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Les commentaires de Pyrrhos



  • Pyrrhos 15 mars 2015 09:30

    Voilà qui est Assad, votre « grand timonier » préféré. Qui veut voir voit, qui veut s’aveugler soi-même s’aveugle soi-même. Point.

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/portfolio/2015/03/15/l-onu-expose-l-horreur-de-la-guerre-en-syrie_4593802_3218.html



  • Pyrrhos 19 juin 2014 15:59

    A la sortie du métro.



  • Pyrrhos 19 juin 2014 15:59

    Mais ce type est complètement fou.

    Néanmoins comme sa connerie m’énerve et qu’il se trouve que je suis un homme, je lui ordonne de se trouver demain place d’Italie à 11h.



  • Pyrrhos 19 juin 2014 10:37

    Alors, j’aimerais faire une mise au point très courte sur le sujet. C’est un peu tard, je m’en excuse, mais je ne suis tombé dessus qu’hier (j’avoue que j’ai eu du mal à m’endormir).

    Avant tout, ce n’est pas un concours dans lequel le moins inhumain remporterait une palme — celle de l’innocence ? de la rédemption ? En quoi, au juste, les crimes de Pierre excusent ceux de Jacques ?

    La question n’est évidemment pas de savoir qui fut le plus inhumain entre les gardes chiourmes de Guyane française et leurs estimés collègues d’URSS. La question n’est pas même de déterminer si le Goulag soviétique fut pire que la SIbérie des Tzars. C’est un fait avéré — ceux qui ont lu Dostoïevski le savent — qu’on envoie les gens en Sibérie depuis des siècles en Russie. Il faut comprendre que la Sibérie elle-même est un peu une gigantesque colonie pénitentiaire. Le climat en est le meilleur gardien. Car au Goulag, comme avant dans les « bagnes » tzaristes, prisonniers et gardiens sont tous des prisonniers.

    Néanmoins, quand on parle du Goulag, je vous l’apprend peut-être, on ne les voit pas comme une espèce de « Guyane russe » abritant principalement des détenus de droit commun. Mais il s’agit bien d’un vaste ensemble de structures carcérales, placées sous le contrôle direct de la police secrète, où fut concentré tout ce qui, dans les zones controlées par le Kremlin, s’opposait pour une raison ou une autre au totalitarisme d’URSS.

    Ainsi, ce qui change avec le Goulag (acronyme pour « Administration Principale des Camps »), c’est d’abord la centralisation dans les mains de la police politique. Avant 1930, ces camps existent mais sont placés sous l’autorité des régions. Par la suite, c’est du ministère de l’intérieur ou de celui de la justice qu’ils dépendent. Jusqu’en 1934 où ils sont placés sous le contrôle direct du Guépéou/NKVD. J’insiste : contrairement à la Guyane ou à la Katorga, ce n’est pas une cour qui vous envoie au Goulag, mais un gradé du Guépéou — le même qui est venu vous réveiller chez vous un matin où tout a changé pour vous.

    D’autre part, il y a aussi une question de proportion qui, pour prosaïque qu’elle puisse paraître, n’en est pas moins importante. Au début des années cinquante, les Goulags (car il y en a plusieurs) abritent environ 2,5 millions de gens (Russes, Ukrainiens, Polonais, Allemands de Russie, Finlandais, Tchétchènes, Ingouches, Tatars, Karatchaï, Balkars, Kalmouks, Arméniens, Grecs, Turcs, Kurdes et prisonniers de guerre). A la même période, la Russie compte un peu plus de 100 millions d’habitants. Cela signifie que vous aviez des voisins qui étaient au Goulag, mais aussi — très possiblement — des amis et des membres de votre famille. D’où la peur extrême qu’il inspire, bien sûr. Car ces gens disparaissaient du jour au lendemain, revenaient parfois.

    A propos, la mortalité au Goulag est difficile à évaluer, mais on peut considérer qu’environ 12 millions de personnes y ont trouvé la mort entre 1939 et 1953.

