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Les commentaires de armand tardella



  • armand tardella armand tardella 17 novembre 2021 20:08

    @Epsilone
    En ce qui me concerne, je n’ai pas d’états d’âmes : je SUIS effectivement déterministe, et malgré ma formation de physicien, je n’ai aucun problème pour penser que mes faits et gestes (et pensées) sont déterminées depuis la nuit des temps.

    Par ailleurs, effectivement, j’essaie de démontrer que le monde est déterministe de manière scientifique. En fait, le mot « démontrer » est trop fort, car on ne peut jamais démontrer qu’une théorie physique est vraie. Mais on peut démontrer qu’il peut exister des théories déterministes capables de reproduire toutes les prédictions de la mécanique quantique. Et cela, c’est possible de le faire scientifiquement. Bien sûr, je m’expose à découvrir que pour des raisons mathématiques que j’ignore, c’est impossible. Auquel cas, je m’inclinerai, la mort dans l’âme (là, j’aurai des états d’âmes...), mais si les mathématiques le prouvent, il n’y aura rien d’autre à faire. Mais pour l’instant c’est loin d’être le cas.

    Pour l’instant, j’ai démontré il y a quelques années que le théorème de Bell est faux : il n’est pas universel comme quasiment tous les physiciens le prétendent, car il ne s’applique pas aux théories déterministes !! Mais j’ai ensuite appris que la démonstration avait déjà été faite il y a 30 ans, mais que personne n’en parle.

    J’ai donc écrit un autre article pour aller plus loin, que j’ai soumis à une revue scientifique (foundation of physics). Pour l’instant, il a été refusé 3 fois. Mais les raisons évoquées par les rapporteurs m’ont paru étranges :
    la première fois il a dit que l’article n’était pas assez original, et qu’il n’y avait pas grand chose de nouveau !!!
    la seconde, il m’a été dit qu’il y avait quelque chose d’intéressant, mais qu’il fallait l’approfondir,
    la troisième fois, les approfondissements ont joué contre l’article, car ils n’ont pas été considérés comme suffisant, comme s’il fallait pour convaincre que je refonde toute la mécanique quantique...

    Par contre, aucun des rapporteurs n’a fait de remarques sur la construction mathématique que j’ai proposée. Ils ne m’ont pas dit que c’était faux, ou idiot, mais juste que ça n’allait pas assez loin.

    C’est pour cette raison que j’ai finalement écrit cet article sur agoravox sur les états d’âmes des physiciens.

    Maintenant, il est vrai que je ne suis probablement pas assez fort en mathématiques. Mon niveau maîtrise en math est un peu léger. Je sens que je suis à la limite de ce que je suis capable de faire. Mais ne n’arrive pas à trouver de mathématicien qui accepte de m’aider. Pour l’instant...



  • armand tardella armand tardella 23 novembre 2019 09:06

    @Kapimo
    hélas, je n’ai été remercié ni par les banquiers, ni par les non-banquiers...
    alors que je cherche à promouvoir ce système depuis plus de 20 ans maintenant.



  • armand tardella armand tardella 22 novembre 2019 00:02

    @Kapimo
    Il n’y a pas de « monnaie de réserve » dans le système de Gesell. La monnaie franche ne peut-être qu’une monnaie d’échange, puisqu’elle se déprécie au cours du temps (comme les autres marchandises physiques). C’est pour cette raison que pour « constituer une réserve », c’est-à-dire épargner, on est obligé de prêter son argent à quelqu’un qui en a un besoin immédiat, et qui vous le rendra à l’identique, ou à l’investir dans l’économie physique, ce qui revient à le prêter à une société.
    Si le système de Gesell était mis en place, on peut imaginer qu’il existerait des organismes publics ou privés qui se chargerait de gérer les prêts à la place des épargnants, et rendraient l’argent aux prêteurs au moment où il en ont besoin.



