@Bendidon ... Wind Pilgrimer
Bonjour, merci. La suite sera tout aussi épique pour le « dictateur ». Je mets ce mot entre guillemets pour son évidence. Il annonce la couleur dès le début. Dans l’état où se trouvait le peuple italien, qui parmi les masses pouvait l’en empêcher ? On peut faire ce que l’on veut avec des masses déboussolées. Nous en avons un exemple flagrand actuellement.
La suite arrive...
@SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
Merci de votre indulgence.
@alinea
Bonsoir, ton commentaire résume parfaitement la « guerre du tous contre tous » qui a atteint un paroxysme inquiétant. C’est pourquoi je redoute les mois à venir, avec ce parti-pris constant des élites, de monter les peuples les uns contre les autres.
L’Histoire et ses soubresauts, ne semble avoir servi à rien. Les grands massacres, les grandes purges, la grande misère sociale, non plus.
Alors, sur quoi compter ? Sur nous et notre capacité à nous réunir, à nous entraider.
@SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
Bonsoir, merci pour le lien. Je crois que les Africains prennent de plus en plus de la distance avec la France, l’UE. La Francafrique s’éloigne de plus en plus du spectre gaullien des années 50,(et de ses barbouseries) et le spectacle lamentable que nous donnons actuellement du dépotoir politique français ne les incite pas tellement à renouer les liens aussi distendus et le dialogue diplomatique avec nous.
@Gérard Luçon
Bonsoir Gérard !
Je suis d’accord, et de plus en plus l’en........., la trahison ! C’est une technique aujourd’hui rôdée. C’est la raison pour laquelle je les méprise autant et ne vais plus du tout voter.
@chantecler
Bonsoir, permettez-moi de faire ce parrallèle : avant lui il y avait eu Napoléon qui se prenait lui aussi pour un nouveau César. Et je constate ses racines latines également. Je pense que tout le XVIIIe et le XIXe siècle, les petits italiens ont été bercés par l’Histoire ineffaçable de l’Empire romain, et la nostalgie d’une grandeur révolue. Napoléon comme Mussolini se sont peut-être identifiés à cette histoire jusqu’à confondre leur propre destin à celui de leur pays. Ces deux êtres au fond n’étaient pas si différents, sauf la provenance de leur milieu familial et culturel. Napoléon, milieu bourgeois, très instruit, ayant fait une école militaire où ses camarades se moquaient de lui et l’appelaient : « paille au nez », ce qui l’avait d’apèrs Max Gallo dans son Napoléon, traumatisé et peut-être forgé en lui un désir de revanche. Mussolini, c’est la misère et une enfance rude qui ont forgé cet homme au départ soucieux de justice sociale, mais comme tout latin désireux d’ordre et d’organisation, du culte du chef.
Par contre, tous ces hommes qui devinrent des « dictateurs », ne se sont jamais embarrassés de principes, dans un assemblage hétéroclite des gens qui les rejoignaient. Puisqu’ils pronaient la discipline, l’ordre et l’obéissance.
Car la grande question est là, comment gérer une diversité tout en respectant les uns et les autres ? Pour des dictateurs, cela ne pose aucun problème, pour des enseignants nourris au biberon des droits de l’homme, cela va immanquablement provoquer chez ces derniers, des cas de conscience. Et je me demande finalement, s’il n’est pas plus facile d’être un dictateur en faisant tabula rasa, qu’un simple institueur ou professeur confronté à des problèmes parfaitement insolubles dans ce métier.
@Bendidon ... Wind Pilgrimer
Bonsoir, merci d’apprécier cette série d’articles. Par laquelle, on constate que le fascisme, création de Mussolini, a pu faire son terreau sur le mécontentement à la fois de la gauche et de la droite, du peuple et de la Bourgeoisie.
Et je vous suis parfaitement lorsque vous dites : la haine n’est pas l’exclusivité d’un seul bord, mais de deux. C’est le fanatisme qui conduit des foules enrégimentées et les conduit hélas à des actes répréhensibles. Les milices de MUssolini qui se sont illustrées par des actes de violence ont recruté leurs membres parmi le peuple, où régnait une grande misère, en leur faisant miroiter un avenir radieux, et en désignant toujours un bouc émissaire . En l’occurence dans l’Italie mussolinienne, les "rouges.
Ce fut aussi le cas pour Mao, et Staline, (dont je prépare également une longue série d’articles). Ce qui est très intéressant dans l’Histoire de ces hommes qui ont révolutionné tout le XXe siècle, ce sont les ressorts profondsqui les font agir, avancer et entraîner. C’est un des grands mystères de leur capacité à déplacer des foules.
Bonjour SPQR,
Tous les commentaires que vous écrivez sur le fil de mes articles disparaissent. Ce n’est pas normal. Par qui ? Des choses anormales se passent sur Agoravox.
Prenez contact avec nous. Merci d’avance.
@cevennevive
Bonjour cevennevive, je suis tout à fait synchro avec votre constat. Derrière tous les épisode qui ont marqué la déstabilisation de l’Europe, France, Italie, Allemagne, etc. on retrouve toujours la patte du gvt british. La perfide Albion !
Je dirais que Mussolini, au départ était sincère et voulait le bien des Italiens, de par son éducation et ses origines, mais très vite, avec son caractère autoritaire, il s’est vu emporté par l’ambition qui dévore les grands, qu’ils soient issus de la plèbe ou des patriciens, et prêts à s’allier avec le diable pour réussir. Mais je pense que c’est la le plus grand danger. En ce, Mussolini était vraiment un pur produit — même à presque 2000 ans et plus de distance historique — de la Rome antique. Vision de grandeur, amour de la pompe, du spectacle, des alignements militaires et grands rassemblements qu’affectionnaient les romains, ce côté « impérial » très latin, que nous retrouvons aussi chez Napoléon dans ses postures et ses organisations militaires. Cela reste éblouissant pour le pauvre peuple privé de ressources pour vivre, car toute cette poudre aux yeux n’est jetée que pour mieux l’égarer et lui faire adorer les fausses idoles.
