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Les commentaires de vigie



  • vigie 20 novembre 2007 18:24

    1)« Les bénéficiaires des 128 régimes concernés partent à la retraite bien avant ceux du régime général. Exemples : 50 ans pour les agents de conduite SNCF ou RATP ; 53 ans pour les sénateurs, 55 pour les députés qui auraient dû montrer l’exemple... »

    Les régimes spéciaux, c’est quoi ?

    Les régimes spéciaux de retraite sont une survivance de notre histoire sociale. A sa création, en 1945, le régime général était peu généreux, de sorte que les entreprises qui disposaient déjà d’un système de retraite plus favorable n’ont pas voulu y adhérer. Les régimes spéciaux ont versé 13,2 milliards d’Euros de pensions en 2006, soit 0,7 % du produit intérieur brut (PIB) et 6 % de l’ensemble des retraites. Ils comptent 478 000 cotisants pour 1,13 million de bénéficiaires. Avec moins d’un cotisant pour deux bénéficiaires, contre un pour 0,64 dans le régime général, leur ratio entre cotisants et ayants droit est donc particulièrement dégradé.

    Régimes spéciaux : un enjeu symbolique

    Les régimes spéciaux de retraite sont une survivance de notre histoire sociale. A sa création, en 1945, le régime général était peu généreux, de sorte que les entreprises qui disposaient déjà d’un système de retraite plus favorable n’ont pas voulu y adhérer. Les régimes spéciaux ont versé 13,2 milliards d’Euros de pensions en 2006, soit 0,7 % du produit intérieur brut (PIB) et 6 % de l’ensemble des retraites. Ils comptent 478 000 cotisants pour 1,13 million de bénéficiaires. Avec moins d’un cotisant pour deux bénéficiaires, contre un pour 0,64 dans le régime général, leur ratio entre cotisants et ayants droit est donc particulièrement dégradé.

    N’ayant pas été réformés jusqu’ici, ces régimes conservaient une durée de cotisation requise de 37,5 années, sans décote ni surcote, pour avoir droit à la retraite, contre 40 ans pour les autres régimes. La pension correspond à 75 % du dernier salaire et les retraites sont indexées sur les traitements, alors que ceux des autres régimes sont désormais alignés sur les prix. Les postes pénibles donnent droit à une bonification de durée de cotisation : ainsi, les conducteurs ont droit à un an tous les cinq ans à la RATP, et un an tous les quatre ans à la SNCF (trente années de travail comptent donc pour 37,5 années de cotisations, lit certains salariés peuvent partir à la retraite à 50 ans (agents de conduite SNCF’ ou RATP) ou à 55 ans (services actifs des industries électriques et gazières, services de maintenance à la RATP, SNCF’’).

    Déséquilibre démographique

    En sens inverse, ces entreprises ne licencient guère et n’ont pas recours aux préretraites on aux dispenses de recherche d’emploi. Du coup, l’âge moyen de lin d’activité est de 55,5 ans pour les industries électriques et gazières et de 55 ans pour la RATP et la SNCF, contre 57,5 ans actuellement pour le régime général. L’écart n’est donc que de l’ordre de deux ans. A titre de comparaison, il existe également un congé de fin d’activité pour les chauffeurs routiers (à 55 ou 57,5 ans) qui fait que l’âge moyen de départ à la retraite de cette profession est de 56 ans.

    Le déficit des régimes spéciaux à la charge de l’Etat atteint 5 milliards en 2007 :0,5 milliards pour la RATP, 2,5 milliards pour la SNCP, 0,8 milliards pour les mines, 0,7 milliards pour les marins (les mines et les marins ne sont pas concernés par la réforme engagée par le gouvernement)... Mais il tient surtout à la structure démographique de ces populations. Pour les mêmes raisons, les régimes spéciaux de retraite des non-salariés (agriculteurs, commerçants, artisans, cultes...) affichent d’ailleurs, eux aussi, des déficits très importants. Sans réforme et compte tenu de l’évolution démographique, le déficit des régimes spéciaux de salariés du public devrait rester stable jusqu’en 2020, à 0,3% du PIB, puis diminuer jusqu’à 0,2% en 2040.

    Le surcoût des avantages spécifiques des régimes spéciaux est délicat à évaluer, II serait de l’ordre de 650 millions par an à EDF-GDF, 500 millions par an à la SNCF, 200 millions à la RATP, soit 2 milliards au total. Il est, pour l’essentiel, compensé par des cotisations plus élevées qu’ailleurs au niveau de ces entreprises. Alors que le taux de cotisation vieillesse (salariales et patronales) est de 26 % du salaire brut dans le secteur privé, il est de 37,2 % dans les industries électriques et gazières, de 36,3 % à la SNCF et de 30 % à la RATP.

    Un gain de 200 millions par an

    La réforme ne peut toucher les personnes déjà à la retraite. Ne sont donc concernés que les futurs retraités, relativement peu nombreux. Au mieux, la réforme permettrait un gain de 200 millions la première année, qui pourrait atteindre 1 milliard en cinq ans et 2 milliards à terme. L’enjeu financier est donc faible. La question de la réforme se pose en fait surtout pour des raisons d’équité et de symbole. Un système basé sur la répartition, et donc sur la solidarité nationale, doit en effet être le plus unifié et le plus homogène possible. Ceci ne signifie cependant pas que tous les régimes doivent être alignés sur le moins favorable... Des dispositifs comme la bonification des périodes de travaux pénibles ou la stabilité des taux de remplacement devraient être généralisés au privé plutôt que supprimés dans le public.

    Henri Stentyniak (source alternatives économiques)

    En ce qui concerne les industries électriques et gazières (IEG) par exemple les retraites sont entièrement financées par les employeurs et l’État ne verse pas un centime. Pour la RATP, l’adossement ( régime au régime général a conduit à prise en charge par l’État d’engagements de retraite antérieurement financés par la RATP.