  • armand tardella armand tardella 21 novembre 2019 17:22

    @Kapimo
    bonjour,
    A mon avis l’explication n’est pas suffisante, car les crises du 19ième siècle et celle de 1929 ont existé avant que l’émission monétaire ne soit confiée à des organismes privés. Je suis d’accord que ça a amplifié le problème, mais il était déjà là avant.



  • armand tardella armand tardella 25 avril 2019 06:38

    @popov

    Je n’ai bien sûr pas la réponse à cette question.

    Je pense simplement que si le monde était déterministe, l’équation qui régirait la réalité (et donc nos vies) serait non-linéaire.

    Une première condition pour que cette équation existe serait que le groupe de transformations qui la laisse invariante soit équivalent au groupe de symétrie du modèle standard de la mécanique quantique.

    J’avoue ne pas savoir si c’est possible. je,pense que c’est a priori possible. Et j’aimerais bien savoir si des mathématiciens ont déjà tenté de travailler sur cette question.

    En tout cas, il est clair toutes les équations n’ont pas cette propriété. Le fait de chercher à savoir s’il y en a qui l’ont permettrait justement d’avoir une idée du type d’équation qu’on cherche

     



  • armand tardella armand tardella 25 avril 2019 06:30

    @tiers_inclus

    effectivement, je pense que l’imprédictibilité est essentiellement de type « chaotique ».

    En fait, ce qui est important, c’est que je me suis aperçu que tous les auteurs ayant travaillé sur le réalisme physique, et qui ont conclu des choses bizarres (de mon point de vue bien sûr), du type que la réalité (au sens d’einstein) n’existe pas, ou qu’elle est non-locale, ont fait à un moment ou a un autre de leur raisonnement une hypothèse de libre arbitre de l’opérateur (qui se traduit sur le plan mathématique pas l’indépendance de certains paramètre, comme je l’ai répondu plus haut).

    De ce fait, je pense qu’aucun des travaux réalisés jusqu’à présent c’est capable d’évacuer la possibilité que notre monde soit déterminismte (superdéterministe pour certains). Or si notre monde est déterministe, alors nécécessairement nous n’avons pas de libre arbitre. Ou de manière plus précise, car le terme « libre arbitre » peut effectivement être ambigu, toutes nos pensées, nos faits et gestes sont déterminés (mais imprévisible) par des conditions initiales (que nous ne pouvons pas connaître)

    Si c’est bien le cas, alors le formalisme quantique peut être déduit d’une théorie classique. Ce qui garantirait que les prédictions de la mécanique quantique peut être reproduit par une théorie classique.

    Or cette démonstration ne m’apparaît pas impossible à faire. En tout cas, c’est un problème mathématique « bien posé ». Et je n’ai pas connaissance que quelqu’un s’y soit attelé. Si vous avez des informations sur cette question, cela m’intéresse.

    De plus, si cette démonstration était faite, cela signifierait que la mécanique quantique n’est qu’une méthode mathématique pour « résoudre au mieux » une équation de champ classique non-linéaire, ce qui aurait (potentiellement) pour conséquence que des tas de systèmes non-linéaires pourraient être « résolu au mieux » grâce à un formalisme quantique, qui est bien maîtrisé aujourd’hui.

    Du coup, je pense que ça vaudrait le coup (d’essayer) de faire cette démonstration,



  • armand tardella armand tardella 25 avril 2019 06:05

    @Pierrot

    non, je ne pense pas confondre physique et métaphysique. Ma démarche est purement physique.

