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Les commentaires de lolo



  • lolo 3 décembre 2010 13:43

    Une idée toute simple, nationalisons les banques (ne serait-ce même qu’à 50%). Les bénéfices générées par les banques retrournant à l’état, les déficits et la dette des états se réduiraient à une vitesse fulgurante. Mais bon, je ne sais pour quelle raison, cette solution paraît horriblement affreuse aux banquiers et aux politiciens et institutions européennes.

    Ce qui est scandaleux c’est que les banques, qui créent de l’argent à partir de rien, se font payer des intérêts sur de l’argent virtuel. Donc en conclusion, l’état et le citoyen paye un impôt privé sur la création monétaire...C’est tout de même fantastique. Moi aussi tiens demain, je me propose de créer un fichier excel, d’y inscrire dessus le chiffre de 1 million d’euro, puis de le prêter aux particuliers ou à l’état moyennant intérêt...A tous les coups, on va me dire que je n’en ai pas le droit (et je finirai en prison), mais pourtant les banques l’ont bien ce doit, un droit qui aurait du rester propriété de l’Etat et non la propriété d’une caste privée.

    Enfin, tout l’argent virtuel des banques ne correspond finalement à rien, la valeur de cet argent virtuel dépasse de loin la quantité de richesse de l’économie mondiale. Donc après tout, on pourrait se dire que leur milliards gagnés virutellement ne vallent rien. Eh bien non, un euro gagné virtuellement, via des intérêts gagnés sur une somme virtuelle, permet tout autant qu’un euro vrai d’acheter sa baguette, une voiture...C’est là ou le vol véritable vol des travailleurs s’effectue, c’est que cet argent virtuel rentre en conccurence avec l’argent vrai (issu de la création de richesse) pour l’achat de bien...Et après on s’étonne que le travail soit dévalorisé, pas étonnant du tout.
    En quelque sorte, les banquiers vivent comme des pachats en usant de la fausse monnaie qu’ils produisent à foison, et personne ne dit rien. Quelle époque fantastique. Je suis sur qu’elle paraitra complètement surréaliste aux générations futures.



  • lolo 26 novembre 2010 14:58

    Bon article, qui a le mérite de montrer les contradictions entre ce que les politiciens pro-européens nous rabachent, et la réalité des résultats de l’euro.

    Comme contre exemple, en plus de l’Angleterre, j’ajouterai la Suisse...qui elle aussi rigole bien de ce qui se passe autour d’elle et qui est bien contente de ne pas appartenir à la zone euro avec son franc suisse. Et miracle, sans l’euro, mais avec le petit CHF, la Suisse a conservé de l’industrie et est encore capable de donner des salaires décents à ses travailleurs. A la liste, on peut rajouter le Danemark, et la Norvège, d’autres pays qui ont conservé leur monnaie.

    Le problème de la zone euro, c’est que c’est une union monétaire sans union de la politique fiscale et économique, et une banque centrale à qui l’on interdit de battre monnaire. Deux solutions, soit l’Allemagne accepte de laisser filer la valeur de l’euro en imprimant de la monnaie (comme les USA), soit l’union monnétaire éclatera.

    Et quand bien même il y aurait une unité monétaire et politique, un problème indusoluble et qu’il n’y a pas et n’aura pas de marché du travail unique. Aux USA, s’il n’y a pas de travail en Floride déménager dans un autre état reste plausible. En Europe, un ouvrier espagnol au chomage ne va pas aller chercher du travail en Allemagne ou ailleurs tout simplement parcequ’il envisage sa vie en Espagne dans une zone de même langue et culture...Certains l’oublient un peu, mais par exemple un espagnol est culturellement plus proche d’un colombien et d’un argentin que d’un danois. L’Europe n’est pas encore une unité culturelle et nos politiciens l’oublient un peu trop vite aussi en voulant englober toute l’Europe dans un gros ensemble politico-économique.



  • lolo 23 novembre 2010 12:21

    Article intéressant, il y a certainement une part de vrai. Et encore, je suis sur qu’il y a des avancées techniques que nous n’imaginons encore même pas...

    Par contre, mettre ingénieurs, chercheurs bref ceux qui maîtrisent la technologie dans le camp des plus privilégiés n’est pas forcément en accord avec ce qui se passe. La mondialisation met les cols blancs des pays riches en compétition avec ceux des pays en voie de dévloppement, et les salaires sont sous pressions. Des chercheurs, ingénieurs, informaticiens qui ne gagnent que 1.5 fois le smic et qui ont du mal à se loger, cela devient courant (en tout cas en France). On ne peut pas vraiment dire qu’ils appartiennent à la frange de privilégiés. A mon avis, les grands gagants sont surtout les capitalises et les actionnaires des grandes entreprises (qui en plus ne comprennent souvent rien à la technologie qui leur rapporte autant).
    Mais le système capitaliste est tellement bien fait, que bientôt faire des études et le savoir sera tellement cher et inaccéssible, que seule la frange de priviliégiée y aura accés...