    Qui a l’occasion d’aller en Russie — pour une raison ou une autre —, ferait bien de se rendre a l’ancien camp Perm-36 (à une 100aine de Km de Perm), qui est resté debout et qui se visite. Les archives du Goulag collectées par « Memorial » sont aussi très édifiantes. Cependant, elle ont été confisquées de manière complètement arbitraire lors d’une descente de police en 2008 (rendues en 2009) — comme quoi Poutine et ses partisans n’aiment pas le travail de mémoire.

    C’est donc une forme de négationisme que de « minimiser » ou « relativiser » le Goulag en évoquant la Guyane ou la Sibérie des Tzars. Il ne viendrait à l’esprit de personne de sensé de chercher à excuser les camp hitlériens en disant que, de toute façon, les Britanniques aussi ont mis en place des camps de concentration où ils ont enfermé les Boers, que c’est une pratique courante et qu’il ne faut pas s’en inquiéter. En revanche, on peut très bien faire l’inverse, dire que le camp de Bloemfontein préfigurait l’horreur nazie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lizzie_van_Zyl

    Tout est question de nuance — et d’échelle.

    Alors, « relativiser » le Goulag, c’est franchement du négationnisme en barre, car les problématiques du Goulag sont, de fait, profondément actuelles.

    Au vu des orientations politiques de certains, on comprend pourquoi ils sentent le besoin de nier le Goulag.

    Tout simplement parce que Poutine envoie lui aussi ses opposants en Sibérie et que la colonie IaG 14/10 a peu à envier aux camps de Perm.

    Or, ces « chevaliers qui disent ’Ni’ » arrivent toujours après la guerre pour condamner certaines choses soignement sélectionnées — abominables d’ailleurs —, mais sont toujours les derniers pour faire la critique de ce qui a un impact aujourd’hui. Au contraire, je l’ai déjà dit et je le répète, ils ont intérêt à ce que cela s’oublie, à ce que cela soit minimisé.



  • Pyrrhos 18 juin 2014 11:17

    Monsieur Gérard Luçon, commandeur de l’ordre de l’Etoile ! Et ex-directeur du ministère de la justice, d’Handicap International, de la Croix Rouge, du ministère du Redressement productif (et surtout de celui de la propagande). Mais il faut ajouter à la longue liste de vos grades, celui de « sinologue » que vous vous donnez allégrement dans un post où vous prenez moins de pincettes que dans votre article du « Grand soir » : http://www.forum-unite-communiste.org/forum_posts.asp?TID=2116
    Vos allégeances apparaissent tout de suite plus clairement.
     
    Vous n’avez pas répondu à mon accusation d’imposture ; or c’était tout de même la première chose à faire si vous étiez honnête.

    Ce que manifestement, vous n’êtes pas — et vous le savez.

    A vrai dire, vous ne répondez à rien. Vos posts sont une suite de propos incohérents où vous produisez votre esprit irrationnel, tout en sauts (du coq à l’âne), gambades délirantes et autres cabrioles. Mettez avant tout un peu d’ordre dans votre esprit, Monsieur le directeur....

    Néanmoins, pour ce qui est du torchon de Mme Maertens, je vous arrête tout de suite : le fait que vous puisiez vos inepties chez quelqu’un d’autre n’est en aucun cas cas une excuse pour les publier à votre tour. Quant à l’Harmattan qui vous a publié, elle et vous, chacun sait que c’est une maison qui sort à peu près n’importe quoi — du très bon comme du très mauvais.

    J’ajoute qu’elle est un peu comme vous, elle n’y connaît rien, n’a aucune qualification dans le domaine, mais se permet de larguer sa sauce. Suivez des cours, obtenez le diplome qui les sanctionne (peut-être avec une mention), et ensuite vous pourrez parler de la religion tibétaine en toute connaissance de cause — et en tout cas sans qu’un amateur comme moi puisse vous en remontrer.

    Je dis cela pour vous, vous en faites ce que vous voulez.

    L’autre publication que vous citez, A secret story of Japan coveting Tibet (par un auteur chinois...), est encore plus licensieuse dans le sens où vous êtes le seul à en faire mention dans les différents sites où est sortie votre, somme toute, bref et expéditif billet. En plus d’être un imposteur, il semblerait que vous soyez aussi un « bidonneur ».

