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Les commentaires de Christophe



  • Christophe Christophe 29 mars 2009 20:34

    @Le Péripate,

    Il me semble que vous exposez une notion de la pauvreté quelque peu extrême. Certes, en Afrique, il existe des hommes et des femmes qui vivent en deçà de un dollar par jour, mais c’est loin d’être la seule référence pour mesurer la pauvreté.

    Il est vrai qu’en France, il est impossible de vivre avec même disons un euro par jour. Mais vous pensez réellement qu’avec deux euro par jour vous pouvez subvenir à vos besoins élémentaires ? Votre mesure me semble insiffisante pour mesurer la pauvreté. D’ailleurs, gagner une certaine somme dans un pays et un autre est une référence absolue, l’utiliser pour pour exprimer la capacité à subvenir à ces besoins dans deux pays différents n’est pas très pertinent.

    Lorsque vous abordez les propos de d’extorsion de la propriété, n’est-ce exactement cela le concept de propriété tel que nous l’appliquons : ce qui appartient à tous devient la propriété d’un seul (voir par exemple le brevet Mosanto sur le riz Basmati, alors qu’il est naturel en Inde et au Pakistan, mais interdisant aux paysans leur droit de cultiver naturellement ce riz). La propriété, depuis son application est bien l’appropriation privée des biens publics, cela recouvre tout autant l’extorsion (quand cette notion est poussée à l’absurde, et des cas existent déjà) de ce qui appartient à tous, cela ne vous offusque pas ?

    Un autre exemple des plus frappants est celui des gens du voyage. Si vous lisez la philosophie de Jean de La Fleur, ardent défenseur des tziganes, Roms, ... vous remarquerez que ce que la nature produit appartient à tous. Le fait de se l’accaparer à titre privé rend les produits de la nature indisponibles pour la communauté. Qui a volé l’autre ? Cette philosophie reconnait pourtant la notion de propriété qui prend différents aspects selon la nature des produits sur laquelle elle s’applique.

    Nous pourrions aussi aborder la notion de propriété des mélanésiens mis en évidence par Malinowski, celle des sociétés de Nouvelle Guinée de Mead, ... Peut-être un sujet pour un article ? smiley



  • Christophe Christophe 29 mars 2009 15:09

    @Morice,

    Vous insistez dans l’erreur !

    Non les propos de Le Pen ne sont pas condamnables d’un point de vue juridique. Sans doute d’un point de vue moral comme vous le faites, en étendant ses propos aux présupposés que vous considérez être sa façon de percevoir la seconde guerre mondiale. Je ne le conteste pas, mais je ne jouerai pas à ce jeu là !

    Mais la démocratie et la république sont des régimes basés sur des droits et des devoirs ; Le Pen a le droit d’émettre un jugement de valeur. Ce n’est d’ailleurs pas du négationnisme puisque considérer qu’une chose est inférieure à une autre c’est reconnaître l"existence des deux éléments comparés.

    Notre auteur souligne très bien le problème dans son article, et tous ceux qui luttent contre cet extrémisme le savent aussi. Le plus gros risque pour toute société démocratique dans son combat contre la bête immonde ne consiste en rien à devenir aussi immonde que la bête. Sinon, malgré une belle impression de victoire, c’est la bête qui aura vaincu dans les faits !

    Je pense être comme l’auteur, si je ne suis pas sensible aux propos de Le Pen, si même je le combat, jamais je ne soutiendrai ceux qui veulent l’abattre avec ses armes, en devenant son reflet soit disant positif (dans ce monde là, je ne vois rien de positif) ; nous avons d’autres armes, il suffit de savoir les utiliser à bon escient.



  • Christophe Christophe 29 mars 2009 13:29
    Je reprends d’abord l’argumentation finale pour bien exposer ce qu’est la notion de responsabilité.
    Cette notion est vue selon trois acceptions :
    • Etre la cause d’un dommage : cette notion de causalité s’applique lorsque nous constatons un dommage entraînant une obligation de réparation. Cet aspect n’est abordé que si un agent a choisi des actions préalables qui ont mené à cette situation.
    • Devoir rendre des comptes : cette notion est déterminée par la notion de responsabilité explicitée dans les réglementations. elle est introduite par le principe de délégation ; par exemple, un chef d’entreprise est responsable (rendre des comptes) vis à vis des clients alors que le concepteur des produits de cette entreprise est responsable (être la cause) de dommages chez des clients.
    • User de son influence : cette notion est issue du principe de rôle. La personne se voit attribuer une capacité de remplir une mission directement (capacité de faire) ou indirectement (pouvoir d’exercer une influence).

