Yorgl !!! Merci pour ces infinies précisions. Comme quoi la rigueur doit être de mise quand on veut se targuer de réfléchir.
Un petit bémol cependant, mais uniquement moral : quand tu dis « ...ce que la France a laissé au Maroc [...] de quoi être fier. », ça, c’est un jugement. Je pense que l’on ne peut mesurer la colonisation à l’aune des installations matérielles, administratives et autres. Il ne faut juger cette action, à mon sens, que sur un plan moral, et en cela la rejeter aujourd’hui comme contraire dans ses principes aux sociétés que l’on veut bâtir. Sinon on tombe dans la connerie de nos chers députés qui ont voté (!) la colonisation comme positive.
Rejeter aujourd’hui la colonisation dans son principe ne veut pas dire qu’il faut réfléchir de cette manière pour juger ceux qui l’ont mise en place et qui ne pensaient pas comme nous, d’une part, et d’autre part cela ne veut pas dire non plus qu’il faut que nous ayons honte. Personne ne doit avoir honte du passé de son peuple, car nous n’en sommes pas responsables. Il faut par contre l’enseigner, l’assumer et le discuter. Sinon, où est le progrès ?
Et d’ailleurs, sinon, qui n’aurait pas honte ?
C’était Yves.
C’est curieux je vois pas les commentaires.... ?
Eh bien il veut dire : que se serait-il passé si c’était le femme de Le Pen ? Cela dit on voit mal où tu veux en venir...
De toutes façons, aurait-on repéré une planète habitable, ça nous servirait pas à grand’chose.
Y.
Plus que la société c’est l’individu qui est responsable. Mais à sa décharge qui l’éduque ? Qui l’éduque en tant que citoyen ?
Personne.
Yves.
Oui. De toutes façons, on voit mal quel problème son absence pourrait poser ou lui poser.
C’est aussi ça le principe de précaution.
Y.
Personne ou presque ne parle ici de dirigisme au sens communiste. Il est à peu près évident pour tout le monde (hors aveuglement idéologique) que l’état est un très mauvais gestionnaire et que ce n’est pas a lui de conduire les détails de la vie économique. Mais entre communisme et loi de la jungle il y a un monde dans lequel je m’empresse de me situer.
Un des principes de base de la démocratie, à mes yeux, est que le peuple peut tout contrôler, par l’intermédiaire de ses élus ou de personnes nommées et responsables devant les élus. À ce titre, laisser les entreprises absolument libres de faire ce qu’elles veulent est un déni de démocratie. Elles doivent pouvoir agir au mieux, mais dans la limite des règles fixées.
Remarquons que la plupart des reproches adressés ici au libéralisme ne concernent pas le principe mais les dérives, telles que fermeture d’usines en France pour les ouvrir au Mexique, ententes illicites, etc.
Dérives que l’on pourrait attribuer à un manque de contrôle. Que lui-même on pourrait attribuer à un manque de débat sur le sujet.
Je ferai remarquer aux différents intervenants que le sujet de l’article n’est pas le libéralisme, qui serait impossible à traiter ici. Il n’a donc pas été dans mon ambition d’en faire le tour, simplement de faire remarquer qu’il pose certains problèmes qui à mon sens ne sont pas assez discutés.
D’abord il nous est vendu sous le prétexte qu’il donne une chance à d’autres pays. Est-ce vrai ? Difficile de répondre par « Oui » ou « Non », mais en tous cas sûrement pas si les richesses engrangées ne font que la fortune de quelques uns. De plus, pas très agréable si cela provoque des faillites et du chômage en masse chez nous. Accepter de faire un effort, OK, de se ruiner c’est moins évident. En tous cas, on pourrait au moins nous demander notre avis et on ne le fait pas.
D’autre part, il faut admettre que le principe a du bon, mais à la condition tout de même que chacun ait les même chances, donc avec un minimum de régulation. Mais alors, puisqu’en général les secteurs où l’entente illicite a lieu sont des secteurs auxquels nous sommes obligés de recourir (banque, assurance, téléphonie), que ce contrôle soit mis en place et que nous, peuple supposé souverain, ayons les moyens d’en définir la nature. Bref, que l’on nous consulte sur les règles. Quand l’on voit que toutes les banques ont mis en place de manière quasi-simultanée la gestion payante des comptes, c’est un intérêt privé qui s’impose à la nation entière.
Que l’on soit pour ou contre n’est pas vraiment le problème. Mais à partir du moment ou le débat ne fait pas partie de la sphère publique ca commence à ressembler à la loi de la jungle.