    On en est donc à votre article sur le Tibet, on prend à la suite d’hier... Vous allez voir que là aussi, c’est du lourd !

    Vous ajoutez quelques profondes réflexions personnelles sur le fait que le Dalaï Lama se prend pour un dieu et que le Tibet vit au Moyen-Age — ce qui est mot pour mot la justification produite par les cocos chinois lors de l’invasion de 1950. S’ensuit des chiffres du cru de Maertens et une longue citation (apparemment de votre ouvrage fantôme) ; vous l’introduisez comme suit  :
    Ensuite durant la seconde guerre mondiale, et pour contrer l’expansionniste indien et anglais (ligne Mac Mahon, guerre de l’opium, Traités inégaux), également pour punir le Dalai Lama de son alliance avec le Japon (in QingYongZhang A secret story of Japan coveting Tibet), le Président Roosevelt a promis à Tchang Kai Tchek que le Tibet resterait dans le giron chinois et ne serait jamais reconnu comme Etat par les USA : [cit.]

    Puis vous concluez : La chine communiste a simplement mis en application cette promesse.

    En premier lieu, on se demande à quoi pouvait ressembler cette « alliance » entre un pays modernisé et industrialisé, le Japon, et un pays vivant au Moyen-Age, le Tibet, comme vous prenez soin de le rappeler aillleurs.

    Quoi qu’il en soit, d’après vous, Roosevelt aurait « promis » le Tibet à la Chine de... Tchang Kai Tchek ! Deux choses : la première, c’est que Tchang Kai Tchek (vous devriez le savoir) n’était pas exactement un cadre du parti communiste chinois. En fait, c’est comme si Lénine avait revendiqué des avantages promis par l’Ouest à un Kornilov en cas de victoire. Je pense que même un communiste pur et dur trouverait cette perspective bizarre et un peu délirante. Vous non !

    Mais peut-être êtes-vous en réalité complétement ignorant — une espèce de Sarah Palin rouge en somme !

    La deuxième, la plus importante, c’est que peu importe les desiderata que vous prêtez à Roosevelt ! La Nation tibétaine a le droit de décider seule de ses destinées. Ce sont des principes sains mais qui n’ont jamais beaucoup parlé aux gens comme vous — un certain pacte germano-soviétique en est la preuve.

    Tout ce que je puis vous dire, c’est de relire le préambule de la Charte des Nations unies.

    Le reste de l’article (encore une vingtaine de lignes) ne fait que broder sur ce qui vient d’être dit — visiblement le « noyau » de votre argumentation — sur une tonalité du type « bon sang, mais c’est bien sûr ! ».

    Vous ventez les mérites de la colonisation chinoise, l’école pour tous, la collectivisation... Vous ajoutez, philosophe : ils n’ont pas obtenu le droit de vote, mais comme ils ne l’avaient pas auparavant…

    Bref vous justifiez et connonisez l’occupation illégale d’un pays par un autre. Exactement comme le pire des fascistes ou le pire des colonialistes !

    L’explication est toute simple : les communistes de votre espèce et les fascistes ont une souche commune. Ils sont tous issus d’un « ancien monde » où la force brute dominait et où l’impérialisme était la doctrine unique. En un mot, le communisme est un fascisme et le fascisme est un communisme. 

    Quelqu’un comme Poutine, avec ses méthodes et ses ambitions, est véritablement néo-nazi, car il remet en action les mêmes pratiques que les nazis et avec la même violence.



  • Pyrrhos 17 juin 2014 12:46

    Monsieur Gérard Luçon, Commandeur de l’ordre de l’Etoile !

    Vous êtes l’auteur d’un article paru sur le site du « Grand soir », où vous vous permettez d’écrire les pires inepties sur le Tibet : http://www.legrandsoir.info/Tibet-Propagande-quand-tu-nous-tiens.html

    Vous vous en prenez au film de Scorsese, « Kundun », qui selon vous est un morceau de propagande, et vous justifiez ainsi l’invasion et l’occupation chinoise du Tibet par... l’invasion des provinces chinoises par le Tibet au VIIIème siècle !!!

