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Les commentaires de FrihD



  • FrihD FrihD 6 avril 2009 22:44

    Non c’est pas HADOPI, mais PIre encore : ACTA. Une législation qui arrivera avec des accords internationaux sans démocratie dedans (encore moins que 16 gus dans une Assemblée Nationale smiley ).



  • FrihD FrihD 25 mars 2009 23:25

    Il ne faut pas non plus tomber dans la caricature, pour se cantonner à la musique, il y a des genres de musique qui se prettent mal aux concerts (musiques éléctroniques) et d’autres qui coûtent plus qu’ils ne rapportent (quand on a besoin d’un orchestre).

    Cela dit, c’est sûr que je n’irai pas plaindre la musique de consommation : elle a avec le p2p de masse ce pour quoi elle était faîte, générer un désir compulsif de posséder.

    Je trouve le titre un peu trompeur car au final HADOPI est surtout un pretexte pour entamer la démonstration du bien-fondé des échanges de biens non rivaux.

    Pour couler HADOPI, je pense qu’il faut d’abord se concentrer sur les points techniques et moraux de la loi, ce n’est pas ce qui manque :
    - justification fanfaronne, comme si l’arrêt des téléchargement feraient remonter les ventes
    - présomption de culpabilité
    - flicage des échanges
    - faiblesse de la preuve par l’adresse IP
    - obligation d’installer des logiciels dont on ne peut savoir le fonctionnement, qui ne fonctionnent pas sur tous les systèmes
    - obligation de protéger son réseau, loin d’être facile pour une grande proportion d’utilisateurs
    - coût
    - vitesse d’adoption de mesures de contournement mal évaluée

    Sans oublier qu’on attend toujours le rapport d’évaluation de la DADVSI, ainsi que des informations sur les tractations obscures sur ACAC/ACTA.



  • FrihD FrihD 6 février 2009 10:06

    A noter qu’il n’a annoncé aucun objectif chiffré même quand on lui en demandait. Une des bonnes façons de planter n’importe quel projet.



  • FrihD FrihD 4 février 2009 23:46

    A mettre en parallèle avec l’expérience de Milgram : fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram .
    En gros, si une personne suit des ordres donné par l’autorité, et qu’on lui assure qu’il n’en sera pas tenu responsable, il n’hésite pas à maltraîter les gens. Mais bon, à qui en vouloir ? aux policiers ou aux successifs ministres de l’intérieur ?



  • FrihD FrihD 10 janvier 2009 22:43

    Si si, il faut pointer du doigt, mais j’ai peur qu’il n’y ait pas assez de doigts sur la planète pour faire une liste exhaustive.



  • FrihD FrihD 8 janvier 2009 22:23

    Je ne sais pas si ce que veut dire Abolab est que puisqu’on produit 70% des produits en Chine, alors au moins 70% des produits deffectueux devraient en provenir. On a également eu nos scandales sanitaires, PCB, amiante, AZF, sang contaminé, nos produits qui tuent le terminal de Roissy, le Concorde et nos affaires politiques pas terminées dont on ne saura jamais le mot de la fin Rhodia, Clearstream etc.

    Bref, l’histoire de la poutre et de la brindille.



  • FrihD FrihD 11 novembre 2008 22:23

    On peut lire dans les news du jour www.lefigaro.fr/marches/2008/11/11/04003-20081111ARTFIG00257-baisse-attendue-a-la-bourse-de-paris-.php

    Total (-5,17%) regarde vers le nucléaire et les énergies renouvelables, afin de porter sa croissance après que les carburants fossiles auront atteint leur pic de production.



  • FrihD FrihD 11 novembre 2008 22:14

    Comment la courbe a été obtenue ? s’aurait été intéressant d’en parler aux fainéants comme moi dans l’article. A-t-on suivi l’évolution du bonheur des même personnes pendant 70ans ? ou a-t-on demandé aux diverses tranches d’age leur niveau de bonheur ? ( y a-t-il stationnarité de la fonction "bonheur" ? hypothèse ergodique ?)
    Dans le second cas (les tranches d’âge), l’explication de la forme de la courbe pourrait être le choc des générations : les baby-boomers, et les suivants. On nous présente une photographie du bonheur en fonction de l’âge par une méthode de "moyenne" et on suppose que cela restera vrai tout le temps pour développer la suite de l’article. Ce qui est loin d’être sûr.
    Gageons que le schéma général soit le même : à la retraite, si les enfants ont prit leur envol, y’a plus trop de raisons de s’inquiéter !