  • lolo 18 novembre 2010 13:10

    Bon article qui résume comment notre système capitaliste corrompu a stupidement vendu (pardon offert) tout notre savoir faire et connaissances au chinois.

    Mais malheureusement je pense qu’il est un peu tard. Dans les sciences par exemples, il n’y a plus qu’à regarder la quantité d’articles scientifiques chinois publiés...leur nombre est littéralement en train d’exploser. Et l’état est complice non seulement parcequ’il laisse les entreprise du cac 40 offrir notre savoir faire industriel à la Chine, mais parcequ’il forme même en partie les scientifiques chinois.

    Combien de Postdoctorants (stages/cdd de 2 ou 3ans pour les jeunes docteurs en sciences et futurs chercheurs) chinois viennent en France (quoique les USA, GB et autres pays sont plus attractifs) pour travailler 2 ou 3 années dans nos laboratoires de recherche publics....Ensuite ils repartent avec du savoir faire et mieux formés (à nos frais), et tout le monde est content. Pendant ce temps là, les jeunes scientifiques français sont soit au chomage, soit expatriés et les étudiants français délaissent les sciences... Le postdoctorant chinois reparts formé et contents, et le directeur du laboratoire français se satisfait d’avoir trouver de la main d’oeuvre (pardon un scientifique) qui acceptait un contrat précaire d’une ou 2 années mal payé. Et mme Lagarde qui a dit récemment que les universités françaises n’accueillaient pas assez d’étudiant chinois...n’importe quoi.

    En attendant, Airbus va construire des A320 en Chine dans les mois qui viennent...Donc le mouvement n’a pas l’air de ralentir, et bientôt nous verrons des copies d’A320 chinois voler dans les airs et les usines de Toulouse et airbus n’auront plus qu’à plier boutique.

    Je ne connais pas trop ce qui se passe aux USA, mais j’espère que les américains sont moins stupides que les européens et qu’ils préparent une réponse (en tous cas eux, ils dévaluent leur monnaire et font pression sur la Chine pour qu’elle réévalue sa monnaire...ce qui est un début de réponse).



  • lolo 17 novembre 2010 10:20

    En tant qu’ex frontalier (car logeant actuellement sur Genève même), je fais le même constat sur les problèmes de transport, et de développement pas très cohérents de l’agglomération sur territoire français agglutiné aux abords de la campagne genévoise.
    Par contre, certe il y a peut etre du dumping fiscal de Genève pour attirer les grandes entreprises, mais ce n’est pas la seule raison de l’attractivité de Genève. C’est aussi une ville ou se situent des organisations internationales (telle le Bureau International du Travail, Bureau international sur la propriété intellectuelles, OMS, ONU...). La seule présence de ces organisations attirent des entreprises, qui préfèrent être proche de l’OMS par exemple pour certains groupes pharmaceutiques. La qualité des Universités suisses, la présence de laboratoire de recherche à la pointe (et sachant attirer les meilleurs chercheurs) est aussi un autre aspect de son attractivité (qui n’est pas propre à Genève, mais valable aussi pour Lausanne et Zurich). Enfin, sur l’arc lémanique une population bien formée et hautement qualifiée facilite aussi le recrutement pour de personnel qualifié.

    Il y a évidemment un problème de logement qui est criant, et très problématique. Il faut construire, et des deux cotés de la frontipre. Mais ce problème l’est tout autant dans d’autres régions de France. Dans les grandes villes comme Paris, Toulouse, Marseille, les jeunes sont tout autant exposés à des difficultés croissantes pour se loger tant le ratio loyer/salaire s’agrave d’année en année.

    Enfin, l’état français devrait s’occuper sérieusement du contrôle des loyers sur les zones françaises de l’agglomération...Les propriétaires/agences de locations proposent des logements à des prix à la locations starosphériques (à tel point que bientôt il sera meilleur marché de se loger en Suisse) avec souvent un rapport qualité prix trés mauvais (en gros on loue du vieux, non entretenu, limite insalubre comparé au reste de la France) à des prix trés élevés avec pour seul argument « la douane est proche ». C’est tout bonnement scandaleux, ils profitent de la pénurie au maximum. Quant aux personnes travaillant sur France et vivant en zone frontalière, elles sont poussées à partir car le cout de la vie est trop élevée pour elles...Les villes comme Annemasse, Saint Julien en Genévois vont finir par se retrouver avec des trés pauvres (aidés par l’état), puis les frontaliers aisés, donc des villes dépourvues de professions intermédaires...Qui va ou veux encore travailler dans les hopitaux d’Annemasse, ou les entreprises situées proches de la frontière ??

    Sur ce, c’est quand même une belle région.