À part ça il y a quelque confusion entre libéralisme et mondialisation. Il est vrai que les termes, comme tous les mots à la mode, sont un peu adaptables à l’envie de chacun, quoique l’on en dise, et que personne n’est propriétaire du sens du mot. Néanmoins, ces deux notions sont radicalement séparées et le libéralisme pourrait très bien s’appliquer dans le cadre d’un pays protectionniste, c’est à dire par concurrence entre les entreprises de ce pays. L’association est fréquente, c’est vrai, cela ne veut pas dire que c’est la même chose.
C’est Yves.
Conséquence, probablement, d’un article vide, les commentaires partent dans tous les sens. Un peu comme les trains quoi. Ca doit être pour cela qu’on parle de la SNCF.
Yves.
Dis moi, cher BtoB,
Le système que tu exposes, ce ne serait pas le système de placement, par opposition à la répartition ? Ce n’est pas celui des FCP ? Est-il dépendant de la bonne santé de la bourse ? Si la bourse s’effondre, gagneras-tu autant ?
Parce que, si c’est le cas, tu aurais pu en parler.
Moi je me suis mis sur le dos une assurance-vie, histoire d’agrémenter ma maigre pension de retraite de sommes confortables me permettant d’envisager de jouir de ma vieillesse en me délectant de mes BD favorites dans mon somptueux loft parisien. Néanmoins, ils ne me promettent pas 1800 euros par mois. C’est dégueulasse.
Yves.
Cher JLE,
Votre commentaire ressemble à s’y méprendre à de l’ironie. Pourtant il ne me semble pas exprimer une opinion délirantre. Alors, est-ce ? N’est ce pas ?
Je me morfonds.
Yves.
Peut-être avec « métèque », qui désignait chez les Grecs les étrangers vivant en Grèce mais citoyens libres (par opposition à l’esclave) ?
Y.
C’est Yves.
J’ai un peu l’impression que tout débat sur l’éducation se situe dans un monde vaporeux et étheré fait de stats et de nombre de diplômes. Dans ce monde là, tout va bien en France.
À se demander pourquoi aucun courrier, aucune lettre ou, pire encore, aucun commentaire sur Agora n’échappe à une moyenne d’une faute d’orthographe par trois mots.
Mais je crois que grâce à vous j’ai la réponse. Ce sont des Américains. Ou des Allemands.
Ouf, j’ai eu peur.
Yves.
C’est Yves.
Je suis aussi entièrement d’accord avec les principes exposés, qui vont en plus dans le sens d’une fin des corporatismes en France. Le pays n’est que depuis trop longtemps paralysé par ceux qui défendent leurs privilèges et interets personnels, défendent qu’on y touche et même aussi que l’on en débate, au détriment de la progresssion des idées.
Lors des débats sur la réforme des retraites en 2003, je me suis aperçu avec stupéfaction que beaucoup de fonctionnaires pensaient (ou disaient) que leurs caisses de retraites étaient financièrement autonomes !!! Un peu le même principe que les intermittents qui exigent de l’argent sans dire d’où il peut bien venir...
Mais le débat semble lançé. Dans une France où toute vélléité de réforme est prétexte à une grève immédiate, deux réformes des retraites en 3 ou 4 ans ce serait un exploit. Mais peut-être aussi un premier pas sur la route qui mène à un pays que l’on peut gérer par une réaction rapide à des circonstances nouvelles.
Par contre quand tu parles de lignes fictives en ce qui concerne les cotisations des fonctionnaires, j’émet comme un doute. On peut avoir des détails ? Si c’est pour dire que l’état se verse des cotisations à lui-même, alors je ne serais pas d’accord, car la somme passe bien d’une entité payante (Postes, mairie, EDF, RATP, ...) à une entité gérante (caisse de retraite). Certes, cela reste alors « l’état », mais comptablement c’est pas vraiment pareil....
C’était Yves.
Bon, ce coup là, j’ai tout lu le merveilleux commentaire de M. ou Mme (IP:xxx.x44.153.36). Je propose de l’oublier, ainsi que d’oublier que nous avons en commun les gènes du premier chimpanzé ayant eu l’idée de se transformer en homme.
Merci, au revoir.
Yves.
Cher Monsieur, vous dites : « Il est donc normal que les meilleurs écoles soient réservé d’une maniére ou d’une autre au plus riches. »
Vous plaisantez j’espère ? Mmmm ? Faites moi plaisir, dites moi que oui.... vous ne pouvez tout de même pas.... non, ce serait trop gros. Hein ?
Yves.
C’est Yves.
Alors j’ai pas encore tout lu mais je voudrais déjà bondir sur « ...pas vraiment l’idéal républicain, qu’ils [les parents] ne connaissent pas, ... ».
Figurez-vous que je ne suis pas d’accord. J’ai moi-même des enfants. L’idéal républicain, je pense que je connais. Mais votre phrse devrait dire que je refuse de sacrifier l’éducation de mes enfants sur l’autel de l’idéal républicain que personne ne s’engage à respecter. Là elle serait juste.