    En la résumant rapidement :

    • je pars du théorème de Bell, qui est un théorème purement physique.
    • je constate que ce théorème (qui prétend démontrer qu’aucune théorie à variables cachées ne peut reproduire les résultats de la mécanique quantique) contient une hypothèse implicite de libre arbitre. Ce n’est pas moi qui le dit, cela a été démontré par Carl Brans en 1988 ( référence dans mon article), de plus Bell lui même était conscient de cette limitation de son théorème. (référence dans mon article).
    • du coup, le théorème ne s’applique pas au cas où le monde serait déterministe (les physiciens parlent alors de superdéterminisme, mais pour moi, déterminisme suffit). Donc si on ne se limitait qu’au théorème de Bell, une théorie déterministe pourrait reproduire les résultats de la mécanique quantique.
    • Ensuite, des tas d’autres physiciens et mathématiciens se sont inspirés du théorème de Bell pour en démontrer d’autres ayant aussi la conclusion qu’on ne pouvait pas reproduire les résultats de la mécanique quantique, et ont utilisé comme support d’autres expériences physiques possible.
    • J’ai constaté, que bien d’autres théorèmes de ces physiciens comprennent aussi une hypothèse implicite de libre arbitre, ce qui invalide du coup leurs conclusions dans le cas d’une théorie déterministe. (j’ai démontré dans mon article l’existence de ces hypothèses implicite de libre arbitre)
    • Du coup, je pose la question de savoir si tous ceux qui ont travaillé sur la question du réalisme physique (au sens donné par Einstein dans sont article de 1935 : il n’y a pas de métaphysique dans cet article) ont fait cette hypothèse implicite de libre arbitre). Je ne peux pas le démontrer, cas il y a des centaines d’articles qui ont été écris sur la question. Cependant c’est à mon avis très probable vu que tous les articles que j’ai lu la contienne.
    • En conséquence, une manière de prouver que c’est bien le cas serait de démontrer que le formalisme quantique peut être déduit d’une théorie classique déterministe, car dans ce cas, toutes les résultats de la mécanique quantique pourraient être reproduits par une théorie classique déterministe.
    • vu ce que je connais en mathématique (mais c’est insuffisant), je pense que c’est possible ( de démontrer que le formalisme quantique peut être déduit d’une théorie classique

    Je ne vois pas du tout de métaphysique dans tout cela.

    J’ajoute que comme je l’ai répondu dans un commentaire précédent, la notion de iibre arbitre que j’utilise est purement physique, puisqu’il s’agit de savoir si les paramètres dans les expériences de physiques sont librement choisis par les physiciens, ou s’ils sont déterminés par l’environnement. Cela se traduit par le fait que ces paramètres sont (ou pas) indépendants (dans le sens mathématique) des variables cachées (ou autres informatiions potentiellement disponible dans l’environnement)



  • armand tardella armand tardella 23 avril 2019 07:37

    @Jonas

    Que l’observateur soit humain ou pas, cela ne change rien à l’affaire. De même, la décohérence ne permet pas de dire quoi que ce soit sur le fait que le résultat d’une mesure dépend ou pas de l’observateur (humain ou pas).

    Il se pose de toute façon la question de savoir si le résultat d’une mesure pré-existe à la mesure, ou si c’est la mesure (humaine ou pas) qui « crée » le résultat.

    Si ce n’était pas le cas, l’article d’Einstein de 1935, sur l’incomplétude de la mécanique quantique, où il définit une « réalité indépendante », puis tous les travaux que cela a engendré, à partir de ceux de John Bell, n’auraient aucun sens.

    Tous ces travaux, ont cherché à montrer que la réalité est, ou n’est pas, indépendante de l’observateur (ou de l’observation, pour inclure les observateurs humains ou non).

    Je vous conseille de lire le livre de Franck Laloë « comprenons-nous vraiment la mécanique quantique », qui traite de ces question de long en large. Francl Laloë m’a offert a dernière version de son libre récemment, avec qui j’ai discuté plusieurs fois du sujet, et qui ne m’a jamais contredit sur ce point. Franck Laloë a travaillé dans le même labo que Serge Haroche pendant toute sa carrière, et il connait bien tous ses travaux.

    Quant à Niels Bohr, qui est effectivement un des penseurs important de l’interprétation de Copenhague, il est resté sec sur l’argument d’Einstein. Tout ce qu’il est borné à répéter, c’est que la réalité physique n’existe pas, sans preuve (c’est à dire que c’est juste une interprétation), et qu’il ne fallait pas se poser toutes ces questions, mais simplement appliquer le formalisme quantique pour faire les bonnes prédictions.



