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Les commentaires de volt



  • volt volt 25 mai 2013 14:32

    un drone se promenant dans vieille france de martin du gard où dans un giono quelconque...

    un pied au 19e - un pied au 21e, pas de 20e, joie !
    donc relier ou plutôt traduire le sol sur le réseau, et pas l’inverse, le tout avec bulle de champagne photo pour le peps (et le maire, surtout le maire !)

    vaincre zuckerberg par le quotidien, baguette en main, et iPhone sous cape.
    je me demande comment vous réussissez à fermer l’oeil avec ces paradoxes aussi, 
    le sol venant à bout du réseau par sa projection céleste en retour.
    montagnais et le divin lapsus (en 12 volumes, non traduit)
    mais kasparov reçut un chèque pour céder face à IBM, les connaisseurs savent.
    et puis à quoi ressembleraient les taupes citadines vues du ciel, pas beau.
    la france des caves en prendrait soleil, c’est le fond du programme...
    ah le vice, ça n’a pas d’âge. 


  • volt volt 25 mai 2013 14:10

    tout cela a son équivalent coranique dans la sourate houd dont le prophète dit qu’elle lui a blanchi les cheveux de douleur, un verset y dit :

    va comme cela t’a été ordonné et ne suis pas leurs lubies, et il ajoute que le prophète doit oeuvrer au salut de ceux-là même qui dorment encore alentour (noter les nombreux sommeils dans les évangiles avant la crucifixion aussi), bref il est demandé au prophète la mission christique même, c’est-à-dire non seulement d’oeuvrer à son propre salut et celui des siens, mais encore à celui de ses persécuteurs encore sous le joug aveuglant de la bête, c’est une mission tellement difficile à concevoir qu’il y a de quoi en blanchir quelques cheveux de douleur, car une fois assuré le salut de soi, au terme d’un combat titanesque, la première idée logiquement doit être de se casser quoi, or est ici reçu l’ordre de revenir subir encore les coups pour sauver... les fouetteurs eux-mêmes ! comme dit st-paul la sagesse divine passera toujours pour folie aux yeux des hommes, en voilà un exemple.


  • volt volt 25 mai 2013 14:00

    Salut Aldous, c’est un bel article où on en apprend bien.

    malheureusement vous êtes bien plus historien que théologien, donc ne tenant pas compte de certains facteurs, et même si vous ne posez pas la suite comme « explication », vous tentez presque d’éclairer par l’histoire de l’église et ses dérives, ce qu’il y a dans les textes.
    là où je peux vous apporter quelques éléments :

    1/ lorsque le Christ évoque le temps de la fin, on ne peut pas négliger de longues références, détaillées, à Daniel 12, consacré au même sujet.

    2/ ce qui semble vous échapper sur le katechon, c’est que Saint-Paul distingue deux temps : que d’abord il aurait été là, que ensuite il devrait se retirer de sorte à revenir selon un principe du Souffle, d’où peut-être ces deux formes du katechon, une forme première selon le fils, une deuxième forme selon le saint-esprit.

    3/ les traditions parallèles : 
    par exemple pour le chiisme, Jean 14 et Jean 16 sont très importants, ils en corrigent la relecture sunnite qui y reconnaissait Mahomet pour expliquer en quoi il s’agit du douzième imam.
    de même la tradition hébraïque selon laquelle l’avènement messianique ne peut se faire que dans deux conditions : soit qu’il n’y ait plus un seul juste dans le monde, soit qu’il n’y ait plus que des justes, ce schéma semble ici parlant.