  • FrihD FrihD 1er novembre 2008 15:46

    A priori ce n’est pas la technologie qui est visée, mais seulement un certain nombres de fichiers seront "vérifiés", parmis ceux-ci, les grands classiques (aznavour, halliday et autres grandes victimes du p2p) ainsi que les nouveautés.

    Déjà sur le fond, c’est profondément injuste pour les "petits artistes" ne faisant pas partie du catalogue protégé : on protège les présumés-rentables, les autres on s’en moque bien (mais c’est déjà la politique inavouée des sociétés de perceptions de droits). Aux vues des "ambitions" affichées, il ne fallait pas s’attendre à autre chose (avec l’illusion que les téléchargeurs repantis vont se mettre à racheter des CD par pelletées ou se rabattre sur les sites de streaming financés par la pub).

    Pour "comment" fait-on pour savoir ce que tu télécharges, la méthode est simple : l’entreprise/l’administration qui fait la police télécharge à son tour le fichier et ceux qui lui auront envoyé un bout du fichier seront donc d’infâmes pirates.
    Par "ceux qui", il faut comprendre, le titulaire de la ligne Internet, et non pas celui qui, en fin de compte, a téléchargé le fichier sur son ordinateur.

    Cela dit, il existe déjà des architectures de réseaux effaçant au maximum ces traces, moins rapides que les p2p actuels mais assez pour donner des boutons aux industries du disque : en gros on télécharge un fichier de A vers B en passant par C, D et E, sans savoir d’où il vient vraiment car seul le dernier maillon de la chaîne de chargement est connu.

    D’un point de vue technique, le seul moyen de savoir exactement ce que fait une personne sur le réseau c’est de mettre un spyware sur son ordinateur pour controller les données, avant qu’elles soient chiffrées. Dans cette optique, l’informatique dite "de confiance" est une atteinte grave aux libertés. C’est ici que la question d’open-source prend tout son sens, bien plus importante que la question "d’expérience utilisateur".



  • FrihD FrihD 2 octobre 2008 15:27

    Oui et non, si on n’envoyait pas plus d’énergie que dans ce qu’on baigne en permanence, on n’arriverait pas à envoyer d’information. Tout est question d’adaptation, un peu comme les variations de températures, on vit dedans en permanence, mais trop ça peut être dangereux.
    Personnellement, j’ose espérer que les ondes ne sont pas dangereuses, car se sont des outils formidables et passionnants. Après, j’estime que le portable en avoir un et le mettre dans sa poche c’est une décision personnelle, mais l’implantation d’un relai sur le toît d’en face n’en est généralement pas une. Je reste optimiste et continue d’espérer que les normes actuelles sont suffisantes (comme ça à l’air d’être le cas pour les relais télé et radio, qui débitent pourtant à des puissances énormes, même si les fréquences sont différentes).



  • FrihD FrihD 1er octobre 2008 20:37

    T’as oublié le détecteur anti-incendie dans tous les lieux d’habitation. De même que l’anti-démarreur-éthylotest obligatoire sur véhicules neufs (et occasion). Mais ces deux là je ne les invente pas, suffit d’être inscrit à la newsletter de l’A.N. pour être au courant (je vous invite à vous y abonner : quand il y aura 1 million d’inscrits, soyons sûrs que le procédé démocratique fonctionnera mieux).



  • FrihD FrihD 23 juillet 2008 23:31

    Quand on parle d’argent public dépensé. Je rappelle souvent ce témoignage du passé qu’est la fable de Lafontaine : "Le Chien qui porte à son cou le dîné de son Maître" dont je vous copie ici la dernière strophe, mais le reste vaut la lecture :

    "
    Je crois voir en ceci l’image d’une ville
    Où l’on met les deniers à la merci des gens.
    Échevins, prévôt des marchands,
    Tout fait sa main : le plus habile
    Donne aux autres l’exemple, et c’est un passe-temps
    De leur voir nettoyer un monceau de pistoles.
    Si quelque scrupuleux, par des raisons frivoles,
    Veut défendre l’argent et dit le moindre mot,
    On lui fait voir qu’il est un sot.
    Il n’a pas de peine à se rendre :
    C’est bientôt le premier à prendre."