  • armand tardella armand tardella 23 avril 2019 07:06

    @JL
    Je ne suis pas d’accord avec vous.

    La question de savoir si le physicien peut ou pas imaginer librement ses expériences et d’en choisir librement les paramètres est bien une question de physique. Si ses pensées, ses choix, ses paramètres sont déterminés par des conditions initiales ou des grandeurs qui existent dans on environnement, on peut dire qu’il n’a pas de libre arbitre. Physiquement, cela se traduit, par exemple dans la démonstration du théorème de Bell, par une relation mathématique. En effet, dans cette démonstration sont définies des mesures, par exemple A, qui sont des fonctions de variables cachées (c’est à dire d’informations disponibles dans l’environnement) et de paramètres de mesure choisis par l’expérimentateur. Si l’on considère que ces paramètres sont (mathématiquement) indépendants des variables cachées, alors on dit que l’expérimentateur n’a un libre arbitre. Il n’en a pas dans le cas contraire.

    D’ailleurs, je ne suis pas le seul a penser que le libre arbitre est bien (aussi) une notion de physique. John Conway a démontré son « théorème du libre arbitre », et il s’agit là bien de physique et de mathématiques. Il définit le libre arbitre comme la possibilité que le choix des paramètres de mesure ne soit pas une fonction des informations disponibles dans l’environnement de la mesure. (ce qui est équivalent à ma définition plus haut). Gerard t’Hooft, Franck Laloë, et bien d’autres physiciens parlent aussi du libre arbitre, et pas seulement en termes philosophique, ou métaphysique.

    Par ailleurs, je vous confirme que je ne connais pas la définition du libre arbitre de l’église (j’avoue que je ne me suis jamais intéressé à la question), et je suis assez ignorant de tout ce qui se dit sur le libre arbitre sur le plan philosophique et métaphysique.



  • armand tardella armand tardella 18 février 2019 12:02

    @Julot_Fr
    Bonjour,

    Le système n’est pas fait pour ne pas payer de taxes. Au contraire, il est fait pour d’être totalement légal.
    L’enjeu est plutôt de pouvoir réaliser des relances économiques dans le réseau d’utilisateurs pour que l’argent qui est créé à l’intérieur reste à l’intérieur. Les oligarques qui gagneraient de l’argent à l’intérieur seraient obligés de le dépenser à l’intérieur, ce qui est déjà pas mal, plutôt que de l’envoyer dans un paradis fiscal ou de spéculer avec.

    Par ailleurs, les oligarques ne sont sensibles qu’au rapport de force. Un système de ce type avec des millions d’utilisateurs représentent un certain rapport de force qui obligeraient les oligarques à négocier.

    En tout cas, c’est le sens que j’ai voulu donner à l’article



  • armand tardella armand tardella 18 février 2019 11:43

    @hgo04
    Bonjour,
    J’insiste sur le fait que le système que je propose n’a qu’une très lointaine parentée avec un SEL. Il s’agit d’une place de marché coopérative, qui fonctionne tout à fait légalement et paie toutes les taxes légales. Son originalité tient au fait qu’elle utilise sa comptabilité commerciale comme système monétaire. Cette manière de faire totalement irréprochable sur le plan légal, permet de disposer d’un système qui a une fonction de système monétaire sans en avoir le statut juridique. J’insiste aussi sur le fait que ce type de société existent déjà et sont nombreuses dans le monde, et elles n’ont pas de problème avec le fisc.

    Toute la construction du système est faite pour être toujours en règle avec les lois nationales et internationales. Son originalité tient au fait que l’unité de compte interne qu’il utilise (compte de compensation) est « assuré » (je vous invite à lire les article que j’ai mis en lien) de telle manière qu’il est possible de faire une relance économique interne au réseau de coopérateur, et « d’assurer » le financement du plan de relance.