    pour en revenir à daniel 12, d’abord constatons l’importance de gabriel dont au long de daniel, surtout la fin, et que l’ange a cette expression caractéristique d’appeler plus d’une fois (5x je crois) le prophète « homme béni » sous la forme « aych hamoudot » (ex. 10.11) où la racine de « mouhammad » est bien présente, cela n’est pas sans importance, sachant le lien particulier entre le prophète de l’islam et gabriel.
    mais là n’est pas la question, il est très possible que le mystère d’iniquité, l’anomos, corresponde à l’expression chiqouts chômem fréquente à la fin de daniel et que l’on traduit par « abomination dévastatrice », cette expression apparaît déjà dans la torah pour qualifier des animaux impurs, genre rats, rampants, mais le mot chiqouts n’est pas loin de celui de personnage aussi, il s’agit d’une tromperie qui détruit, en arabe « chakhes » c’est la personne mais aus sens encore de la figure.

    bref, l’important c’est ce que dit le texte par la suite, daniel doit d’abord « marcher jusqu’à la fin », donc laisser faire l’anomos, puis « se reposer », donc en finir avec l’âme et enfin « se lever pour l’héritage », c’est-à-dire accomplir le mystère de la résurrection sous une autre forme - l’anomos devenant l’instrument pour vaincre l’âme au service de l’esprit.
    comment se fait ce voyage ?
    les tous derniers mots de daniel sont : jusqu’à la fin des jours, normalement on écrit ça « qyts yamiM », or le texte écrit « qyts yamiN » avec un noun et pas un mim final.
    ici débat dans le zohar :
    comme le mot « qyts » signifie à la fois extrêmité et éveil, il ne s’agit plus de « fin des jours » mais d’éveil de la droite, cette droite est interprétée comme la plus grande miséricorde. c’est cela et seul seul qui peut ici obtenir la victoire et pas pour soi, mais « pour l’héritage » cette levée, puisque ce qyts hayamiN c’est qu’il n’y a plus de « pour soi »...

    ainsi ne pas baffer le baffeur parce que l’on reconnaît qu’il est toujours déjà le baffé, et surtout parce qu’il suffit d’y réagir pour que l’âme à nouveau se lève dans la colère et que le repos qui préside au processus est ainsi bousillé, et que le « moi » qui proteste a de nouveau bafoué la notion de « levée pour l’héritage »... 
    bref, combat très difficile. 
    les rabbins ajoutent, dès que tu réagis, le noun est remplacé par le mim et alors tu retombes dans « la fin des jours », or cette expression est employée à propos de Caïn, tu as réveillé Caïn c’est-à-dire fait triomphé barabbas sur le christ, là est le tournant.

    si le katechon doit se retirer, c’est que le repos est demandé avant le triomphe, dans daniel, c’est que la croix est une exigence, cette coupe doit être bue, sinon la victoire ne peut pas venir AUTREMENT. 
    car si d’abord le christ triomphe en présence (quand donc le katechon est là) il doit à nouveau triompher en absence et selon le partage une fois que l’anomos couvre la scène.

    désolé pour le désordre, c’est une tentaive d’interprétation.


  • volt volt 24 mai 2013 22:58

    ne vous fatiguez pas, quand je décide céphée, 

    mais comme je vois que vous êtes sou franc, 
    je peu vous proposer une aide, mince, mais utile en tant vous lu.
    au bout des escaliers, une foi kill ce noix, 
    le jardin des noyés mène droit vers le chat.
    c’est le chat d’edgar poe, l’épreuve est difficile, pas le choix.
    sinon tête coupée sur un clavier, pas bo.
    pour faire passer carlos par un trou d’aiguille,
    une bonne boîte d’allumettes suffit.
    bonne chance, et surtout courage,
    le jardin des miroirs poor vous diminué.
    ce qui vous attend est autre, complètement.


  • volt volt 24 mai 2013 22:22

    désolé jeno, pas trop le temps de vous lire jusqu’au bout.

    vous avez le salut des enfants de boston et d’oklahoma en attendant mi eux.
    mithra aussi, son lion et son serpent surtout, en chemin déjà.
    merci de ne pas donner sweet, je tiens au sel de la terre.