  • lolo 13 novembre 2010 12:48

    Non la France ne fait pas fuir les riches, mais elle fait fuir ses jeunes talents bien formés qui pourraient lui apporter (ingénieur, chercheurs, mêmes les infirmiers...), qui ne partent pas pour planquer de l’argent mais pour avoir un meilleur salaire. La France commence à faire fuir sa classe moyenne bien formée, à cause de la smicardisation rampante des salaires de professions qui assuraient encore il y a peu une vie confortable.
    Je peux vous dire qu’en Suisse, Belgique, Europe du nord, Etats-unis Canada et autres les CV de jeunes français bien formés affluent...A force de presser les salaires vers le bas et de taper fiscalement toujours sur les mêmes, ceux qui peuvent vont voir ailleurs et puis en plus ailleurs c’est mieux...Je n’ai bien évidemment pas de statistiques, mais c’est clairement le ressenti que j’ai en parlant avec les français vivant à l’étranger.



  • lolo 11 novembre 2010 12:17

    Je ne peux que confirmer ce qui a été dit dans cet article, car j’ai exactement vécu ce qui est décrit. Chercheur de profession, travaillant sur Genève (en Suisse donc), j’ai à mon arrivée à Genève fait le tour de appartements à louer en France voisine (la frontière française étant toute proche). Malgré un revenu, dépassant les 3000euros net par mois, impossible de louer le moindre petit studio ou appartement. Les agences françaises m’ont rétorquées que je cumulais deux handicaps. Le premier, j’ai un CDD de 3ans. Le deuxième je travaille en Suisse. Les assurances pour loyer impayé contractés par les propriétaires refusent de couvrir les CDD/période d’essai, et les personnes dont le compte bancaire salaire n’est pas domicilié en France. Et je ne parle même pas de l’accueil super froid et condescendant (voir raciste) des agences immobilières de Haute-Savoie (Annemasse), quand elle voient arriver un jeune, qui en plus est plutôt typé méditteranéen.

    Au final, je me suis logé côtés en Suisse. Et que l’on ne me parle plus jamais de la France, je n’ai plus aucune intention de revenir bosser dans ce pays. Dans ce cas précis la France a perdu des rentrées fiscales (en France j’aurai payé des impots locaux et une partie de mes impots payés en Suisse auraient été reversés à la France selon les accords franco-suisses) et une unité de consommation (puisque j’aurai consommé cotés français). Ce pays marche sur le tête.

    Qu’on se le dise en France désormais pour se loger, il faut un bon revenu (ce qui est de plus en plus rare) et puis être en CDI (de plus en plus rares aussi surtout chez les jeunes). En clair, un pays ou les jeunes diplomés ou non diplomés n’ont nullement leur place. Je ne peux que les inviter à aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte.



  • lolo 8 novembre 2010 16:20

    A mon humble avis (je suis scientifique pas économiste), certes les FED achète des bons du trésor américain, mais cela ne correspond après tout qu’à une activation sérieuse de la planche à billet laissant augurer une inflation prochaine.
    Ceci ne serait pas si grave au final (en tout cas pour les USA, pas pour les détenteurs de dette américaine qui vont y perdre des plumes) cet argent était dirigé à l’économie. Or le problème est que cet argent frais va surtout se diriger vers les banques et fonds de pensions et sera utiliser pour les remettre d’aplomb et leur permettre de continuer à spéculer.
    Et là ou on court à la catastrophe est qu’ils se mettent joyeusement à spéculer sur les matières premières (voir le coton par exemple, article du figaro de ce matin http://www.lefigaro.fr/societes/2010/11/07/04015-20101107ARTFIG00226-les-prix-de-l-habillement-vont-augmenter.php...ou encore l’article des échos de la semaine dernière annonçant les débuts de la commercialisation à la City d’actions addossées aux métaux). Spéculer sur les matières premières, voilà de quoi stopper net une éventuelle relance de l’économie. Et puis moralement, imposer un impot privé sur les matières premières en utilisant de l’argent fraichement imprimé, si çà c’est pas du vol de grand chemin de la part de wall street...



  • lolo 2 novembre 2010 12:34

    Le scandale de cette compagnie est le chantage aux subventions qu’elles fait sur les collectivités locales, en leur faisant miroiter des retombées économiques sur la région.
    As t-on demandé l’avis des riverains des aéroports en pleine campagne, et surtout s’ils étaient d’accord pour payer avec leur impots une partie des billets d’avions des futurs touristes et les infrastructures de l’aéroports (ces aéroports avec peu de passagers sont généralement pas rentables) ??? En plus les retombées économiques sont souvent pas si terribles que cela. Dans le sud ouest par exemple, hausse des touristes certes, mais aussi hausse de l’immobilier due aux anglais arrivant en masse qui a fait que les locaux ne pouvaient même plus se payer une maisonette même trés vieille ou à moitié écroulée...