    En grand poète, vous saurez apprécier.
    En tout cas, les magouilles ne sont pas nouvelles, et je suis sûr qu’on trouverait des témoignages plus anciens que Lafontaine. Ce n’est pas le "sarkozisme" qui rend la relation entre les hommes et l’argent immorale, c’est juste que l’argent tel que nous l’avons inventé et ses règles d’utilisation ne sont pas l’outil optimal pour le bien-être de "la masse". Par exemple, l’héritage, le crédit, la bourse etc.
    Je ne suis pas économiste, mais j’imagine bien le genre de problèmes qu’il y a à chercher des "bonnes règles".



  • FrihD FrihD 28 mai 2008 20:41

    Merci pour l’article, il pose bien le problème.

    Aussi, je voudrais rajouter qu’il y a, en outre des fournisseurs audiovisuels et télécoms, un troisième joueur qui est d’importance : c’est l’industrie du contenu. C’est surtout par sa faute que la télévision mobile a du mal à avancer (vous avez précisé qu’ils cherchent leur business model, mais sans trop préciser, je pense que ça a son importance) : d’un côté nous avons les broadcasters qui veulent que tout les accès soient payants et de l’autre les unicasters qui veulent avoir des contenus gratuits car ils facturent à l’abonnement ou au débit. Enfin, les vendeurs de contenus veulent quant à eux mettre des DRM partout, ce qui ralenti l’établissement des normes et augmentent les coûts des appareils. Et il faut également parler du quatrième joueur, derrière le rideau, qu’est le choix de la technologie d’émission (DVB-H, DAB, ou TDMB).

    Également, il est bon de noter que toutes les fréquences ne sont pas égales devant leur utilisation, ainsi (pour faire court) certaines vont moins loin que d’autres,

    Et pour zelectron, à mon avis l’auteur voulait parler de bande passante. Avec les technologies actuelles, on arrive à caler plus de canaux sur la même plage de fréquences. En revanche avec le numérique, si on a une mauvaise réception on a rien du tout, c’est pas comme l’analogique ou on a juste de la neige est du souffle dans le son.



  • FrihD FrihD 20 mai 2008 23:58

    La pub est payée par l’ensemble des produits, sinon le dernier yaourt diminuant les flatulences aurait un prix prohibitif. Le meilleur moyen de l’éviter est d’aller acheter sur un marché, ce qui n’est pas pratique pour avoir une voiture (après, on peut toujours trouver des annonces de coopératives dans les journaux locaux).

    Oui la pub est un octroi moderne, la plupart des gens ne l’ont pas demandée mais il la payent quand-même. Le pouvoir d’achat, c’est là qu’il est syphonné. Mais parfois c’est pratique quand même, je ne serai pas un "anti". Par contre, c’est vrai que les gros panneaux comme ceux-là c’est très moche. Les abri-bus, passe encore car sinon ce serait taggué et jamais nettoyé, mais bon je dis sans doute ça car je suis conditionné.

    Le meilleur que j’ai vu c’est une pub pour la prévention routière demandant aux automobilistes de lever le pied, mais elle était dans le mauvais sens du panneau, les conducteurs pouvaient voir un produit ou un service quelconque. De mémoire, il y a aussi eu un panneau géant pour le film "Armaggedon" qui créait des accidents de voiture en captant l’attention (mais c’est peut-être une légende urbaine qui se serait passée aux USA, j’ai pas vérifié).



  • FrihD FrihD 3 mai 2008 12:00

    Je n’ai pas lu les commentaires, mais la phrase "Comme ils ne réussissent pas à le faire d’une manière officielle, ils essaient de le faire via des sites internet." me dérange un peu.

    L’information devrait-elle être officielle ? ça veut dire quoi sur les autres journaux et quelques agences de presse ? Ou alors on parle de la carte de presse, qui sert surtout à discriminer les gens devant l’information plus qu’autre chose (après, les avantages un peu abusifs, c’est encore une autre connerie, surtout aux vues de la provenance des informations *officielles*).

    J’espère que Mme Kosciusko-Morizet remarquera que sa réponse a été bien accueillie, et bien présentée, peut-être même que son traîtement est meilleur ici que sur les journaux (car en plus on dispose de l’ancien article pour pouvoir faire son opinion.