    La notion de responsabilité influe sur celle d’obligation ; la responsabilité s’appliquant à un état. Un responsable devra, pour atteindre cet état :

    • Réaliser une action,
    • Ne pas réaliser d’action,
    • Faire en sorte que quelqu’un réalise l’action.

    Je peux vous transmettre la formalisation logique de l’ensemble de ces approches.

    Reprenons donc l’argument avancé par l’auteur sur la justification de l’acte : Nous allons nous réapproprier ce qui nous appartient ! Nous redistribuerons la marchandise aux plus démunis, et même aux damnés de la terre ! et posons l’hypothèse que cet argumentaire est la justification réelle ; il est difficile de connaître les intentions secrètes.

    Je conviens que selon la première approche, les intervenants sont responsables du fait d’être la cause d’un dommage par l’action qu’ils mènent. C’est la notion la plus connue et c’est souvent ainsi que nous jugeons communément. Ils réalisent donc une action qui est répréhensible.

    Par contre, si nous l’abordons sur le principe de l’influence, nous pouvons convenir que dans la sphère publique, tout citoyen a des capacités d’actions qui lui sont intrinsèquement liées, surtout dans une Démocratie ou une République. Dès lors que ne pas réaliser d’action tend à laisser le monde se dérouler normalement, nous sommes toujours sur le mode, selon l’argumentation de ces jeunes, des plus démunis qui restent dans une nécessité absolue, les damnés de la terre aussi. D’un point de vue moral et même politique, cela engendre une responsabilité partagée de tous les citoyens de ne pas agir pour changer cet état de fait.

    Vous êtes donc pris dans un piège insoluble si nous nous référons exclusivement à une approche formelle, tellement formelle que cela peut même se traduire en logique.
    Le seul élément qui puisse faire pencher la balance d’un côté ou d’un autre est donc la prise de position informelle basée sur la morale et les valeurs. Dès lors qu’un citoyen agit en conformité avec ses propres valeurs, est-il coupable moralement ? S’il n’est pas coupable moralement, peut-il l’être par l’application d’un règlement, d’une loi ? Dans ce contexte, n’est-ce pas la loi ou le règlement qui fait fi de toute valeur morale ?
     
    Vous voyez que je me pose bien plus de questions que je n’ai de réponses, et c’est par la discussion, que nous soyons en accord ou pas dans nos idées, que nous pouvons progresser.

    Concernant l’approche constitutionnelle relative à la croyance, je ne le pense pas. L’approche de séparation des pouvoirs, la volonté constitutionnelle ne permet de régir que la vie des hommes, et les hommes sont la création de Dieu. Pour un croyant du XVIIème siècle, il était encore inconcevable de traiter l’homme au même niveau que Dieu. Cette tendance est apparue plus tard, au début du XIXème siècle avec la révolution industrielle et la mise en oeuvre du mode de production capitaliste. C’est principalement la recherche de maîtrise de l’énergie qui a changé profondemment la relation entre l’homme et la nature.


  • Christophe Christophe 29 mars 2009 11:05

    @Le Péripate,

    C’est de rhétorique que j’aurais du parler, vu comme l’art de mettre son interlocuteur en difficulté, comme affirmer que l’autre est en surface, alors que soi, bien sûr, pénètre au coeur de la matière.

    J’ai argumenté sur des bases philologiques voir même historiographiques compte tenu qu’un propos tenu dépend principalement de ce que pense l’auteur et non pas le lecteur-interpréteur.

    Mais en exposant que mon interprétation est tendancieuse, n’avez-vous pas l’impression d’avoir ouvert le bal. D’autres parts, je ne conteste pas vos dires, je tends à les enrichir en fonction de considérations qui me semblent pertinente. Qu’estce pour vous la création de Dieu pour un croyant du XVIIème Siècle ?



  • Christophe Christophe 28 mars 2009 22:28

    @Péripate,

    Pourquoi faire référence à la sophistique ? Et dans lequel des trois sens possibles ?

    Concernant les jeunes, relisez le texte, notre auteur les appelle les robin des bois  ; ils prennent pour redistribuer, selon leurs dires bien entendu.