    Ce sont les régimes salariés, régime général comme régîmes spéciaux, qui financent les régimes des non salariés [...]. Les transferts au profit des agriculteurs (exploitants comme salariés) représentent près de 6,5 milliards d’euros en 2006, soit les 3/4 du déficit du régime général l’armée dernière et plus de trois fois celui de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (1,9 milliards d’euros en 2006). »

    Et que nous apprend la Cour des comptes ? « Pour un total de 16,3 Milliards d’euros de charges techniques en 2006, les ressources propres du régime des exploitants agricoles, 630 000 cotisants n’ont été que de 2,7 Milliards d’euros (cotisations et CSG) de recettes, soit 16,6 % des charges. Plus de 80 % des ressources sont ainsi assurés par la solidarité interprofessionnelle, à travers la compensation démographique entre les régimes, et par la solidarité nationale, via l’affectation d’impôts et de taxes au FFIPSA. » Oui, voilà un différentiel de plus de 13 milliards d’euros entre ce que les exploitants agricoles touchent au titre de la solidarité nationale et les cotisations qu’ils versent qui n’appelle aucun commentaire de nos médias pourtant si prompts à dénoncer les cheminots, gaziers et autres profiteurs étatiques. (En passant le déficit global de la Sécurité sociale est inférieur à ce montant) Ce déficit pourrait-il être réduit ? Si l’on en croit la Cour des comptes les agriculteurs ne sont pas les derniers à jouer avec la législation... quant aux contrôles ils sont inexistants ou bien légers.

    L’intégration des régimes spéciaux au régime général augmenterait les charges de ce dernier. Le gouvernement et le patronat insistent sur le fait que la situation démographique (rapport entre le nombre de cotisants et le nombre de pensionnés) des régimes spéciaux est défavorable. De fait, elle est plus défavorable que celle du régime général et les suppressions d’effectifs ne sont pas de nature à l’améliorer Mais aujourd’hui, une part de ce déséquilibre est financée directement par les entreprises concernées. On voit bien qu’une intégration au régime général déchargerait les entreprises au détriment de ce dernier.

    L’âge de départ

    On ne calcule pas de la même manière la durée de cotisation dans le privé et dans les régimes spéciaux. Dans le privé, un trimestre correspond à 200 heures de Smic, on peut donc valider comme année complète une année qui n’aurait pas été travaillée complètement. Dans les régimes spéciaux, on ne valide que les années réellement travaillées. L’âge effectif de départ se situe dans la même fourchette, quel que soit le régime, entre 57,5 et 58,5 ans.

    Les élus :

    Nos chers, très chers, élus bénéficient d’un régime imbattable qu’ils se taillent eux-mêmes à leur convenance. C’est déjà un scandale en soi. De plus il faut savoir que nous, les contribuables, payons 57% de leur retraite dorée, leur régime étant fortement déficitaire.

    " Le député touche, après 5 ans d’activité, la même retraite que le salarié du privé qui a travaillé 40 ans

    Le régime des parlementaires paraît assurément le plus spécial de tous les régimes spéciaux. Sa spécificité ? Un rendement sans équivalent qui va de un à 6, alors qu’il se situe entre 1 et 1,5 dans le régime général. En clair, par rapport au montant des cotisations qu’il aura versées pendant toute son activité, le parlementaire, à la retraite, touchera six fois sa mise. Pas étonnant, avec un tel rendement, que les députés s’astreignent à cotiser double, au taux de 16.6%, (1 153 euros par mois) pendant les trois premiers mandats, puis une fois et demie pendant les 5 années suivantes. Cela leur permet de toucher une retraite à taux plein, après seulement 22,5 ans de cotisation. A 60 ans, quand l’heure de la retraite sonne, ils engrangeront, 1 548 euros par mois - le montant de la retraite moyenne perçue par un retraité du privé après une carrière complète (40 annuités) pour un mandat (5 ans), 3 096 euros pour 2 mandats ( 10 ans ), 4 644 euros pour trois avec un maximum de 6 192 euros. Ainsi un député qui a exercé deux mandats et qui prend sa retraite à 60 ans, avec une espérance de 20 ans touchera, au total, 743 000 euros de pension alors qu’il n’aura versé que137 160 euros de cotisation. De quoi voir venir !

    En ce qui concerne les sénateurs, cette possibilité de cotiser double est facultative mais, bien évidemment, ils ont tout intérêt à la mettre en oeuvre dans la mesure où cela leur permettra de toucher, à partir de l’âge de 60 ans, 1 857 euros mensuels après un seul mandat de 6 ans..

    Et je n’aborde même pas le scandale des retraites chapeau, qui a été largement développé avec brio par Aristote ( se référer a son post) dans agora.

    Quand a parler des régimes de retraites autant tout mettre sur la table, les nantis ne sont certainement pas ou l’on croit les voirs, de plus ce ne sont pas eux qui ont crée les conditions artificielles du déséquilibre des retraites.





  • vigie 16 novembre 2007 17:35

    Allez y si vous êtes pour l’équité.

    http://ipol.typepad.fr/ipol/2007/10/rejoignez-sur-f.html





  • vigie 16 novembre 2007 15:49

    Pfuuuuuu !

    Il n’y a que la chasse aux sorcières qui vous intéresse, vous voilà a comparer les maigres avantages sociaux, encore une victime de la pensée unique, tous le monde vers le bas a 41 annuitées, et après, on fait quoi ?

    Franchement vous êtes pitoyable !, cela fait trois ans que le patronat discutes sur la pénibilité, des métiers résultat, rien !

    ²Comme beaucoup de Français je travaille dans une petite entreprise où nous n’avons pratiquement aucun avantages sociaux. La plus belle progression sociale que l’on ait vue cette dernière décennie est liée à la réforme des heures supplémentaires qui nous amène 5 % de plus sur le compte en banque et 10 % de moins sur la déclaration d’impôt. Le plus amusant dans tout ça c’est que cette initiative nous vienne de droite, alors que les syndicats et partis de gauche sont occupés à protéger les avantages désuets d’une minorité de salariés, au détriment de toute logique économique...²

    même si la gauche n’est pas exempte de reproche, je vous l’accorde bien volontiers :

    les abus sont la :

    http://wormhout.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1706120

    les 175% d’augmentation de sarkozy

    la cellule tracfin qui lève le lièvre des mouvements de fonds suspect du patronat (uimm) pour un montant global approchant les 24 millions d’euros sans que la destination de cet argent ne soit connu.