  • armand tardella armand tardella 17 février 2019 22:00

    @zygzornifle
    Bonsoir,

    Toutes les sociétés multinationales ne sont pas cotées en bourse. Une ONG est une multinationale, mais elle n’est pas côtée en bourse et donc ne peut pas être rachetée. De même pour une société coopérative. Il y a des tas de statuts d’entreprises qui permettent de gérer les choses autrement que comme des multinationales classiques.



  • armand tardella armand tardella 17 février 2019 21:54

    @hgo04
    Bonsoir,
    J’ai créé un SEL, ce qui m’a permis de comprendre comment pouvait fonctionner le système, mais il ne s’agit pas de simplement créer un gros SEL, mais bien de créer une société d’échange marchandise un peu innovante. Il existe des milliers de sociétés d’échange marchandise dans le monde aujourd’hui, et elles n’ont pas de problème fiscal. Ce qu’elles font respectent les lois de leur pays. La plus grosse de ces entreprises d’échange marchandise est la société suisse WIR qui possède 70000 clients. Son activité est totalement légale.



  • armand tardella armand tardella 17 février 2019 21:47

    @Clocel
    Bonsoir,
    L’impôt ne peut être payé qu’en monnaie nationale, tant que l’Etat lui-même n’est pas adhérent. Et on ne peut pas supposer qu’il le soit au début !!!
    C’est pour cette raison que la coopérative doit être capable de gérer les 2 monnaies en même temps, comme le fait la société suisse WIR que j’évoque dans certains de mes textes et qui fonctionne un peu comme la société que je préconise.
    De plus, pour cette raison, au début, toutes ne les transactions d’une personne ou d’une entreprise ne peuvent pas être réalisées en monnaie interne (comptes de compensation). Le système ne peut monter en charge que progressivement.t

    Concernant les cryptomonnaies, je ne pensais pas les utiliser pour ce système. Par contre, il pourrait être possible d’utiliser blockchain pour au contraire garantir la traçabilité et donc la transparence des transactions.

    Sinon, j’avoue ne pas avoir lu « les ritals » de Cavanna, Mais mon père avait une bonne trempe aussi...



  • armand tardella armand tardella 11 février 2019 20:25

    @osiris
    Oui bien sûr, vous avez raison. Je n’ai peut-être pas été très clair, mais c’est ce que je voulais dire !!
    La réalité ne peut pas être à la fois locale et avec libre arbitre. La violation des inégalités de Bell l’interdit. Mais les 3 autres cas sont possibles, dont les 2 dont vous parlez.



  • armand tardella armand tardella 11 février 2019 11:00

    @Ruut
    Bonjour,

    rien n’empêche 2 particules intriquées d’avoir plus de 2 états. Mais le théorème de Bell a été démontré en considérant une expérience avec des particules ayant 2 états de spin. Et l’expérience d’Alain Aspect a été faite avec des photons qui ont aussi 2 états quantiques de polarisation possibles.

    Mais a priori rien n’empêche de faire des expériences avec des particules plus complexes ayant plus d’états internes, Je n’en connais pas, et je pense que sur le principe ça ne change rien



  • armand tardella armand tardella 10 février 2019 23:40

    C’est le théorème de Bell couplé avec l’expérience d’alain aspect qui élimine ces cas.

    Les hypothèses du théorème de Bell sont :

    la réalité existe indépendamment de l’observateur

    de plus elle est locale

    l’expérimentateur a un libre arbitre (c’est l’hypothèse implicite révélée par Carl Brans)

    avec ces hypothèses on déduit les inégalités de Bell.

    Or l’expérience d’Aspect viole les inégalités de Bell, donc au moins une hypothèse du théorème de Bell est fausse. donc :

    soit la réalité n’existe pas indépendamment de l’observateur

    soit elle existe mais alors au moins une des deux autres hypothèses est fausse, c’est à dire soit la réalité est non locale, soit il n’y a pas de libre arbitre.