    Mais il faut reconnaître, comme le souligne John Lloyds, qu’il existe un problème d’interprétation de la notion de propriété et qu’il faudra bien que cette notion passe au crible d’une étude approfondie plutôt que de se satisfaire d’une simple appropriation individuelle sans contrainte ni limite. Ce qui ne signifie pas qu’elle doit disparaître ; tout réside dans la mesure.



  • Christophe Christophe 28 mars 2009 21:03

    @Péripate,

    Ma lecture de Locke n’est pas tendancieuse, seulement vous restez sur une analyse de surface. D’ailleurs, James Tully, politologue et philosophe canadien, dans A discourse on Property, John Locke and his adversaries, expose la même approche de la philosophie de Locke.

    Ce n’est certes pas une référence, il faut lire Locke puisque son approche de la propriété comme droit naturel permet aux tenants du droit naturel (appropriation privée des biens communs) de le tordre à leur convenance et pour les défenseurs du volontarisme (la société précède dans sa logique et dans sa chronologie l’accord entre les hommes sur la privatisation du bien commun) de lui faire dire l’opposé en utilisant les mêmes méthodes.

    Nous pourrions dire que la propriété lockienne dans son acception générale désigne le pouvoir et le devoir d’utiliser les biens du monde afin d’accomplir le dessein de Dieu, consistant donc à préserver sa création toute entière. Il faut donc comprendre que l’ancrage théologique de la propriété de Locke engendre des limitations fortes liées aux impératifs de subsistance et de protection de l’humanité. Par extension à l’approche théologique, l’environnement peu même faire partie, si je ne me trompe, de la création de Dieu (du moins dans l’esprit croyant).



  • Christophe Christophe 28 mars 2009 19:49

    @Megacef,

    C’est sans doute ce qui m’a fait le plus marrer. Le reste est certes satyrique mais uniquement basé sur des images d’Epinal, donc un peu facile, même si le style d’écriture est plaisant. Les seuls points qui me font marrer dans ce texte reste l’autodérision sous-jacente d’un bobo parisien (est-ce volontaire ???) ayant une vision du monde qui ne dépasse pas le bout de son nez. smiley

    Déjà les courses, quand un tel parisien descend au pays du foi gras, il l’achète dans un supermarché ! smiley





  • Christophe Christophe 28 mars 2009 19:40

    @John Lloyds,

    Mais ces jeunes respectent la propriété au sens de Locke ; considérant que la propriété ne peut en aucun cas être supérieure à la préservation de la vie, ne peut pas être au dessus des besoins de subsistance.



  • Christophe Christophe 28 mars 2009 15:26

    @Kalki,

    Merci de ces informations très pertinentes qui conforte un peu plus le schéma de la propagande UMP.

    Aurons-nous une réponse de la part du site qui a les outils pour contrôler tout cela ? Je ne sais, mais un silence de leur part ne ferait que nous poser la question à savoir quelle est la part du site dans ce fonctionnement ne correspondant pas vraiment à ce que nous attendons d’un site d’information. Cela pouvant bien sûr expliquer la rapidité assez peu commune du passage en modération de cette propagande.



  • Christophe Christophe 28 mars 2009 14:55

    @Internaute,

    L’impôt sur le capital pousse à l’usure des biens et des personnes. Il n’est plus possible de jouïr simplement de la vie en faisant le moins de bruit possible car pour payer l’impôt il devient impératif de gagner plus. Telle personne qui a des bois en Corèze devra nécessairement en abattre une partie pour payer l’impôt. Fini la ceuillette des champignons.

    Tout principe de société, depuis la nuit des temps, n’admet pas l’oisiveté absolue ; mêmes les sociétés archaïques tribales.

    Vouloir rêver une liberté absolue de cet ordre consisterait in fine à n’appartenir à aucune structure sociale ; ces dernières ayant toujours poussé à avoir des devoirs dans le cadre sociétal.

    Celui qui part de zéro est bien plus dépendant de l’Etat que celui qui avance sur un patrimoine transmis par sa famille. Une famille qui a de l’argent peut faciliter des prêts et des cautions pour que ses enfants puissent acquérir un logement. A l’inverse, le pauvre dépend de la bonté du ministre qui oblige les banques à proposer des prêts bonifées et des facilités d’accession au crédit. Celui qui a de la fortune peut chosir librement son école et la payer. A l’inverse celui qui part de zéro est totalement dépendant de l’éducation nationale ; Il en est de même pour un tas de chose, le sport, les spectacles etc. Pensons aussi aux vieux. Les familles qui ont du patrimoine et des mètres carrés lotis prennent plus facilement en charge leurs vieux que celles qui n’ont rien. En conséquence l’Etat doit s’occuper des vieux de ceux qui sont partis de zéro.

