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Les commentaires de stephane



  • stephane 19 février 2009 18:02

    Excellente Fergus ! Tu rigoles mais il a bien réussi à nous fâcher avec ceux qui gardaient, au Québec, une certaine admiration pour la France ....



  • stephane 19 février 2009 15:07

    C’est un peu inquiétant car cela semble offrir 2 solutions qui viennent d’emblée facilement, comme elles sont venues naturellement au cours de l’Histoire : la faillite générale pour s’affranchir de régler la dette, ou bien encore la guerre pour se relancer.



  • stephane 19 février 2009 14:24

    Les chinois regorgent de $ mais ils l’ont en travers de s’être fait refiler des actifs pourris en masse par Paulson -le banquier- jusqu’en 2006... dès lors qu’il a lui même eu ensuite le pouvoir de désigner qu’est ce qui est pourri dans le système . Quant aux pays du Golfe ils en regorgent aussi mais comme le dit l’article la valeur absolue du $ est sujette à caution : certains pourraient être tentés de commercer directement, notamment avec la Chine, pays consommateur d’or noir mais aussi producteur de biens nombreux et variés et où l’épargne populaire est une réalité, pas comme aux USA. Enfin les Russes, mais c’est là plutôt effectivemement des questions de zone d’influence proches.
    Le traitement de la question Iranienne, ou de certains points "chauds" du moment nous renseigne : l’Iran est le 2nd producteur mondial, le Darfour est une province du Soudan qui fournit, tout comme le régime des Ayatollahs, la Chine en pétrole brut. Tout bien réfléchi, çà reste un problème central...



  • stephane 19 février 2009 13:33

    Très bon article effectivement, mais lorsque Al Gore parle de 100% d’électricité d’origine renouvelable en 10 ans, je doute. Raison de plus si les constructeurs automobiles se lançaient dès maintenant dans le tout-électrique comme annoncé il y a peu de temps : impossibilité de jouer sur les deux tableaux car les besoins en énergie seraient colossaux.
    En ce qui concerne votre remarque, plancher des vaches, elle est très pertinente : je pense d’ailleurs que les pays du Golfe ne sont pas les seuls -avec la Russie, la Chine, le Brésil- à vouloir en finir avec le $ qui sert de référence pour les échanges mondiaux. Mais c’est là que le risque est grand : l’usine à billets verts fonctionne grâce à ces échanges et aux pétrodollars en provenance du Golfe mais qui se réinvestissent aux USA sous forme de bons du Trésor et permettent à cette nation de vivre à crédit sur le dos de la planète. Accepteraient ils sans réaction de perdre cette mane ? De plus, la dette américaine ne pourrait plus compter que sur la procuction réelle des USA pour son remboursement....Enfin, l’économie américaine est actuellement menacée car liée, à cause du remboursement de sa dette gigantesque, à un facteur X qui est celui du prix du baril de brut et de ses variations mais dont on peut légitimement penser qu’il va repartir à la hausse dès le début d’une reprise mondiale.
    On ne parle pas assez du rôle central de la fin du pétrole pas cher dans cette crise : il me semble pourtant avéré tant il transpire dans de nombreuses mesures. Energies vertes, renouvelables, voitures non-polluantes et réduction des émissions de CO ne sont pas que le résultat d’une prise de conscience écolo pour les générations futures. C’est aussi la fin de l’ère de l’énergie bon marché. Aussi, tous les événements en provenance des pays du Golfe ou des états "voyous" vont demander beaucoup d’analyse et de recul. Le pic pétrolier est bien là, la présence américaine dans les régions productrices -"la main sur le robinet"- est presque totale, les années à venir nous promettent des moments d’extrême tension.



  • stephane 18 février 2009 16:54

    Jean Lefebvre aussi il avait l’air très con, mais alors qu’est ce qu’il pouvait me faire rigoler ! Par contre, l’autre, Frédéric .. C’est pas possible, c’est pas la même famille malgrè ce trait commun...



  • stephane 18 février 2009 15:27

    Conseiller les 2 plus mauvais et néfastes présidents de la V République, si c’est çà réussir sa vie ! Le pire c’est que ces 2 nases essayaient -ou essaye encore -de faire oublier ou d’égaler la référence pour cette fonction : le grand Charles qui, lui, n’a jamais eu besoin de Rolex....Vive la France Libre !



