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Les commentaires de anatole archibald



  • anatole archibald anatole archibald 5 avril 2012 22:10

    ’’Car avant de dénoncer l’évasion fiscale, peut-être faut-il en comprendre le pourquoi’’. J’ai bien une petite idée la dessus. Et pour le coup, la suite de vos propos va vous revenir à la figure tel le boomerang .

    Par exemple, dans toute communauté, on se doit d’accepter tout à la fois la valeur ajoutée générée grâce au concours très intéressé de la collectivité et sa répartition pour ne pas dire partage. On se doit donc d’accepter, et le profit et son corollaire, les impôts solidaires. Pour le coup, la solidarité commence par le fait de devoir accepter de payer les impôts que le peuple, à travers ses élus, ont arrêté. Vous ne croyez pas ?

    Alors quand on le refuse via une évasion, Qui vole Qui ? Qui est l’esclavagiste ? J’ai bien ma petite idée sur le sujet. Mais vous avez raison, les banques sont à chiés au pays de Murat.



  • anatole archibald anatole archibald 5 avril 2012 21:35

    @ LeManu 5 avril 12:32

    Alors vivement un sondage Mélanchon vs Sarkozy. Le choix Mélanchon au premier tour est un choix d’anticipation du deuxième tour. Il n’y a rien de suicidaire bien au contraire, c’est le choix d’un avenir plus serein et pacifié.

    Nous avons tout à perdre si nous ’’présidentialisons’’ François Hollande.

    L’Histoire nous rappelle que dans les moments de crise aigue, les socialistes ont systématiquement choisi l’option contre le peuple et la crise est devant nous. Avec l’Ump ou le PS au pouvoir, dans les mois qui viennent, des soulèvements populaires violents seront le lot quotidien.

    Le PS, hélas, ne dérogera pas à sa règle.



  • anatole archibald anatole archibald 5 avril 2012 11:30

    @ LeManu

    Excellent commentaire, jouissif au possible. 3 secondes de pur bonheur, grand merci à toi, contre 1 seconde de froncement de sourcil. Et là, je ne te remercie pas pour cette seconde là.

    Question : Est ce à dire que Mélanchon ne battrait pas Sarkozy au second tour ?

    Question subsidiaire : face à Mélanchon, se croire dans l’obligation de voter NS par pur réflexe républicain ? difficilement justifiable me semble t’il, à moins d’aimer le putride. Comme quoi, on peut être doté d’un sacré sens de l’humour et manquer parfois de discernement, de bon sens.

    Car au jour d’aujourd’hui, la question se résume à Mélanchon ou Hollande face à Sarkozy. FH ou NS c’est du pareil au même. Trop engoncé dans le système financier qui régit la planète. Hollande et son PS sont devenus la gauche faisandée de la droite, aussi pourri que l’UMP & ses sattelites (magouille, détournement fond public, association de malfaiteur, le tout jamais dénoncé par la caste socialiste au pouvoir) que l’UM. Mélanchon sollicite un coup de main pour nettoyer la place, pourquoi la lui refuser ?

    Alors certes, Mélanchon veut changer la donne mais il est évident que nous ne devons pas lui laisser les rennes sans garantie. La société civile se doit donc de s’impliquer en s’appropriant directement le contrôle et la sanction dans sa sixième République.

    Et là, à l’évidence, l’inertie du peuple ne plaide pas pour l’avènement rapide d’un changement aussi radical que salvateur.



  • anatole archibald anatole archibald 4 avril 2012 23:38

    @ bakerstreet 4 avril 21:42

    3 secondes de bonheur, c’est toujours ça de pris, grand merci à toi.

    @ l’auteure

    article très documenté (chiffre) et très bonne idée que le pdf joint. Merci. Néanmoins comme mon voisin du dessus, je vais me permettre un commentaire sur le paragraphe Que faire ?

    C’est une question bateau qui fait que l’on ne sort pas des sentiers balisés par l’orthodoxie comptable pour y répondre. Ce faisant chacun y va de sa solution partisane que d’aucun qualifiera de solution de sortie de la dette, occultant les conséquences néfastes occasionnées sur le quotidien de tout un chacun. Vous n’échappez pas à la règle. Ce que vous solutionnez d’un coté provoque hélas des dégâts collatéraux par ailleurs.