    Vous comparez ensuite, avec un admirable esprit logique, que les revendications du Dalaï Lama avec celles d’un bonapartiste attardé qui revendiquerait la France des 130 départements. Soit, mais alors sans doute, on peut sans souci exercez des représailles et lancer des expéditions punitives près de douze siècles après les faits ! Si l’on suit votre logique, ce serait exactement comme si le Royaume Uni déclarait la guerre à la Suède et la Norvège pour venger les exactions commises par les Vikings... Non franchement, vous en teniez une bonne le soir où vous avez rédigé cet article (c’était le « grand soir », quoi !).

    Plus loin, la loi de Godwin trouve son application avec votre article ! Vous vous permettez d’établir un rapprochement entre les revendications du Dalaï Lama et... le nazisme !!! Vous le faites de manière indirecte — car telle est votre méthode — en passant par l’intermédiaire du corpus Kalachakra qui précède Rosenberg de près de 11 siècles ; mais vous n’avez pas la mémoire courte, vous, puisque, rancunier, vous vous vengez d’offenses qui datent de plus de mille ans !

    Vous vous moquez de la religion tibétaine mais sans rien y comprendre. Vous identifiez dans le « souverain d’or » du Kalachakra, qui viendra pour conquérir et régner, la source d’inspiration de l’expansionnisme hitlérien ! Autant dire que la mythologie arthurienne est elle aussi une source du nazisme ! Le côté guerrier et revendicatif de ces sagas spirituelles est commun aux peuples qui ont été souvent envahis — les Celtes par les Saxons, les Tibétains par les Monghols ou les Chinois. Le rapport que vous établissez avec le nazisme est simplement irrationnel et tient de la névrose.

    Vous vous horrifiez devant les têtes de morts et des corps humains, vous y voyez la preuve d’une violence sociopathologique chronique dans la pensée sacrée du Tibet ancien. J’aimerais m’y connaitre d’avantage, mais il est clair que la religion tibétaine entretient un rapport à la chair et à la mort qui diffère du tout au tout de celui que nous entretenons, nous autres, judéo-chrétiens. Par exemple, les morts sont exposés dans la nature, livrés aux charognards, dans la croyance que la chair s’intègre ainsi à un cycle de vie (quelque chose comme une dialectique entre mort et renaissace, réincarnation et métamorphose). Mais vous, contrairement à moi, vous n’avez pas peur de formuler des avis et des jugements alors précisément que vous n’y connaissez rien !

    De telles inepties ne sauraient être excusée par une ivresse passagère, car elles nient l’empreinte historique laissée par le peuple tibétain sur son pays ; elle nient également le droit des Tibétains à se constituer comme Nation et à occuper un territoire. Plus loin, vous ajoutez même que l’intervalle de 4 siècles entre les invasons monghole et mandchoue (donc chinoises — tiens, qui envahit qui maintenant ?! toujours si l’on suit votre logique...) ont été l’occasion manquée d’unifier le Tibet en un pays souverain sous un pouvoir unique. Vous le formulez comme suit : Ce n’est en aucun cas durant cette période que le Tibet a cherché à être reconnu comme pays, ratant définitivement l’occasion d’exister.

    Ainsi, entre le XIIème et le XVème, le Tibet a eu sa chance ! Maintenant, ce n’est plus l’heure, il est trop tard ! Voilà un plaisant argument à faire valoir devant les juristes de l’ONU, Monsieur l’ex « directeur du ministère de la Justice »... Directeur autoproclamé je pense (car ce ne serait pas un bon point pour nos institutions nationales s’il en était autrement).

    Faut-il poursuivre, finir votre article lamentable sur le Tibet et enchaînez — fort de tous ces enseignements — avec votre article sur l’Ukraine ? Je suis certes un peu paresseux, mais je le ferai si vous m’y poussez, Monsieur l’ex-« directeur d’handicap international » (et vous avez oublié le grade d’historien des religions spécialistes du boudhisme tibétain !).
    Mais, quoi qu’il en advienne, dans sa volonté éradicatrice manifeste (dès que l’on lit un peu entre les lignes), votre propagande, pis que cela, votre négationisme s’apparente bien à du nazisme.