  • stephane 17 février 2009 18:21

    Ce qui me glace dans dans cette affaire de réintégration de l’OTAN, c’est que dans la période troublée qui se profile nous perdions notre rôle de modérateur . Du temps de la guerre froide, la France a joué ce rôle à la perfection en rejetant les alignements : héritière du siècle des Lumières mais aussi touchée de plein fouet par les 2 guerres mondiales, De Gaulle aimait rappeler qu’elle avait son mot à dire et que la déténtion de l’arme atomique lui permettait d’être écoutée par tous car justement non-alignée.
     Qu’adviendrait il si un attentat d’une ampleur inconnue se produisait en Occident ou aux USA, ou si une grande nation asphyxiée par un manque de matières premières se lançait dans une guerre d’accaparement ? Dans le contexte de choc des civilisations, et vue l’ampleur de la crise actuelle ce sont malheureusement des scénarios qu’il faut envisager. Or, réintégrée dans l’OTAN, que pèserait la voix de la France entre des belligérants, comment demanderait elle de la modération en attendant des résultats d’une enquête neutre, pourrait elle encore menacer une des parties, quelle qu’elle soit , de procéder à des ripostes graduées avec tout l’armement disponible .... dès lors qu’il ne le serait plus ?
    La crédibilité d’une nation pouvant jouer ce rôle si crucial aujourd’hui n’a pas de prix, il est simplement difficilement quantifiable, mais au regard des milliards qui s’évaporent actuellement l’investissement pourrait se révéler finalement rentable pour éviter une grande catastrophe au niveau mondial.
    Vive la France Libre !



  • stephane 17 février 2009 14:20

    Qui s’interroge encore sur les raisons du 11 septembre ? Le pic pétrolier est un phénomène que les USA ont connu en 1970/71 et qu’ils voyaient se profiler à court terme en 2001 à l’échelle planétaire. Avec une administration faisant plus que conjuguer ses intérêts personnels -Bush et Cheney pour le pétrole et Rumsfeld dans l’armement- avec ceux de la nation américaine, les attentats du 11/09 ont été une aubaine dans la mesure où ils ont été le nouveau Pearl Harbor qu’attendaient les néo-conservateurs. De là, agression de l’Afghanistan puis de l’Irak pour prendre le contrôle stratégique de la région.
     Résultat de la politique de Bush clamant qu’on ne remettrait pas en cause le mode de vie américain : la crise actuelle, conséquence de 8 années de trop d’un modèle en bout de course, la société de consommation ... du pétrole. 



  • stephane 16 février 2009 18:01

    Le concept me semble très intéressant : les 2 révolutions industrielles ont tiré leur croissance des énergies fossiles bon marché -charbon puis pétrole- et ont amené l’humanité de 1,5 milliard d’habitants en 1830 à plus de 6 milliards en 2008.
    Aujourd’hui, et il n’y a même pas à savoir lire entre les lignes, ce temps du cadeau extraordinaire de dame nature est révolu : en 10 ans le prix du pétrole a été multiplié par 4 (par 15 si on voit les cours au printemps 2008) pour se situer à environ 40 $ aujourd’hui. Il est simplement plus rare, plus cher à exploiter et plus demandé : or, tous les investissements dans le long terme s’affolent à la vue de ce prix qui va inéluctablement augmenter dès les premiers signes de redémarrage. Que vaut une action Air France si une projection fait apparaître un baril à 300 ou 500 $ dans 10 ou 15 ans ? Qui pourrait encore se payer un billet car on ne peut éspérer une multiplication identique des revenus individuels ? Il n’y a bien sur pas que l’avion : l’automobile, les sociétés d’autoroute, le BTP ... en fait toute l’économie. 
    Certains comptent sur le progrès pour nous tirer d’affaire mais à ma connaissance le projet d’avion gros porteur électrique, le semi remorque de 38 t à pile à combustible ou le porte container fonctionnant à autre chose que du fioul n’est pas dans les cartons. Dans l’hypothèse où ils pourraient se faire désirer un certain temps, je pense qu’il est urgent de réfléchir à un mode de consommation de décroissance car le système actuel ne profitera bientot plus qu’aux compagnies pétrolières. N’attendons pas d’elles qu’elles tirent un jour le signal d’alarme, elles ne le feront jamais !
    Enfin, que penser des politiques occidentales -US comme Europe- de relance de l’économie : on parle d’installer des éoliennes,de rejeter moins de CO2 mais on commence par sauver le secteur automobile et annoncer la construction de routes ! N’attendons pas d’eux qu’ils tirent le signal d’alarme non plus, le premier pays qui tenterait une politique originale serait plombé par le rouleau compresseur de la finance mondiale à la recherche de bénéfices à court terme. Et pourtant le pic pétrolier est bien là et seule la décroissance peut le juguler ou au moins en atténuer les effets économiques dévastateurs.