    Les retraites de nos élus, qui a été modifié à minima, c ‘est à dire 40 annuités et interdiction de cotiser à plusieurs caisses. Mais quand même en 5 ans s’ils cotisent double il peuvent prétendre à une retraite de 1500 euros, pas mal pour 5 ans voilà qui en ferai rêver plus d’un ouvrier, alors arrêtez avec votre démagogie, je n’ai plus de larmes pour pleurer avec vous.

    http://dl.free.fr/dKXaHq7pl/Panafieu18oct07.mp3*



  • vigie 6 novembre 2007 18:43

    Voilà un petit résumé des avantages des nantis, par rapport aux élus les conseilleurs et moralisateur sont rarement les payeurs.

    Le coût des régimes spéciaux pour l’État est de 4,4 milliards d’euros (en 2001 ce qui correspond à 30 % des recettes globales les des principaux régimes spéciaux (Caisse des mines, caisse des industries électriques et gazières, SNCF, RATP, marins, Banque de France.) Une somme relativement importante mais qui compte pour peu dans le déficit de la caisse vieillesse. D’autre part, il apparaît clairement que certains régimes spéciaux coûtent rien à l’État. Ainsi, en ce qui concerne les industries électriques et gazières (IEG) par exemple les retraites sont entièrement financées par les employeurs et l’État ne verse pas un centime. Je signalerais que, Le taux de cotisation salariale est de 7,85 % du salaire à la SNCF et à la RATP contre 12 % pour les salariés des IEG. Pour soulager les comptes des entreprises, le financement du régime des IEG a été réformé par un adossement de leur caisse nationale (CNIEG) au régime général du privé, moyennant le paiement d’une soulte. La soulte des gaziers et électriciens pour l’adossement des retraites d’EDF/GDF au régime général s’est traduit par le versement d’une somme de 9 milliards d’euros au régime général. Les calculs qui ont mené au montant de cette soulte sont complexes et tiennent notamment compte de l’évolution prévisible des effectifs.

    Les cotisations retraite des personnels des IEG sont passées en 2003 de 7.85% du salaire à 12.13% ( soit + 54% !!) afin de maintenir les 37.5 annuités pour partir au taux de liquidation maximum de 75% du salaire hors primes !.

    Le taux de cotisation est resté à 7,85% dans le public et est de d’environ 10.50% dans le privé. Par rapport au privé et avec des salaires moindres, les salariés des IEG cotisent donc 15% de plus pour 6% de durée en moins (37.5 ans/40 ans)....

    Pour la RATP, l’adossement ( régime au régime général a conduit à la prise en charge par l’État d’engagements de retraite antérieurement financés par la RATP. Globalement, ce sont les régimes salariés, régime général comme régîmes spéciaux, qui financent les régimes des non salariés. Les transferts au profit des agriculteurs (exploitants comme salariés) représentent près de 6,5 milliards d’euros en 2006, soit les 3/4 du déficit du régime général l’année dernière et plus de trois fois celui de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (1,9 milliards d’euros en 2006. »

    L’intégration des régimes spéciaux au régime général augmenterait parait t’il les charges de ce dernier. Le gouvernement et le patronat insistent sur le fait que la situation démographique (rapport entre le nombre de cotisants et le nombre de pensionnés) des régimes spéciaux est défavorable. De fait, elle est plus défavorable que celle du régime général et les suppressions d’effectifs ne sont pas de nature à l’améliorer. Mais aujourd’hui, une part de ce déséquilibre est financée directement par les entreprises concernées. On voit bien qu’une intégration au régime général déchargerait les entreprises au détriment de ce dernier.

    L’âge de départ

    On ne calcule pas de la même manière la durée de cotisation dans le privé et dans les régimes spéciaux. Dans le privé, un trimestre correspond à 200 heures de Smic, on peut donc valider comme année complète une année qui n’aurait pas été travaillée complètement. Dans les régimes spéciaux, on ne valide que les années réellement travaillées. L’âge effectif de départ se situe dans la même fourchette, quel que soit le régime, entre 57,5 et 58,5 ans.

    Le cas SNCF

    Le cas de la SNCF présente d’incontestables spécificités. La part de la subvention d’équilibre est apparemment très importante. Son mode de calcul est complexe, mais a une incontestable logique. Pour le comprendre, il faut d’abord savoir que les effectifs de l’entreprise ont décru dans des proportions considérables : de 450000 à 170000 actifs, non seulement à cause des changements technologiques, mais également à cause du choix des pouvoirs publics de favoriser le « tout routier ». Ce sont donc les choix des pouvoirs publics qui expliquent, la dégradation du rapport démographique. Le taux de cotisation des salariés de la SNCF est supérieur à celui du régime général : Il s’élève globalement à 41,96% de la rémunération des cheminots, contre 26,05% pour un salarié du régime général (*), soit quinze points de plus que dans le privé. La subvention d’équilibre de l’État est calculée de manière rigoureuse, selon des règles fixées de longue date. Elle est égale à la différence entre les charges du régime, diminuée des compensations et le taux de cotisation du privé. Contrairement à ce qui est souvent affirmé, la subvention d’équilibre ne finance pas des retraites plus généreuses que dans le secteur privé. Elle ne prend en charge que le différentiel démographique entre la SNCF et les régimes du privé, un différentiel qui serait à la charge du régime général, si les salariés de la SNCF y étaient affiliés. Ce ne sont ni les contribuables, ni les autres salariés qui financent les droits spécifiques du régime (départ anticipé, mode de calcul de la pension, absence de décote, réversion) mais la SNCF et les cheminots, via un taux de cotisation spécifique, supérieur comme on l’a vu à celui du régime général.

    * Cette comparaison est réalisée pour un salarié en dessous du plafond de la Sécurité sociale.



  • vigie 3 novembre 2007 14:29

    Ce mini traité est une escroquerie de haut vol, ou comment confisquer la parole aux peuples et leur imposer un destin commun taillé de toutes pièces pour le marché financier et les lobbys. Il n’y a qu’a voir avec quel enthousiasme le patronat l’appelle de ses vœux.