    En effet, en refusant au Tibet le droit d’exister — je vous ai cité —, vous faites preuve, vous-même, d’une violence inouïe, inqualifiable et assurément sociopathologique.

    Enfin, sur tous les plans, vous êtes un véritable imposteur — c’est là votre unique qualité authentique.



  • Pyrrhos 24 avril 2014 22:00

    Merci Macha, je sais qui est Oscar Wilde...

    Je vous répondrai, selon l’image de Gogol, que la Russie est « une troïka folle dévalant une pente glacée vetigineuse ».

    Et oui, où s’arrêtera-t-elle ?

    A vous de méditer cette phrase...



  • Pyrrhos 24 avril 2014 21:42

    Plutôt que de vouloir jouer au petit roquet, contente toi de lécher le cul de l’oncle Sam afin d’obtenir sa protection.

    Jelena, je t’emmerde.

    Les deux autres, je vais avoir des mots durs avec vous, car si elle prend votre défense, c’est que vous vous associez, vous aussi, à ses débordements verbaux.

    asterix, de quel droit jugez-vous de la légitimité du gouvernement transitoire en Ukraine ? Des élections ne sont-elles pas prévues pour le 25 mai ? Que pourriez-vous souhaiter de mieux pour le peuple ukrainien ? Le 25 du mois prochain, les électeurs se choisiront un dirigent qui saura les représenter. Il n’y a pas de meilleure légitimité que celle offerte par les urnes.
    Et je ne doute pas que les observateurs internationaux surveilleront ce scrutin de près afin de veiller à sa légitimité justement.

    Mais j’ajouterais : des individus libres ? vous ? Vous n’êtes qu’un ramassis pitoyable d’extrémistes, vous ne croyez en rien et vous retournez le droit international et la liberté des peuples comme un gant, en fonction seulement des intérêts de ceux qui vous manipulent, misérables pantins que vous êtes.

    C’est vrai quoi ! Un jour la non ingérence est un principe sacré, et le lendemain il passe à la trappe !

    Mais la vérité, la voilà toute crue : vous êtes des hooligans, des fanatiques, des vendus, tout entiers dévoués aux intérêts du Kremlin. Et je pense que vous allez au devant d’une vilaine déconvenue, souvenez-vous l’amertume qui fut la vôtre le 26 décembre 1991 — je pense que vous l’aurez de nouveau en bouche bientôt, à court ou moyen terme.

    Mais puisque tu me dis que tu défends une autre cause, asterix, que celle des « communards » — comme tu les appelles — alors quelle autre cause défends-tu ? Celle du droit international ou de la liberté des peuples, certainement pas. Mais je t’écoute, de quelle cause s’agit-il, asterix ? Qu’est-ce que tu défends au juste ?

    La balle est dans votre camp à tous les deux, j’attends des pavés — et vous promets de prendre la peine de les lire !



  • Pyrrhos 24 avril 2014 16:39

    Ah, Macha, vous n’oubliez pas que vous me devez une réponse sur ce fil : http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/le-new-york-times-confirme-la-151012#forum4008342

    Mais je note que vos remarques sont toujours aussi percutantes :)



  • Pyrrhos 24 avril 2014 16:36

    Petit rappel à Werner,
    Dans le Droit International, il n’existe aucun droit d’ingérence, mais une obligation de NON ingérence dans les affaires intérieures d’un pasy qui ne nous pas déclaré la guerre.

    Décidément, fifi, tu parles d’or ! Mais alors comment se fait-il que Poutine se permette d’intervenir en Ukraine ou en Géorgie ?



  • Pyrrhos 24 avril 2014 16:32

    Quel déballage, de Sartre à Cahuzac !!! Et sans rire, ces quoi des « patrons à la Zola » ? J’essaie vraiment de comprendre mais je ne vois pas du tout de quoi il peu s’agir (Zola n’était pas un patron que je sache, c’était un écrivain)...

    Quant aux référundums de de Gaulle, franchement ils ne valaient pas mieux que les plébiscites de Napoléon III. La France gaulliste était un régime autoritaire, c’est un fait (allez dire le contraire aux Algériens jetés dans la Seine en 1961 par le préfet de police... Maurice Papon).