  • lolo 30 septembre 2010 13:48

    Qu’on me dise que l’Espagne, pays produisant des produits à faibles valeur ajoutée, a du mal à supporter une monnaie aussi forte que l’euro je veux bien. Quand on produit essentiellement du tourisme, et des denrées agricoles (fruits et légumes), une monnaire forte est un gros handicap évident pour la compétition avec des pays en développement. Il y y a très peu d’emplois qualifiés en Espagne (voir la quantité de jeunes ingénieurs au chomage).

    Par contre, lire que les problèmes de l’Espagne viennent d’une augmentation trop forte ces dernières années des salaires, je ne suis pas d’accord du tout. Je connais bien le pays, et en terme de pouvoir d’achat pour un salaire de base (1000euros), le salaire réel est en diminution depuis le passage à l’euro. Les moins de 40ans qui restent chez leur parents, car incapables de payer un loyer, ne le feraient certainement pas si les salaires étaient en augmentation depuis 10ans. Le problème de l’Espagne, est qu’au passage à l’euro, le cout de la vie alors qu’il était assez bas, s’est égalisé avec celui du reste de l’Europe (Allemagne, France), et que les salaires sont restés sur la base des salaires avant passage à l’euro. Pas étonnant que les foyers aient du faire appel au crédit pour essayer de maintenir la tête hors de l’eau. Maintenant tout s’écroule, car le crédit devient rare, et que la bulle immobilière refuse de dégonfler.
    Les salaires y sont en moyenne 30% plus bas qu’en France, esssayez de vivre en France avec un salaire 30% plus bas, et vous aurez une ideé de ce que vivent les espagnols...Si vous rajoutez à cela, qu’il y a très peu d’emplois qualifiés, et donc essentiellement des bas salaires...

    Après, je suis assez d’accord sur le fait qu’à moins que l’Allemagne accepte un dévaluation de l’euro ou de prendre en charge la dette des PIGS au nom de l’Europe, l’union monétaire risque fort de se disloquer. De toute façon, réduire les salaires de 25% en Espagne pour redevenir compétitif ne sera pas possible. Il n’y a qu’à voir la grogne sociale qui fait déjà rage en Espagne en ce moment (grève générale hier). Je miserai plutôt sur une sortie concertée de l’euro pour leur permettre de redevenir compétitifs à l’exportation et par la même occasion réduire le ratio cout de la vie / salaire qui socialement y devient intenable.



  • lolo 26 septembre 2010 16:59

    Personellement en observant simplement autour de moi, je constate effectivement un rejet de l’Islam de plus en plus net et chez des couches de la population pour qui cela ne posait pas de problème jusqu’à présent. Chez les cadres en particuliers, qui jusqu’à il y a quelques années n’était nullement intéressés par les problèmes de l’immigration. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, et ils sentent bien que l’emprise de cette religion et de ses courants extrémistes dans certains quartiers est un risque pour l’identité de leur pays tel qu’il le connaissent, mais aussi pour les libertés individuelles durement acquises au fil des années en occident. J’ai travaillé dans plusieurs pays ces dernières années (Pays-Bas, Espagne et Suisse) et j’ai pu y constater un rejet croissant envers l’Islam trés similaire. Maintenant, soit les politiques en prennent note et réagissent en essayant de limiter l’immigration et en mettant des lois pour occidentaliser la pratique de cette religion en Europe (faire en sorte qu’elle reste du domaine privé), soit on ira vers une libanisation de l’Europe avec des partis politiques représentant chaque religion et à terme de possibles conflits.
    En Europe, il n’y a effectivement pour l’instant aucun besoin de main d’oeuvre non qualifiée (et vu la quantité de diplomés et ingénieurs au chomage je ne crois pas non plus que l’on ait besoin d’une main d’oeuvre qualifié...En Espagne je le rapelle on est à 20% de chômage). Si les gens font moins d’enfants, c’est certe probablement parceque les gens consacrent plus de temps à leur carrière et aux loisirs, mais c’est aussi surtout parceque élever un enfant (cout des études supérieures...) devient de plus en plus cher, que les salaires diminuent et que l’immobilier et les impots ne cessent de grimper. Donc venir nous dire, que l’immigration est nécessaire pour la démographie et les retraites n’est pas vraiment un argument recevable.



  • lolo 6 septembre 2010 19:17

    Très bon article.
    Je rajouterai que outre l’inflation sur les produtis du quotidien, l’inflation fulgurante des loyers au début des années 2000 est aussi pour beaucoup dans la paupérisation des classes moyennes.

    Personellement, j’ai laissé un appartement de 30 mètres carrés en 2001 loué 1900 francs à Montpellier, et je suis parti 2ans à l’étranger. En 2005, j’ai tenté de relouer ce même appartement dans une agence de location qui le proposait 550euros (mon ratio loyer/revenu était limite pour l’agence). En 2001 j’étais étudiant, je subsitais avec grossomodo 4000ff, en 2005 avec 1500euros de revenu j’avais le même niveau de vie que lorsque j’étais étudiant. J’ai depuis remis les voiles vers l’étranger.