    Votre argument est recevable. Mais cette dépendance repose, si je comprends bien votre propos, sur le fait que la richesse individuelle est un facteur qui augmente ou restreint la liberté individuelle. Pour une société libérale, cela, à mon sens, pose problème.

    La liberté individuelle passe par l’indépendance financière laquelle est grandement facilitée quand on a la chance de partir de quelque-chose.

    Donc ... il n’existe aujourd’hui aucune société libérale au sens noble du terme, et non exclusivement économique.

    Je sais que dans une époque où être riche est mal vu et où on tire à boulet rouge sur tous ceux qui ont un petit peu en plus que les autres ce commentaire est mal venu. Pour paraître "égalitaire" on enlève en fait toute chance à la grande masse d’améliorer son sort. Bien sûr il y a un tas de contre-exemples mais je parle en général.

    Je ne crois pas qu’être riche soit une proposition suffisante pour expliquer le rejet qui existe aujourd’hui. Etre riche, voir très riche est mal perçu au regard de la grande misère qui se généralise dans une proportion de plus en plus importante de la population. Cela laisse penser, à juste titre à mon humble avis, que la richesse individuelle se construit au détriment des capacités de subsistance du plus grand nombre.

    Vivre en société est la première des caractéristiques de l’humain, c’est aussi l’un des critères premiers qui permet l’évolution au delà de l’animal ; c’est aussi ce critère là qui a amené les principes d’échange et de compensations contingentes de nature économique. Vivre seul consiste à penser en tout premier lieu à sa propre survie. Vivre en communauté plus ou moins restreinte consiste à consacrer une partie de son temps pour les besoins généraux de la dite communauté. Toute l’histoire de l’humanité est empreinte d’éléments démontrant cette tendance.

    La tendance d’aujourd’hui prends totalement à contre-courant ce principe. Chacun souhaite tirer un profit personnel de la communauté en ne donnant si possible rien, du moins le moins possible. Cette mentalité est inhérente au mode de fonctionnement économique de nos sociétés (homo oeconomicus) ; l’être humain a une capacité d’adaptation à son environnement qui est assez exceptionnel au regard des races animales.

    Si nous voulions atteindre réellement une société libérale au sens noble, cela passerait donc par un accès à tous les éléments nécessaires à la survie moyennant une contingence établie de façon exacte (même approximativement exacte). Dès lors chacun pourrait faire ses choix en toute liberté. La problématique posée aujourd’hui est que la contingence nécessaire en contre partie des capacités minimales de vie ne cesse de croître ; non pour l’amélioration des biens de subsistance inhérentes à toute vie, mais à son encontre. Pire, nous en arrivons même à pousser nombre d’individus à respecter leur contrat social au-delà de la contingence minimale sans que cela ne le permette d’avoir les biens de subsistance nécessaire à leur survie.

    Certes nous dépassons là le sujet relatif aux droits de succession, mais pouvons-nous ne raisonner que dans en espace limité sachant que tout se tient.



  • Christophe Christophe 28 mars 2009 11:19

    @L’auteur,

    Nous ne reviendrons pas sur votre argument concernant votre avatar, cet échappatoire vous permet d’occulter les remarques construites qui expriment la suspicion à votre égard.

    Ce que je retiens principalement de votre discours à tendance victimaire (je sais c’est à la mode) est :
    Excusez moi de ne pas passer 6 heures par jour sur chaque article, comme le ferait un journaliste professionel. Le niveau des articles en pâtit, ce n’est pas du niveau d’un journal national. Le style n’est pas non plus celui d’un grand écrivain.

    La question que cela engendre, compte tenu du rythme d’édition que vous avez est donc : Pourquoi alors écrire deux articles par jour si vous savez pertinemment que la qualité est, selon vos dires, médiocre ?

    Bien des rédacteurs sur ce site passent le temps nécessaire à construire leurs articles et à apporter les informations pertinentes au sujet traité. Si ils n’ont pas le temps de construire leur article en une journée, ils le construisent en plusieurs et alimentent le site à une fréquence un peu plus élevée que la votre. C’est le nombre de rédacteurs qui permet d’avoir en une journée un nombre d’articles suffisant à diffuser.