    Cette fois-ci, c’est le parlement, et non le peuple, qui est appelé à ratifier le projet. En toute démocratie, sa ratification devrait être soumise à référendum, comme l’ex-TCE et le traité de Maastricht. Le projet de « traité modificatif » (reform treaty) européen rendu public le vendredi 5 octobre comporte, avec ses douze protocoles et ses 25 déclarations diverses, pas moins de 256 pages. Alors qu’une large majorité d’Européens veut un référendum. Selon un sondage Louis Harris publié par le Financial Times, 76 % des Allemands, 75 % des Britanniques, 72 % des Italiens, 65 % des Espagnols et 63 % des Français souhaitent un référendum sur le nouveau traité.

    Sarkozy lui, n’en a cure et se moque de la démocratie. Il a décidé que la ratification serait soumise au Parlement en décembre. Les autres chefs d’Etat éviteront eux aussi de recourir au référendum, sauf l’Irlande. Ils veulent passer en force et ne pas connaître, de nouveau, le camouflet que leur ont imposé les peuples français et néerlandais. Que le TCE ait été rejeté, ne les empêche pas de resservir le même contenu. Les articles se réfèrent aux changements apportés par rapport au vieux traité européen, ce qui produit des textes du genre : ’Titre VIII avec les dispositions finales devient le titre VI, ce titre ainsi que les articles 48, 49, 51, 52 et 53 sont modifiés comme indiqués aux points 55, 56, 60, 61 et 62.’ Même des politologues les plus expérimentés auront toutes les peines du monde à comprendre et expliquer ce nouveau traité."

    Leur seul recul : le TME n’est pas un traité constitutionnel

    Le TME n’aura pas la valeur symbolique d’une constitution, il ne gèle pas le rapport de forces pour 50 ans. Il laisse donc ouverte la voie de l’adoption d’une vraie constitution démocratique. C’est le seul résultat du 29 Mai qui ne serait pas renversé par la ratification du TME. Maigre consolation symbolique !

    Au lieu d’introduire l’appellation de « ministre des Affaires étrangères », le TME conserve celle de « haut responsable de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité ». Au lieu de « lois », il parle de « directives ». Enfin, il ne mentionne ni l’hymne ni le drapeau de l’Europe. Concessions symboliques aux nationalistes !

    Le TME ne remplace pas les traités précédents, mais il y intègre les innovations que devait apporter l’ex-TCE. À la différence de celui-ci, il n’a donc pas besoin de rappeler tout ce qui est déjà dans ces traités. Il n’avait pas besoin de rappeler la règle de la « concurrence libre et non faussée » mentionnée dans l’article 3 de Maastricht et les articles 3 et 101 de Rome, il la répète pourtant dans son protocole 6...

    En effet, le libre-échange généralisé est le meilleur moyen de démanteler le droit du travail.

    Les institutions antidémocratiques de l’UE (Commission européenne, Conseil de l’UE, BCE... récapitulées dans la partie 1 de l’ex-TCE), qui contournent le suffrage universel direct, sont maintenues.

    La partie 3 de l’ex-TCE, qui détaille les orientations politiques néo-libérales, n’est pas supprimée, elle est seulement répartie entre les deux traités (Rome et Maastricht) ainsi modifiés.

    L’harmonisation fiscale est repoussée, l’harmonisation sociale aussi. Le mandat de la BCE de veiller à la stabilité de l’Euro devient un objectif de l’UE.

    Les services publics doivent être soumis à concurrence. L’École (en premier lieu l’enseignement supérieur) et la Santé publique sont promises au même sort que Air France, France Télécom, EDF, GDF, la SNCF et la Poste. Quant à l’alimentation en eau potable, elle sert de modèle. (on se retiendra bien sur de rire quand on en voit les résultats.)

    La politique de défense et de sécurité est soumise à celle de l’OTAN.

    L’héritage religieux de l’Europe et le maintien d’un dialogue officiel avec les Eglises sont affirmés.

    La Grande-Bretagne est dispensée de se soumettre à la Charte des droits fondamentaux, qui oublie pourtant de réaffirmer certains droits sociaux.(chut ! on ne rie pas.)

    L’Union européenne ne repose pas davantage sur la souveraineté populaire européenne, mais sur l’égalité des Etats : l’horizon confédéral reste indépassable. Il n’est donc pas question d’instaurer au niveau européen les acquis sociaux qui ont été conquis au niveau des États et qui sont maintenant en cours de démantèlement.

    Que dire du fameux plan B que réclamait le camp du non en 2005

    Celui-ci, réclamait un gouvernement économique de la zone Euro, un changement des statuts de la Banque centrale européenne pour inscrire dans ses missions la croissance et l’emploi, a l’exemple de ce qui se fait au état-unis par l’intermédiaire de la Fed, et une facilitation des coopérations renforcées.

    Mr. Sarkozy n’a en aucune manière, réalisé de synthèse du oui et du non.

    Pour en revenir a la clause de libre concurrence non faussée,elle stipule l’accord des membres sur un système où la concurrence n’est pas faussée.

    Dans quelles conditions, quels en seront les critères retenus (on appréciera le floue artistique qui laisse le champ a une vaste interprétation...)

    Bref, que du bonheur dans ce traité New-look, ils ne nous restent plus qu’a leur signer un chèque en blanc pour ce petit chef d’œuvre de démocratie participative.



  • vigie 27 octobre 2007 18:59

    Il est quand même paradoxal de constater que le terme démocratie ne semble pas avoir la même connotation pour tout le monde : démocratie, système politique ou la souveraineté est exercée par le peuple.

    Or en l’occurrence quand on s’autodétermine senseur de la pensée unique en ratifiant un traité par voie parlementaire sur un sujet aussi important qui engage notre souveraineté, notre autodétermination, notre avenir, avec des implications politiques qui peuvent nous entraîner dans des aventures sans lendemain, j’estime que même si nos élus sont les représentants du peuple au vu du résultat du premier référendum francais ainsi que néerlandais, il y avait de la place pour avoir matière a réflexion. De plus la non consultation des anglais et danois sur le 1er vote le premier adjectif qui me vient a l’esprit n’est pas démocratie, mais plutôt autocratie.

    Ainsi quand on lit le florilèges d’aphorismes qui on plue après l’avalisation du traité, certains ne se gène pas pour se gausser de cette franche mascarade .