  • FrihD FrihD 7 avril 2008 22:27

    Très bonne réflexion que je m’étais également faite il y a peu (est-ce mon côté parano ?) malheureusement, comme l’a si bien énoncé Schrödinger, pas moyen de savoir si Ingrid est vivante ou morte sans information correcte. Sachant que celui qui ira voir risque de perturber la mesure (et d’être responsabilisé dans l’affaire).

    Votre article montre bien l’importance de la précision de l’information, ainsi que sa valeur temporelle (plus le temps passe entre le moment où l’information est connue, moins elle devient intéresante). Bien entendu, aucun journaliste n’ira se fourrer dans la gueule du loup pour savoir, de toute manière il ne pourra pas communiquer non plus. Espèrons tout de même qu’elle soit bien vivante, ne serait-ce que par optimisme.



  • FrihD FrihD 28 mars 2008 23:08

    Il a dit sa langue, pas son clavier.

    Plus sérieusement, merci pour l’article. A mon avis, rien n’est perdu tant que les lecteurs connaissent les "pièges" du net. C’est comme tout outil, il faut apprendre à s’en servir correctement. De la même manière que faire des débâts à la télé demande un apprentissage, une retenue, à l’image du fameux Royal-Sarokzy pré-présidentiel. Et quand je dis à l’image de, ça me chiffonne un peu, car oui, c’est l’image qui est prépondérante face au fond. Au syphon ? ainsi font font font ? oula, oula, j’m’emporte.



  • FrihD FrihD 27 mars 2008 20:57

    A savoir que (en France au moins) non, ce n’est pas possible en théorie car la loi autorise l’appel au boycott si celui-ci n’est pas nominatif. Tu peux dire "boycottons les stations services" mais pas une enseigne en particulier. Ce serait trop "facile" pour les plus gros de soutenir des campagnes destructives contre les concurrents.

    Dans la pratique ça ne changerait pas grand chose au final, les vols sont comptés dans les tarifs, les actions "boycot" le seraient également. La loi du marché est cruelle, mais en tant que telle, elle est juste un rapport de force entre les consommateurs et les fournisseurs, si on évite un fournisseur, les autres pourront tout à fait augmenter leurs prix. D’une part car les consommateurs en ont besoin, d’autre part pour se prémunir d’un éventuel futur boycot. Soit tu as besoin d’un produit/service, soit tu n’en as pas besoin, le fond du problème reste le même.

    Pour approfondir ces "coûts cachés", il faudrait se pencher sur le coût de la publicité. Car pour faire un spot à 10 millions pour un seul produit, ce sont tous les produits qui essuyent le coût de cette publicité qui n’est (à mon sens, mais ça peut se débattre) désirée par le consommateur.

     



  • FrihD FrihD 19 mars 2008 19:58

    J’ai peur que votre article ne convainct pas les internautes avertis. D’une part, si j’ai envie de vendre un livre aux Etats-Unis, j’ai surement le droit, même si je ne suis pas l’éditeur du livre, à mon avis leurs legislation le permet simplement. Ensuite les revendeurs ont parfois des contrats avec d’autres revendeurs etc. etc... Au final, c’est juste l’acheteur en bout de chaîne qui doit supporter les surcoûts.

    Pour les sites pornos, et bien d’une part il y a des robots spammeurs de partout, et d’autre part, le mot "sexe" est "acheté" par les éditeurs de sites de cul pour être en première place lorsqu’on recherche se mot. Mais pour le site qui a fermé, c’est une pratique courante que lorsqu’on le ferme, il se fasse "sqouater" par une page de pub (plus aléatoire qu’autre chose) : l’adresse peut attirer des gens par erreur encore quelques temps.

    Bref, ça manque de détails à mon goût pour pouvoir dire que vous avez été "piraté". En tout cas, bienvenue dans le numérique.



  • FrihD FrihD 18 mars 2008 20:41

    La réponse me paraît pourtant simple. Sur internet on est demandeur de ce qu’on lit, article par article. Dans la presse papier, on achète par habitude ou parceque la une nous allêche, avec parfois une quantité d’articles dont on a pas voulu. Internet permet le détail, vendre les journaux par trentaines de pages à la fois n’a plus aucun sens dans le monde de l’immatériel, c’est de même pour les morceaux de musique, le disque est mort, car le support est mort. La musique s’achètera titre par titre, au grand dam des experts en CD avec une seule chanson de bien. Pour les vidéos je suis certain que c’est la même chose entre la télé face aux vidéoclubs et à internet.