    Vous avez vos idées, vous avez le droit de les défendre ; vous avez le droit tout autant de les afficher ; mais il faut aussi les assumer smiley. Pour vos articles, vous reconnaissez bâcler votre travail journalistique pour ateindre une productivité de deux articles par jour. Vous ne trouvez pas que cela fait beaucoup d’un coup pour une rédactrice nouvelle qui débarque dans un environnement politique qui n’est guère favorable, actuellement, aux idées d’un gouvernement que vous semblez soutenir ? Il n’y aurait si ce n’est qu’un seul de ces trois points (avatar, médiocrité, fréquence) qui ne se trouvait pas vérifié, sans doute votre entrée dans ce journal citoyen n’aurait pas généré un tel tollé.

    La méritocratie appliquée à ce site, méritocratie que vous louez dans votre profil, ne consiste pas à faire de la merde à un rythme effréné mais de faire des articles de qualité munis de données et d’argumentaires dans le but de faire naître un débat. Nous ne demandons pas la perfection, je précise, mais quand même ... Vous n’avez aucune obligation à occuper de force l’espace public avec du vent, nous n’avons pas spécialement envie de voir la mode médiatique présidentielle s’appliquer à nos sites de référence.

    Vous avez donc un choix à faire, mais je n’admets guère la position que vous défendez aujourd’hui. Si ce n’est de la propagande, c’est de la provocation. Dans ce contexte, votre posture victimaire est irrecevable.



  • Christophe Christophe 27 mars 2009 18:58

    Euh Ronchonnaire,

    Juste une précision. Je ne passe pas tous les jours sur Agoravox. J’ai eu le temps aujourd’hui. D’ailleurs, il m’arrive de ne pouvoir me connecter pendant des mois ; désolé j’ai parfois autre chose à faire.

    Vous me parlez d’auteurs dont je ne connais rien pour la plupart ; certes il y a sans doute d’autres auteurs propagandistes, je vous l’accorde, je conviens en avoir lu certains, sujets sur lesquels je n’interviens généralement pas.

    Mais ce n’est pas cela le problème, sauf bien entendu si vous oubliez de lire l’argumentaire dans son intégralité. Je me suis permis de lire la prose sirupeuse de notre auteur sur ses 7 articles, 7 en 4 jours. Même Morice est battu en ce domaine. D’ailleurs, je fais état d’une suspicion, et non d’une accusation ; ne raisonnez pas à la mode Sarkosy, avoir une suspicion ne consiste pas à considérer le suspect comme coupable.

    Alors de grâce, vos raccourcis faciles et simplistes sur les gauchistes, centristes FNistes, enfin tout ce que vous voulez, gardez les pour les enfants que cela amuse, et essayons d’avoir une discussion entre adulte. Pour votre information, c’est l’une des raisons pour lesquelles je ne viens qu’en pointillés sur ce site qui est devenu une véritable foire sans discussion aucune (enfin c’est rare). Quant à la propagande, quelque soit son bord, en effet, il serait souhaitable qu’elle disparaisse d’un site dont la fonction affichée est l’information citoyenne.

    Je ne cautionnerai pas plus la propagande PS, Modem, UMP, .... Si vous les cautionnez toutes c’est un traitement équitable, tout autant que les refuser toutes.

    Je ne suis pas cependant un puriste, cher Ronchonnaire. Il est évident qu’un auteur puisse, un jour, faire un article de propagande (ou au moins considéré comme tel par la communauté). Je pense que nous pouvons accepter quelques travers si ils ne sont pas nombreux pour un auteur (encore faut-il qu’ils passent la modération, et là je reste surpris pour notre auteur du jour). Un auteur qui ne fait que cela est un peu plus ennuyeux et surtout sans grand intérêt informationnel. Mais à chacun ses propres limites de tolérance. smiley



  • Christophe Christophe 27 mars 2009 18:25

    @L’auteur,

    La plupart des commentaires à propos de mon article n’ont rien, mais rien du tout à voir avec que j’écris dans l’article.

    Désolé cher auteur, mais dès lors que vous insufler auprès des lecteurs une suspicion, vous entamez obligatoirement votre crédibilité ; que voulez-vous, l’homme est ainsi fait qu’il reste méfiant.

    Ce n’est pas tant votre article qui pose problème, comme le signale Hieronymus, nous avons connu pire.

    Si c’était qqn de pro-modem ou de pro-ps qui avait écrit un article similaire, vous aurez tous applaudi l’auteur !

    N’est-ce pas là ce que nous appelons un procès d’intention. Que vous écriviez un article pro-modem, pro-PS, pro-UMP, pro ce que vous voulez d’ailleurs n’est pas non plus un problème.