    Je vous laisse juge s’il l’on nous prends pour des jambons ou pour des c...

    Allemagne :

    « La substance de la Constitution est maintenue. C’est un fait »

    Angela Merkel, Chancelière d’Allemagne, The Daily Telegraph, 29 juin 2007

    Espagne

    « Nous n’avons pas abandonné un seul point essentiel de la Constitution... C’est sans aucun doute bien plus qu’un traité. C’est un projet de caractère fondateur, un traité pour une nouvelle Europe »

    Jose Luis Zapatero, Premier Ministre du Royaume d’Espagne, Discours du 27 juin 2007

    Irlande

    « 90% [de la Constitution] est toujours là...ces changements n’ont apporté aucune modification spectaculaire a l’accord de 2004 ».

    Bertie Ahern, Premier Ministre de la République d’Irlande, Irish Independent, 24 juin 2007

    République Tchèque

    "Seuls des changements cosmétiques ont été opérés et le document de base reste le même »

    Vaclav Klaus, Président de la République Tchèque, The Guardian, 13 juin 2007)

    Finlande

    "Il n’y a rien du paquet institutionnel originel qui ait été changé »

    (Astrid Thors, Ministre des Affaires européennes de la République de Finlande, TV-Nytt, 23 juin 2007)

    Danemark

    "Ce qui est bien c’est ... que les éléments symboliques aient été retirés et que ce qui a réellement de l’importance - le cœur - soit resté »

    Anders Fogh Rasmussen, Premier Ministre du Royaume du Danemark, Jyllands-Posten, 25 juin 2007)

    Autriche

    "Le traité pour une Constitution a été conservé en substance »

    (site du gouvernement de la république d’Autriche, 25 juin 2007)

    Belgique

    « Le nouveau traité reprend les éléments les plus importants du traité Constitutionnel. »

    (Guy Verhofstadt, Premier Ministre du Royaume de Belgique, Agence Europe, 24 juin 2007)

    Italie

    « En ce qui concerne nos conditions, j’ai souligné trois « lignes rouges » portant sur le respect du texte de la Constitution : conserver un président permanent de l’Union, un seul responsable de la politique étrangère et un service diplomatique commun, préserver l’extension du vote à la majorité, la personnalité juridique unique de l’Union. Tous ces éléments ont bien été conservés. »

    (Romano Prodi, Président du Conseil des Ministres de la République Italienne, La Repubblica, 24 juin 2007)

    Lituanie

    « Lituanie a rempli 100% des objectifs qu’elle s’était fixés avant la réunion, y compris celui essentiel du maintien de la substance du traité Constitutionnel. »

    (Bureau du Président de la République de Lituanie, communiqué de presse)

    Luxembourg

    « La substance a été préservée du point de vue du Luxembourg »

    (Jean-Claude Juncker, Premier Ministre du Grand Duché de Luxembourg, Agence Europe, 24 juin 2007)

    Slovénie

    « Avec ce nouveau traité, l’UE préserve un contenu qui n’est pas essentiellement différent du Traité Constitutionnel... Toutes les solutions institutionnelles importantes demeurent.. Certains éléments symboliques ont été effacés et certaines formulations atténuées ».

    (Janez Jansa, Premier Ministre de la République de Slovénie, Cellule de Communication du Gouvernement)

    L’auteur de la Constitution

    "Ce texte est en fait, le retour d’une grande partie de la substance du Traité Constitutionnel »

    (Valery Giscard d’Estaing, The Daily Telegraph, 27 juin 2007)

    Le Parlement européen

    « se félicite cependant que le mandat préserve en grande partie la substance du traité constitutionnel, »

    Article 8 de la résolution adoptée par le Parlement européen le 11 juillet 2007 - Rapport Leinen A6-0279/2007

    La Commission européenne

    « C’est essentiellement la même proposition que l’ancienne Constitution »

    (Margot Wallstrom, Commissaire européen, Svenska Dagbladet, 26 juin 2007)

    Sur la transparence du texte :

    Giscard d’Estaing

    Une dernière trouvaille consiste à vouloir conserver une partie des innovations du Traité constitutionnel, et à les camoufler en les faisant éclater en plusieurs textes. Les dispositions les plus innovantes feraient l’objet de simples amendements aux traités de Maastricht et de Nice. Les améliorations techniques seraient regroupées dans un Traité devenu incolore et indolore. L’ensemble de ces textes serait adressé aux Parlements, qui se prononceraient par des votes séparés. Ainsi l’opinion publique serait-elle conduite à adopter, sans le savoir, les dispositions que l’on n’ose pas lui présenter « en direct ».

    (Le Monde, 14 juin 2007 et Sunday Telegraph, 1 juillet 2007)

    Giuliano Amato, ancien Président du Conseil Italien, ancien vice-président de la Convention sur l’Avenir de l’Europe

    « Ils ont décidé que le document devrait être illisible. S’il est illisible, c’est qu’il n’est pas constitutionnel ; c’était là l’idée... Si vous parvenez à comprendre le texte au premier abord c’est qu’il peut y avoir matière à référendum, parce que cela signifierait qu’il y a quelque chose de nouveau »

    (Réunion du Center for European Reform, 12 juillet 2007)

    Karel de Gucht, Ministre belge des Affaires étrangères

    « Le but du Traité Constitutionnel était d’être plus lisible... Le but de ce traité est d’être illisible...La constitution voulait être claire alors que ce traité devait être obscur. C’est un succès ».

