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Henri Masson

Coauteur de « L’homme qui a défié Babel » avec René Centassi, ancien rédacteur en chef de l’AFP. Paru en première édition en 1995 chez Ramsay, en seconde édition en 2001 chez L’Harmattan simultanément avec sa traduction en espéranto. Publié en 2005 en coréen et espagnol, en février 2006 en lituanien, en octobre 2007 en tchèque. Primé en 2002 par la Fondation Grabowski de l’UEA et consacré “Livre de l’année 2005 recommandable à la jeunesse” par le monde coréen de l’édition. Enregistré sur cassette par l’Association des Donneurs de Voix pour les déficients visuels.

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  • Premier article le 01/10/2005
  • Modérateur depuis le 08/10/2005
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Derniers commentaires



  • Masson 11 octobre 2005 07:40

    Très bonne analyse qui conduit à l’examen d’une autre « E-démocratie » (avec un E majuscule) : celle que propose la Langue Internationale Espéranto dont le professeur Émile Boirac, recteur de l’Académie de Dijon, avait dit qu’il était « le latin de la démocratie ».

    En effet, où est la démocratie lorsque des citoyens sont réduits à balbutier une langue, à ne pas être capables d’en tirer toutes les ressources ? Jacques Chirac a dit au moins à deux reprises qu’il n’utilisait jamais l’anglais pour des sujets sérieux.

    Où est la démocratie lorsque, à l’échelle planétaire, des centaines de millions de personnes sont contraintes à sacrifier un temps considérable et à dépenser beaucoup d’argent pour apprendre la langue des maîtres du moment, et ceci tout en étant très inférieurs en capacités d’expression par rapport aux natifs de la langue dominante ? Il y a en cela un réel problème très souvent occulté dans les médias. Tout comme pour l’imprimerie, ou pour l’adoption des chiffres arabes, il y a eu et il y a encore des entraves à l’encontre de l’espéranto, entre autres dans l’information. Curieusement, lorsque l’on nous assène à longueur de jour que l’anglais doit être appris, c’est de l’information ; et lorsque l’on suggère de prendre l’espéranto en considération, c’est « tendancieux », c’est « partisan », c’est de la propagande !

    Heureusement, sans doute, en partie grâce à Internet (qui exige certainement un développement de l’esprit critique), on voit apparaître des chercheurs qui, sans forcément prendre parti pour l’espéranto, admettent qu’il doit être pris en considération dans la recherche d’une solution aux problèmes de communication mondiale, par exemple l’historien Jean-Claude Lescure ou François Grin, professeur d’économie à l’École de traduction et d’interprétation (ETI) de l’Université de Genève et Directeur-adjoint du Service de la recherche en éducation (SRED) du Département genevois de l’instruction publique. Pour François Grin : « il n’y a rien de particulièrement « économique » à privilégier l’anglais (ni, par exemple, une troïka anglais-français-allemand ». Après une étude objective de l’espéranto sous tous ses aspects il en est même venu à la conclusion : « À l’heure actuelle, l’espéranto est sans doute le prétendant le plus sérieux. Certes, tout recours à cette langue est souvent rejeté d’office, sur la base d’arguments d’une étonnante ignorance. Il n’en reste pas moins qu’il conserve toute sa pertinence comme élément-clef d’une solution à long terme pour l’Union européenne. ».

    C’est évidemment courageux d’aller ainsi à contre-courant quand certains jettent de la boue sur l’espéranto ou même entravent la publication d’articles qui permettent au public d’en avoir une idée plus conforme à la réalité, autre que celle colportée par certains médias.

    A l’échelle mondiale, et même seulement européenne, il y a donc une parfaite complémentarité entre « e-démocratie » et « E-démocratie ».



  • Masson 10 octobre 2005 18:19

    Bof, pour nous consoler et nous appaiser, nous avons une charmante Brésilienne qui répond au doux pseudo « Karesema » (= portée à la caresse). Elle a de nombreux contacts à travers le monde, y compris par Skype, et son blog est remarquable, plein sensibilité et de poésie. Ceux qui voient de la tristesse et de la grisaille dans le monde de l’espéranto n’ont rien compris et ne sont pas aptes à comprendre grand’chose, à plus forte raison si vingt ans d’espéranto n’y ont pas fait l’affaire. Son blog apparaît en premier par une recherche Google.



  • Masson 10 octobre 2005 17:26

    Non point en raison d’un désaccord - tout le monde a le droit d’être d’un autre avis — mais parce que le dénigrement systématique est un comportement maladif.



  • Masson 10 octobre 2005 16:40

    La plupart des personnes qui viennent aujourd’hui à l’espéranto le découvrent par Internet et ont une vision totalement libre de la question.



  • Masson 10 octobre 2005 16:28

    Voià qui nous éclaire sur un état mental pitoyable : « Les emprunts ne sont effectivement pas d’essence divine. Ils sont spontanés, et je vous invite à leur propos à reparcourir les ouvrages d’Henriette Walter. Quoiqu’il y a peu de chances qu’ils se trouvent dans votre bibliothèque, étant donné les affinités électives que vous désignent vos leaders d’opinion (Untel est pour nous, Hagège et Eco ne nous sont finalement pas contraires quoiqu’Eco soutienne aussi le Volapük, évitez Chomsky et Walter...). »

    Or il y a des ouvrages des auteurs cités, et bien d’autres, dans ma bibliothèque et dans celle de beaucoup de locuteurs de l’espéranto. Dénigrement systématique : cet état mental pourrait sûrement être expliqué par des psychologues ou des psychothérapeutes...

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