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Les commentaires de Jason



  • Jason Jason 3 avril 19:40

    Vaste programme. Le peuple, la multitude comme on l’appelait avec mépris, sont enfermés dans des situations matérielles dont ils ne peuvent sortir. La France avec ses 6 millions de chômeurs, ses 12,5% de pauvres a recours à des expédients et des fuites en avant. L’avenir fait peur ? Faites en sorte qu’on ait besoin de vous, conseillait Machiavel au Prince. Et chacun de demander à l’Etat de faire quelque chose. Mais quoi exactement ?

    La démocratie, en France, si on pose une échelle de 1 à 100 avec un curseur, n’arriverait difficilement qu’à 40. Alors on s’interroge, on tourne en rond et les frustrations et les colères explosent. Les discours fusent, les plateaux de télé, les éditoriaux, les réseaux, débordent de débats, d’analyses, de manifestes débouchant sur des escarmouches, des manifs et des slogans.

    Le capital est mobile, le travail ne l’est pas, ou si peu qu’on ne lui demande pas son avis. Court-circuiter les Etats ? Empêcher un système tentaculaire de prospérer alors qu’il entoure la planète entière et affecte la vie de chacun ? Il y avait bien autrefois l’évocation d’un internationalisme du travail qui ne s’est pas réalisé. Mouvement étouffé par les intérêts particuliers, le capitalisme (cet opportunisme de classe comme l’appelle P. Rosanvallon) et l’aveuglement des politiques.

    Vous avez dit Système ? Quel Système ? Il est comme le diable, il veut faire croire qu’il n’existe pas ou qu’il ne veut que notre bien. Ou qu’il est si complexe que personne n’en viendra à bout. Mitterrand, après 1981 avait essayé de faire des nationalisations massives ; il avait dû vite renoncer...

    Alors, que faire ?



  • Jason Jason 10 mars 09:22

    @Francis, agnotologue

    Milton Friedman : « La responsabilité sociale des entreprises consiste à maximiser leurs profits ».

    Les économistes du XVIIIème l’ont déjà dit, dont Turgot « Le commerce ne connaît d’autre loi que celle de son propre intérêt ». 

    Cependant Turgot avait le mérite de remonter au commerce, source de surplus utilisés à des fins diverses Il est de coutume pour certains de ne voir que leur côté négatif et l’égoïsme des acteurs économiques. Il faut retenir que ces surplus servent à financer quantité d’autres activités utiles à la collectivité. Il en ressort une ambiguïté entre l’intérêt général et l’intérêt particulier. Par un mélange habile des deux, l’intérêt particulier l’emporte toujours. Et le législateur a gravé dans le marbre cette escroquerie généralisée. Confrontation éternelle du droit et de la morale.

    Question d’équilibre réglé par la fiscalité qui veut redistribuer ces surplus, mais le fait de manière scandaleusement inégale et brutale.

    A mon avis, ce n’est pas le capitalisme qu’il faut remettre en cause, mais les mécanismes du commerce et le détournement de ressources qui l’accompagne. Comment changer une idéologie et des pratiques qui remontent à plus de 6000 ans et qui ont cours sur toute la planète ? 



  • Jason Jason 6 mars 18:20

    @Christophe

    « ne s’applique qu’àune frange de la population ». Là, vous allez très fort : plus de 50% des humains sont des femmes. Vous êtes vraiment aveugle, pour ne pas dire plus.
    Pour le « lien républicain », j’attends toujours une réponse. Merci de ne pas réduire le vivant au droit. Quant à votre sens de la hiérarchie, on voit ce que ça donne dans pas mal de pays.



  • Jason Jason 6 mars 15:04

    @Com une outre

    Pff ... Si vous ne vivez pas dans un pays vous ne pouvez pas parler de ce qui s’y passe ? Bonjour M. le censeur !!!



  • Jason Jason 6 mars 15:00

    Excusez-moi M. Christophe, mais qu’est-ce que vous appelez le lien républicain ? Langue de bois ou concept nouveau ?



