intégrateur ou développeur, stade ultime de la connaissance de la mécanique internet.
à vrai dire, le web n’est que la partie visible de l’iceberg.
par « web », on entend généralement un ensemble de quelques
éléments.
le protocole HTTP, qui permet d’échanger des données entre un navigateur
(firefox, ie, opera, chrome, etc.) et un serveur web (apache, nginx, etc.)
un protocole est une convention : si on me dit bonjour, je réponds
bonjour. si on me demande le contenu de tel fichier, je le donne.
l’HTML, qui est le langage de balisage utilisé dans cet article,
est transmis, via HTTP, du serveur au client. il arrive assez
souvent que ce code HTML soit généré par des langages de
programmation comme PHP, Python, Perl, etc. par le serveur.
le javascript quant-à-lui est généralement envoyé par le serveur
au client. c’est du code qui est exécuté par le navigateur (à
l’inverse, le PHP est executé par le serveur) et qui permet de
récupérer les actions du clients (click, déplacement souris) et
de manipuler le code HTML (qui, est alors utilisé sous forme
d’arbre).
cependant, comme dit plus haut, tout ceci n’est qu’une infime
partie de « l’Internet ». on parle d’ailleurs souvent des Internets.
plusieurs couches de protocoles s’exécutent les unes-au dessus
des autres, selon un modèle défini par l’OSI (7 couches différentes,
contenant chacune moults protocoles…)
l’HTTP est un protocole dit /applicatif/, c’est-à-dire s’exécutant
au niveau le plus haut de ce modèle (7ème couche).
ces couches correspondent en fait au contenu possible d’un « paquet ».
un paquet est l’élément de base pour échanger de l’information
entre deux machines.
il existe tout un tas de conventions pour gérer le transfert de ces
paquets : quand un navigateur web envoie un paquet à un serveur
web, celui-ci va être « routé », c’est-à-dire transporté d’un routeur
à l’autre jusqu’à arriver à sa destination. (un routeur est une machine
chargé de prendre un paquet et de le retransmettre. il n’utilise les
informations données par HTTP, mais d’autres, situées dans des
couches plus basses (1 à 3) pour effectuer ce transfert)
imaginez un instant qu’un routeur recoive trop de paquets, et
qu’il ne puisse plus en accepter d’autres ; que se passe-t-il si
un client continue de lui en envoyer ?
c’est le genre de questions que se posent les personnes mettant en
place et faisant de la recherche dans le domaine des réseaux.
le stade ultime de la connaissance de la mécanique d’Internet
dépasse très largement les connaissances requises pour faire
du développement web, à la louche et au bas mot d’un facteur 1000
(que les puristes me pardonnent les raccourcis honteux que
j’emploie ici)
en espérant avoir réussi à vous éclairé d’avantage sur le fonctionnement
intime de nos petites bebêtes éléctroniques !
très bon article, merci.
il est intéressant de mentionner que le web tel qu’on le connaît, repose
sur essentiellement sur un protocole (applicatif ; HTTP). ce n ’est cependant
que la partie émergée de l’iceberg : d’autres protocoles
existent pour mettre en communication deux utilisateurs, comme gopher.
cela permet la création de réseaux atlernatifs au monde du web, bien
qu’utilisant la même architecture physique, et tout comme à la surface,
s’agglomèrent des utilisateurs autour de sites web, des communautés se
créent autour de ces protocoles et des services qu’ils fournissent.
certains d’entre eux (9P) permettent de réaliser des choses amusantes,
de façon complétement transparente pour l’utilisateur : utiliser un lecteur
audio situé sur une machine, pour lire un fichier situé sur une deuxième
machine, et faire sortir le son par une troisième machine. l’utilisateur
accède à un ordinateur virtuel, réparti sur plusieurs machines physiques.