    C’est vrai que les deux autres hypothèses peuvent être fausses en même temps, c’est à dire qu la réalité pourrait être non locale en même temps qu’il n’y a pas de libre arbitre. Effectivement en toute logique je n’ai pas pris en compte cette possibilité dans mon article. Mais c’est le cas le moins intéressant, car il correspond à la « pire » des situations.

    Le point important est que si l’on voulait que la réalité existe et qu’elle soit locale, alors il ne peut pas y avoir de libre arbitre.



  • armand tardella armand tardella 10 février 2019 19:05

    @Gilles Mérivac
    Si on remplace l’expérimentateur par un générateur de nombres aléatoires, ça ne change rien. Car la question se pose de savoir si les nombres sont réellement aléatoires, c’est à dire ne dépendent pas de l’information disponible autour de l’expérience, ou si ils en dépendent c’est à dire que ce sont des nombres pseudo-aléatoires. En fait lorsqu’on parle de libre arbitre on parle de non-déterminisme. Si le monde est déterministe, il n’y a pas de libre arbitre, et sinon, il y en a.

    Concernant les variables cachées, mon raisonnement en est indépendant. Je ne parle de variables cachées, que parce que Bell, Wigner et les autres en parlent, et que l’expérience d’Alain Aspect montre que les inégalités de Bell (basées sur la notion de variables cachées) sont violées.

    En ce qui me concerne, je ne prend en compte que la conclusion de l’expérience d’aspect, en tenant compte des conclusions de Carl Brans. D’ailleurs, en ce qui me concerne je pense que la formulation en terme de variables cachées n’est pas correcte. Je ne l’utilise que pour partir des articles de physique existants.

    Le fait qu’on pourrait ou non déduire le formalisme quantique d’une théorie classique non-linéaire ne dépend pas de l’existence de variables cachées. La seule chose qui existe dans ce cadre ce sont des conditions initiales prises sur une surface du genre espace quelconque. Mais on ne peut pas les identifier à des variables cachées, telles qu’elles sont définies dans l’article de Bell.

    Par contre, je viens de télécharger une version plus récente du théorème du libre arbitre de Conway, et à la première lecture, il paraît plus solide que le précédent, du coup, il faut que je réfléchisse un peu plus pour savoir si on peut le contourner.



  • armand tardella armand tardella 10 février 2019 17:04

    @Gilles Mérivac

    Comme je le disais dans ma réponse à un autre commentaire, je ne fais que partir des publications scientifiques existantes.

    la prise en considération de l’expérience d’Aspect, du théorème de Bell, et l’article de Carl Brans implique que, si on admet que la réalité existe indépendamment de l’observateur, alors elle est soit non-locale soit déterministe.

    Or jusqu’à présent les physiciens ont l’air de préférer, sans démonstration, que soit la réalité n’existe que si on l’observe (interprétation de copenhague), soit si elle existe de manière indépendante, elle est non-locale.

    Je dis simplement qu’on ne peut rien dire si on ne fait pas la démonstration de quelque chose. Or les physiciens sont devant une alternative, et ils ne cherchent pas à trancher entre la non-localité et le déterminisme. ils semblent préférer une sorte de position idéologique.

    Or je pense que cette question est « mathématiquement tranchable ». Il « suffit » simplement de bien vouloir se pencher sur la question. C’est le sens de mon article. Je parle de l’article que je mentionne dans le présent article.

    Alors, je pense effectivement que le monde physique est régi par une équation aux dérivées partielles non-linéaires déterministe. J’imagine comme Laplace ou même Einstein qui disait semble-t-il « dieu ne joue pas aux dé », ( sa théorie de la relativité générale est déterministe).