  • Jason Jason 6 mars 13:54

    @L’apostilleur

    « une liberté produit une obligation ». En théorie, mais regardez la réalité. Tout le monde veut être libre. Quant aux obligations, bof...

    « La dictature est génétique ». Non, la liberté voudrait s’y opposer ; dictature = politique, génétique = scientifique.. Vous confondez la dictature et le déterminisme.



  • Jason Jason 6 mars 11:41

    Merci pour cet article extrêmement bien documenté et les dialectiques qu’il présente.

    Pour moi, l’essentiel reste dans la faculté (je ne dis pas le droit, terme juridique sujet à discussions infinies, comme dans l’article) de décider par soi-même des fonctions de son corps. Qu’en est-il des hommes ou des femmes qui se font stériliser ? Ils/elles suppriment une vie à venir ? L’humain interfère avec le vivant souvent sans discernement. Dans les sociétés il appartient à chacun de décider, de choisir d’interférer avec le vivant ou non. Responsabilité immense, discussions sans fin et il appartient à chacun (et à lui seul) de décider, dans les tourments de « l’être soufrant et pâtissant » comme le rappelle Kirkegaard.

    Pou le social, je finirai par une pirouette en renvoyant à la fable Le meunier, son fils et l’âne.



  • Jason Jason 3 mars 12:28

    @Jelena

    « frigidaire ou un micro-onde ». Vous êtes de cette génération et ça se voit. Vous oubliez le téléphone portable, dernier cri si possible et les réseaux merdeux ; Ca se sent de loin. Autrefois on appelait ça des propos de péronnelle !



  • Jason Jason 3 mars 11:12

    @Renaud Bouchard

    Vous dites : « et en redevenant nous-mêmes, France en premier lieu avec une Europe qui suivra, souverainement affirmés (financièrement, industriellement, militairement, mentalement) face à ces mêmes Etats-Unis et face à la Russie comme aux autres pays qui, pour leur part, n’ont aucun état d’âme, tels la Turquie, l’Algérie et l’Iran ».

    Votre idéalisme est touchant, mais nous ne sommes plus à l’époque du Franc-or du XIXème siècle et des empires coloniaux. Les économies mondiales sont si intriquées, les alliances sont devenues fragiles et un petit pays comme la France, malgré ses proclamations, ne peut exister que grâce à ses alliances européennes. L’unité européenne, tant proclamée, reste un voeu pieux, car manipulée par les quelque 20000 lobbyistes à Bruxelles, entre autres, sans compter les intérêts nationaux de chacun... Pourquoi convaincre l’Espagne, l’Italie, par exemple que le problème de l’Ukraine les concerne ? La Pologne et l’Allemagne vont peut-être attendre que la situation se calme, attentisme de la diplomatie qui rappelle les paroles des diplomates anglais du XIXème (Gladstone, Palmerstone ?) « There is no problem that time cannot resolve » en diplomatie il n’ya a pas de problème que le temps ne puisse résoudre.

    Parler d’une « Europe qui suivra » ne résout pas le drame ukrainien, et ne fera pas front contre l’impérialisme russe. Les problèmes sont ici et maintenant. L’Europe est sur la défensive, et la Russie continue à pousser ses pions.



  • Jason Jason 3 mars 10:15

    @alinea
    De toute évidence vos n’avez pas écouté les discours de Pourine depuis 20 ans.



  • Jason Jason 2 mars 17:32

    Votre anti-américanisme primaire ne résoudra rien. Voulez-vous supprimer l’OTAN et voir des cosaques dans les rues de Paris comme après 1813 ou 1815 ?