    Tous çà pour dire, que si l’on considère que 50% de la population gagne moins de 1600euros (proche du salaire médian), avec le prix des loyers actuels dans des villes capitales de région (200 à 300000 hab) environ la moitié des gens sont dans l’incapacité de se loger à elle seule dans un appartement pour moins du tiers de leurs revenus. La location d’un studio ne devrait pas dépasser le tiers du salaire minimum (pour que quelqu’un qui travaille puisse au moins se loger), or en ce moment on est plutot au tiers du salaire médian (et encore je ne parle même pas de Paris).
    Il faudrait dire aux statisticiens quand ils calculent le pouvoir d’achat qu’ils incluent la part des revenus allouée au logement, ils verraient très vite pourquoi les choses se sont dégradées.



  • lolo 1er septembre 2010 13:46

    Certes, la culture arabe a été florissante à une époque, aujourd’hui la culture occidentale est (ou a été) à son tour à son apogée. Essayer de définir quelle culture a été grande par rapport à son histoire, même si c’est intéressant sur le fond, c’est absolument stérile et hors sujet par rapport à ce qu’il se passe aujourd’hui. Les époques changent ; telle culture condisérée aujourd’hui comme avancée ou dominante peut et sera certainement autrement perçue à une autre époque, bref c’est le cylcle de la vie et des civilisations. Et d’ailleurs, à l’époque actuelle la culture qui tend à se mondialiser, avec la naissance d’une culture mondiale...

    Le problème en France (et en Europe), c’est que les peuples européens chrétiens ont mis des siècles à se débarasser de l’omniprésence de la religion dans leur vie quotidienne et du poids de l’église. A cotés de cela la population originaire d’Afrique du nord et musulmane (ou en tous cas une partie) veut mener en Europe une vie centrée sur leur religion. Donc forcément, les autochtones de culture chrétienne nourissent un rejet envers cette population, rejet d’autant plus grand que les revendications des musulmans sont de plus en plus exigeantes. Cette différence est certainement le principal problème à leur intégration. D’un cotés, des chrétiens pour qui la religion fait certes partie de leur identité, mais qui ont pris du recul par rapport à leur église, et d’un autre cotés une population musulmane trés religieuse pour qui la religion centrale. Donc inutile de parler de crier aussi promptement à la xénophobie, dés que l’Islam est critiqué en Europe. D’ailleurs, les musulmans posent toujours le problème en tant manque de respect par rapport à leur culte, mais se demandent rarement s’ils respectent la laicité que les européens ont difficilement acquise au cours des décennies passées.

    Et puis la xénophobie, n’est certainement pas le propre des chrétiens...Parmi les enfants d’immigrés magrhebins, combien se marient avec des européens de « souches » non musulmans ??? trés peu, et d’ailleurs se marier avec un non muslman peut leur valoir le rejet de leur famille (même dans des familles installées en France depuis très longtemps). Sans parler du racisme anti-juif de plus en plus fort dans la communauté musulmane française, qui fait que dans certains quartier les juifs ne sont plus du tout en sécurité.



  • lolo 25 août 2010 13:34

    Comme dit précedemment, si la Chine atteignait le standard de niveau de vie occidental, ce serait catastrophique de point de vue environnemental. Ceci dit, pour le moment le niveau de vie y augmente surtout sur la côte, mais je doute que dans l’intérieur du pays il augmente aussi vite. De toute façon, s’ils se mettent à consommer du pétrole sur le même ryhtme que les USA, les réserves en pétrole risquent de s’épuiser très vite.

    Ensuite, même si le cout du travail augmente en Chine et que produire en Europe redevient rentable cela ne va pas tout solutionner. La Chine ne laissera pas partir son industrie (comme nous l’avons si facilement fait sous couvert du libéralisme).
    Soit elle copiera la technologie et la fera sienne (et nos experts et juristes en propriété propriotét intellectuelle n’y pourront rien) , soit elle s’appropriera tous simplement par la force les capitaux susceptibles de partir. Et puis en ce moment les chinois ont toutes les cartes en mains. Ils commencent à faire de la recherche (il n’y a qu’à voir la quantité croissante de publications scientifiques chinoises publiées) et ils ont la production chez eux. Donc ils ont les 2 cartes en mains pour innover.

    Nous en Europe nous avons des armées de chercheurs, mais complètement isolés du savoir faire industriel qui lui ne se trouve plus en Europe. Tout juste sont ils bons à pondre un brevet, qui sera par la suite revendu à une multinationale qui ira produire et faire le développement industriel en Chine ou autre pays à bas cout. Hors pour innover, il faut de la recherche fondamentale, mais aussi du savoir faire industriel pour être capable de passer à l’étape de production. Et c’est pas en en vendant un brevet à une multinationale, que l’on aura retour sur investissement de l’argent public investi dans la recherche.

    En tous cas, si relocalisation de la production en Occident il devait y avoir, ce sera trés compliqué et surtout très long (le savoir faire et les nouvelles branches de métiers ne vont pas réapparaitre du jour au lendemain...)



