi trop important pour l’évolution, les espèces s’éteignent, purement et simplement. C’est arrivé à 99,9% des espèces que nous connaissons de l’histoire de la vie. 



    Un parenthèse philosophique sur votre référence divine : 

    Dieu est la réponse à « pourquoi », ce que la science nous offre, c’est la réponse à « comment ». 

    Pourquoi les hémiptères ont-ils une trompe ? Pourquoi avons-nous un neo-cortex aussi immense ? Pourquoi, il y a des milliards d’années, une immense explosion a fait apparaître le cosmos ? 

    A toutes ces questions, nous n’avons pas encore d’autre réponse que Dieu, Zeus ou Tartampion. Mais la science nous permet de savoir « comment », et c’est déjà pas mal. 


  • Gontran Gontran 25 juillet 2013 20:35

    Dans une société injuste et inhumaine, l’instruction conduit inévitablement à l’indignation. C’est parce que l’on sait que l’on condamne. Si on ne sait pas, on ne peut pas se faire d’opinion. 


    L’instruction, si elle a lieu, conduira tout le monde à considérer que les pouvoirs doivent être contrôlés. A chaque fois que l’on restreint le pouvoir, qu’on se protège de ses abus, on gagne en liberté et en égalité. A chaque fois qu’on le laisse sans limite, c’est une catastrophe. L’histoire le démontre. C’est factuel. 

    Je constate que la conclusion de tout observateur honnête et instruit sur ce sujet, quelque soit le régime qu’il favorise, est souvent la même : Montesquieu avait raison, le pouvoir abuse toujours si rien ne l’en empêche. Quelque soit le régime, qui que soient les représentants ou les dirigeants politiques, il est bon de contrôler leur pouvoir pour s’assurer qu’ils n’en font pas mauvais usage.

    Je pense que c’est cet enseignement qui permettra à l’humanité de franchir une nouvelle étape dans son cheminement vers des régimes politiques plus efficaces (c’est à dire, qui garantissent au mieux l’intérêt général tout en protégeant les droits fondamentaux de chaque citoyens). 


  • Gontran Gontran 3 juillet 2013 13:13

    Tout est là : 

    http://www.rue89.com/rue89-culture/2013/06/14/taratata-faut-arreter-massacre-243331

    « Une bonne émission de musique de merde ». Trés bien résumé.



  • Gontran Gontran 30 juin 2013 12:18

    Merci pour votre contribution. Un argument sinon ? C’est mieux dans un débat vous savez, le truc où se tape pas dessus mais où on compare des idées pour se rapprocher d’une vérité commune. Ça doit vous dire quelque chose non ?



  • Gontran Gontran 30 juin 2013 12:10

    Vous vous attendiez à paraître crédible en portant un jugement sur un article dont vous admettez n’avoir lu que les deux premiéres lignes ?



  • Gontran Gontran 22 mai 2013 16:55

    Pourquoi choisir ? Exigeons le droit de faire autant de référendum que le peuple le juge nécessaire. Et si le pouvoir ne respecte pas la décision populaire, le peuple peut déclencher un référendum sur la révocation des dirigeants en place et l’organisation d’élections prématurées. 

    C’est une clé indispensable pour commencer à mettre en place une souveraineté populaire, ce n’est pas un hasard si on rencontre cette pratique dans toutes les démocraties directes ou semi-directes depuis l’antiquité. 



  • Gontran Gontran 21 mai 2013 15:47

    Un RIP bien pensé (avec un seuil de déclenchement suffisamment bas) semble être la clé pour réformer efficacement nos institutions. Le peuple pourrait commencer à exister en tant que contre-pouvoir, et pourquoi pas, au fil des référendum, commencer à mettre en place un début de souveraineté.



  • Gontran Gontran 21 mai 2013 15:44

    Un Référendum d’Initiative Populaire (dans une sixième république ou non) pourrait contraindre nos dirigeants à abroger ce traité. Je ne vois pas de façon plus réaliste à court ou moyen terme d’arriver à ce résultat.



  • Gontran Gontran 22 avril 2013 20:59

    Votre remarque soulève uns des enjeux les plus importants de la Démocratie directe : définir le périmètre des décisions collectives avec intelligence et créer des outils qui rendent ce périmètre flexible et adaptable en fonction des circonstances.


    Pour reprendre votre exemple, ce serait effectivement une restriction trop forte des libertés individuelles si on devait voter en assemblée votre menu du soir. 

    Pour autant, il serait juste que vous ne consommiez pas de produits qui ont une dimension antisociale : des produits dangereux à la fois pour vous et pour l’environnement. Les produits issus d’une agriculture ultra-industrialisée, polluante et sur lesquels se jouent un jeu de la spéculation qui profitent toujours aux mêmes composent une grande partie de l’alimentation des français. Les conséquences de la production et de la commercialisation de ces produits sont désastreuses.