    Que faire sans que la solution soit aussi douloureuse que le mal ? aurait été un questionnement plus constructif me semble t’il. Et là, force est de constater qu’aucune solution n’est possible sans sortir du convenu.

    Ma solution indolore consiste à singer la Bce dans son action de rachat, détourné ou pas, des toxiques dont font parties les dettes souveraines. Mais à la place de la planche à billet, user de l’expédient Obligation d’État subordonnée, perpétuelle, dotée de surcroît d’atours la rendant tellement sexy qu’irrésistibles et circulants (quasi fonds propres, fonds légal de réserves, déductibilité fiscale, quasi monnaie complémentaire circonscrite à l’acquisition de valeurs mobilières, à l’acquittement d’impôts .. et plus encore ... on peut rêver d’une monnaie universelle à long terme).

    Au bilan. Aucune charge annuelle de la dette à acquitter. Nominal et primes payables en une seule fois à notre entière convenance. Aucune échéance pour la liquidation de la totalité des créances. Relance des marchés des valeurs mobilières. Garanties et caution solidaires de tous les acteurs impactés (États, institutions, banques, entreprises et particuliers) par les toxiques. Liste des avantages non exhaustive.

    En contre partie, les bénéficiaires (États, banques, institutions) du désendettement et de la consolidation de leurs capitaux, abondent à un taux faible un Fonds Souverain dédié au financement volontariste d’actifs productifs de service, industriel ou commercial sous contrôle exclusif citoyen. Fond Souverain Citoyen qui participe au rachat des obligations émises en contrepartie des toxiques récupérés et détruites.

    Oui, mais hélas, c’est une méthode atypique. Elle n’a pas pire ennemi que notre propre inertie, l’inertie du peuple qui refuse l’étude de solutions sortant de l’ordinaire.



  • anatole archibald anatole archibald 4 avril 2012 22:20

    @ l’auteure 4 avril 18:26

    ’’il faut rapporter le montant du déficit et notamment le coût des intérêts de la dette au montant des recettes, c’est plus pertinent que rapporté au PIB’’  :

    Rapporté au budget (ou recettes au sens large, emprunt compris) concerné serait à mon avis, le plus pertinent. Rapporté aux recettes fiscaux est certes plus percutant. Rapporté au Pib est plus édulcorant pas étonnant donc son utilisation en tant qu’outil politique de manipulation des masses.

    @ l’auteure 4 Avril 11:11

    ’’Les banques et les marchés ne sont pas responsables du surendettement de l’Etat. Les gouvernants ont mal géré et ont trompé le peuple’’  :

    C’est pas faux et incomplet. Cela vaut aussi pour ceux qui rejettent la totalité de la responsabilité sur les banques et le marché financier.

    La caste politico-financière est responsable et pour cause.

    Politiciens (de gauche comme de droite) et financiers sont conjointement instigateurs et défenseurs à l’extrême du système en usage qui leur assure un revenu pérenne, en instaurant grâce aux politiciens, une taxe fiscale privée à leur profit exclusif à travers tous les intérêts perçus sur toutes formes de crédit.



  • anatole archibald anatole archibald 29 mars 2012 12:44

    @ l’auteur

    Et si on transformait ce déficit récurrent en source, toute aussi récurrente et pérenne, de financement volontariste, d’actifs productifs, industriels entre autre, qui font défaut à notre économie.

    Avant d’aller plus en avant, une petite mise au point s’avère nécessaire. Il nous faut déterminer le taux de déficit rapporté au Budget Social. Avec les données de l’article (450/30 milliards) ce déficit ressort à 6,67%, arrondi à 7% pour faciliter la démonstration.

    De plus plus loin dans le commentaire on aborde 3 choses. La compensation, qui caractérise l’échange ’’Ticket Restaurant’’ contre €uro de la retenue à la source obligatoire. L’€uroFranc, nom que prends ici le ’’Ticket Restaurant’’ est créé sur le même principe que la monnaie bancaire. Le FSCHexagone pour Fonds Souverain Citoyen Hexagone, en charge de la gestion des fonds collectés en €uro. Fort de cette mise au point, on peut maintenant aborder la confection de la potion magique. Ya+ka s’en délecter de sa formule ’’magique’’.