@chantecler
Bonjour,
OH ! Mais tu es tout excusé, c’est déjà tellement ancien tout ça ! Merci beaucoup pour ton soutien et encouragements. Je connais Ariane Bilheran, remarquable. J’aime beaucoup ses vidéos que je suis bien évidemment. Bonne journée.
Cordialement.
@Pauline pas Bismutée
J’ai une petite idée de la chose. Le troisième volet ne va pars tarder à être retranscrit, je pense d’ici lundi ou mardi. Bien à vous.
@Nicole Cheverney
erratum :
Si je vous suis stricto sensu ?
@mmbbb
Bonjour, que vous m’appréciez modérément ou non, n’est pas là la question. Mon orientation politique, vous ne la connaissez pas, puisque je laisse à tous les intervenants a possibilité de venir s’exprimer.
Alors je vous pose une question : qu’est-ce qui vous a autant gêné dans mon commentaire, en venant parler de V. Braun recyclé par les US.
Je ne nie pas que les Russes aussi ont offert à des scientifiques ou scientos, des conditions alléchantes pour les aider à la reconstruction, ainsi que les Français ? Ou est donc le problème ? Je pense que tout après-guerre voit toujours ce genre de tractations aboutir dans l’un ou l’autre camp. Cela se produira je suppose également dans l’après-conflit ukdrainien, de nos jours.
@L’apostilleur
Bonjour, orientée ? Mais en quoi plus que celles de mmbbb qui mêle un avis personnel sur moi, dans un état d’esprit totalement subjectif ?
Mêler ses sentiments personnels à l’égard d’un auteur à mon sens, ne peut conforter un échange ou une confrontation d’idées. Laissons donc les sentiments personnels de côté.
@symbiosis
Bonjour,
J’apprécie beaucoup vos très rares interventions, mais elles sont toujours très didactiques et vont au coeur du sujet. Merci encore.
@Pauline pas Bismutée
Bonjur Pauline, moi non plus je ne suis pas du tout optimiste, trop de crapules sont aux manettes. Mais à la différence de Mussolini qui, pour faire une analogie avec les travaux publics, pour abattre un régime y allait à grands coups de buttoirs, pour faire écrouter l’édifice. Aujourd’hui, les sournois sont à l’oeuvre et dans le but ultime de détruire la France, et surtout le peuple qui l’habite, deux couches sociales dans le colimateur des « fascistes » revenus par la petite porte aux commandes, un petit coup par ci, un petit coup par là, et hop l’édifice ne tient plus que très dangereusement et s’écroule irrémédiablement.
Mais gardons espoir tout de même.
@Adèle Coupechoux
Bonjour Adèle et merci de votre commentaire. J’essaie très modestement — je tiens à le préciser — de relayer des faits dont on parle très peu, puisqu’on situe généralement dan sl’historiographie depuis 1945, un Mussolini éructant sur les grandes places d’armes devant ses gardes prétoriennes, et gesticulant depuis des tribunes. Sa grande peur, c’était que les « rouges » comme il les nommait, arrivent au pouvoir. La grande misère sociale italienne, poignante et véritablement l’indicateur du début de la décadence européenne, ainsi que celle de l’Allemagne après la guerre 14/18, méritait que l’on se penchât un peu dessus, pour avoir un autre aperçu de cette série d’événements qui ont conduit l’Europe à ce qu’elle est aujourd’hui. UN conglomérats noyés dans l’UE, inféodée aux Etats-Unis. Triste fin d’un grand continent l’Europe et encore plus, triste fin de deux grands pays, l’Italie et la France, dont la culture (langue et architecture, les arts), ont tant influencé le nôtre. L’Italie qui foisonnait de magnifiques artistes et architectes et compagnon maître tailleurs de pierre et maçons, à qui nous devons la construction de tant de chefs-d’oeuvres artistiques. Deux pays frères, presque jumeaux !
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Pervers, je ne sais pas, toujours est-il qu’il était un homme du XIXe siècle, et que la conception du role masculin était très différente que de nos jours. Qu’il s’agisse de politique ou d’autres domaines public ou privé.
Je ne vois pas non plus de symbole « phalliques » dans ses insignes et flèches, issues directement de la grande histoire de Rome.
Je crois que cette vision essentialiste « phallique » est un réflexe très moderne, très actuel.
Dans ce cas, et si je suis stricto sensy, la Tour de PIse serait un symbole également « phallique » fatigué ? Toute plaisanterie mise à part !
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Bonjour, A mon sens, le fascisme est né d’une crise sociale majeure en Italie, très grave. Je pense que ne voir des événements d’origine politique et géo-politiques qui ont amené à une première guerre mondiale dans laquelle s’est engagée l’Italie comme les autres pays de l’Europe de l’Ouest, qu’à travers le prisme de la psychanalyse, ou d’autre disciplines analogues, et les symboliques phalliques, n’expliquent pas les raisons de l’obéissance des peuples envers la ploutocratie qui agit depuis des lustres toujours de la même manière : mettre en avant les tribunes et les verbeux, pour agiter les foules et les mener où l’on veut, dixit le gros Mirabeau vérolé qui mort trop tôt n’a pu voir la réalisation de ses projets révolutionnaires, au XVIIIe siècle.
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