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Les commentaires de Monolecte



  • Monolecte Monolecte 28 janvier 2018 11:39

    @joletaxi
    J’ai de la famille qui est américaine : ce que je te raconte, je le découvre à travers eux.
    Ce ne sont pas des pouilleux (comme les millions d’Américains qui ne bénéficient d’aucune couverture médicale), ils ont des revenus qui les classent dans la bonne moyenne et le père de famille a même bossé pour… une compagnie d’assurance santé !



  • Monolecte Monolecte 28 janvier 2018 10:40

    @Fifi Brind_acier
    Du point de vie des classes aisées et riches, ce gouvernement est vraiment très efficace…



  • Monolecte Monolecte 28 janvier 2018 10:39

    @Fifi Brind_acier
    Quand nos gouvernants parlent d’audace, généralement, cela signifie qu’ils ont l’intention de raser les pauvres d’encore plus près, jamais rien d’autre…



  • Monolecte Monolecte 28 janvier 2018 10:37

    @foufouille
    Je confirme ce que dit @Fifi Brind_acier : le poids de la santé sur la dette des américain est énorme. Il faut juste comprendre qu’il n’y a aucune Sécu : donc, quand tu t’approches d’un hosto, tu as les prix des soins non mutualisés. En France, le prix « entier » d’une jambe cassée simple aux urgences, c’est entre 2000 et 3000 €, donc oui, un pansement (pas un un truc pour gosse avec Dingo dessus, mais un pansement d’infirmière auquel tu as accès après un diagnostic d’un médecin urgentiste, ça ne me semble pas excessif à 600$.

    C’est précisément pour cette raison que nous avons la Sécu et qu’avant la Sécu, il n’y avait que les bourgeois qui avaient les moyens de se soigner correctement.
    Si tu as une ALD, une année de prise en charge, surtout avec des médocs de pointe (genre trucs cardiaques ou Sida ou anticancéreux), ça démarre autour de 50 000 € et ça grimpe très vite dans les tours.

    Mais voilà, les Américains jeunes et en bonne santé sont ravis de ne pas payer pour les autres…
    Quand ils ont ensuite une famille avec des problèmes de dents et de lunettes, là, ils commencent à serrer le cul pour ne pas perdre leur bon boulot de winner et l’assurance santé d’entreprise qui va avec. Quand le père de ma famille aux USA a changé de boulot, ils se sont tous dépêché d’aller que le dentiste et l’ophtalmo, tellement ils avaient peur que la nouvelle mutuelle les couvre moins bien ou pas du tout.

    Après, quand tu choppes une maladie grave, ben, t’es cuit : ta boite finira par te virer et l’assurance par t’annoncer que tu coutes trop cher. Là, tu vends ta maison et tout ce que tu avais réussi à accumuler.

    La même logique pour l’éducation des enfants. Personne ne veut mettre au pot pour les gosses des autres et surtout pas des pauvres, sur fond de grosse compétition.
    Du coup, une éducation qui garantit un bon boulot coute un bras. Les familles s’endettent et encore mieux, les étudiants commencent dans la vie avec des dettes énormes qui garantissent leur très grande soumission au système, à leur boite et leur manque total d’envie de solidarité.
    Aujourd’hui, pour donner une petite idée, l’encours de la dette de l’éducation des ménages est supérieur à celui de la dette immobilière au début de l’année 2017 !

    La fabrique des pauvres se porte aussi très bien aux USA, les pays des winners !



  • Monolecte Monolecte 27 janvier 2018 12:18

    @Ciriaco
    C’est bien sûr de la com’. La consultation, c’est la version moderne de la commission, brillamment résumée par Clémenceau : « Quand on veut enterrer un problème, on créé une commission ».

    Un peu, aussi, comme les politiques de ville → soit-disant des plans d’aide aux quartiers où l’on parque les pauvres (donc, problème simple : on sort les gens de pauvreté et il n’y a plus de problème de quartier pauvre !), mais en fait, à chaque nouveau plan, on commence par des diagnostics, des études, des rapports à la con, tout cela arrose toute une petite nébuleuse d’agences de com’, de consultants, parfois des sous-officines d’élus ou de partis, avec des salaires plutôt confortables. Au bout de quelques années, l’enveloppe est vide, les experts et leurs potes ont fait du gras et pas un euro n’a « ruisselé » (à ce niveau-là, on peut parler de théorie du suintement) jusqu’aux principaux intéressés, les habitants des quartiers.

    Toujours la même merde, sauf qu’on pourra dire qu’on a consacré telle grosse somme pour des quartiers qui, vraiment, ne font aucun effort pour sortir de la merde dans laquelle, manifestement, ils se complaisent…



  • Monolecte Monolecte 18 novembre 2017 19:11

    @Yanleroc
    Une toute petite partie de la population est concernée par cette question.
    Pour la grande majorité, hélas, la question est plutôt de survivre jusqu’à la fin du mois, voire, jusqu’à la fin de la journée…



  • Monolecte Monolecte 18 novembre 2017 19:09

    @pallas
    Il est toujours possible de venir approfondir dans les commentaires du texte original : https://blog.monolecte.fr/2017/11/14/bienvenue-en-dystopie/



  • Monolecte Monolecte 18 novembre 2017 19:08

    @L’enfoiré
    Je crois que le fond du projet du transhumanisme n’est pas d’améliorer l’humanité, mais de créer une classe-espèce de sur-humains qui vont laisser tous les autres au bord de la route…



  • Monolecte Monolecte 18 novembre 2017 19:05

    @Yvance77
    Précisons que, contrairement à chez Asimov, ce robot n’a rien demandé, il n’est pas du tout en capacité de prendre ce genre d’initiative.