    Ne serait-il pas juste que l’intérêt général prévale sur notre liberté individuelle de consommer de tels produits ? Auquel cas, le peuple réuni en assemblée pourrait décider d’encadrer drastiquement leur commerce tout en encourageant la relocalisation et les méthodes de cultures respectueuses de l’environnement. 

    Ne vous conformeriez-vous pas volontiers à une telle décision si vous comprenez de quelle manière elle va influencer positivement votre vie et celle de vos concitoyens, bien qu’elle représente une restriction de votre liberté individuelle ? 



  • Gontran Gontran 18 avril 2013 20:36

    C’est super agressif comme échange, c’est pas ma conception du débat d’idée... On est là pour réfléchir ensemble, pas pour se taper dessus non ? Faites un effort.



  • Gontran Gontran 18 avril 2013 17:25

    Je ne dis pas que de tels conflits d’intérêts sont voulus ou prémédités, ni même qu’ils existent, je dis qu’un doute est légitime lorsque toutes les conditions sont réunies pour qu’ils se produisent.


    Pas besoin d’être un complotiste judeo-paranoiaque soralien pour ne pas prêter le flanc à votre hypothèse selon laquelle Chavez aurait aggravé les problèmes de corruption au Venezuela si vous n’apportez aucun autre élément pour l’étayer. Pour l’instant, ça fait un peu léger je trouve.


  • Gontran Gontran 18 avril 2013 13:29
    Merci pour ces précisions (je met de côté la forme et le procès d’intention qui ne nous intéressent pas ici).

    Je trouve que c’est un peu fallacieux de parler de « pays les plus corrompus » en s’appuyant sur des chiffres qui ne mesurent pas la corruption, mais la perception des populations de la corruption dans leur pays grâce à des sondages. On peut facilement imaginer que dans un pays très corrompu mais ou la presse n’est pas suffisamment libre, on obtiendra une statistique moins élevée que dans un pays moins corrompu ou les médias ont une plus grande autonomie.


    Il faut également ajouter à ça certains éléments comme le fait que le fondateur de cette organisation était un ex-directeur de la banque mondiale, ou que certains représentants de multinationales siègent au conseil de direction de la section américaine. On peut légitimement penser que cela pourrait donner lieu à des situations de conflits d’intérêts (notamment sur la question des rapports entre les Etats-Unis et les pays à tendance socialiste d’Amérique du sud). 

    A la lumière de ces faits, chacun peut donner le crédit qui lui semble approprié à ces éléments.

    Cela dit, n’hésitez pas à partager avec nous d’autres chiffres ou des exemples permettant d’étayer plus solidement vos propos, car je ne doute pas qu’il y ai de la corruption dans un pays comme le Venezuela, j’aimerais simplement savoir dans quelles proportions et de quelle manière elle se conjugue à la politique menée par Chavez.



  • Gontran Gontran 18 avril 2013 12:17

    Pouvez-vous étayer vos propos avec des sources : qui mesure la corruption et comment ? Quelques exemples de « distribution de faveurs et prébendes » ? 



  • Gontran Gontran 2 février 2013 17:02

    « Pour pouvoir retrouver nos prérogatives personnelles, ne faudrait-il pas avant tout retrouver un rapport individuel plutôt que collectif au contexte matériel qui nous environne ? »


    Retrouver ? Entre la destruction de la cellule familiale, la compétition individuelle permanente à tous propos, en particulier dans le monde du travail, ou encore le sacralisation du héros propre à notre culture occidentale, ne trouvez-vous pas que nous vivons déjà dans un culte très fort de l’individu ? 

    Le collectif est une préoccupation tout à fait secondaire et accessoire dans la société aujourd’hui. Il s’agit de réussir « sa » vie, « sa » carrière, gagner « son » argent pour acheter « sa » maison. Ceux qui consacrent leur vie à aider les autres sont soit des gêneurs (collecte dans la rue pour des organisations humanitaires, pétitions, manifestations) soit des pourris (vie politique, scandales humanitaires/ONG). 

    Tous les héros de la culture pop sont des bourrins sans vergogne qui vivent leur vie sans se préoccuper des autres, qui réalisent leur propres rêves parce que c’est la seule chose qui compte.

    Je me demande de quel rapport collectif vous parlez. 



  • Gontran Gontran 1er février 2013 17:01

    Des élus qui leur racontent qu’il leur suffit de « voter pour les bons ». Les citoyens pourraient s’investir si les institutions leur laissaient une place pour le faire, or, ce n’est pas le cas.



  • Gontran Gontran 30 janvier 2013 23:15

    « Démocratie représentative » est un oxymore, un abus de langage. Une démocratie qui confie tout le pouvoir politique à des représentants n’en est plus une. Pour appeler un régime « démocratie », il faut que d’une manière ou d’une autre, les citoyens ordinaires aient la possibilité à tous moments et sans prérequis d’exercer du pouvoir politique. Si ce n’est pas le cas, comme dans notre régime, on ne peut tout simplement pas appeler ça démocratie.