C’est pas l’idéal républicain qui me fera accepter l’idée d’avoir des enfants analphabètes à 12 ans.
Yves.
Salut, c’est Yves.
Je vois que tu mets toi aussi les pieds dans le plat, et que tu obtiens à peu près le même genre de réactions. Pour rester sur ton sujet, ce qui est important, je pense que l’on peut résumer en disant que tu attaques ceux qui veulent méler archéologie et thèses de présence extra-terrestre, rien d’autre. En fait, si tu voulais rester concentré dessus, tu aurais dû éviter de parler du 11 septembre, crois-moi.
Le simple succés rencontré par Daniken et l’acceptation du Mystery Park montrent bien à quel point il est facile de faire accepter par les masses une idée construite sur du néant. Daniken surfe sur la vague déjà ancienne de ceux qui affirment n’importe quoi, des pouvoirs mystérieux des dimensions et de la forme d’une pyramide jusqu’aux cosmonautes représentés sur les temples Mayas.
Il faudrait longtemps pour comprendre les ressorts profonds d’une telle attitude, provenant probablement du besoin de croire à une quelconque réalité inaccessible à l’homme, extra-terrestre ou savoir ésotérique (voire complot mais bon...). Mais hélas il faut bien constater qu’elle trouve facilement son terreau dans l’esprit humain, qui manque probablement de formation critique. Quand on voit le nombre de personnes capables d’adhérer au thèses dont tu fais état, on se demande s’il est vraiment possible de bâtir un monde la dessus, car cette crédulité s’applique aussi bien à l’acceptation du mensonge politique et de la démagogie.
Dénoncer, c’est bien. Mais entre la pensée stupide et toute prête d’une part, et la réflexion complète d’autre part, la lutte est inégale si l’on ne s’organise pas un peu.
Par exemple, il n’est qu’à constater que la plupart des commentaires dérivent par rapport à ton sujet. Jusqu’à Bordelleur qui est visiblement persuadé que tu nies la possibilité de l’existence d’une vie extra-terrestre.
Je n’ai pas trop le temps de m’étendre plus sur le sujet. Je voudrais simplement terminer en te disant de ne pas t’inquiéter pour le sondage,qui n’est que le reflet du nombre de PC différents que les idiots ont trouvé. Très bon article, courageux et juste, qui va dans le sens nécessaire pour ne pas laisser le terrain libre aux néfastes.
C’était Yves.
Merci pour l’appréciation.
Je ne suis malgré tout pas entièrement d’accord. Le sujet de fond a été peu commenté c’est vrai, cela ne veut pas forcément dire qu’il n’a pas été perçu. Pour le reste, comme il est bien évident que je m’attaque de front à ces excès, je ne pouvais pas m’attendre à une absence de réaction.
Dans pas mal de cas, on retrouve très vite la rhétorique classique de l’imposture dans les commentaires, notamment de prendre les raisonnements avec lesquels l’on n’est pas d’accord pour une sorte de croyance. Mais ce n’est pas très grave, je ne peux pas non plus laisser la place à ce qu’il faut bien qualifier d’obscurantisme. En ce sens, je ne pense pas que se positionner soit une erreur.
Ce d’autant qu’en parcourant les derniers commentaires, dont la plupart sont, à bien y regarder, issus de la même bande d’excités, le masque commence à se lever. La comparaison entre les sceptiques, cherchant des vérités établies, et une secte, donne une idée des buts réels poursuivis par ceux qui veulent faire mettre en doute ce qui vient de l’état. Commencer par créer l’illusion d’une manipulation du monde, puis tenter de marginaliser toute idée même d’intelligence pour faire croire à n’importe quoi.
Comme quoi finalement l’engagement peut obliger l’autre à se montrer tel qu’il est.
Parler de confiscation de la démocratie c’est peut-être un peu fort. Notons tout de même que cet article ne parle que d’un fait, et même s’il est significatif il est quand même un peu léger pour juger un maire. Si ça se trouve c’est un très bon maire.
Supposons un très bon maire qui en séance, énervé par une injustice flagrante, se met à hurler des insultes motivées par un sentiment d’impuissance qui lui est insupportable. On pourra aisément détourner l’image pour lui faire du tort.
D’un autre coté, si c’est un très bon maire il aurait pû s’exprimer autrement...
Alors, quid ? je crois que malheureusement, on ne peut que s’en remettre à l’honneteté intellectuelle de la personne qui filme. Mais alors là...
Finalement, tout bien réfléchi, je pense que ceci est moins grave que le maire cité plus haut qui cache les dates de réunions du conseil. Ce qui fait que l’on ne peut même pas y assister. Dans ce cas il y a un véritable déni de démocratie. Refuser le film n’empèche pas les citoyens de bouger leur cul pour aller au conseil. En cacher la date, si.
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