    Rappelons que dans les années ’80 les USA assuraient la défense de l’Allemagne avec 350000 hommes en uniforme et 1 million de personnels en tout, pour faire face aux forces du Pacte de Varsovie, et qu’ils y avaient déployé des missiles Pershing à tête nucléaire comme dissuasion. Le « glacis » que constituait l’Allemagne de l’ouest devait servir de champ de bataille. Les services spéciaux de l’ouest ont mis la main sur les plans d’invasion découverts après la chute du mur de Berlin. Que l’Allemagne à qui il était interdit d’avoir une armée conséquente a fait d’immenses économies dans le domaine de la défense, argent employé à sa formidable prospérité économique.

    Les américains sont un allié encombrant, certes, mais utile, et c’est cet équilibre qui prévaut maintenant. Ils contribuent plus que tout autre pays européen au budget de la défense de l’Europe, qui n’arrive pas à s’unir et mettre sur pied une défense crédible. Et ils en tirent profit. Ce ne sont pas des philanthropes.

    Vous pouvez être anti-américain, mais il faut faire de la Realpolitik en attendant que la politique expansionniste russe se calme et que cesse une guerre très menaçante pour l’Europe de l’ouest. Avez-vous d’autres choix dans la situation actuelle ?



  • Jason Jason 2 mars 17:30

    @Renaud Bouchard
    Quel est le PIB de la Russie aujourd’hui ? Une augmentation de 5% sur un budget atone donne 5% de pas grand chose.



  • Jason Jason 2 mars 14:13

    Poutine se fout de la neutralité de l’Ukraine. Ce qu’il veut, ce sont ses terres, son blé et son industrie, pour faire chanter encore plus l’Europe de l’ouest. Après l’Ukraine, à qui le tour ? L’union Européenne n’a rien vu venir : prise d’otage par le pétrole, guerre informatique et propagande sur le réseaux sociaux, menaces sur le blé, etc. Et poussées patientes sur les frontières.

    Retour à 1938 et l’invasion des Sudètes, pacification Chamberlain-Daladier, libération de la Ruhr, Pour poutine cette opération des petits pas lui réussit très bien jusque-là. Mais, cette fois, l’Europe a besoin de temps pour réarmer et ne laissera pas se faire une nouvelle invasion des Sudètes.

    Mais, avec un PIB égal à celui de l’Italie, combien de temps l’illusion va-t-elle durer face aux 500 millions d’Européens et la puissance états-unienne ? Guerre d’usure avec des gesticulations, certes très dangereuses, mais combien de temps Poutine vivra-t-il ?



  • Jason Jason 2 mars 13:56

    @amiaplacidus

    C’est pas « pomme de terre » mais « tabatière » ; Révisez vos classiques, mais ça doit dépendre des régions, les parlers locaux, quoi ;



  • Jason Jason 29 février 18:41

    @C’est Nabum

    J’aimerais pouvoir dire : « Qui n’entend qu’un âne n’entend qu’un son ». Mais ça serait un autre son de cloches.



  • Jason Jason 29 février 18:39

    @C’est Nabum

    Bienvenue au club !



  • Jason Jason 29 février 18:35

    @C’est Nabum

    Prenez soin de votre fricot. Faites-vous l’âne pour avoir du son ?



  • Jason Jason 29 février 17:44

    Frichti = Fruhstück, petit déjeuner. Le français est une langue vivante, elle donne et elle prend. Les mots qu’on trouve, qu’on utilise sans le savoir sont des indicateurs de codes sociaux, autant de clins d’oeil à ceux qui pigent de quoi il retourne. On est alors entre soi. « Asinus asinum fricat ».



  • Jason Jason 24 février 11:18

    A partir de 60 ans, l’usage obligatoire d’un suppositoire spécial pour une meilleure tenue de route et stimulation des réflexes. L’industrie pharmaceutique y travaille.



  • Jason Jason 24 février 11:13

    @S. Lampion
    J’ai mieux, j’habite à 12 km du supermarché le plus proche. je vais m’acheter une paire de patins à roulettes, ou rouler à vélo pour me faire foutre en l’air sur une de nos belles routes de campagne si sûres !