    Pour qualifier notre régime actuel, je vous propose plusieurs mots appropriés que vous pouvez utiliser en remplacement : 
    - Gouvernement représentatif
    - République représentative
    - Régime de représentation / Régime représentatif
    - Fausse démocratie
    - << démocratie >> (entre crochets afin de bien marquer le caractère inapproprié du mot)


  • Gontran Gontran 30 janvier 2013 23:10

    Bonjour Jean ! 

    Vous confondez droits et pouvoir dans votre message. En effet, pouvoir voter, s’exprimer librement ou manifester, ce sont des droits. Ils sont donnés pour le pouvoir. Ils sont la conséquence de l’exercice d’un pouvoir. En démocratie, les citoyens décident tous eux-mêmes de l’étendue et de la nature de leurs propres droits, c’est donc eux qui exercent le pouvoir. C’est ce qui différencie fondamentalement et irrémédiablement nos régimes actuels avec la « vraie » démocratie.

    La confusion entre pouvoir et droits est si commune que des gens comme vous en viennent à penser que la nature d’un régime politique a un quelconque rapport avec les normes légales qu’il décide, avec les droits qu’ils donnent aux administrés. C’est faux. Théoriquement, une démocratie pourrait interdire le droit de manifester, et une dictature l’autoriser. C’est deux choses parfaitement différentes.

    La France n’est pas, et n’a jamais été une Démocratie. Le prétendre est objectivement, philosophiquement et historiquement faux. Et cela vaut pour tous les pays européens, à l’exception de la Suisse, et encore, il y aurait beaucoup à dire sur le sujet.

    Pour qualifier notre régime actuel, je vous propose plusieurs mots appropriés que vous pouvez utiliser en remplacement : 
    - Gouvernement représentatif
    - République représentative
    - Régime de représentation / Régime représentatif
    - Fausse démocratie
    - << démocratie >> (entre crochets afin de bien marquer le caractère inapproprié du mot)

    Très courte explication : la démocratie est un régime dans lequel le peuple détient le pouvoir politique. Le régime représentatif (le notre) attribue l’intégralité du pouvoir politique (proposer des lois, les voter, les faire exécuter) à une minorité élue. L’élection ayant un caractère aristocratique par nature, sa seule utilisation n’est pas appropriée à un régime démocratique. Le fait de voter ne confère aucun pouvoir politique, au contraire, il en enlève, puisque dans les faits, lorsque l’on vote pour élire un représentant, on lui confie son pouvoir politique. Et comme aucune institution ne garantit qu’il tient ses promesses et qu’il agit dans l’intérêt général et pas contre la volonté populaire, le gouvernant élu dans notre République devient un maître politique, intouchable et tout puissant. Nous ne sommes pas en démocratie, et cela devient une évidence après avoir lu ne serait-ce que quelques pages d’ouvrages sur la question.

    L’utilisation de ce mot pour désigner le régime actuel de la France fait partie des verrous idéologiques qui maintiennent les peuples sous contrôle en leur faisant croire qu’ils vivent en démocratie. Il faudrait cesser de l’utiliser pour que les gens comprennent que nous ne sommes pas en démocratie, et que donc, ils peuvent encore se battre pour l’obtenir.

    Ne vous demandez pas si la démocratie a encore un avenir, nous n’avons jamais eu l’occasion de la mettre à l’épreuve des faits dans le monde occidental moderne. Pour ma part, je pense que ce serait une réussite, mais ce n’est que mon avis.

    Je serais ravi d’argumenter de manière plus précise et approfondie si quelqu’un n’est pas d’accord avec moi.


  • Gontran Gontran 3 décembre 2012 14:02

    Si vous utilisez le mot démocratie pour notre régime actuel, peut-être n’êtes vous pas aussi démocrate que vous le pensez.



  • Gontran Gontran 1er décembre 2012 19:49

    Peut-être que Condorcet croyait à un Gouvernement représentatif composé d’aristocrates vertueux et surveillé par un peuple éduqué et libre (comme Montesquieu).

    Peut-être que si il avait voyagé dans le temps jusqu’à notre époque, il aurait constaté que le Gouvernement représentatif tel qu’il a été instauré et pratiqué autorise bien trop d’abus de pouvoir, et qu’une attribution et un controle démocratique du pouvoir serait a priori meilleur pour l’interet general.

    Cela dit, n’ayant pas lu Condorcet dans le détail, je réponds de maniére totalement intuitive, ne m’en veuillez pas si je n’ai écrit que des banalités.



  • Gontran Gontran 1er décembre 2012 18:35

    Trés beau discours, celui d’un visionnaire.

    Je ne comprends pas le rapport et encore moins la contradiction avec Chouard en revanche.