    Pour combler un déficit, de manière totalement indolore, qui plus est, en dégageant des liquididés exclusivement dédiés à l’investissement productif, on procède alors à

    -un emprunt interne ’’Canada Dry’-ça ressemble à un emprunt mais ça n’en est pas un’’

    -auprès de tous ceux (particuliers et entreprises) qui vivent ou bénéficient du budget concerné

    -pour un montant égal au double de celui du déficit

    -au moyen d’une retenue à la source, lors de toute transactions faisant appel au dit budget, égale au double du taux établi ou prévisionnel de déficit

    -immédiatement compensé en totalité (100%) en €uroFrancs, monnaie ’’Canada Dry-ça ressemble à de la monnaie, même parité que l’€uro mais ça n’en est pas vraiment’’

    Techniquement, cela se serait traduit au Budget Social et il en aurrait été de même pour le budget de la Nation.

    Budget Social : 450 milliards d’€uro – Déficit établi : 30 milliards d’€uro – Taux établi du déficit : 7 % - Emprunt interne : 60 milliards d’€uro (2 fois 30 milliards montant du déficit constaté) – Taux de la retenue à la source : 14 % (2 fois 7% taux constaté du déficit)

    Les Incidences pour chaque bénéficiaire : Sur 100 €uro de prestation ou de revenu ou de salaire 14 €uro sont retenus et compensés dans la foulée par un reversement de 14 €uroFrancs équivalent €uro. Aucune perte de pouvoir d’achat à déplorer, l’emprunt (interne) est de fait remboursé.

    Les incidences au budget Social : L’emprunt interne génère une recette de 60 mia d’€uro dont -30 milliards viennent combler le déficit, à défaut de l’éradiquer

    -30 milliards d’€uro disponibles sont affectés au Fonds Souverain Citoyen Hexagone 2.

    les incidences pour les cotisants (entreprises et particuliers) : Aucune restriction sur les prestations (abrogation des franchises et forfaits) ni augmentations de cotisations (par contre réajustement à la baisse envisageable sans effets papillon pervers en retour)

    Les incidences sur l’investissement productif  : Le dispositif FSC Hexagone 2, exclusivement dédié à l’investissement productif, à disposition de tout un chacun (sans discrimination, ni restriction pour une création volontariste d’actifs productifs de Services/Industriels/Commerciaux), réceptionne la collecte en €uro (89,5 milliards bon an, mal an qd même) et participe à la réactivation, à la renaissance de l’ascenseur social.

    Les incidences sur la dette sociale souveraine : La compensation de l’emprunt interne ’’Canada Dry’’, dans l’instant et dans sa totalité, induit sa non existence même et in extenso celle de la charge. La création volontariste d’actifs productifs induit pour sa part, des ’’emploi-sources’’ de cotisations sociales supplémentaires, qui viennent, de concert avec le dispositif, consolider la protection sociale dans son autosuffisance financière.

    Et voilà c’est plié, nous revoilà avec une couverture maladie totalement rétablie dans sa vocation originelle, gratuité totale des soins et de l’hébergement. Mais bon, on est tellement loin d’un tel dénouement et en même temps pas si éloigné que ça, pour peu qu’on décide de se bouger. Nom di diu, di num di diu de mille millions de macarel d’inertie des masses, d’inertie du peuple.



  • anatole archibald anatole archibald 28 mars 2012 21:58

    @l’auteur

    Non, je ne pense pas ses propositions absurdes. Pour ce faire, Il a une solution mais pas la meilleure à mon sens et probablement que quelqu’un d’autre a beaucoup mieux encore. L’important est de savoir la chose faisable, c’est prendre conscience que c’est possible.

    Je suis juste triste de constater que vous taxez d’utopique le remboursement à 100% des dépenses de santé qui plus est sans aggraver le déficit de la branche. Pareillement pour la retraite, partir à 60 ans à taux plein n’est pas impossible, tout dépends de la valeur du point. et 1700€uro par exemple pourra être le Revenu minimum décent garanti.

    Mais effectivement tant que l’on reste dans l’orthodoxie comptable, c’est impossible, mais pour peu que l’on s’en éloigne un peu, que l’on s’en délivre, tout redevient naturellement possible sans rien dénaturer.