    Vous réagissez comme les chiens de Pavlov. Comme vous êtes incapable de parler de l’article lui-même, vous préférez vous attaquer à ma personne, à mes croyances politiques.

    Pas tout à fait, du moins, en ce qui me concerne. John Lloyds a levé un lièvre et j’avais le temps de rechercher si un terrier existait. Honnêtement, dans une période de forte tension sociale (c’est peu dire n’est-ce pas ?) apparaît (le 23 avril 2009) un nouvel auteur ; beinvenu, nouos sommes heureux de vous accueillir par ailleurs. Depuis lors, vous tournez en moyenne à 2 articles par jour à une vitesse vertigineuse pour exposer des sujets qui sont d’un niveau moyen, voir médiocre, chargés de raccourcis, farcis de contradictions pour aboutir à des conclusions qui n’ont rien à envier au meilleur des mondes (enfin que le système actuel est on ne peut plus parfait ; je sais, je résume, voir je caricature).

    Disons que si il est une chose qui ne me plait guère est d’être pris pour un abruti, un crétin voir un con. Mais à qui cela plait-il ?

    Ce n’est peut-être pas votre intention, vous avez le bénéfice du doute ; du moins je vous l’accorde bien que vos dirigeants politiques en aient oublié le sens. Cependant, la suspicion initiale ayant entamée quelque peu votre crédibilité, vous conviendrait qu’il est préférable de se référer à un avis extérieur, un arbitre en quelques sorte, qui possède certains éléments que nous, pauvres mortels que nous sommes, n’avons pas, j’ai cité un administrateur.

    N’y voyez pas un procès en sorcellerie, ce type de procès devenant par trop courant de nos jours même dans la vraie vie.

    Surtout, ne vous offusquez pas de la méfiance des lecteurs qui me semblent nombreux à être passés sur ce mode. Ils n’y voient pas le mal partout comme vous tentez de le résumer, nous avons nos auteurs prolixes et nos boulets, j’en suis sans doute un pour nombre de lecteurs et je ne m’en offusque pas.

    Bien entendu, notre démarche ne s’inscrit nullement dans une recherche d’interdit vous concernant. Avant de nous positionner, nous avons besoin de savoir à partir de différents faits à quoi nous en tenir. Est-ce une faute que de souhaiter pouvoir aborder une discussion en connaissance ? N’est-ce pas une démarche responsable ? N’est-ce pas une valeur, la responsabilité, que vous défendez ? Ne devriez-vous pas vous réjouir de constater que des citoyens, nombreux, ont une forte tendance à être portés sur la responsabilité ?

    Est ce que je dois me taire parceque j’ai des idées différentes des votres ?

    Que nenni !!! Nous avons tous ici des tendance voltairiennes. Relisez la réponse que j’ai faite à Ronchonnaire, vous y verrez poindre un début d’explication me semble-t-il.

    Mon article est le fruit d’une recherche importante, bien qu’il ne traite pas de politique. J’essaie juste de réflechir au role d’Internet dans les relations marchandes. Est-ce un crime de réflechir et de publier ses idées sur ce site ?

    Sans doute avons-nous du mal à mesurer l’effort que vous avez fourni pour nous informer sur un sujet complexe sur lequel vous ne parvenez pas réellement à faire ressortir un sujet pertinent de discussion. Ce qui renforce sans doute la suspicion originelle.



  • Christophe Christophe 27 mars 2009 17:37

    @Internaute,

    L’impôt sur les successions est un impôt qui empêche la constitution de patrimoine familial.

    Aucunement. Quand j’ai commencé à construire un patrimoine familial (je sais c’est long quand on part de zéro), l’impôt sur les successions existait et même si je savais pertinemment que ma fille n’aurait pas la valeur intégrale du patrimoine, cela ne m’a jamais géné. C’est justement vers ce type d’approche que nous bâtissons une société libérale au sens noble. Supprimer les taxes sur le patrimoine revient à revenir quasiment avant 1789.

    Pouvons-nous prôner une société basée sur le mérite (ce n’est pas moi, c’est le gouvernement qui le dit) et éliminer (ou réduire à sa portion la plus congrue) la fiscalité relative à la succession ? Où est le mérite d’être bien né(e) ?

    Au bout du compte, les individus doivent tous repartir à zéro et être dépendants de l’Etat ce qui bien évidemment fait les affaires des hommes politiques socialistes qui trouvent dans la misère leur vivier électoral.