    La France marchait bien, était sur la voie du progrès, peut-être ! Mais c’est dû à la conjoncture économique qui était favorable — puisque tout était à reconstruire, la croissance ne pouvait qu’être à la hausse (aussi grâce au plan Marshal d’ailleurs).



  • Pyrrhos 24 avril 2014 16:14

    C’est là qu’on constate que tous les partisans de Poutine sur Agoravox (il y en a beaucoup) utilisent tous les mêmes arguments, comme s’ils se contentaient d’appliquer de « précieuses instructions » et des discours tout faits.

    Je ne rêve donc pas, il y a bien réseau et connivences.



  • Pyrrhos 24 avril 2014 16:11

    Ah, le fameux argument de l’encerclement ! La Russie, encerclée de toute part par les bases américaines, ne fait que se défendre ! Ce qui justifie bien sûr qu’elle occupe ou annexe tous les territoires qu’elle convoite, qu’elle entrave le processus démocratique dans les pays voisins et qu’elle bafoue le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes dans des pays aussi éloignés d’elle que la Syrie.

    On m’a déjà servi cet argument aujourd’hui, et à vrai dire il ne date pas d’hier ! Le PCF le sortait déjà dans les années 50... Vous avez quel âge ?



  • Pyrrhos 24 avril 2014 16:08

    Personne n’a dit - en tout cas je ne l’ai lu nulle part- que les « révolutionnaires » ukrainiens étaient des fascistes ; mais tout le monde constate que cette deuxième révolution a été récupérée par des fascisants, grassement aidés par les US

    Ah, enfin une nuance ! J’avoue que je n’y croyais plus...

    Par contre — je le dis sans ironie — je ne comprends à quoi vous faites allusion quand vous parlez de « deuxième révolution ». Par exemple, on peut dire que la Révolution d’octobre était une « deuxième révolution » par rapport à celle de février, puisque Lénine, son instigateur, renverse le gouvernement provisoire. Mais il n’y a rien eu de tel à Kiev entre le moment où le parlement déclare Ianoukovitch, en fuite, déchu de ses fonctions et aujourd’hui ! C’est le même gouvernement transitoire qui est en poste, alors de quelle « deuxième révolution » parlez-vous ? Cela ne se justifie pas.

    D’autre part, pouvez-vous détailler exactement ce que vous entendez par « récupération » ? Je crois qu’on comprend bien pourquoi vous parliez de « deuxième révolution » : vous voulez laisser croire qu’il y a eu « deuxième révolution » ou « récupération » du mouvement constestataire par des groupe nazis. Comme si la transition entre le régime de Ianoukovitch et l’administration Iatseniouk n’avait pas été une transition politique — comme s’il y avait eu une « révolution de palais » qui aurait vu la substitution d’une équipe dirigeant composée de nazis à l’équipe mise en place à la suite du vote des parlementaires, le 21 et le 22. En tenant les propos que vous tenez, vous vous efforcez de nier qu’il y a eu processus politique à l’issu de la contestation populaire — elle-même politique.

    Le problème, c’est que cette « récupération » et cette « deuxième révolution », dont vous parlez, sont tout aussi fantômatiques que les prétendues persécutions subies par les populations russophones de l’est. Alors, c’est un peu comme si les légions spectrales du IIIème Reich avaient fait irruption sur la scène politique ukrainienne — tout droit sorties du chapeau de Poutine. Mais il y a une raison précise à une telle farce : c’est renvoyer tout le gouvernement transitoire d’Ukraine au néant, c’est lui refuser le statut d’interlocuteur valable, c’est se poser soi-même, seul, sur la scène politique et en barrer l’accès à quiconque n’est pas de votre avis.

    Mais c’est aussi une manière de faire l’autruche ! De ne pas admettre les faits ! Vraiment, pour des matérialistes, ces soviétiques n’ont pas le sens des réalités...



  • Pyrrhos 24 avril 2014 14:24

    Justement, qu’il y réponde, ça me permet de soutenir plusieurs discussions en même temps.