    Quelqu’un a dit quelque chose dans ce style, ’’Heureux celui qui sait la chose impossible à réaliser, il n’ira pas délibérément à la catastrophe. Mais bienheureux celui qui ne sait pas la chose impossible à réaliser, parceque lui va déplacer les montagnes et ouvrir des horizons nouveaux’’ Je crois qu’il ne faut jamais l’oublier. Les limites de l’ impossible sont faites pour être repoussées.

    JLM est le seul parmi tous les candidats à vouloir briser le carcan qui nous brime et nous proposer l’espoir. Ariane a raison. Nul n’est parfait. Nous ne sommes pas dupes et on sait l’homme imparfait mais l’espoir en des jours meilleurs c’est lui.



  • anatole archibald anatole archibald 28 mars 2012 18:06
    @ l’auteur

    Ce que j’aime chez Mélanchon, c’est la volonté de changer l’environnement global, c’est la dynamique du changement vers plus d’humanité, plus de partage, plus de solidarité, plus de tolérance qu’il vient d’impulser.

    Pour le coup, certaines de ses propositions des plus banales deviennent inaccessibles voire utopiques pour beaucoup, tellement les effets d’un discours élitiste, tenu depuis plus de 20 ans, normé et orienté ’’égoïsme’’, sont prégnants. C’est le cas du smic à 1700 €uro brut.

    Alors, pour reprendre les termes de JLM en personne, ’’macro-économiquement’’, le smic à 1700 €uro brut est parfaitement finançable. Certes, mais confronté a la dure loi du terrain, ce sera en effet au prix de dégâts collatéraux chez les plus fragiles (entreprises et individus). Tout comme le ’’Travailler plus, pour gagner plus’’, cher à Sarkozy et plébiscité par toute une frange intéressée de la population, a un coût (le déficit abyssal), que cette même frange d’ex-vernis va devoir, aujourd’hui, rémunérer rubis sur ongle.

    Alors, c’est vrai, JLM ne maîtrise pas totalement le ’’Know How’’. Néanmoins, ne vous réjouissez pas trop vite, vous auriez tort de penser que cela ne puisse se faire.

    A défaut de salaire à 1700 €uro, le Revenu Minimum Décent pour tous, au pouvoir d’achat de 1700 €uro (ou plus) plus facile à instaurer qui plus est à coût nul (aucune ponction fiscale ni prélèvement obligatoire supplémentaire), est un candidat des plus intéressants. Pour être complet ceci bien sur ne fait pas partie du programme officiel ni même officieux de JLM mais qui sait un jour peut être.

    Car, ici, on fait appel, non pas à la redistribution des prélèvements fiscaux et sociaux, mais à l’acquisition par tout un chacun d’un revenu complémentaire, à l’instar des ’’Ticket Restaurants’’, venant s’ajouter, voire remplacer celui dont on dispose, de sorte à bénéficier in fine d’un pouvoir d’achat de 1700 €uro.

    Un exemple ? Vous bénéficiez de 400 €uro de Rsa. Vous échangez 200 €uro contre l’équivalent de 1500 €uro en ticket Restaurant. Votre revenu s’élève alors à 1500 €uro-ticket restaurant auquel s’ajoute les 200 €uro que vous avez gardés soit un pouvoir d’achat de 1700 €uro.

    Ces €uro-ticket restaurant on va les rebaptiser €uroFranc. Vous affectez les 200 €uro collectés en échange des 1500 €uroFrancs, à une caisse commune à la disposition de tous pour créer les actifs productif de Service/Industriel/Commerciaux qui nous manque. On baptise cette caisse commune du doux nom de Fonds Souverain Citoyen Hexagone. Et voilà, l’ascenseur social se remet en route.

    Comment créer cet €uroFranc ? Tout simplement en reproduisant le principe de la création de monnaie bancaire. A la différence qu’ici, on s’appuie sur le budget de l’État, sur le Budget social, sur les actifs financés en €uro, sur les richesses crées avec les €uroFrancs, bref une création de qualité. Les €uroFrancs, non thésaurisable, ont une durée de vie limitée. Ils sont retirés du circuit à échéance alors même que les actifs financés en €uro perdurent et s’accumulent. Pour finir, l’€uroFrancs, n’est pas de la monnaie, c’est un produit électronique et numérique à caractère social, contrôlé par la Société Civile si seulement celle ci décidait enfin de se défaire de l’inertie ou elle se complaît.