    Même si nous imaginons qu’aucune succession ne soit possible (ce qui correspond à une société basée intégralement sur le mérite individuel), ne vous inquiétez pas, même les empires industriels seraient repris par des hommes et/ou des femmes qui, par leur mérite réel, auraient la capacité de les acheter et de les diriger. C’est le système tel qu’il est abordé actuellement qui pose problème, il tue dans l’oeuf la véritable reconnaissance du mérite individuel alors que ces mêmes politiques ne prônent que cela ... pour donner un peu d’espoir à ceux qui sont en bas.

    Cependant, une société ne peut pas vivre sur un principe exclusivement basé sur le mérite individuel. Tout est question de compromis, et les jusqu’au boutiste sont sans doute les plus dangereux pour la stabilité d’une société civil.

    P.S. : Je ne vois pas en quoi ceux qui partent de zéro sont dépendant de l’Etat. Vous pourriez approfondir ce point ?



  • Christophe Christophe 27 mars 2009 16:20

    Bonjour Ronchonaire,

    Je n’ai pour habitude d’intervenir sur des propos somme toute un peu raccourci comme le votre d’aujourd’hui.

    Le logo UMP en lui-même ne pose pas de problème, enfin de mon point de vue. Afficher ses idées par une icône est permis, c’est aussi un mode d’expression. Par ailleurs, il y a des membres de l’UMP qui sont des hommes ou des femmes tout à fait respectables. Que nous ayons des divergences d’opinion n’est pas un problème en soi, il est souvent plus enrichissant de dialoguer avec des personnes ayant des avis divergents que trop convergents ; encore faut-il avoir un sujet pertinent de discussion et des argumentaires plausibles à mettre en avant.

    Ce qui me pose problème n’est pas l’avatar choisi par notre auteur, mais l’association des trois caractéristiques : avatar, fréquence d’édition et vide sidéral dans le fond. Cela est caractéristique d’une recherche volontaire de propagande qui, à mon sens, n’a rien à faire sur un site d’information citoyenne.

    Compte tenu de l’état de suspicion qu’un tel comportement éveille, il serait sans doute préférable qu’un administrateur nous explique clairement ce qui se passe afin de clarifier une situation qui me semble malsaine compte tenu des objectifs affichés du site.



  • Christophe Christophe 27 mars 2009 12:45

    @John Lloyd,

    Pas mieux !

    Depuis le premier article paru, le 23 mars, pas moins de 7 articles sont parus en 4 jours soit une moyenne de 2 par jour si on arrondit.

    De plus, les articles (je suis allé voir par curiosité), sont d’un vide sidéral.

    Ce qui me pose problème est la validation, par les rédacteurs, de tels articles qui donnent à ce site une image peu glorieuse en terme d’information citoyenne ; n’ayant jamais abordé des concepts bancales comme propagande citoyennesmiley
     



  • Christophe Christophe 17 mars 2009 14:09

    @Jonas,

    Désolé de n’être pas à votre excellent niveau d’intervention.

    Quant à la compréhension des propos d’autrui, je pourrais vous fournir une référence (comme Camus par exemple) mettant en évidence l’incommunicabilité, mais vous ne feriez que dénigrer ceux qui lisent des auteurs, des penseurs.

    Par conte pour Rousseau, relisez bien, en essayant d’utiliser votre cervelle. Il n’est là que pour mettre en évidence le détournement de ses idées faites par Sieyes. Ce n’est pas une approche philosophique mais historique ; lisez (mince alors !) le philologue allemand Reinhard Bach.



  • Christophe Christophe 16 mars 2009 19:10

    Bonjour Marianne,

    Article intéressant, même si il se doit de résumer en quelques mots des concepts assez complexes à appréhender.

    Votre article me fait penser aux vieux combats qui ont émaillé notre histoire ; que cela se réfère aux oppositions entre Aristote et Platon, ce dernier étant dans la continuité philosophique de Socrate, jusqu’au XVIIIème siècle entre les économistes de la physiocratie et les penseurs tels Rousseau ou Mably.