  • Monolecte Monolecte 18 novembre 2017 19:02

    @hunter
    Zut, j’ai oublié qu’ici, je ne peux pas corriger un papier publié : désolée.

    C’est l’avantage de lire directement sur mon blog.



  • Monolecte Monolecte 18 novembre 2017 19:00

    @hunter
    Merci et bien vu. je l’ai corrigé dans le texte d’origine, je vais le faire ici.

    https://blog.monolecte.fr/2017/11/14/bienvenue-en-dystopie/



  • Monolecte Monolecte 29 octobre 2017 19:53

    @Le Gaïagénaire
    Pas mieux smiley



  • Monolecte Monolecte 29 octobre 2017 17:52

    @Luc-Laurent Salvador
    Étant éthologue (avec une grosse composante de psychologie sociale) de formation, il est certain que j’ai eu une grosse réflexion en amont même de l’idée de parentalité. J’ai toujours pris en considération le langage non-verbal et surtout ses limitations. Il est clair d’accès au discours, dans la toute petite enfance, passe beaucoup par le non verbal et connaissant le terreau de lacunes familiales, j’avais anticipé toute la partie fondamentale de la création du lien par le tactile, les vocalisations, les mimiques et les postures… la création du lien est toujours à double sens. Ma fille a parlé tôt, mais il y avait effectivement un contexte.

    Le dialogue a fini par prendre le dessus dans notre communication, mais ma fille m’a confirmé qu’elle avait bien compris le sens que je donne à cette phrase et elle explore maintenant elle-même son rapport au monde et aux autres.



  • Monolecte Monolecte 29 octobre 2017 17:43

    @Le Gaïagénaire
    Non, non, cette partie-là a toujours été explicite aussi smiley

    En fait, nous sommes des gens très explicites → on ne sait jamais vraiment ce que l’autre pense s’il ne l’exprime pas clairement. Donc, on dit ce que l’on a dire, sans compter sur une foutue pensée magique pour faire le job à notre place.

    Je pense vraiment que le non-dit est un foutu poison dans les relations humaines et plus particulièrement les familiales.



  • Monolecte Monolecte 29 octobre 2017 17:30

    @egos

    Aujourd’hui ado, elle me confirme avoir toujours parfaitement bien compris le sens de cette démarche. Il faut dire que tout cela s’est toujours fait dans un dialogue permanent et non pas comme une sentence qui tombe de haut comme un couperet.

    C’est parce qu’il s’agit de sentiments puissants qu’il convient précisément d’en parler, afin de ne pas leur donner trop de pouvoir sur nous-mêmes et sur les autres, afin de désamorcer les bombes psychiques, afin d’être capables ensuite de se prémunir de ceux qui s’en servent sans aucune bienveillance.



  • Monolecte Monolecte 29 octobre 2017 17:26

    @jjwaDal
    Bienvenue au club des survivants !
    Même dans la pire des enfances — et il en est de par ce monde qui sont particulièrement épouvantables — il y a souvent aussi de bonnes et belles choses. On met juste parfois le reste de notre vie à faire le tri.

    J’ai la chance de savoir ce que ma fille a entendu, parce que depuis, elle a grandi et que jusqu’à présent, le canal de communication est toujours ouvert. Je suis très d’accord avec vous, avec la difficulté immense qu’est celle d’élever de petits humains jusqu’à l’âge adulte. J’ai juste compris qu’on n’était pas obligé de le faire tout seul. On pouvait s’appuyer sur d’autres, sur des pros, en cas de besoin (il n’y a pas de honte à avouer qu’on est parfois dépassés et que l’on est incompétents à arranger les choses) et surtout sur son propre enfant qui est le meilleur prof de parentalité que l’on puisse trouver.

    Ma fille a donc compris que je ne lui ferai jamais le coup du chantage aux sentiments, elle a d’ailleurs compris ce que ce genre de chantage impliquait et elle sait à présent s’en prémunir dans sa vie propre. Elle a compris que nous serions toujours ses tuteurs, dans le sens de ceux sur lesquels on peut s’appuyer, mais pas ses geôliers. Elle sait qu’on l’a rendue libre, sans l’abandonner.

    Le truc a toujours été de dialoguer et de réfléchir ensemble au sens de certaines évidences.

    Elle sait aussi que nous sommes profondément faillibles et qu’on a bien dû merder deux ou trois trucs en passant.

    Mais globalement, jusqu’ici, tout va bien…



  • Monolecte Monolecte 27 septembre 2017 00:24

    @BA
    Si tu veux être peinard, tu écris sur ton propre blog… C’est pour cela que je n’ai pas fermé Le Monolecte.



  • Monolecte Monolecte 26 septembre 2017 17:58

    @Daniel Roux
    Pas mieux !



  • Monolecte Monolecte 26 septembre 2017 11:06

    @Clocel
    Merci pour lui !



  • Monolecte Monolecte 7 septembre 2017 15:35

    @Nicolas Cavaliere

    Les contrats aidés supprimés ne seront pas renouvelés à leur terme. Les pleins effets de cette mesure ne seront donc pas visibles avant un certain temps, celui de l’exécution des contrats actuellement en cours.

    Les emplois aidés renouvelés avant l’annonce ne peuvent donc pas être interrompus. Si cela arrivait tout de même, il s’agirait alors d’une rupture de contrat à durée déterminée et le salaire total prévu doit (si les emplois aidés ne dérogent pas sur ce point de ce qui reste du droit commun) donc être intégralement versé.