    Et à partir de cet instant vous venez de sortir la France du marasme économique

    Pour juguler le déficit social et rembourser à 100% les dépenses de santé, vous instaurez un emprunt interne obligatoire dont le montant est le double du déficit prévisionnel ou avéré, retenu à la source lors de toute transaction impliquant le budget social et compensé immédiatement avec les €uroFrancs. Bilan, déficit jugulé, emprunt remboursé en €uroFrancs, affectation à la caisse commune de 50 % de l’emprunt et remboursement à 100 % des dépenses de santé. Les €uroFrancs investissent le marché.

    Idem la retraite, la valeur du point peut baisser, les cotisations peuvent baisser mais le pouvoir d’achat minimum de la retraite reste stable à 1700 €uro (ou plus).

    Idem pour le désendettement immédiat de la France. Le procédé est plus ardu à expliquer. On acquiers toutes les créances toxiques existantes à l’aide, non pas de la monnaie issue de la planche à billet comme le fait la BCE, mais avec une obligation subordonnée (pas de charge annuelle de la dette), perpétuelle (pas de date échéance pour le remboursement de la dette) dotées de tous les atours possibles et imaginables, de manière à la rendre très très sexy au yeux des investisseurs. Garanties et cautions solidaires de tous les acteurs (banques, entreprises, institutions, particuliers, États ...etc) impactés par les toxiques.

    JLM a raison dans ce qu’il propose même s’il ne maîtrise pas tout, l’essentiel est de savoir que c’est faisable sans casse ni douleur pour la société. Hormis les très riches qui non seulement gagneront moins mais en plus verront arriver des concurrents sur leur marché.



  • anatole archibald anatole archibald 28 mars 2012 12:51

    @ mbdx33

    Votre effet domino tout joli, joli, c’est le prévisionnel d’un business plan. Plus il est joli, joli, plus vous aurez de chances de tomber un banquier … complaisant, (quoique en ce moment ils préfèrent la spéculation aux crédit entreprise, enfin bref).

    Le blêm ? C’est que le prévisionnel ne colle jamais avec le tableau de bord. Il faut toujours le remanier, souvent douloureusement. Parce que, lui, le banquier il peut et ne se gênera pas, pour réagir immédiatement ... pas le cas des électeurs.

    1700 €uro est certes finançable mais au détriment d’autres domaines qui en pâtiront, qui ne se gêneront pas à produire leur plus bel effet papillon. Nous sommes financièrement à flux tendu (bien plus encore avec la récession) et contrairement à ce que vous semblez croire il n’y a pas de réserve financière disponible ou piochez en toute impunité le financement. Les prélèvements obligatoires ne sont pas extensibles.

    D’autant que se conformer à l’orthodoxie comptable, comme vous faites, est un obstacle insurmontable pour migrer sans casse et sans douleur vers le changement légitime que vous préconisez.

    Car encore une fois, rien à foutre d’un salaire à 1700 €uro. Non, non et non.

    La France à besoin d’un revenu minimum décent de 1700 €uro net ... immédiatement et pour tous. Marre du favoritisme, on le vilipende chez les riches mais on s’en accommoderait pour les plus fragiles ? Ben oui, quid des bénéficiaires des revenus sociaux, quelqu’un pense un peu à eux ?

    Globalement si je partage vos aspirations seule la méthode pour leur donner vie diffère.



  • anatole archibald anatole archibald 28 mars 2012 11:31

    @ Catar du 27 mars 17:45

    Le train de vie de l’État ? 91 milliards d’€uro ?
    Ce gaspillage serait donc le 1er budget de l’État ?
    Ils ont carburé à quoi, les énarques qui ont fait l’étude



  • anatole archibald anatole archibald 26 mars 2012 18:19

    @ musashi 26 mars 16:21

    Non, les 195 milliards repartent pour l’essentiel dans l’économie virtuelle, dans la spéculation ou il est beaucoup plus aisé de gagner beaucoup dans l’instant que d’investir dans l’économie réel qui a pour inconvénient d’immobiliser le capital investi pour ne le rétribuer qu’1 seule fois l’an.



  • anatole archibald anatole archibald 26 mars 2012 15:43

    @xtf17

    admettons mais tu fais comment pour assumer de surcroit 100 milliards d’€uro de déficit
    On se débrouille ?