  • Pyrrhos 24 avril 2014 14:21

    Je t’invite à y répondre, « jelena »...

    Par contre évite les grandes phrases avec des « décervelés qui mangent casher » dont tu es coutumier/ère...

    Réponds avec des arguments ou ferme-la.



  • Pyrrhos 24 avril 2014 10:13

    Et vous ?...



  • Pyrrhos 24 avril 2014 10:12

    C’est un constat que, pour ma part, j’ai fait souvent sur ce site, fort peu de gens ici sont de bonne foi. Agoravox grouille littéralement de militants des ultras, de gens, qui, au XXème siècle, ont fait de leur mieux pour justifier, en toute circonstance, les agissements de l’URSS. Aujourd’hui, ces gens se manifestent de plus en plus parce qu’ils entrevoient l’occasion d’une belle revanche.

    C’est dire que l’opinion que défendent ces gens-là est faite et qu’elle ne date pas d’hier. Rien ne leur fera changer d’avis, parce qu’à force d’applaudir aux exactions soviétiques contre le droit, ils se sont endurcis au point de devenir de vrais monstres qui ont fait du criminel dicton qui veut que « la fin justifie les moyens » la très frêle planche de salut de leur conscience.

    Leur justification — car tout le monde a besoin d’une justification pour dormir la nuit – tient en une alternative digne des plus brillantes subtilités de l’esprit totalitaire, toujours absolutiste dans ses conclusions : « c’est soit l’impérialisme russe, soit l’impérialisme américain ».
    Et eux de broder avec de jolis syntagmes que l’on découvre sous leur plume et que l’on retrouve quelques jours plus tard dans la bouche d’un Lavrov, par exemple celui de « monde multipolaire » souhaité par Poutine. En l’occurrence il s’agit d’une farce puisque ce que souhaite effectivement le Kremlin — autrement dit ce pourquoi ces gens-là œuvrent dans la « blogosphère » et le « cloud » — c’est un monde violemment « unipolaire » où les intérêts du Kremlin se substitueraient au droit international et à la liberté des peuples. Or, la résultante de cette "poussée vers l’ouest et le sud" de Poutine — bien dans la lignée des axes d’expansion souhaités par les tzars d’abord, puis par les dictateurs soviétiques — sera un monde bipolarisé où l’idéologie prendra le pas sur les intérêts élémentaires de chacun. Autrement dit, ce sera le grand retour de la Guerre froide. 

    Pas de « multipolarité » donc, mais une banale bipolarité...

    Un autre exemple de ces coïncidences de vues (constatées après coup) entre les haut gradés de la diplomatie russe et les petits admirateurs du Kremlin qui se manifestent sur les forums, c’est la fameuse « jurisprudence Kosovo », selon laquelle l’érection d’une province en pays indépendant serait possible en toute circonstance. Dans ce cas, pourquoi la Tchétchénie n’aurait-elle pas le droit de faire sécession de la Fédération de Russie ? D’autre part, les exactions commises à l’encontre des Kosovars — et donc la nécessité pour eux de se constituer un Etat — ne font pas l’objet de doute, ont duré plusieurs années et sont très documentées, alors que les persécutions à l’égard des populations russophones, fantasmées par Poutine sont au contraire des plus douteuses. Mais, là encore, il s’agit d’un sophisme grossier qui traduit bien plutôt la mauvaise foi de ceux qui le produisent qu’il ne leur offre un argument valable.