  • lolo 18 août 2010 19:26

    En France, pour trouver un emploi le carnet d’adresse dont on dispose est bien plus important que le diplôme. Si mes souvenirs sont bon, un conseiller en recrutement m’avait parlé d’environ 2/3 des emplois pourvus sans passer par le marché de l’emploi, mais seulement par le bouche à oreille et les contacts. Donc quand on cherche un emploi en utilisant les offres publiées, en fait la majeure parties des offres (dont les plus intéressantes) nous échappent.
    Ensuite, il y a la particularité des grandes écoles d’ingénieurs/commerce. Il faut être dans le top 5 des écoles, comme dit dans l’article, sinon c’est dur.
    L’autre problème est la ségrégation que rencontreront de toute façon les diplomés issus des milieux ouvriers ou modestes. Un DRH est un pro qui en discutant avec vous verra trés vite d’ou vous venez. (moi personellement mon accent trés prononcé du sud de la France a été j’en suis sur un handicap pour mes entretiens, qui dit accent du midi=issu de la classe ouvrière du midi). Les DRH eux issus des grandes écoles préfèreront employer qqun issu des grandes écoles, tout simplement parceque les étudiants entrant dans la grandes écoles viennent majoritairement des classes aisées, donc du même monde qu’eux et qu’ils les pensent plus adaptés culturellement au monde de l’entreprise.
     http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2010/08/10/les-doctorats-un-immense-gachi-faute-de-place-dans-le-public-et-mal-armes-pour-le-prive_1397362_3232.html
    Cet article du monde le dit bien, le savoir être le frein invisivle à l’embauche...

    Avec une telle mentalité en France, c’est sur que les élites tournent en circuit fermés et s’autoreproduisent, les bons emplois rémunérateurs sont réservés aux classes aisées.

    Personellement j’ai quitté la France. Avec un doctorat en science en poche, un doctorat réalisé qui plus est à 50% en entreprise, impossible de trouver autre chose que des jobs de chercheurs en contrat courts dans des labo privés ou publics pour moins de 25kE/an. Même pas de quoi me loger décemment.
    Les recruteurs français délirent. J’ai vu des offres d’emploi ou l’on réclame doctorat, complété d’un MBA ou master en management et 3 langue parlées. Un doctorat = bac+8, MBA=+2ans...N’importe quoi, faut pas pousser, et tous çà pour ne même pas arriver à 30kE par an. Quand on a déjà un bac+8, les recruteurs sont-ils si idiots qu’ils nous croient incapables de nous adapter ou d’évoluer, de nous former à d’autres compétences que notre formation initiale ???

    Donc cela fait une année et demi, que j’ai quitté la France, et aucune envie d’y revenir pour le moment. Ailleurs il y a du boulot pour qui est bien formé, et le diplome ne sert qu’à assurer à l’employeur que vous avez un certains niveau. Etre jeune est bien vu et n’est pas synonyme de petit con. On n’hésitera pas à vous faire dévier de votre formation initiale et à vous donner de responsabilités. Alors qu’en France, on demeure totalement enfermé par les recruteurs dans sa formation initiale...

    SAlutations et bon courage à l’auteur pour la suite. L’étranger ce n’est pas forcément les USA, mais aussi Suède, Norvège, Danemark, Allemagne, Suisse...

     



  • lolo 2 juillet 2010 00:54

    Réflexion intéressante : Capitalisation ou répartition ?? La répartition est clairement dans l’impasse aujourd’hui. Quant à la capitalisation, pourquoi ne pas comme en Suisse faire une capitalisation encadrée par l’état et obligatoire ? Cela peut paraitre un bon compromis à une capitalisation auprès de banques privées qui elles sont très fortement susceptibles de privilégier leur intérêt avant celui de l’épargnant et de prendre des risques inconsidérés avec l’argent des épargnants. On pourrait pour cela créér une banque publique chargée de capitaliser une part obligatoire pour chacun (prélèvement obligatoire sur le salaire).
    Par contre, le passage de la répartition à la capitalisation aboutit à une phase trés difficilement gérable. Si on passait aujourd’hui à un système de capitalisation, qui pairait les retraites des retraités actuels ou des gens actuellement proche de la retraire ??? Les travailleurs de cette phase transitoire seraient obliger de capitaliser pour leur future retraite tout en payant la retraite de nos retraités actuels ?? Ca va être dur.
    A cotés de cela, nous en serions pas là non plus, si les salaires ne stagnaient pas depuis au moins une 15aine d’années (voir régressent même comparé au cout de la vie). Là encore, avec le nivellement à la baisse des salaires et une smicardisation ramprante, les cotisations entrantes sont forcément moindres. De plus, les travailleurs actuels passent une part grandissante de leur revenus dans le logement , ce qui n’arrange pas leur capacité à capitaliser. Une meilleure répartition des richesses produites depuis les actionnaires vers les revenus du travail améliorerait un petit peu la situation, même ce sera probablement insuffisant pour maintenir notre système actuel.