à terme, ce genre de communication peut s’avérer utile, par exemple,
jouer à un jeu sur un « smartphone », en réalisant les calculs (affichage, etc.)
sur une machine distante. donc utiliser des outils portables modèstes,
uniquement chargés de demander à des machines communes et puissantes
d’effectuer le calcul.
les coûts de déploiement sont réduits, l’administration est centralisée,
donc simplifiée (les machines à administrer seront principalement les
serveurs de calculs), etc.
le « problème », c’est que les données peuvent être stockées sur les
serveurs de fessebouquetin, les calculs effectués chez grosgueule
et le résultat envoyé à l’utilisateur sur un terminal loué, utilisant le réseau
d’orange-seed ou d’apple-worm.
il est de notoriété publique,
des liens s’il-vous-plaît ! parce que beaucoup de choses sont de notoriété
publique de nos jours, et pas des plus jolies
comme César le disait, du pain et des jeux. ce que nos dirigeants semblent
avoir oubliés, c’est que Rome est tombée, et que s’evertuer à la reconstruire
conduira inévitablement à une semblable débacle.
ou mieux encore,
que les leaders de mouvements de population pourront
plus facilement être repérés et neutralisés (corrompus,
manipulés, etc.). ou bien qu’il pourront être tout simplement
mis en place (comment, en tant qu’utilisateur, être sûr de
l’identité de la personne avec qui l’on communique à travers
un outil aussi impersonnel qu’une machine connectée à
l’Internet ?)
bonjour,
pour être plus précis, la musique hip-hop telle qu’on la connaît aujourd’hui
est en partie due à DJ Kool Herc, un jamaïcan partit pour le Bronx, New-York
à la fin des sixties.
les toasts des DJ jamaïcans y sont devenus des textes complets,
et les influences musicales locales (blues, jazz, funk, etc.)
se sont rajoutés aux beats tirés des musiques jamaïcaines (ska, reggae, etc.)
le film/reportage « Dub Echoes » retrace bien l’influence de Kingston
sur l’art musical américain & anglais (par exemple, la dubstep londonienne
n’est qu’une des branches issues de la musique apportées par
les immigrés jamaïcans, venus s’échouer aux UK pour cause de famine
dans leur pays d’origine).
à propos de « l’analyse sociologique », toutes les formes d’art peuvent être
utilisées à des fins politiques, sans exception ; cela n’est en aucun cas propre
au « rap ». je pense néamoins que les histoires de karsher ont eu plus
d’influence sur le comportement de la population des cités, la culture qui
en réchappait se chargeant d’en faire écho.
aussi, MC Solaar, avec deux ’a’ s’il-vous-plaît.
bref, article intéressant mais qui aurait mérité d’être un peu
plus creusé.
Et pourquoi pas imposer le vote blanc comme un suffrage exprimé, ou le vote par internet.
refuser de participer à cette mascarade, comme tant l’ont dit plus haut, est
déjà une façon de s’exprimer. la flemme n’est pas l’unique motivation de ces
quelques 8 millions de personnes.
mais bien sûr, le vote par internet… c’est la porte ouverte à moultes nouvelles
dérives. je vous conseille de vous renseigner sur la sécurité des systèmes
informatiques ; pour faire court, il n’en existe aucun de fiable à l’heure actuelle.
@Susanoo
un vêtement ample et hérmétique quand il fait chaud
dehors garde la transipiration du corps, et retarde ainsi
la déshydratation en réduisant les besoins et les pertes
d’eau.
bonjour,
à vrai dire, je suis autant choqué par le fait de
devoir protéger une œuvre par le droit que par le
fait d’utiliser une œuvre sans en citer l’auteur.
je vous rejoins sur la distinction entre
œuvre et support, ou encore sur le fait qu’un auteur
met une partie de lui-même dans sa création. j’ai
en revanche quelque difficulté à comprendre l’interêt
pour l’auteur d’avoir un monopôle d’exploitation.