    Pour trancher entre la non-localité et le déterminisme, il suffirait de dériver le formalisme quantique d’une théorie classique. Je pense que c’est faisable. Mais peut-être pas. Mais si ce n’est pas faisable, je pense qu’il doit être possible de démontrer que le formalisme quantique n’est pas dérivable d’une théorie classique. Auquel cas on éliminerait ainsi la possibilité pour la réalité d’être déterministe. C’est à dire qu’on démontrerait ce que pense démontrer Conway, mais qui pour moi est faux.

    Donc en résumé :
    je crois que le monde est déterministe, mais ce n’est qu’une opinion personnelle
    je pense que l’interprétation de la mécanique quantique de l’école de copenhague est incorrecte, et c’est toujours une opinion personnelle
    par contre il est sûr, d’après les publications existantes que si la réalité existe indépendamment de l’observateur alors elle est soit non-locale soit déterministe
    il est sûr que les physiciens et les mathématiciens n’ont pas tranché entre ces 2 options
    je propose dans mon article (mentionné dans le présent article) une méthode mathématique pour trancher entre ces 2 options, qui me paraît réalisable avec les outils mathématiques actuels. Cette méthode fait apparaître la mécanique quantique comme un ensemble de méthodes mathématiques permettant de calculer ce qui est calculable dans un système de chaos déterministe.
    j’ai fait des mathématiques quand j’étais jeune, mais je ne sais pas faire cette démonstration, malgré le fait que j’ai des pistes en tête. La raison pour laquelle j’ai écrit cet article, c’est justement pour inciter des mathématiciens à se pencher sur cette question qui est purement mathématique.
    de 2 choses l’une. Si des mathématiciens montrent qu’on peut dériver le formalisme quantique d’une théorie classique, ça montrerait que le monde est probablement déterministe (ça n’est pas sûr, car la vérité n’est jamais sure. Seule la fausseté peut être sûre). S’ils montrent que ce n’est mathématiquement pas possible, alors le déterminisme serait éliminé. A mon grand désespoir, mais je pense que je survivrai.

    Tant que cette démonstration n’est pas faite, je préfèrerai l’option déterministe parce quelle me convient mieux.
    Ce qui n’empêche pas l’univers d’être créatif, comme les systèmes de chaos déterministe peuvent l’être.



  • armand tardella armand tardella 10 février 2019 16:01

    Bonjour,

    Je ne fais que de me baser sur des articles et expériences scientifiques qui ont été publiées :

    article de John Bell publié en 1965 définissant les inégalités de Bell pour des théories à variables cachées

    l’expérience d’Alain Aspect réalisée en 1982 puis améliorée ensuite, et qui montre que les inégalités de Bell sont violées

    l’article de Carl Brans publié en 1988 qui montre le théorème de Bell contient une hypothèse implicite de libre arbitre

    Ces 3 résultats publiés impliquent que :

    soit la réalité n’existe pas si on ne l’observe pas (c’est interprétation de la mécanique quantique formulée par l’Ecole de Copenhague

    soit elle existe, mais alors,

    soit elle est non-locale

    soit l’expérimentateur n’a pas de libre arbitre, ce qui est cohérent avec le fait que le monde est déterministe

    Tout cela, ce n’est pas moi qui le dit, c’est ce qui découle des publications scientifiques existantes.

    Ce que dis, c’est qu’on ne peut pas trancher entre ces hypothèses tant qu’on a pas démontré que l’une ou l’autre est fausse. Or pour avoir fait un peu de mathématique dans ma jeunesse, je pense qu’il est possible de démontrer qu’on peut déduire le formalisme quantique d’une théorie classique déterministe. Si c’était bien le cas, cela signifierait que tous les résultats de la mécanique quantique pourrait être reproduits dans le cadre d’une théorie classique déterministe.

    Je ne sais pas faire cette démonstration, mais je pense que les mathématiciens actuels ont les outils pour la faire, pour peu qu’ils se pencherait sur cette question.

    J’ai écrit cet article dans le but justement d’inciter des mathématiciens qui le liraient de se pencher sur le problème.