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Les commentaires de Cazab



  • Cazab 14 décembre 2011 09:30
    Non je ne dis pas que c’est la philosophie qui a avancé le plus vite, je dis que c’est « un des progrès les plus rapides et les plus saisissants ». Je tiens à cette nuance. 
    A mon avis, l’avancée dans le domaine des idées est comparable à l’avancée dans le domaine des sciences physiques.
    De toute façon, le développement de la philosophie analytique est intimement lié au développement des sciences physiques et des mathématiques puisque elle s’appuie aussi sur elles.
    Exemple : l’argument cosmologique du Kalam s’appuie sur la théorie du big bang ( si tout ce qui commence à exister a une cause, et si l’univers a commencé à exister, alors l’univers a une cause).



  • Cazab 14 décembre 2011 09:17

    Si vous êtes étonné c’est sûrement parce que vous n’avez pas beaucoup fréquenté la philosophie analytique et que des noms comme ceux de Flew, Peter van Inwagen, Nozick, par exemple, ne vous disent rien, mais alors rien.


    Il y a une vie de la pensée en dehors des « délices philosophiques » franco-français, le gobage de tartines lacano-jungiennes chaque matin, ça suffit. Il est temps de se réveiller.


  • Cazab 13 décembre 2011 20:39
    Hmm... Je pense que vous devriez revoir sérieusement la définition la plus fréquemment acceptée de la philosophie analytique :
    Brian Leiter, prof. de philosophie à l’University of Chicago Law School, définit ainsi le courant analytique : 
    « ’Analytic’ philosophy today names a style of doing philosophy, not a philosophical program or a set of substantive views. Analytic philosophers, crudely speaking, aim for argumentative clarity and precision ; draw freely on the tools of logic ; and often identify, professionally and intellectually, more closely with the sciences and mathematics, than with the humanities. »
    http://en.wikipedia.org/wiki/Analytic_philosophy#Analytic_philosophy_of_religion

    Il va sans dire que je n’ai pas eu la place dans cet article deparler dans cet article d’évoquer l’argument ontologique de Plantinga, mais j’aurais dû le faire, car vous semblez l’ignorer.


  • Cazab 13 décembre 2011 17:32

    Pour ceux qui voudraient des références supplémentaires, je conseille (en anglais, désolé, il n’y a presque que ça), le livre d’un philosophe incontournable sur ces questions : William Lane Craig, Reasonable Faith, (3ème édition, 2008). Tout simplement la meilleure introduction disponible aujourd’hui.

    Dans l’article j’évoque un historien du Nouveau Testament qui a écrit sur les miracles . Il s’agit de Craig S. Keener, son dernier livre s’appelle : Miracles : The Credibility of the New Testament Accounts (Baker, 2011).

    Et pour ceux qui seraient allergiques à la lecture, ils peuvent regarder sur youtube un des nombreux débats universitaires sur les preuves historiques de la Résurrection de Jésus, je conseille le débat qui oppose Bart Ehrman et William Lance Craig ( http://www.youtube.com/watch?v=FhT4IENSwac&feature=related ). Sur les preuves de l’existence de Dieu, il y a Christopher Hitchens vs. William Lane Craig ( http://www.youtube.com/watch?v=FofDChlSILU ). A vous de voir !


  • Cazab 13 février 2011 13:00

    Faux. Paul a interrogé des témoins directs. Ce n’est pas remis en doute.
    Je vous conseille de lire le livre de Michael Licona que j’ai cité qui discute pendant six cents pages de cette question.
    Si vous n’avez pas le temps, vous pouvez regarder ce débat très intéressant entre deux opposants majeurs : William Lane Craig et Bart Ehrman http://www.youtube.com/watch?v=AjOSNj97_gk 
    J’espère que vous y apprendrez beaucoup de choses.



  • Cazab 12 février 2011 21:59

    Oui, vous avez raison, je me suis aperçu de cette erreur juste après avoir soumis l’article et c’était trop tard pour le modifier !



  • Cazab 30 décembre 2010 18:46

    Pour ceux qui voudraient entrer beaucoup plus dans le détail de l’article de Jull que je n’ai pu le faire, ils trouveront ici une remise en question par Mark Oxley, publiée aujourd’hui sur un blog américain spécialisé.



  • Cazab 24 novembre 2010 01:01

    Cet article ne s’adresse pas (qu’) aux croyants. D’ailleurs vous seriez étonné du nombre d’agnostiques et de juifs qui sont passionnés par le suaire de Turin (Barrie Schwortz qui tient le meilleur site sur le suaire est juif par exemple). Confidence : stricto sensu, je ne suis même pas chrétien.

    Concertant la réfutabilité du dogme, vous faites fausse route je pense. Le suaire ne peut pas remettre en cause le dogme (puisque c’est un dogme...), il ne peut qu’apporter de l’eau au moulin. Par ailleurs, je pense que la foi a toujours besoin de la preuve. Il existe un jeu de correspondance entre le doute dans la foi (les apôtres doutent très souvent) et le degré de certitude que permet la recherche scientifique (qui comme la religion n’est que la tentative sans cesse recommencée d’écarter le doute...)