Il me semble aussi qu’un support numérique
a tendance à modifier l’effet sensible procuré par
l’œuvre. par exemple, une version informatisée d’une
musique, d’une peinture ou d’un spectacle ne
retranscrivent qu’une version éducolorée de l’œuvre.
l’ambiance du spectacle/concert, la précision de
l’image/de la musique font partie des détails perdus
lors de la numérisation.
ce manque est néamoins compensé par le fait
que l’œuvre sous cette forme se propage plus
vite, à bas prix. toutes les personnes désireuses
d’accéder à l’information sont sur un pied d’égalité.
l’écrit est un cas à part, dans le sens où le texte,
qu’il soit stocké sur un livre physique ou immatériel ne
change pas.
ça me rappelle une petite histoire (à priori un proverbe chinois),
que je restitue de tête (je l’avais lu sous une forme bien plus
concise et agréable, sur une carte de vœu)
un jour, deux amis se font des cadeaux : chacun vient et repars
avec un bien. ils se retrouvent alors, désireux d’échanger
des informations : chacun partage la sienne avec l’autre, et tout
deux repartent alors avec deux idées.
bonjour,
merci à l’auteur pour les solutions proposées.
j’ajouterais une remarque, sur ce qui me semble être
un problème : un fichier informatisé (quelque soit
le support, dvd, cd, disque dur, etc.) n’est au fond qu’une
succession de bits, c’est-à-dire un nombre. comment
est-ce rien qu’envisageable de se proclamer auteur d’un
nombre ?
alors que payer le support paraît normal, le contenu,
de part sa nature même, n’a aucune valeur matérielle.
« Babylon rise again, Babylon fall again »
bonjour,
merci pour votre commentaire. je rajouterais que d’après le reportage
d’Adam Curtis, les nazis s’étaient intéressés aux techniques utilisés
aux USA pour contrer les effets de la Grande Crise sur la population,
et plus particulièrement, ils regardèrent de près les écrits de Bernays
ainsi que plus largement, les techniques utilisées par les publicitaires
américains.
bonjour,
merci pour l’exposé plutôt intéressant, quoiqu’un peu technique.
Il est vrai que quelques sources directement accessibles,
rien que pour le lecteur désireux d’en savoir plus, n’auraient
pas été de trop
bonjour,
zones publie ses livres sur Internet ; pour propaganda, c’est ici !
l’influence des sondages est en effet néfaste dans le sens où
elle joue nécessairement sur le choix des élécteurs : monsieur
tout le monde ne vas pas aller voter pour un candidat n’ayant
qu’un pourcentage infime d’intentions de vote.
je plussoie, l’ignorance semble bien être à l’origine de cette
peur/tabou/refus d’en parler.
enfin, une question (quelque peu rhétorique) me taraude : l’état
psychologique d’un dépressif est-il plus déplorable que celui
d’une personne bien intégré dans une société malade ?
tiens, c’est en mars que la discorde succède au chaos
merci pour ces explications économiques & militaires.
il ne reste plus qu’à espérer que la russie n’implose pas
ou que survienne un éventuel éveil de la population, ce
qui dans les deux cas n’a pour l’instant pas l’air gagné !
bonjour,
plutôt que de désespérer vos lecteurs en citant moults « problèmes »,
de les convaincre à grands coups d’images que la seule solution est
de raviver la flamme, pourriez-vous essayer de nous expliquer quelles
sont les mesures proposées par la marine nationale, et pourquoi elles
marcheraient ?
ce serait autrement plus constructif qu’un discours propagandiste comme
on en voit plus qu’au cinéma.
le mot n’est, comme l’image, qu’une façon de faire « jaillir » divers symboles
chez celui qui lit/écoute/regarde, ces symboles dépendants de l’auditoire.
la manipulation est davantage une conséquence de la communication, une
façon d’utiliser ces symboles pour déclencher certains raisonnements.
et puis les histoires ont beau être mensongères, cela ne les empêche pas d’être
appréciables et instructives !
et c’est une très bonne question
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