  • lolo 8 juin 2010 14:07

    Pour bien connaître l’Espagne et y avoir mes racines, je dirais qu’outre sortie de l’euro ou dévaluation de 20% des salaires, c’est un gros changement de mentalité qu’il faudrait. Il faudrait qu’ils aient à nouveau le gout de l’effort, au lieu de çà travailler pour gagner de l’argent y est devenu ringard, tous et surtout les jeunes n’ont qu’une idée en tête faire du fric vite et en grande quantité, songeant souvent à l’immobilier pour y arriver.

    En Espagne, les seuls qui gagnent bien leur vie sont les rares qui ont fait fortune pendant le boom immonilier, parcequ’ils ont pu vendre un bout de terrain hérité des parents, ou un bien immobilier... Ce pays me fait aujourd’hui penser au Brésil, avec une minorité ultra-riche, et la grande majorité qui rame. Les jeunes restent jusqu’à 40ans en moyenne chez leurs parents (car incapables d’assumer un loyer même lorsqu’ils ont un boulot)...
    Et puis surtout, les gens bien formés avec formation universitaire fuient le pays car soit il n’y trouve pas de débouchés soit on leur propose des salaires extrèmement bas, souvent plus bas que les salaires des maçons qui travaillent (ou travaillaient) dans la construction... Les scientifiques espagnols, s’en vont travailler aux USA, en Suisse en Allemagne, Suède...
     Donc je ne vois pas comment un pays qui laisse partir ses gens les plus formés pourrait s’assurer une compétitivité future. Il leur reste le tourisme, mais avec l’euro l’Espagne est devenue une destination chère, les touristes peuvent aller au Maroc ou en Turquie pour moins cher et plus longtemps...
    Tous çà est quand même dommage, car ce pays devrait avoir de sérieux atouts pour l’exportation, notemment grace à une langue et culture commune avec l’ensemble de l’Amérique latine (et bientôt avec une bonne partie de la population des USA), une position privilégiée au contact de l’Afrique, pays à la fois ouvert sur le méditérannée et l’atlantique...

    Et pour finir, même si ce tableau ne colle pas parfaitement à celui de la France, nous ne sommes pas très loin non plus de la situation des espagnols.



  • lolo 21 mai 2010 13:29

    Le problème des charges est l’éternelle question, après on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, c’est à dire un sytème d’assurance santé quasiment gratuit pour le salarié (allez voir hors de France et vous verrez combien coute une assurance santé dans un pays comme la Suisse) et des charges faibles sur les salaires. Par contre, faire participer les revenus du capital au sytème serait une idée bienvenue pour soulager un peu les charges.
    La question posée serait plus de savoir qui bosse et pour quoi ? A mon avis le problème depuis 15ans est du à un écrasement de l’échelle des salaires. Les cadres débutent aujoud’hui à un niveau de salaires à peine supérieur de 300 ou 400 euros au smic...Il n’y a quasiment plus d’emploi offrant de bon salaires en France à part quelques niches comme les professions libérales...Qui dit baisse de l’échelle des salaires, dit moins de rentrées fiscales, moins de consommation...Par contre ce tassement des salaires n’est pas spécifique à la France, mais est tout même beaucoup plus marqué dans les pays du sud (Espagne, France, Italie) que les pays du nord (Pays-Bas, Allemagne, Suisse, Danemark...).
    Ensuite la question est de savoir pourquoi il y a eu ce tassement...Manque de compétitivité, euro trop fort pour ces économies, conccurence des pays émergents, concentration des revenus vers l’actionnariat et le capital ??



  • lolo 24 février 2010 13:50

    Bonjour,

    L’auteur justifie en effet l’injustifiable...si l’innovation dans la finance contribuaient au bien-être de l’humanité çà se saurait. Mais malheureusement, force est de constater que c’est plutôt le contraire. On ferait mieux de mettre l’argent de la bourse dans la recherche scientifique et la vrai innovation...

    Quant à au prétendu génie des taders, stress et niveau d’étude pour justifier leur salaires ahurissants, merci mais je ne vais pas les plaindres.
    Perso, je suis bac+8, chercheur, trilingue, je pense aussi être utile à la société (une entreprise privée m’a embauchée, donc j’imagine que je sers à quelque chose et que j’ai des compétences (très rares même), et je suis à des années lumière des salaires des traders...Pourtant tout comme les traders mes compétences ne courrent pas les rues, j’ai aussi de stress du à l’incertitude des projets dont je suis responsable, je campe dans un labo 10h par jour et je prends même des risques (en travaillant avec du tissu humain potentiellement infectieux). Et pourtant, je sais trés bien qu’en France mon salaire stagnera toujours autour de 2000 Euros net par mois quoique je fasse. Et quand je signe un contrat de travail (des CDD évidemment), non seulement je suis mal payé mais je dois aussi signer un papier signifiant que toutes mes éventuelles découvertes et brevets seront propriété de l’entreprise et donc des actionnaires...
    Donc non non et non, leur salaire n’est pas justifiable (à moins de déifier ces chers traders telle une caste divine) et oui ce sont des parasites qui absorbent l’essentiel de la richesse produite par les pays tout simplement car ils ont la chance de travailler avec l’argent des autres comme maitère première et qu’ils se l’accaparent. Et les actionnaires et autres fonds de pensions ne valent pas mieux que les traders...