  • volt volt 24 mai 2013 21:25

    c’est l’angle clé Aldous, la ville.

    puis : il y a les françaises, les grecques, peut-être les éthiopiennes, et enfin toutes les autres.
    Alexandrie ne fut pas un mythe, c’est réel paradis, aussi bien au vingtième, que de tous temps, faut voir juste avant et après JC l’énormité déjà.
    il m’est arrivé par une série de hasards d’hériter de la biblio perso d’un « ambassadeur » d’Hitler en Palestine, j’en ai plus appris sur le 3e Reich et surtout sur Alexandrie sa ville d’origine en farfouillant tout ça que par tous les films et racontars.
    richesse inouïe. joies énormes sur ces photos.
    évidemment j’ai tout jeté, des merveilles... mais difficle de coucher avec adolf.


  • volt volt 24 mai 2013 20:49

    pour ouverture, le quintette pour clarinette.

    à mon humble avis quand le chérubin montre son aile, c’est que le trésor est dans le coffre,
    mais,
    qu’il vous est instamment demandé de mesurer les conséquences de la découverte, avant d’y procéder.
    marcher sur les quais de seine en imaginant le monde « après ».
    peu d’alcool.
    beaucoup de passantes.


  • volt volt 24 mai 2013 20:41

    en chemin grammatico... et comme le dit njama y’a comme une confusion sur amina, et de toute manière on ne voit pas bien ce qu’elle vient faire dans cette chute, vous auriez dû poursuivre par un rappel de certains points : où en sont-ils sur la constitution ? quand les prochaines élections ? et surtout : en quoi tout cela est-il manoeuvre et que signifie-t-elle ? pourquoi maintenant ? bref vous posez une question, faut oser y répondre. bonne continuation.



  • volt volt 24 mai 2013 20:34

    ne vendez pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

    si fabius refuse l’iran à genève c’est qu’ils ne veulent pas de genève.
    et même si genève il y a, sur le terrain ils ne sont pas concernés.
    quand le hezb à qousseyr seulement perd plus de cent hommes en un week-end, c’est qu’on rigole pas.
    parce qu’en face ni avions, ni chars...
    s’il est sûr que l’iran ne lâchera pas le morceau, il est tout aussi sûr que les milliers de rebelles non plus, repositionnements... et il est des tas de villes, des pans entiers où les assad c’est fini.
    la constitution du canton est en cours, le brasier s’étend désormais aussi à tripoli au liban.
    c’est là que la carte des pressions uk/us va bientôt jouer contre beyrouth abritant son hezbollah, bref, ça se complique, sans parler de réouverture front du golan, même moi dedans je vois pas clair, j’ai beau valser entre télés du hezb et télés salafos, l’ampleur du grand écart allant de shangaï à los angeles, je deviens pacifique.


  • volt volt 24 mai 2013 20:21

    belle analyse ..

    ce trou dans la couche d’ozon révèle tant de cloisons.


  • volt volt 23 mai 2013 11:57

    rien de pessimiste, c’est juste des appels pratiques de ce monde qui n’est rien, comme on dit « j’ai des choses à faire dans le réel, je reviens... »


    j’ai lu votre artcile sur la « comm. paradoxale », je préfère répondre ici, sachant par ailleurs qu’entre Hervé, JL et Philouie, trois pistes sont déjà ouvertes, et ce n’est pas une incidente dans ma quatrième qui vous perdrait...

    en vous lisant j’ai pensé à un vieux titre « la perduasion clandestine » de vance packard je crois qui est au moins parallèle à la question mais qui concerne la communication publicitaire ou l’information de masse ; ayant moi-même travaillé un moment dans la pub, je me suis intéressé à la lecture psychanalytique des messages publicitaires en termes de processus primaires, processus secondaires, plaisir et bénéfice, etc. vous ne pouvez pas imaginer l’ampleur et la profondeur de la manipulation à laquelle les spectateurs sont livrés.