    (Flandre info, 23 juin 2007)

    Jean Claude Juncker, Premier Ministre du GD de Luxembourg

    « Bien entendu, il y aura des transfert de souveraineté. Mais serais-je intelligent d’attirer l’attention du public sur ce fait ? »



  • vigie 26 octobre 2007 15:33

    Devions nous nous attendre à autre chose de cette vieille Europe, de ces gouvernements qui ne sont la que pour avaliser les décisions de Bruxelles, cette grosse farce démocratique qui voudrait nous faire croire que nous restons acteur des décisions qui se prennent en collégiale. Ce dénie de flagrance démocratique est pathétique, on reprend le même texte on enlève quelques références aux hymnes, au drapeau, a quelques notions qui risquent de heurter certains sentiments nationalistes, on enlève la formule dérangeante de la concurrence libre et non faussé, on reconnaît l’utilité de certains services publics, on emballe ça avec un joli ruban et voilà la new constitution est née, réjouissez-vous bon peuple d’Europe, pour le reste nous nous occupons de tout. A force de nier aux peuples le droit d’être consulté sur des sujets aussi important que des règles communes de vie, de ne pas respecter la volonté des peuples de se mettre en travers de la marche d’une Europe technocratique, qui vient investir tous les domaines de notre vie quotidienne, on est en train de créer un monstre, un hydre dont on ne maîtrise pas la conduite, on donne l’illusion aux nations de disposer de leur destin, de pouvoir interpeller le pouvoir politique et de peser sur certaines décisions. Alors que dans cette constitution aux effluves égalitaires certains s’arroge des passe-droits, des critères d’exceptions, cette Europe sans âme qui n’est même pas capable de se définir des frontières physique, de définir ce qu’est l’Europe, ou s’arrête t’elle, quel pays peuvent y rentrer avec quelles règles (variable suivant les pays) .Cette Europe la elle est tout sauf juste, démocratique, porteuse d’idéal et d’espérance, c’est tout juste une bonne grosse bulle spéculative avec ses propres règles de gouvernance qui va nous péter un jour a la gueule, mais bon en attendant les jeux du cirque sont ouvert ,donnons du pain du vin et de fausses espérances au européen le temps fera le reste. smiley



  • vigie 25 octobre 2007 11:58

    Il y a beaucoup de manichéisme et de désinformation sur le problème des retraites, quelques remarques quand même. Le PIB ayant fortement augmenté ses 20 dernières années sans que quelques sommes soient versées aux caisses de salaire ou se retrouve en proportion sur les feuilles de paye des travailleurs, par contre pour se constituer des caisses noires le patronat excelle en manœuvres de tous genres. Deuxième point, les délocalisations, les diminutions d’effectifs et les retraites anticipées effectuées de manières massives pour lisser certains secteurs d’activités avec les-pré retraites et ainsi donc la paix sociale ont contribuer à vider les caisses de retraites. Si l’on rajoute le pillage systématique de la sécurité sociale avec les milliards non remboursé et la gestion de la dette au cadés, on voit bien ou l’incurie de nos politiques nous ont mené, se sont quand même bien eux qui ont la gestion du pays toutes étiquettes confondues. Et si l’on y ajoute les milliards de cotisation patronale due a la sécu et non remboursé pour chantage a l’emploi (fermeture d’entreprises) alors je me dis que nous sommes ²les cocus magnifiques. ² De surcroît l’automatisme de l’appareil de production a contribuer fortement a accroître les profits et de fait diminuer le nombres de cotisants. Le pourcentage consacré aux financements des retraites était de 11,84% du PIB en 2003,les perspectives affichées dans le rapport du cor de 2005 font apparaître un besoin de financement de 14,38% en 2020 soit une augmentation de 0,2% supplémentaire par an.

    Quelques pistes de financement ; augmenter les cotisations patronales (qui n’ont pas bouger depuis 20 ans) en différenciant les entreprises faisant ou non des investissements industriels et productifs pour le pays, créant des emplois ou non.

    Supprimer les 25 milliards d’euros d’exonération patronale.(ou du moins pas sans contrepartie)

    Elargir les bases de cotisations a tous les éléments de la rémunération (intéressement, participation, stock option)

    Taxer les revenues financiers

    Alors moi je veux bien que l’on accuse les services spéciaux de tous les maux, mais ils ne sont responsables que pour une infime partie du déséquilibre des comptes, un exemple : Les caisses des régimes spéciaux, du moins certaines ont contribuer pendant des années a renflouer les caisses déficitaires, et, ceci sans contreparties. les régimes spéciaux ne représentent que 5 % des retraités, ce pourcentage allant en régressant. Ce n’est donc pas la réforme des régimes spéciaux qui pourra permettre de financer les retraites...

    http://www.bakchich.info/article1758.html

    Quand a nos élues il semble bien que mise a part une réforme cosmétique a minima sur la durée de cotisation (peu contraignant pour eux...) pour le reste silence radio ,la crise connais pas !

    http://www.dailymotion.com/video/x396sg

    http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=42373

    http://www.nouveau-ps.org/spip.php?article395

    http://paul.quiles.over-blog.com/article-12471260.html

    Le temps me manque et je n’ai pas la prétention de clore le débat n’y d’être exhaustif, il faut se méfier des manipulations et des effets d’annonce du gouvernement, car si nous en sommes la aujourd’hui il n’y avait personne en période de vaches grasse pour abonder financièrement les caisses de retraite, et surtout pas Mr Juppé qui s’est empresser de donner l’exemple en prenant sa retraite avant le vote de la loi ce qui lui aurait fait perdre de précieuses pépettes, pour ensuite revenir aux affaires. Mais comme tout le monde le sait la morale et la valeur d’exemple chez nos élus sont a géométrie variable.



  • vigie 21 octobre 2007 14:24

    Bon, je ne suis pas vraiment un spécialiste du climat, je pense qu’il faut raison garder et prendre un peu de recul et d’analyse par rapport à ce problème, je livre un lien a votre sagacité, j’espère qu’il fera avancer le débat, en écoutant un éminent spécialiste peut être aura t’il le mérite de nous ouvrir les yeux.

    http://www.dailymotion.com/video/x33184_leroux2_news



  • vigie 13 septembre 2007 11:51

    Je suis attaché aux libertés individuelles et notamment vestimentaires chaqu’un devant pouvoir selon ses goûts pouvoir porter ce qui lui semble correspondre au mieux a ses aspirations. Cependant quand la tenue vestimentaire se fait le relais ostentatoire d’un mode de pensée prosélyte associé à une religion, d’un mode de vie qui tente de s’imposer non par la communication, et la tolérance dans le respect des lois du pays d’accueil, mais par des formes de coercitions pernicieuses, au nom des grands principes de la laïcité je ne peux cautionner cette forme d’esclavage moderne qui tente au mépris des lois d’investir tous les secteurs de la vie publique pour imposer une manière de vivre. La monté des communautarismes qui s’investie dans les moindres recoins de la vie de tous les jours pour tenter d’imposer des règles et juger ce qui est bien ou mal, pour interdire ou conseiller, voire imposer par la préssion communautaire est un grand danger pour les libertés individuelles, la religion doit rester cantonnée au domaine privé, il est affaire de croyance personnelle et doit s’exercer dans la discrétion et le respect des modes de pensées, elle ne doit pas être un support médiatique qui s’impose de fait. Quand on regarde la réciprocité de ces pays pour la liberté de culte pour les confessions non musulmane, cela en dit long sur leur vision du monde. smiley