  • stephane 13 février 2009 18:12

    J’avais connaissance du sens péjoratif du mot "cosmopolite" tel que l’employaient les nazis . Mais il me semble que depuis il a évolué, notamment grâce à la médiatisation de stars de la musique, du cinéma ou de la mode à l’échelle mondiale.Les cérémonies, défilés ou autres festivals font se cotoyer des personnes "en vue" qu’elles viennent du milieu artistique, politique ou même financier qu’on peut qualifier de "cosmopolites" sans y insérer une quelconque référence à la religion ou autre. Aussi la défense de Mr Kouchner de taxer Péan d’antisémitisme ne me semble pas la plus appropriée pour un homme au-dessus de tout soupçon.



  • stephane 13 février 2009 17:19

    Et bientôt la réintégration de l’OTAN prévue pour Avril. Le Général doit s’en retourner dans sa tombe... Le doute est permis de savoir pour qui oeuvre ce Président comme l’a écrit Yannick. Sarkozy fait en plus régulièrement référence à De Gaulle. Il ne peut être aussi bête, c’est donc un acteur.



  • stephane 13 février 2009 14:48

    Et totalement absurde le commentaire de Florence Parisot : si les bénéfices explosent chez les pétroliers mondiaux cette année , on voit bien que c’est dû à l’augmentation spectaculaire du cours du baril durant quelques mois en 2008. Résultat , la part que les ménages ont dû rajouter à leur budget transport ou chauffage etc.. a donc été amputée des autres dépenses en biens, loisirs ou services qui auraient été consommés à la place. Alors, Mme Parisot, on ne souhaite du bonheur qu’aux compagnies pétrolières ou bien à l’ensemble de nos entreprises ? Quant au président de Total, vu sur Canal+ il y a peu, il affirmait que les USA n’étaient pas en Irak pour le pétrôle mais parce que les néo-cons de Bush l’avaient poussé, par idéologie authentique, à installer la démocratie dans ce pays...Le cancer pétrôlier a commencé à nous ronger, et ce n’est que le début d’une lente agonie : je vous incite vivement, chers internautes, à commencer à vous renseigner sur le terme de "pic pétrolier" et ses conséquences sur les sociétés industrialisées. A mon sens, trop d’indices se recoupent aujourd’hui pour négliger son rôle central dans une crise que l’on qualifie de financière. Les pétrodollars polluent l’économie mondiale depuis des décennies, l’arrêt de la conversion Bretton-Woods en 1971 correspond strictement avec le pic pétrolier qu’ont connu les USA la même année : seul le pétrôle bon marché qui jaillissait de leur sol leur permettait d’assurer cette conversion . Depuis, tout n’est que montages financiers et recours aux déficits , sans compter la planche à billets : chaque baril est compté en dollars à l’échelle planétaire et les pétromonarchies accumulent des billions qu’ils prêtent ensuite aux USA notamment et à d’autres pour qu’ils continuent à leur acheter leur or noir. Tout ce système -je te tiens par la barbichette- fonctionne tant que la production suit ; l’énergie bon marché est même le moteur de la croissance capitaliste. Or, pour la 1ere fois en 150 ans d’exploitation la production stagne depuis 2006-2007 alors que la mondialisation n’avait jamais connu un emballement aussi frénétique. Résultat : un baril à 147$ qui n’est que la traduction de l’offre et de la demande au moment où la Chine et l’Inde développent un système qui repose sur la même énergie que nous. Il est depuis retombé depuis à 40$ tant la crise est sévère et qu’il ya eu de la spéculation mais son prix à été multiplié par 5 en 9 ans : le baril s’est toujours maintenu entre 5 et 10 $ entre 1973 et 1999 ; et les experts sont formels c’est dû au coût d’extraction qui augmente avec le déclin de puits