    mais venons-en de plus près au sujet de l’article, certes le double-bind est une terreur, mais j’ai pensé en vous lisant que le psychanalyste dans son exercice doit devenir un artiste de l’interprétation ; et comme cette interprétation ne se fait pas d’un coup, elle se fait par ouverture de pistes, elle doit surtout ouvrir un travail pour le patient, ainsi, l’analyste doit pratiquer une certaine ambiguïté, il est certain qu’elle n’est pas du double bind, mais il y faut une ouverture, une respiration, souvent donc on peut y friser le paradoxe, mais comme il n’y a pas d’injonction au sens presque impératif, alors le jeu est ouvert, et un je s’ouvre avec.

    je m’étonne à vous lire tant concentré dans une suite logique d’articles tournant autour de la même question que vous n’ayez jamais évoqué de près les méthodologies des sectes auxquelles vous faites référence rapidement dans cet article, à moins que ce ne soit déjà fait, je veux dire recrutement, prise de contrôle, etc. , le parcours classique dans ces « îlots du bonheur »...

    j’ai songé que peut-être l’antipsychiatrie de ronald laing et consorts pourrait vous être utile un jour, notamment « le moi divisé » sur les rapports du schizophrène au milieu, et surtout « la politique de l’expérience » dont je me souviens que c’était un grand travail. 
    autre référence celle-là pour vous nettement plus utile, et directement liée à vos questionnement : « l’analyse caractérielle » de wilhelm reich, ainsi que « la psychologie de masse du fascisme » qui peuvent être très éclairants, notamment sur les concepts de « carapace », et « peste émotionnelle », etc.

    pour en venir plus directement à votre texte, il me semble que l’implication du double-binder est importante, car vous présentez un schéma de base, une ossature une structure, vous montrez des exemples, mais c’est comme si le moteur de tout cela demeurait caché, quelles sont les motivations ? en quoi ces deux-là sont-ils impliqués et surtout liés l’un à l’autre ? 
    voilà qui sans doute, faute de place dans un article long, ne pouvait être envisagé, pourtant c’est une grande clef, car malgré le jeu de tension, ce n’est pas seulement qu’une complicité de fond s’installe, c’est que le double-bind opère sur le fond de cette complicité, un certain jürg willi a forgé dans ces alentours le concept de « collusion fantasmatique ».
    car il faut bien considérer que du fait que cela dure et s’installe, il s’agit d’une dynamique de couple, et feuilleter un auteur comme lemaire sur le couple pourrait s’avérer éclairant sur ces scénarios à deux.

    toujours à propos de la bibliographie, je ne sais si je me trompe, mais il me semble que searles a fait de son article un bouquin ; plus encore, que vers la fin de sa vie, m’a-ton dit, en catimini, il aurait fait le « choix de la psychose » ! 
    « ne devient pas fou qui veut... » disait lacan, mais quand on l’est déjà en sourdine, c’est une formalité...

    pour en revenir au double-bind, on ne peut pas considérer qu’il « suffit » à rendre fou, 
    du point de vue psychanalytique, si dans l’enfance précoce, notamment avant trois ou quatre ans, les conditions d’une psychose ne sont pas réunies, alors quelle que soit la puissance des injonctions paradoxales à venir, elle ne viendront pas à bout du moi. 
    c’est ici que la lecture de margaret malher peut s’avérer très utile.

    parce que la dissociation qui s’opère sous le double-bind n’est pas entre conscient et inconscient, quoi de plus normal au fond... non, elle force à tenter le refoulement, mais ce n’est pas lui qui entre en jeu : 
    d’abord une agressivité monte, il est impossible de la verbaliser, de l’extérioriser normalement, on peut la retourner contre soi en culpabilisant, mais même cela ne suffit pas, alors restent des mécanismes plus régressifs, comme la projection, car l’élaboration et l’ambivalence ne sont pas ici possibles, et alors la fissuration du moi s’installe, c’est alors justement que si la base du moi est fragile on abouti au « moi divisé » de ronald laing, donc la dissociation est dissociation du moi, dont certes une bonne partie est inconsciente.
    pour comprendre cette géographie, un regard jeté sur la différence entre « position paranoïde-schizoïde » et « position dépressive » selon mélanie klein est essentiel, essentiel vraiment, car c’est dans le passage de l’une à l’autre que se décide s’il y aura clivage du moi où unification ambivalente.

    j’arrête là cette digression, en vous demandnat d’excuser le désordre, et sachant que dans ce panier vous saurez cueillir l’utile et balancer les conneries.