  • vigie 1er septembre 2007 00:44

    Troll c’est troll point n’en faut, cette circonvolution trollesque pleine de trolleries me fait perdre la tête. La trollerie de vos propos ne doit pas nous empêcher de contrôller nos trolls, car si nos trolls échappent à notre controll, alors le troll qui devait être troll, deviendra de fait bien moins troll. Gageons que l’emploi du troll sous controll puisse retrouver sa vrai vocation trollatique, et lui faire rendre tout son jus de citroll afin d’éviter une trop grande prise de con-trolls qui serait néfaste a la trollaterie de la situation. je finis la car je ne me con-troll plus la situation. smiley



  • vigie 28 août 2007 18:52

    Voilà bien un sujet qui ne passionne pas les francais tant semble être grand leur désintérêt sur le sujet, par méconnaissance ou par ennui, nous sommes un peuple qui semble pratiquer l’angélisme, c’est bien dommage car une grande partie de la bataille économique se jouera sur ce terrain, nos amis anglo-saxons l’ont déjà compris depuis longtemps (ce ne sont pas les seuls) malgré les efforts d’Alain juillet qui a alerté les pouvoir public sur la question notre retard est grandissime. La collecte de renseignement par le bais de publications scientifiques, colloques, think tank, manifestation économique, veille sur le web, ou autres outils froids d’investigations peu rapporter beaucoup au pays, le japon l’a bien intégré et a développé une collecte tout azimut des données scientifiques ouvertes. En matière économique la naïveté se paye cash nous l’avons déjà que trop appris a nos dépends.



  • vigie 12 août 2007 00:00

    Très intéressante fratrie, avec de grandes qualités a ce que j’ai cru comprendre des sald-men-man en puissance. Dépêchons-nous de leur vendre quelques armes afin qu’il puisse faire une fête du feu de dieu, sinon les autres pays le feront à notre place. Hé oui ! C’est ça aussi la globalisation, si tu prends pas les marchés c’est pour les autres. Ha ou est t’il le bon temps de la concurrence libre et non faussée.



  • vigie 11 août 2007 22:33

    Ainsi va notre époque ou tout un chaqu’un se pare du statut de hérault des valeurs morales de notre société, brandissant l’étendart d’une conscience atrophiée, sans distentiation de contexte, et d’époque, le temps des culs bénis n’est pas mort...

    Cela me rappelle une autre histoire ou je ne sais plus quelle association a eu une révélation en intentant un procès par ce que sur les boites de banania on y voyait un brave autochtone, l’air hilare déclamer ya bon banania ! .

    Marre de ses objecteurs de conscience de l’histoire qui voudrait la réécrire à leur manière, nous sommes en repentance perpétuelle, et dans la détestation de soi, il ne nous appartient pas de modifier le passé selon nos humeurs, ou de la revisiter suivant les canons de la mode. Les conseillers en communications de nos hommes politiques ont pris le pas sur l’analyse prudente de l’histoire, on crée des lois mémorielles pour formater les consciences, imposer comme une évidence sa lecture des faits qui se sont déroulés il y a des décennies, et qui sont parvenus jusqu’à nous au travers des différents filtres du récit historique.

    Pour le philosophe Jacques Derrida, la repentance est indissociable du crime contre l’humanité - ou assimilé - et ne peut aboutir, puisque la faute est inexpiable.

    Je ne cherche pas a minimiser les éventuelles fautes ou erreur qui ont été commise en leur temps, mais En aucun cas le passé ne devrait être pris en otage et servir de règlements de comptes pour en retirer un éventuel profit personnel ou collectif. Aujourd’hui c’est l’anthropologie de la mémoire qui est décriée tout y passe aucun pan de notre culture n’est oublié, histoire, théâtre, littérature, bd, oeuvres artistiques, il faut refaire le monde, laver plus blanc, la mode est entre les mains des rédempteurs du passé.

    Se pencher sur son histoire ce n’est pas s’ériger en justicier, mais, c’est comprendre et s’approprier une filiation pour aborder l’avenir sereinement, et ne pas aborder le débat sous le seul angle du manichéisme primaire, il est inutile de se rêver une histoire pacifié et consensuelle, mais de grâce Mr. Bienvenu épargnez-nous vos indignations de cour d’école, et si Hergé , a en son temps commis l’erreur d’être un peu trop paternaliste, ou d’avoir pris quelques libertés de ton avec les Africains il n’y a pas je crois de quoi fouetter un chat.

    Je souhaite qu’au cours de votre vie vous puissiez vous battre pour des combats beaucoup plus noble et d’a propos, arrêtez donc d’enfoncer les portes ouvertes de l’histoire et de les exploiter à des fins obscures...



  • vigie 4 mai 2007 21:37

    Conditions de travail dégradés, Absence de dialogue social, Management bien souvent incohérent, DRH absente, ou sous influence, Flexibilité sur les horaires imposés, ou fortement suggéré, Pénibilité de certains postes de travail, Pression accrue et culture de résultat a tout prix, Réduction des effectifs, et augmentation de la charge de travail, Objectif, feuille de route irréaliste, Evolution de carrière absente, Notation courtisane, et encouragement au dévoiement, Poste de travail, non aménagé, Baisse de pouvoir d’achat, retenues trop lourde, Tracabilité, justification du temps passée, paperasse de plus en plus importante, Réprimandes, reproches de toutes sortes, et absence d’encouragement sont le lot presque quotidien de beaucoup de travailleur. Suicides en séries, Surmenages, arrêts de travail.