    Bref je pense, et c’est la position de l’Eglise catholique romaine, que la démarche scientifique (que le monde moderne confond souvent avec la raison) n’est en rien contradictoire avec la foi, jamais. C’était d’ailleurs la position de Jean Paul II qui, pour le suaire, a encouragé les scientifiques à poursuivre leurs recherches et leur a permis d’accéder à l’objet à deux reprises. Benoît XVI est naturellement dans le même état d’esprit. Il était préfet pour la congrégation de la doctrine de la foi lors de la datation C14 et a suivi de très près la question. Aujourd’hui il est très engagé sur la question des images acheiropoïètes (notamment le suaire de Turin et voile de Manoppello).



  • Cazab 23 novembre 2010 19:36

    « Et l’auteur de revendiquer des »arguments scientifiques« , alors qu’il est incapable d’en fournir l’esquisse d’un »
    Très amusant...

    Par exemple, permettez-moi de vous poser deux petites questions scientifiques pour vérifier ce que vous savez du suaire de Turin :
    *comment expliquez-vous la double superficialité de l’image du suaire dans le cadre d’un processus de formation naturel ou artificiel (G. Fanti, R.Maggiolo, « The Double superficiality of the Turin Shroud », Journal of Applied Optics A, 6, 491, 2004) ?

    *Comment expliquez-vous les caractéristiques tri-dimensionnelles de l’image dans le cadre d’un processus de formation naturel ou artificiel (John P. Jackson, Eric J. Jumper, William R. Ercoline, ’’Correlation of image intensity on the Turin Shroud with the 3-D structure of a human body shape’’, Applied Optics, 23(14), 2244, 1984) ?

    *Question bonus : quelle processus de formation de l’image est compatible avec l’extrême superficialité du tissu ( G. Fanti, J. A Botella, P. di Lazzaro, T. Heimburger, R. Schneider, N. Svensson, ’’Microscopic and Macroscopic Characteristics of the Shroud of Turin Image Superficiality’’, Journal of Imaging Science and Technology—July/August 2010—Volume 54, Issue 4, pp. pp. 040201-8 ) ?



  • Cazab 23 novembre 2010 17:20

    Que le suaire soit ou non celui de Jésus, cela change tout, c’est évident.

    Dans la mesure où la science du XXIème siècle avec des centaines de milliers de recherche, des dizaines de publications dans les meilleures revues internationales, est incapable d’expliquer le mécanisme de formation d’un objet prétendument médiéval ou même du Ier siècle, le fardeau de la preuve ne change-t-il pas de camp ? Il appartient aux « sceptiques » que je soutiens dans leur démarche (mais oui...) de trouver un moyen d’expliquer l’apparition de l’image. D’avance, on leur souhaite bon courage.

    Quant à dire que le débat sur l’authenticité du suaire est dépourvu de toute signification religieuse, ce n’est pas manifestement pas l’avis des plus hautes autorités chrétiennes, de Clément VII à Benoît XVI en passant par Jules II.



  • Cazab 23 novembre 2010 17:10

    En plus des traces de crucifixion en elle-même, les médecins légistes ont relevé toutes sortes de plaies correspondant à une flagellation ante mortem (avec un flagrum), et un casque d’épines.

    Votre argument est valide dans la limite où vous demandez une preuve absolue. Bien évidemment, en science, humaine ou physique, il n’existe que des dégrés de certitude, et pas de preuve absolue. Comme on l’a souvent fait remarquer, si à la place du suaire de Turin il ne s’était agi « que » de la tunique ensanglantée portée par Jules César le jour de son assassinat, il y a bien longtemps que son authenticité ne ferait plus débat.

    Mais ce « deux poids, deux mesures » ne me dérange pas dans la mesure où je ne veux pas poser de barrière à la recherche scientifique qui a beaucoup à nous apprendre.



  • Cazab 23 novembre 2010 15:45

    Est-ce que vous savez que l’histoire des petits morceaux de la Sainte Croix avec lesquels on pourrait en reconstituer plusieurs dizaines est totalement infondée et que vous seriez bien en peine d’apporter une source crédible.

    D’une façon beaucoup plus intéressante, il est très instructif de constater que personne n’est jusqu’à présent en mesure de contester les références scientifiques de l’article. 



  • Cazab 23 novembre 2010 15:28

    Pour ceux que le sujet intéresse vraiment, je me permets de signaler quelques liens utiles :
    http://www.sindone.org/ Le site officiel.
    http://www.shroud.com/ Le site incontournable de Barrie Schwortz , photographe scientifique.
    http://www.larousse.fr/encyclopedie/article/Suaire_de_Turin/11019930 Un article sur l’encyclopédie internet Larousse, dont je suis le rédacteur.
    http://www.linceul-turin.com/ Actuellement, le site francophone le plus à jour, avec un forum de discussion.



  • Cazab 23 novembre 2010 15:14

    Effectivement, il est assez frappant et piquant de constater que les arguments scientifiques sont maintenant en faveur de l’authenticité et qu’il est impossible pour les tenants de l’hypothèse du faussaire (médiéval ou même antique) d’expliquer de façon crédible la formation de l’image.
    En un siècle, l’espoir a changé de camp, et le combat a changé d’âme.