  • lolo 25 janvier 2010 00:10

    Tout d’abord félicitation à l’auteur pour cet article, que même un néophyte comme moi dans les questions de finance et d’économie est arrivé à suivre malgré sa longueur.

    Etant chercheur de profession (biologie/chimie), j’ai fait ma thèse au sein d’une multinationale française et je suis parti aujourd’hui travaillé de l’autre cotés des Alpes chez nos cousins helvétiques ; je voudrais juste intervenir sur la croyance que nous allons nous en sortir grace à l’innovation.

    "Les premiers doivent mettre en œuvre des politiques visant à stimuler la croissance potentielle car ils ont des taux de croissance structurellement faibles. La seule solution est de développer l’innovation dans l’ensemble des secteurs économiques.

    En effet la stratégie de niche, suivie par les Etats-Unis dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication, et de notre pays dans l’aéronautique et le nucléaire, n’est pas efficace afin de stimuler la croissance.
    On ne peut développer des services à forte valeur ajoutée qui s’il existe une
    production industrielle à forte valeur ajoutée.
    Ils doivent, en outre, développer leurs capacités exportatrices afin de satisfaire les besoins des pays émergents.« 

    A mon sens, il faut que les pays »riches" se réindustrialisent en général. Car comme le dit l’auteur on ne peut avoir une innovation efficace que s’il y une étroite collaboration de la recherche et du secteur de l’innovation avec une industrie. Mais malheureusement ce n’est pas du tout le chemin que l’on prend. L’industrie continue à régresser et la recherche est mauribonde en France du moins. Or pour innover, il faut de bon chercheurs, mais aussi de bons industriels avec du savoir-faire et du métier.

    Certe ce ne sont que des impressions que je tire de mon environnement et de mon expérience. Néanmoins il doit certainement y avoir du vrai dans cela. De ce que j’ai vu en France, la recherche mis à part quelques niches (nucléaire) est bien mauribonde et je ne vois rien qui soit mis en place pour la dynamiser, malgré les dires de notre cher président.

    1. Tous les jeunes chercheurs et posdoctorant de France ne songent qu’à une chose, partir, partir de leur cher pays. Dans le public, comme dans le privé, les salaires sont tellement bas et proches du smic, que je vois mal comment ils pourraient être motivés. Il ne reste plus que les grands groupes qui proposent des salaires décents et encore c’est tout juste s’ils proposent à ces bac+8 des salaires à 1.8 fois le smic tout au plus...

    2. Il n’y a plus d’étudiant qui souhaite faire des sciences, et encore moins une thèse. Les jeunes ont trés bien compris que c’est la finance qui rapporte, et pas les sciences. Et ils sont trés conscients que les métiers de la science ne leur offrent que très peu de perspectives en terme d’emploi et salaire, et qu’ils ne rentabiliseront jamais l’investissement mis dans un doctorat. Dans certaines villes de France, il y avait même parfois plus de bourses de thèse à offrir, que de candidats à s’engager dans un doctorat, du kamais vu.
     
    3. Les laboratoires français et américains sont pleins à craquer de postdoctorants indiens, chinois et autres qui une fois leur postdoctorat achevés repartent dans leur pays, où ils trouveront des perspectives bien plus intéressantes qu’en Europe ou aux USA.

    4. Les pays asiatiques commencent aussi à développer une recherche de qualité eux aussi, nous n’en auront pas le monopole. D’ailleurs, le paradis des thésards européens fraichement diplomés, s’appelle désormais non plus les USA, mais Singapour ou Hong-Kong où les offres de postdoctorats et autres sont de plus en plus nombreuses.

    En conclusion, je crois que l’Asie pourraient effectivement devenir le coeur de l’économie mondiale à l’avenir. Elle concentre l’épargne et les capitaux, a attiré les industriels, ce ui mécaniquement engendre un développement de la recherche et de l’innovation.
    Dire que notre capacité innovatrice va nous sauver relève de l’hérésie. Je ne vois pas pourquoi les asiatiques ou autres pays en développement s’interdiraient de faire de la recherche et d’innover.

    Ensuite, quant à la crise et ses perspectives, je pense qu’il faudra nécessairement en passer par la nationalisation des banques, et qu’il faut mettre un terme au règne des grands banquiers. La finance doit être au service de l’économie, et non pas le contraire.