    Bref, la société civile est en panne, absence de perspective, pression de toutes sortes, la valeur travail a perdu sans conteste son attrait, a qui la faute ???

    Le dialogue, les conditions de travail, dans un environnement de plus en plus concurrentiel, que faire pour que notre pays retrouve le chemin du plein emploi, du plaisir d’avoir un job correctement payé, l’envie de tenir sa place dans la société.

    C’est l’échec d’un système a bout de souffle, cette mondialisation que l’on nous a vendu, érigé en système économique, comme seule alternative au commerce mondial, se retrouvera d’ici quelques années en bout de course. Viendra, alors le temps de recréer un autre« machin », comme dirait de gaulle, qui espèront le sera moins destructeur de valeurs humaines.

    Tout système économique est antinomique et n’a pas vocation au bonheur humain, je pense qu’il est temps d’inventer un fonctionnement moins destructeur ou l’être humain retrouverais sa place au centre du process, ce n’est pas pour demain, mais les conditions se trouveront réuni le jour ou le progrès social sera intimement liée à un développement économique raisonné. Le disfonctionnement du climat sera peut-être l’élément déclencheur qui fera que nous nous tournerons vers un autre mode de consommation.

    Et je finirais quand meme sur une note d’humour ! Doit t’on pour autant condamner dans une certaine mesure une certaine forme de paresse :

    La paresse est le refus de faire non seulement ce qui vous ennuie, mais encore, cette multitudes d’actes, tissu de la vie, qui sans être à proprement parler ennuyeux, sont tous inutiles ; Alors ! la paresse doit être tenue pour une des manifestations les plus sures de l’intelligence.

    henry.de montherlant smiley



  • vigie 24 avril 2007 13:16

    Salut Cambronne,

    Le problème des gros appareils qui ont une base électorale sure depuis des lustres, c’est un risque de politique autiste, on se complet dans l’autosatisfaction, on se coupe de certaines réalités de terrain, on considère comme vérité biblique toutes décisions de l’appareil, il y a un risque de remise en question, de priorité décisionnelle, on se plie à la ligne éditoriale du parti au risque d’être marginalisé, les électrons libres avec des idées en marge sont rarement bien vus. être à l’écoute avoir l’esprit d’analyse et de synthèse n’est pas donnée a tout un chacun, de plus les luttes d’influences et d’ego sont nombreuses, tu me diras ça vaut pour tous les partis, ok ! Mais sans contre pouvoir autre qu’une politique systématique d’obstruction, il existe peut être pour certains problèmes une voie médiane qui permette dans certaines situations de tirer la réflexion par le haut. Bien sur, il ne faut pas tomber dans l’exé et que ça soi la cacophonie ambiante, mais l’illusion entretenue qu’il n’y a que deux réponses a une question oui ou non me semble dangereux pour la démocratie, le monde ne peut se définir de façon si manichéenne, certaines démocratie fonctionnent très bien ainsi, et l’exemple de la démocratie américaine avec le duopole conservateur républicain, ne me semble pas le mieux adapté a notre histoire européenne.

    Et pour faire plaisir a cambronne, salut et fraternité nationale. smiley



  • vigie 24 avril 2007 12:34

    sur ma fin de phrase il faut lire ,La voie royale c’est la cohérence et la pérennité des idées trop longtemps les électeurs se sont trouvés piége par des alliances de couloirs qui finalement ne servent que leurs stratèges, les fondements de l’udf c’est la fidélité a ses idées fondatrice sans cela point de salut.

    je me suis fourvoyé avec ses sigles ... smiley



  • vigie 24 avril 2007 12:06

    Après le premier tour, deux alternatives prendre parti pour un camp ou l’autre avec le risque d’être marginalisé au regard de son programme qui s’il est pris en considération, ne le sera de toute façon qu’a la marge. Vu que l’ump n’a pas la moindre envie d’y inclure toutes ou parties des propositions de bayrou, et que Ségolène n’a pas d’autre choix que de draguer bayrou pour être élue, l’ouverture ne peux venir que de ségolène. Encore qu’au final, il ne le sera que pour la vitrine, au risque dans un cas comme dans l’autre de se couper de ses électeurs, lui a parié sur une nouvelle forme de politique qui n’inclus pas le renoncement a ses idéaux, faut t’il n’appeler à voter pour aucun au risque d’être marginalisé à l’assemblée ?, ou finalement renoncer aux fondements d’une étique électoraliste dont il a fait son fond de commerce.

    L’équation politique est la exister ou collaborer, avec aucune garantie pour l’UDF que ses électeurs le suivront au prochaines échéances électorales au vu de la composition assez disparate de son électorat. Devant la fin de non recevoir de l’ump, et la marginalisation de ses propositions a gauche la seule stratégie valable a mon sens et le non-ralliement a un camp ou l’autre, dans le cas contraire ses électeurs ne le lui pardonnerais pas, et s’en en serai fini de sa base électorale, sa campagne basé sur le renouveau, l’éthique morale, une autre politique on ne foule pas impunément aux pieds la création d’un mouvement populaire basée sur des idées aussi fortes que l’intégrité morale, le renoncement au bipartisme, je le vois mal dénoncer le système l’establishment et se rallié à un pole au risque de se déconsidérer aux yeux des 7 millions de francais qui on voté pour lui. Se serai se saborder pour longtemps et son avenir politique en serai durablement entaché, on ne joue pas sans risque avec les symboles. Alors cette stratégie comporte n’en doutons un risque énorme de se trouver pour un temps isolé, c’est une stratégie risquée, c’est un pari sur l’avenir, mais c’est la seule voie cohérente qui s’offre à lui pour pérenniser l’avenir a moyen long terme.

    De toute façon dans l’hypothèse ou il prendrait parti pour l’un ou l’autre, il serai rapidement et copieusement marginalisé, isolé, et ignorer après son ralliement de circonstance, le baiser de judas viendra clore une alliance contre nature.

    La voie royale c’est la cohérence et la pérennité des idées trop longtemps les électeurs se sont trouvés piége par des alliances de couloirs qui finalement ne servent que leurs stratèges, les fondements de l’ump c’est la fidélité a ses idées fondatrice sans cela point de salut.