  • volt volt 23 mai 2013 00:35

    c’est pas grave, vrai que là j’ai jamais autant été subjectif genre sec, vous j’vous aime bien par contre, quelles que soient nos différends idéologiques incurables, car dans le temps, votre capacité à vous régénérer est digne d’intérêt, donc l’auto-entrepreneur était à lire, et comme pierre a été trèèès généreux y’a même photo ! quoique grands progrès encore à faire côté image, mais ça viendra... smiley



  • volt volt 22 mai 2013 22:35

    Salut C’est Nabum,


    Oui, il me semble que Spartacus a bien raison : Ne pas perdre de temps à culpabiliser, on ne se prend que les jurys que l’on invoque, quelque soit la tribune ou le tribunal, c’est presque inhumain n’est-ce pas, comme il s’auto-punit parmi ses pairs, mais pour qui ? 
    Et allez... 
    Qu’il devienne rimailleur de bohême lui aussi, errant dans son chemin buissonnier, mais cela remèderait-il à toutes ces illusions en miroir ? 

    On dit que le vie a des cycles de treize ans pour ces crises, et que l’esprit, lorsqu’enfin l’âme se repose, peut se lever enfin, que quand Ulysse tout bouillonnant part en voyage, on le lui souhaite long ? 
    Allez ça voir, votre oeuvre...

    Vous êtes en charge d’un navire, les baleines échouées pourraient être de votre ressort, mais c’est tout un renoncement, que rien ne justifie, surtout sachant l’insulte, gagez qu’il jouerait la carte de l’innocence, de l’enfance brimée, on connaît... Les bas-fonds comme les berges sont la négation du voyage.
     
    N’allez pas oublier que vous êtes en mai, que l’arrivée à bon port ne tardera pas, pour un repos mérité.


  • volt volt 22 mai 2013 21:31

    1/ je constate que la mythologie de la francophonie est stérile, vu le recul avéré partout, et qui pourtant aurait pu être surmonté ; que la francophonie est raciste, de fond, car la simple expression « écrivain francophone » n’étant pas appliquée aux français « de souche », conte toute une ségrégation active et sournoise.


    2/ partout désormais, en affaires comme en politique et communication, le recul définitif de la langue française et avéré, acquis, et reçu ; hélas, il n’est plus question d’y revenir, le problème est désormais d’assumer...

    3/ il ne fait nulle doute à mes yeux - de non Français, et pas principalement francophone, c’est pour moi une langue seconde, voire moins - que le Français est porteur d’une intelligence, d’une vivacité, et d’une richesse qu’on ne trouve dans aucune autre langue, actuelle, voire même passée ; cela n’empêche pas d’être réaliste et de constater que ce n’est pas tant l’avancée de l’anglais ou du globisch, que plutôt la très nette régression du vocabulaire et de la syntaxe des nouvelles générations, qui a signé cet arrêt de mort, désormais irréversible et définitif, c’est une question d’heures. & mes condoléances.

    4/ tout le reste ne sert à rien, vous et moi serons bientôt (une à deux décennies) des animaux empaillés bon pour les musées et ) amuser la galerie de nouvelles générations qui riront bien de nos adjectifs - voilà, c’est fait, échec et mat, il aurait fallu se réveiller sous tonton, mais le sommeil était profond.