    Ainsi, l’idéologie est déjà au cœur des questions auxquelles les européens — tous les européens, ceux d’Ukraine et de Russie aussi — doivent faire face. Comme toujours, dans les aires totalitaires, les symptômes de la radicalisation du pouvoir sont à chercher dans la langue. A la manière de cette « Lingua Tertii Imperii », le language des officiels russes et de leurs partisans à l’Est comme à l’Ouest se charge de termes violemment connotés comme « fachiste » ou « islamiste ». A les croire, tout mouvement d’opposition au Kremlin et à ses agents est subsumable par l’un, au moins, de ces deux prédicats – voire les deux ! Les moyens mis en œuvre sont toujours ceux d’une guerre de l’image et de la propagande où la désinformation et l’amalgame règnent en maîtres.
    Ainsi, le mythe de la révolution fachiste à Kiev est né lorsque les médias ont diffusé des photographies des contestataires ou, parmi la foule, apparaissaient des individus brandissant des symboles nazi. De là un raccourci de pensée et une généralisation dont les idéologues du Kremlin sont coutumier. Ainsi, à les croire, tout individu qui se dresserait contre la mainmise russe sur son pays serait en réalité affilié à des groupuscules d’extrême droite.
    Ce que de pareilles thèses signifient, ce qu’elles veulent vraiment dire, c’est qu’un tel individu n’aurait pas, en fait, le droit de s’exprimer et devrait être abattu à vue, sans sommation — voire torturé. Ce qui distingue alors les officiels russes et leurs partisans, de leurs opposants en Ukraine (ou ailleurs), c’est ce refus de communiquer et de faire valoir des arguments. De fait, l’invasion de l’Ukraine a-t-elle l’objet d’une consultation préalable ? Y a-t-il eu un acte légal international pour la justifier ? Enfin, les persécutions de populations russophones ont-elles été vérifiées ? Trois fois non. Mais tout cela, on le sait bien...
    Ce fait se constate sur les forums eux-mêmes où pourtant la communication est le maître mot, car c’est un fait que toute thèse formulée par l’un ou l’autre de ces idéologues se fonde sur le facteur (contestation = néo-nazisme/islamisme) comme sur un axiome qui devrait servir de base à tout dialogue. Refuser systématiquement ce postulat apparaît comme la meilleure stratégie pour les combattre.

    Il s’avère alors que les gens qui produisent ce genre de contre-vérité ont tous les caractères d’agents d’influence oeuvrant, de l’intérieur, en faveur d’une puissance étrangère dont on peut imaginer aisément qu’elle les soutient. Sans tomber dans la paranoïa, il est tout de même frappant que les mêmes arguments, formulés dans les mêmes termes (l’expression « monde multipolaire », la "jurisprudence Kosovo, etc...), fassent leur apparition à quelques jours de distance sur Agoravox, puis dans la bouche d’officiels russes. Sauf à croire que M. Lavrov soit un lecteur assidu d’Agoravox, il faut penser qu’il existe un réseau de connivences par laquelle l’information — plutôt la désinformation — transite depuis la tête jusqu’aux rémifications les plus fines. Que les gens qui, sur Agoravox par exemple, relaient ces thèses le fassent en toute bonne foi, c’est ce que, pour ma part, je ne peux croire. Chacun sait qu’il n’y a plus d’utopiste dans l’ultra gauche depuis bien longtemps...

    Encore une fois, que l’on me prouve le contraire, mais ce que je constate (maladroitement et avec l’oeil d’un dilettante), c’est que, sur Agoravox (entre autres), une stratégie cohérente a été mise en place par des gens malintentionnés, qui consiste en la centralisation de l’entreprise de désinformation en vue de la distribution du message idéologique.



  • Pyrrhos 24 avril 2014 10:11

    Mais vous n’avez pas lu Le joueur ! Si vous l’aviez lu, vous sauriez qu’à la fin du roman, Alexeï Ivanovitch ne peut plus s’arrêter de joueur, il devient la victime d’une addiction qui le détruira.

    Donc, en somme, la comparaison est très pertinente ! Sauf que ce n’est pas ce que vous vouliez dire... Enfin, il me semble que vous êtes plutôt un partisan de Poutine, le « défenseur des faibles » comme vous dites.

    Cependant, à nouveau, on retrouve le fameux argument du « monde multipolaire » (vous parlez d’un « monde équilibré »)...



  • Pyrrhos 24 avril 2014 10:01

    Ah, je vois des rouges partout ? Figurez-vous que je viens à l’instant de répondre à une personne (« fifi brin d’acier ») qui me sort les mêmes arguments que le PC des années 50...

    Et elle n’est pas la seule.

    Il ne suffit pas de me traiter de simplet qui ne voit les choses qu’en noir et blanc, il faudrait aussi me montrer en quoi je suis un simplet...
    A votre plume — ou alors taisez-vous.