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Consultant informatique spécialisé en fiscalité et gestion du patrimoine. 
Partisan du revenu de base inconditionnel, c´est à dire un véritable revenu garanti versé chaque mois sans conditions de ressources à tous les résidents fiscaux d´un pays, qui permette à chacun d'exister et de participer librement à la vie de la société.
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Revenu_de_base
http://revenudebase.info/
https://www.youtube.com/playlist?list=PLkzjbW_sNXE_fywK-iKQ0HJF_DcMRQTNG
 
Véritable revenu d´existence, le revenu de base inconditionnel pourrait se décomposer en un revenu universel et inaliénable de 500 euros par mois, financé par une contribution spécifique sur tous les revenus, et une allocation logement universelle de 250 euros financée par une taxe sur tous les patrimoines nets (actifs moins dettes).
 
Au total une allocation individuelle et inconditionnelle de 750 euros par mois remplacerait les minima sociaux et les aides au logement tout en maintenant un habitat social accessible de qualité et en conservant la sécurité sociale pour tous ainsi que les droits acquis que sont le chômage et la retraite. Elle serait versée aux personnes et non aux ménages et resterait cumulable avec les autres revenus, notamment les revenus d´activité. La moitié, soit 375 euros par mois, serait versée pour chaque enfant directement aux parents ou aux tuteurs légaux en lieu et place des actuelles allocations familiales.
 
Ainsi avec un revenu de base de 750 euros, un couple non propriétaire avec un enfant mineur dont les deux conjoints travaillent au SMIC (actuellement 1120 euros non imposables chacun), recevrait chaque mois deux fois 750 euros plus 375 euros pour l´enfant, soit 1875 euros sans conditions de ressources. Les parents pourraient ensuite cumuler ce montant garanti avec leurs deux salaires nets de 1120 euros moins la contribution spécifique de 30%, soit deux fois 784 euros. Au final le couple disposerait chaque mois de 3443 euros pour vivre dont 1875 euros garantis quoi qu’il arrive.
 
Un prélèvement à la source de 30% sur tous les revenus dès le premier euro, y compris sur les revenus du patrimoine, entrainant la suppression des niches fiscales, et une taxe annuelle de 1.5% sur les actifs nets des ménages suffisent à assurer le financement et la généralisation d´un revenu de base inconditionnel de 750 euros par mois à l´ensemble des citoyens français. L´augmentation de la fiscalité compense en partie le montant de l´allocation pour les revenus modestes et les patrimoines moyens tout en la dépassant amplement pour les gros revenus.
 
Loin d´être une utopie, ce mode universel de redistribution des richesses permettrait de lutter efficacement contre la pauvreté et l´exclusion. Il favoriserait la dignité et le retour à l´emploi de toute une génération d´exclus tout en permettant de choisir librement son engagement dans la société marchande. Au final toute la société serait gagnante.

Tableau de bord

  • Premier article le 06/01/2012
  • Modérateur depuis le 17/02/2012
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Derniers commentaires



  • jpm jpm 27 janvier 2011 08:48

    Il existe un moyen efficace de partager les richesses d´un pays qui intègre vraiment tous les individus à l´économie de marche, c´est l´allocation universelle.

    Elle a été décrite en France notamment par l´économiste Jacques Marseille (voir l´article de Sylvain Rakotoarison ci-dessous).

    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/jacques-marseille-liberal-et-71055



  • jpm jpm 27 janvier 2011 08:29

    Je suis d´accord pour un droit à mourir dignement et sans souffrance et si possible entouré de ses proches. Je pense que tout le monde est d´accord pour cela. Mais personne ne peut décider à ma place de ce qui est mieux pour moi le moment venu, même pas moi plusieurs années ou plusieurs semaines auparavant. L´exemple du chien n´est pas bon non plus, car on ne lui demande pas son avis avant de le piquer. Encore une fois. La question est de savoir quelle souffrance on abrége, celle du malade sous morphine, ou celle des proches qui souffrent de voir ce dernier très diminué. 

    Encore une fois dans le cadre d´une maladie incurable, je pense que le développement des soins palliatifs (à plus ou moins forte dose suivant l´état de la personne) peut être la solution. N´oublions pas que la vie est une maladie incurable, et parfois plus ou moins douloureuse. Doit-je me suicider au moindre mal de tête car je sais que je suis condamné à mourir un jour ? Non je prends du paracétamol.

    Pour les tétraplégiques, le problème est différent j´en conviens. Maintenant, prenons l´exemple de quelqu´un qui a peur des armes et qui veut se suicider. Doit on tenir l´arme pour lui ? La question est délicate... et il n´est peut être pas mal qu´elle soit tranchée par la justice au cas par cas comme l´a expliqué l´auteur.



  • jpm jpm 26 janvier 2011 17:13

    L´idée de la mort programmée rappelle un peu les déclenchements d´accouchements pour convenance personnelle. Je reste malgré tout sceptique... car encore une fois, je crains que pour sauver les vacances à la neige, on accélère un peu le trépas de pépé smiley. Ayant vécu cette situation d´incertitude récemment, je comprends parfaitement votre argument mais je crains quand même un peu les dérives. 



  • jpm jpm 26 janvier 2011 16:32

    Je ne pense pas que l´auteur préfère souffrir... car il a bien mentionne les soins palliatifs comme une alternative à la souffrance. Je pense comme lui qu´il y a un risque à légaliser sur l´euthanasie... car j´ai vraiment peur qu´après cela beaucoup de petits vieux soient euthanasiés en tout légalité au moindre petit rhume... afin de soulager la souffrance des héritiers smiley

     



  • jpm jpm 26 janvier 2011 11:38

    Il y a plusieurs façons d´imaginer le partage du temps de travail tout en augmentant le nombre d´heures travaillées collectivement. L´on pourrait aussi très bien imaginer un développement d´un véritable compte épargne temps qui permettrait de stocker des heures supplémentaires sans limites (par rapport à la durée légale du travail) pour prendre ensuite une longue pause tout en restant paye et bien évidemment sans passer par la case Assedic. Cela permettrait ensuite de faire un grand voyage, de reprendre des études et même d´avancer l´age de sa retraite en quittant plus tôt son activité.

    En moyenne sur plusieurs années, ce système permettrait de diminuer ou lisser le temps hebdomadaire travaille... tout en préservant l´organisation du travail dans les domaines ou c´est nécessaire. Le compte étant personnel et nominatif, il n´est pas lié à l´employeur.

    Ce système de compte épargne temps pourrait être géré solidairement dans un fond collectif, l´employeur payant immédiatement les heures supplémentaires travaillées... qui servent alors a rémunérer les autres ayant droits. Evidemment les premiers temps, le fond est bénéficiaire dans la mesure ou personne n´a de droits. On peut imaginer qu´en cas de décès... les droits acquis soient reverses a la famille.

    Cette formule donnerait de la souplesse a ceux qui veulent, ou peuvent travailler plus sur certaines périodes de leur vie pour ensuite pouvoir lever le pied tout en gardant le même niveau de vie.

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