  • volt volt 22 mai 2013 16:39

    Bonjour,


    en conséquence de cette formule de Lacan, les soixante-huitards avaient justement énoncé le fameux « soyez réalistes, demandez l’impossible ».

    revenons sur ce Larousse : 
    « 3* intérêt, avantage, utilité ; 5* affaire judiciaire, litige ; 6* actes, faits [militaires] ; 7* cause, raison »
    voilà bien quatre définitions du réel qui comportent déjà un regard, déjà et surtout. 
    ainsi, la question que vous posez (« ne devrions-nous pas, nous être humain dont les progrès techniques ont atteins une apogée à nulle autre pareille dans l’histoire de l’humanité, connaître cette « nature » ? ») comprend peut-être sa réponse incluse : 
    au sens où le premier étage du réel que nous puissions appréhender c’est justement ce regard, car la technique, en termes heideggeriens, après avoir vaguement flotté avec le statut d’« application de la science », commande aujourd’hui le discours de cette dernière, aussi bien dans l’industrie qu’en biologie et médecine, qu’en psychologie...
    Il ne s’agit pas seulement d’une question ou affaire de « résultats », car cela est le visible au bout de la chaîne, il s’agit de désubjectivation galopante, c’est-à-dire du remplacement d’une logique du « qui » par une logique du « quoi », vaste logique, très rapide, et dévastatrice.
    car si c’est un progrès (et encore...) face à une montagne de passer de « qui est cette montagne ? » à « qu’est-ce que cette montagne ? », il n’est pas sur que l’évacuation du « qui » appliquée aux humains soit de bonne augure.
    si je vous dis « qui êtes-vous ? » vous commencez à penser, 
    si je vous dis « qu’êtes-vous ? » vous criez à l’insulte... 
    or la médecine, en évacuant l’anamnèse au profit du labo, est en bonne voie là-dessus.
    l’embryon, c’est un qui ou un quoi ?
    nous sommes tous susceptible de valser entre ces deux-là.

    Lacan, pose le concept de « Nom-du-Père » comme centralisant l’idée que le symbole, nécessitant le désir, donc l’interdit, donc la loi, suppose la figure du père comme fonction sécante de l’imaginaire qui serait maternel ; mais ailleurs, il dit : 
    nous sommes en train de passer d’un univers des « nommés de » (donc descendance, ancêtres, discours, histoire) à un monde des « nommés à » (vous êtes nommé à telle fonction, vous n’êtes plus un « qui », oseriez-vous y prétendre ? passage du discours au performatif pur, et de l’histoire à la géo, pas d’histoire svp !). 
    A relire sur ce fil le texte lacanien de 35 « le déclin de la fonction paternelle en occident », c’est non seulement le fait qu’un mamouth fabrique désormais 25% d’illétrés qui serait éclairé, mais c’est aussi le fait que tout le discours politique se trouve assigné au médiatique si bien illustré par votre citation « documentaire » de Morin.

    mais pas d’illusions, cette logique n’est pas nouvelle, l’histoire d’une sortie d’egypte se conte d’une manière très précise : 
    les tous premiers mots du Livre de l’Exode sont bien très exactement, Exode 1.1 :
    « Voici les noms... »
    ainsi toute l’histoire de Moïse est celle du passage d’un univers pharaonique où l’on n’est que des « quoi », vers un autre univers, où l’on va devenir des « Qui », on va entrer dans l’Histoire, la faire, s’inscrire, etc. - SubjectivationS...

    Reste Guy Debord qui pose tout de même l’équation que : 
    le contraire exact de l’Histoire n’est rien moins que le Spectacle 
    spectacle au sens large, donc bien plus que ciné et télé : 
    la manière dont je me déroule et représente ma propre vie étant devenue spectaculaire, elle induit d’office l’injonction « oui, mais attention, pas d’histoire(s)... »
    Or une rue, comme dit Kafka, raconte déjà toute cette mort, 
    lorsqu’il s’étonne de n’y voir que des individus isolés se hâtant de quitter continuellement la place où il se trouvent, sans se croiser, dans un univers de cotillons fanés...

    un dernier point sur l’espace que vous évoquez longuement : 
    revenant à la mise en place par descartes de la notion de « substance-étendue », Heidegger choisit de forger le concept nouveau de « dimensionnal », c’est-à-dire de « dimension de la dimension »... 
    le fait selon lui de penser l’espace d’abord comme mesurable, et selon trois dimensions, est déjà une réduction, avant même de passer du 3D au 2D. 
    Je n’aurais pas le temps de développer, ni même de vous ramener des liens, mais vous saurez y faire.