  • anatole archibald anatole archibald 26 mars 2012 10:43

    @ Humanity 2357 du 24 mars 19:28

    En matière de constats et de solutions post-migration vers ces solutions, y a pas de soucis, on en trouve à foison sur la place publique mais de solution de migration sans casse, pour que le remède ne soit pas aussi nocif que le mal, étrangement personne parmi les élites que tu cites n’est capable de nous en confectionner une.

    Il ne suffit pas d’énumérer des solutions macro-économiques, la migration vers les solutions préconisées conditionne la faisabilité de la chose or encore une fois dans ce domaine y a degun.

    Plus d’impôts et plus de charges sociales en pleine récession, sans s’assurer de leur innocuité, c’est pas intelligent, c’est de l’aveuglement, c’est de l’inconscience et c’est criminel surtout pour la population la plus fragile de la société.

    Avec Mitterand nous avons payé très cher cette migration. C’est même la gauche qui s’est cru obligé de mettre en œuvre les saloperies pensées par les libéraux. Je ne vais pas te faire l’affront de tous les rappeler. Alors si c’est pour revivre la même chose, très peu pour moi.

    Bien évidemment que cette solution pour un passage indolore sans aucune ponction fiscale existe bel et bien mais bon ... faut pas être sectaire.



  • anatole archibald anatole archibald 25 mars 2012 18:11
    @xtf17

    Plusieurs points dans votre article me chiffonnent.

    1ere remarque : ’’ Il suffit de reprendre les 10 points de PIB qui sont passés des poches du travail à celles du capital en 25 ans. Cela rapporterait 195 milliards d’euros par an’’

    Soit. Mais comment ? Par l’impôt je suppose.

    Mais vous a t’il échappé que notre déficit, + de 100 milliards, est justement la résultante de tous ces cadeaux faits aux entreprises et à la caste politico financière de ce pays ?

    Pour le coup, ou vous jugulez les déficits avec les bienfaits qui s’en suivraient ou vous en faites cadeaux aux salariés avec les mêmes désagréments pour nous tous. Seul la qualité des bénéficiaires aura changé.

    Faut choisir + 300 €uro ou maîtrise du déficit

    2ème remarque : Non le smic à 1700 €uro n’est pas finançable ... en restant dans l’orthodoxie comptable en usage ... Et puis entre nous, c’est le dernier de mes aspirations. J’ai comme l’impression d’une sucette offert en récompense au syndicat.

    Ce qui m’intéresse, c’est un complément aux salaires, aux allocations sociaux pour Un Revenu Minimum Décent pour tous au moins égal au salaire médian 1500€uro et au plus au pib individuel mensuel 2 300€uro. Ça c’est finançable mais en sortant des sentiers battus ce que se refuse JLM.

    3ème remarque : En fait, le seul vrai soucis, c’est le passage sans casse de la situation économique actuelle à celle que tout le monde aspire ... plus de justice, plus de solidarité, des emplois etc. Les économistes attérés ont bien les solutions pour l’après mais pas pour la transition, pas pour le passage, pas plus Lordon n’a de solution pour migrer sans casse.

    Et si JLM s’asseyait un tant soi peu sur ces idées préconçues, alors même que les tickets restaurant sont une forme de monnaie que cela lui plaise ou non, il aurait dans ses mains tous les arguments pour rassembler les français et initier la migration en toute sérénité vers notre eldorado.

    Ne vous y trompez pas JLM sera mon choix, et non par défaut, malgré certaines rigidités intellectuelles et philosophiques. J’aurai préféré un Coup d’État électoral de la société civile en faveur de JLM et une reconstruction de la France par la société civile. L’instauration du contrôle et de la sanction des institutions confiés au Garant de la Constitution désigné par tirage au sort parmi les citoyens. Ce sera pour une prochaine fois peut être.




  • anatole archibald anatole archibald 25 mars 2012 12:09

    @l’équipe Fakir

    C’est toujours plaisant d’imaginer leur donner une bonne fessée. Mais l’inconvénient avec la pratique que vous recommandez aujourd’hui, c’est que vous faites le boulot à moitié.