vieillissants. Projetons nous alors un peu : l’économie repart et, inéluctablement le prix du baril l’accompagne à la hausse. Dans la formation de richesses, l’énergie y est environ pour moitié et la part du pétrole dans ces énergies est de 40% environ. Dès lors que peut il advenir avec un baril à 200 ou 300$ qui nous arrivera bien plus tôt qu’on ne le croit alors que les salaires n’auront pas suivi ? Les gisements anglais et norvégiens ont connu leur pic en 2000, aujourd’hui la perte de production est d’environ 40% avérés seulement 8 ans après. L’inertie est telle pour changer un système industriel dans sa globalité qu’il ne faut pas s’étonner des blocages actuels : où trouver une activité qui ne serait pas affectée car de toute façon aucun secteur n’échappera au fait que les gens auront moins d’argent à dépenser car saignés à blanc pour certains, légèrement affectés pour d’autres mais tous concernés certainement. Souvenons nous des conséquences sociales du litre d’essence à 1,80 euros en Guyane au printemps : tout s’arrête. Alors rappelons nous aussi le "american way of life" si cher à Bush, avec ses millions de nouveaux propriétaires surendettés se déplaçant en 4x4 pour aller travailler à 40 km du domicile : le quadruplement du prix de l’essence, le réhaussement du taux directeur US pour pallier l’inflation due à l’importation d’or noir leur a été fatal. Or on peut projeter cet enchainement pour toutes les composantes de nos sociétés industrialisées en ne jouant que sur cette variable, le prix de nos énergies reposant pour le moment sur le pétrole. D’où l’urgence, mais surtout pas celle de faire repartir une prétendue croissance : elle ne pourrait se faire qu’au détriment du contrat social ou au prix de guerres d’accaparement qui ont déjà commencé. La simultanéité des signes précurseurs du pic avec le conflit irakien, les opportuns attentats du 11 septembre ont permis aux USA de mettre la main sur le "robinet" . Et demain, l’Iran, cet état "voyou" qui n’a à mon sens que le reproche de vendre son pétrole à la Chine , futur ennemi désigné ! Le Darfour, province du Soudan qui exporte le précieux liquide vers la Chine aussi ! Toute la géopolitique mondiale tourne autour de la recherche d’énergies et cela nous indique le terrible déclin qui nous guette si nous nous laissons bercer dans nos illusions individualistes et par des médias dont la probité devient douteuse. Les 8 années d’illusion pétrolières viennent de prendre fin et nous risquons de le payer cher . Le temps est plus que compté pour évoluer et ce n’est pas un plan de relance de construction de routes ! ni le sauvetage d’une industrie automobile obsolète ou le tonneau des danaïdes bancaire qui résoudront une crise qui n’a rien à voir avec celle de 1929. Les éoliennes c’est bien mais il n’y en aura jamais assez pour alimenter un parc automobile comme celui que nous connaissons : ce sera de toute façon plus cher et la priorité ne sera pas à la voiture tant nous allons apprendre à payer "vraiment" le prix des choses et surtout celui de l’énergie. "Il faut doubler le prix de l’énergie sinon on va à la dictature" : ainsi s’exprimait le président de l’edf qui officia de 1967 à198 ?, le but semblant être de pouvoir mettre de côté et d’investir pour les futures sources d’énergie pendant qu’il y avait du pétrole bon marché sans compter le coup de frein que cela aurait créé sur la consommation. Je ne sais pas si cela aurait été efficace, et maintenant des variables ont changé . Par contre, la dictature dans un certain nombre de pays développés me semble arriver à toute vitesse si nous ne faisons rapidement une relecture de l’histoire du pétrole et de ses conséquences.