    à plus tard, le réel, en 2D, et en mode « quoi », m’appelle à sa géographie, sans histoire...


  • volt volt 22 mai 2013 14:52

    c’est désolant de vous voir dire des choses si intelligentes parfois sur une imbécile.

    passons sur la « destruction militaire de la Syrie », dans un article parlant du fascisme, et faisant fi de l’histoire.
    vous n’avez pas l’impression que cette femme dit de très belles banalités justement ?
    que sa lecture du greco-romain est une facilité indémontrée ?
    que déjà l’accolement « greco-romain » est une connerie pire qu’un colonel ?
    que la dimension totalitaire n’est pas de la dernière pluie du vingtième ?
    que les pharaons y’a eu ?
    que penser la séparation de l’église et de l’état c’est cent fois plus subtil ?
    que travailleurs, chômeurs, etc., cela exige de baliser un peu mieux le terrain avant de balayer du bout du concept ?
    que votre dernière phrase donne la clef qui lui manque à cette idiote télévisée justement via jünger, la mobilisation totale, et la destruction du monde rural sous la dictature victorienne dont je vois les vaguelettes jusqu’au bord de mon clavier ?
    que vulgariser du nietzsche, du jünger, du heidegger, du benjamin, c’est faire du philo-blédine qui tient pas la route ? et qu’on a besoin de beaucoup de pellicule pour rafistoler cette vieille ?
    plutôt angelina quoi, 
    elle est moins plate.


  • volt volt 22 mai 2013 14:27

    oui, c’est le genre de papier face auquel il vaut mieux n’être pas français, 

    et surtout pas exclusivement francophone pour comprendre.
    il ne s’agit plus de l’oncle sam, mais de ce qui s’impose, techniquement, 
    de par l’intercommunication, et connection du monde entier.
    statistiquement, le Français fait son score olympique, 
    pas vraiment un podium.
    les Français hurlent, 
    les non-français, largement majoritaires par rapport à ce village gaulois, 
    n’ont même pas remarqué...

    la manière dont vous posez l’équation est... comique :
    donc y’a un élève, en grave déficience et retard dans la classe, 
    enfin on a l’amabilité de se pencher sur le cas de ce pauvre mongol, 
    c’est là qu’il s’imagine qu’on vient à lui pour... en tirer du savoir ! 
    (ne rions pas, il croit à ces sornettes qu’on lui aurait contées à la télé, 
    que ses facs seraient encore celle des 70s, tout ça), 
    et là il proteste, et veut se maintenir dans son éloquence,
    refusant d’accepter que tout son bavardage, là où les choses se passent désormais, 
    équivaut à... un silence assuré, une simple et claire sortie de l’histoire et de la géographie.

    les messes en latin, ça fait un bail que c’est fini.
    les langues meurent, c’est pas grave, 
    y’en a des centaines, des mortes.
    ne dites à personne que c’est ainsi qu’elles deviennent... les plus vivantes,
    là où le temps lui-même ferait grève.


  • volt volt 22 mai 2013 14:03

    pas d’illusions, la cloche de la mondialisation a sonné, et vous êtes en retard ?

    entrez, oui, mettez-vous là dans un coin...
    ah, en plus vous êtes nul ?
    non mais j’y crois pas...
    et vous protestez par-dessus le marché ?
    vous voulez changer la matière ? le programme ?
    that’s so french...
    une fois terminée l’épreuve d’anglais, soyez prêts pour le chinese course...
    non, avant même la récré.
    you don’t speak chinese ?
    you’re doomed.