    Dans le temps les débiteurs zigouillaient le créancier et du coup comptablement la dette s’évapore. Mais au jour d’aujourd’hui, les banques ne sont plus envoyés ad patres donc elles nous (particuliers) transfèrent d’une manière ou d’une autre, la note à payer.

    Et si par inadvertance une banque venait à déposer le bilan, l’État, sans vergogne, nous (contribuables) transfère la note.

    La seule solution est de mettre en place un mécanisme qui mute la dette et la charge de cette dette en sources de financement des actifs productifs (donc d’activités voire d’emplois) qui nous manquent. Sous contrôle exclusif de la société civile.

    Pas compliqué à mettre en place. Plus compliqué à expliquer.

    Le principe, pas de remboursement du nominal ni de la charge de la dette et les créances détenues par les banques compensées par d’autres circulant (obligations subordonnées perpétuelles atypiques et spécifiques)

    On arrive au même résultat les actifs productifs (activités et emplois qui vont avec) en sus.



  • anatole archibald anatole archibald 25 mars 2012 11:36

    @pseudo

    Certes, mais s’il y a défaut de paiement, c’est physiquement ou plutôt comptablement pour leur pomme.

    Donc pour assumer la perte,les banques augmentent le prix de leurs services, taux de crédit compris. Bonjour le porte feuille. Mais si c’est impossible parceque trop important alors elles déposent le bilan. Bonjour les impôts.

    Au final c’est toujours nous qui assumons et payons



  • anatole archibald anatole archibald 25 mars 2012 11:15

    @urukan

    C’était vrai avant la gestion Sarkozy, depuis il nous a délibérément propulsé le déficit à une hauteur vertigineuse ; plus de 100 milliards l’an ou pas loin qui pour le coup autorise de nous imposer la rigueur qui cache en fait une vrai entreprise de destruction de tous nos acquis sociaux.

    Travailler plus pour gagner plus, tant plébiscité par toute une frange de la population a un coût (le déficit) que cette même frange va devoir payer rubis sur ongle. l’arroseur arrosé. Merci qui ?

    Et ce ne sera que le début. Si la même frange de la population s’amuse à le remettre au pouvoir, on va finir par mettre à feu et à sang ce pays.



  • anatole archibald anatole archibald 21 mars 2012 14:18

    @Denis Rezler

    J’espère pour ces 2 la qu’ils ne se soient pas laissé aller à une telle extrémité. Laisser faire pendant 10 jours, c’est déjà une trahison envers le peuple de France.

    Le moins que l’on puisse dire, c’est 10 jours de trop, d’habitude ils ne s’embarrassent pas en arrestation abusive.

    Vigipirate se révèle en tout cas être une véritable manipulation éhontée à des fins politiques.



  • anatole archibald anatole archibald 16 mars 2012 19:20

    @leypanou

    Vous avez raison mais AllainJules n’a pas tort non plus

    Disons que l’article aurait été plus complet si ce volet du terrorisme d’État et vrai acte de guerre perpétré en temps de paix, par le monde occidental, avait été abordé.

    Militaires occidentaux sur le sol Lybien, acteurs directs, actifs et incontournables dans la déstabilisation et la destruction en cours de ce Pays. 13 soldats français, en action de guerre, interceptés en Syrie.

    Suis pas sur que la population de notre douce France s’en offusque encore moins s’il s’avérait que la série en cours de tir au pigeon dont nos paras font l’objet sur notre propre sol, était la réponse à ce terrorisme d’État.



  • anatole archibald anatole archibald 9 mars 2012 13:45

    @ l’auteur

    Il est plus que temps que la Société Civile se décide à le faire ce Coup État . J LM serait un bon faire valoir.

    Pas pour ses beaux yeux mais parce que c’est le mieux disant et que la Société Civile peut contribuer avec le Savoir-Faire que JLM n’a pas pour combler les déficits immédiatement, annihiler la dette souveraine en 1 an, instaurer un pouvoir d’achat net de 1700€uros immédiatement et non pas en 2 ans, créer un flux permanent d’investissement à disposition de tout un chacun pour financer les actifs productifs qui nous manquent même sous forme de Scop. Le tout sans aucun prélèvement ni augmentation fiscal. Oui ... sans douleur, sans apporter la misère d’une austérité infondée.

    Hollande et pire le PS ne me font plus bander. Ils sont toujours dans le consensus quand il faut radicalement tout changer ... en douceur.