    Le XVIIIème siècle fût un tournant essentiel dans les pays de notre vieille Europe. Pourtant, derrière chaque concept que vous abordez, il existe nombre de nuances quant à leur interprétation. Prenons la notion de propriété. Si Locke considérait la propriété comme importante, elle n’était pas au dessus des besoins de subsistance, des conditions nécessaires à la vie humaine. C’est en libéralisant le commerce du grain, au XVIIIème siècle que les idées physiocratiques ont imposées leur vision de la propriété, à contre courant de l’idée de Locke. Si les premières tentatives échouèrent et conduisirent à des émeutes, cette libéralisation, en France, eut lieu juste après la révolution française (Mirabeau avait un père physiocrate, Diderot fût initié à l’économie par un physiocrate (Le Mercier de la Rivière), Sieyes a repris la doctrine physiocratique en y intégrant des concepts rousseauistes sur le plan politique, ...).

    La problématique que vous ne détaillez pas, et qui reste à mon sens intéressante, est de savoir comment insérer l’humanisme dans le contexte de la mondialisation et du progrès technologique, sachant que ces deux points sont des pierres angulaires du matérialisme ambiant.

    La mondialisation repose sur des principes exclusivement économiques, et uniquement néoclassique ; il n’y a pas la place pour une science économique plus scientifique permettant d’insérer l’activité économique dans son environnement de fonctionnement ; qu’il soit social ou écologique, voir l’économie thermodynamique, la bioéconomie dont sont extraits les principes figurant dans un rapport de l’ONU de 1987 permettant un recoupement avec les théories écologiques et sociales et faisant référence pour le concept de soutenabilité. Pour mémoire, les premiers travaux allant dans ce sens ont été publiés par Georgescu-Roegen au début des années 1970. Mais il est vrai que si le marché doit s’insérer dans son environnement, il ne pourra être maître des lieux, il sera contraint. Ce que les économistes néoclassiques ne veulent pas ; et comme ils sont maîtres de l’OMC, du FMI, de la Commission européenne, ... j’ai du mal à voir comment le MoDem peut peser, même la France me semble sans réel poids dans ce contexte.

    Quant à la science et la technique, c’est l’un des moteurs de l’économie néoclassique. Nous lui avons laissé toute l’autonomie nécessaire pour faire tout et n’importe quoi. Elle s’autorégule, elle résout ses propres arbitrages, tout autant que le marché et elle abreuve les marchés de superflu. Dans ce contexte, j’ai du mal à voir comment un peu d’humanisme peut montrer le bout de son nez.

    Votre point de vue sous l’angle de Kant est très intéressant, même si nous pouvons nous poser la question de quelle fin et de quels moyens. En effet, l’homme commet plus d’actions néfastes par ignorance que par volonté, n’est-ce pas ce que levait Platon : nul n’est méchant volontairement, nous faisons toujours ce que nous pensons être un bien. Alors pourquoi s’accuser d’immoralité ? Disons que j’aurais plutôt tendance à opter pour la vision socratique, de ne pas commettre un acte qui nous ferait nous haïr nous-mêmes tout en adhérant au principe de Arendt que nous ne pouvons subsumer tous les cas particulier dans une règle générale, ce qui laisse entendre que l’universalisme est quelque peu présomptueux. Seul le lien que vous mettez en exergue, l’acquisition d’une culture commune, permet à chaque individu d’agir en responsabilité. Mais encore faudrait-il que les besoins de subsistance ne soient pas inatteignables !

    Merci cependant de rappeler que l’homme est neutre, qu’il ne commet de bonnes actions que si il y est poussé, et de mauvaises actions que si il y est tenté. C’est tout le problème d’un système qui tend à faire en sorte que, par ses très bonnes capacités d’adaptation, l’homme se comporte conformément à l’environnement qui l’entoure. Dès lors que notre système dominant tend vers un comportement qui prône exclusivement l’intérêt individuel, laisser penser que c’est un comportement naturel chez l’homme est un raccourci d’une facilité déconcertante. C’est aussi ne pas tenir compte des travaux en neuroscience, et la découverte récente de Zak.



  • Christophe Christophe 12 mars 2009 15:52

    @Castor,

    Et puis je suppose qu’il est de bon ton de douter de la police plutôt que de douter de la parole des malfrats.

    Il n’y a aucun doute que la piste Colonna a été suivi après les aveux de membres du commando. La police, autant que la justice, et même nos politiques n’ont pas été très regardant quant à l’origine des informations qu’ils avaient, non ? Pourtant, ce sont des condamnés reconnus coupables donc des Malfrats au sens que vous abordez.



  • Christophe Christophe 12 mars 2009 15:47

    @Castor,

    Vous me faites peur.

    Donc si votre ex femme dépose sous serment que vous êtes pédophile, vous devez prouver que vous ne l’êtes pas ? C’est une plaisanterie, non ?