  • volt volt 22 mai 2013 13:52

    sûr que pareille esquisse mérite son développement, qu’un éditeur se manifeste oui, j’en aurai croisé un qui s’appellerait dugué ? passons.

    donc si l’entropie est naturelle, si le totalitarisme en découle naturellement, alors le totalitarisme est naturel ?
    reste le « galopante » ? qui semble tout aussi naturel...

    en ce sens la remarque de pissefroid est très freudienne, et on ne peut y répondre trop vite :
    si Freud dit que toute pulsion, cherchant à diminuer la tension, est au fond une volonté de mort (schématisons en simplifiant), alors oui, la vie veut la mort, et l’entropie en est une manifestation, et sa cristallisation totalitaire est logique.
    face à cette logique, toute vie est appelée à la survie, c’est-à-dire à mimer la mort. 
    face à une caméra de surveillance par exemple, il ne doit y avoir aucun comportement déviant, c’est du frigo actif.
    contrairement à l’entropie dans le monde animal, l’humaine a cette caractéristique fréquente du « freeze »...
    un indien de l’oregon appelé à faire l’expérience du cinéma, n’a trouvé aucun intérêt à l’écran mais était littéralement halluciné que 400 personnes se tiennent assises sans bouger dans une salle en silence, il découvrait la mort.
    un flic est sensé contrôler des comportements mais il demande des papiers, une identité... c’est déjà un grand débordement, en termes de devoir d’entropie, l’homme sans papier ne sera pas, etc.
    il n’y aura pas de frein à cela. 

    si l’entropie comme vous le montrez est naturelle, relève de la vie même, son niveau humain ne peut être posé comme une simple sous-catégorie, car cela dépendrait encore d’une définition classique de l’homme comme « animal parlant », elle est dépassée.
    l’entropie une fois en mains humaines est aussi mise en oeuvre d’un déchaînement du nihilisme, en ce sens, elle ira très loin, son but est bien la mort, c’est certain, mais paradoxalement dans les résistances de la vie, c’est la vie qu’elle cherche...

    dans la mesure où cette entropie est une « mise au dehors » exigeant des « mises au dedans », elle montre et veut montrer, en cela, plus que l’animal justement, l’homme est le « monstre » qui réduit du vivant à du mort, et appelle cela progrès.
    ce processus s’appliquant aussi bien au dehors qu’au dedans a déjà atteint un tel niveau de pathologie, vu les chaînes réactives enclenchées, qu’on ne peut donc plus se permettre de maintenir l’hypothèse qu’il s’agit encore d’un processus naturel...

    ainsi parler d’une entropie de la vie, qui se décline en mode humain, implique comme fait du discours - et c’est le propre du totalitaire - qu’elle fonctionne d’elle-même selon une logique de langage ; à cette étape, le totalitaire est impliqué comme rapport à un ciel nouveau.
    allez savoir si la pluie qui bloque gollum n’est pas désormais « fabriquée » comme une information, c’est en tout cas l’hypothèse de reich...

    désolé de ce désordre en réaction à votre article, si riche, je lance des pistes.
    je m’en tiendrai à une toute dernière, celle de heidegger sur le nihilisme, notamment dans la deuxième partie de son cours sur nietzsche : 
    l’obscurcissement de l’être et le processus de l’oubli en cours sont le paradoxe d’une garde et d’une préservation ; en conséquence, c’est sous forme totalitaire que nous préparons le retour de la lumière des commencements présocratiques. 
    mystique ou gymnastique ? 
    surrationalité ou égarement consolatoire ?


  • volt volt 20 mai 2013 20:40

    passé l’âge des voix de garage - 

    dans blés vous appeler plus Camille, 
    quand c’est vous, tout d’une vie, 
    qui signez vos scènes à boum ?
    allons.