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Les commentaires de Philippe VERGNES



  • Philippe VERGNES 18 avril 2018 09:44

    @ Ludongbin,


    Elle est bien bonne celle-là, je la garde ! smiley

    (Bon... le problème, c’est que j’y mets aussi la tête... car sans ça, je vois pas comment on pourrait faire pour dénouer les sacs de nœuds de cette problématique. Finalement, si ce n’est l’activité pratiqué, je n’ai guère changé, mais en y mettant les pieds aussi, j’ai moins mal à la tête... parce qu’à force, bonjour les cicatrices. LOL !) smiley


  • Philippe VERGNES 17 avril 2018 11:10

    @ Self con troll,


    Sur HB, CP et NS, c’est bien CP qui tirait les ficelles, mais NS était déjà en coulisse à apprendre de son « mentor ».

    Dans la citation de Nobert Martin, ce n’est pas le mot « Loi » qui me pose le plus problème, car effectivement et d’une certaine façon toute Loi découle d’un certain type de « structure » de société, la nôtre étant judéo-chrétienne et les idées, largement remises en cause aujourd’hui, qu’elle a véhiculées durant des siècles imprègnent à leur insu une très grande majorité d’individus.
    La phrase importante à retenir à mes yeux est ce qu’écrit N. Martin : « Ici, nous appellerons ’jeu’ ce qui nous fait quitter le royaume de la Loi [...] pour entrer dans la république de la Règle. »

    Je ne vois pas du tout d’après ce court extrait, quelle différence, si ce n’est purement de forme, peut bien faire N. Martin entre la « Loi » et la « Règle » ? D’autant que ce que j’en comprends d’après cette citation, c’est qu’il pense pouvoir croire que l’on ne contourne/transgresse pas les Règles, mais simplement les Lois. D’où mon exemple avec la règle d’or de ce forum. Cela m’apparaît comme une solution « magique » et totalement illusoire au problème de la transgression des Lois ou des Règles qui, quoi qu’il en dise, reste inchangé. Cela me rappelle une citation de Jean Jaurès que j’ai introduite dans mon dernier article (sur mon blog) ; « Quand les hommes ne peuvent plus changer les choses, ils changent les mots », car il n’y aura strictement aucune différence de fond entre une république de la Loi et une république de la Règle du point de vue de la transgression. Il n’y aura qu’une différence de forme. Or, comme je vous l’ai déjà dit et répété, privilégier la forme sur le fond, le paraître plutôt que l’être, est une composante intrinsèque de toute imposture. Et c’est bien ce qui caractérise actuellement notre société.

    Bref, sa « solution » me semble bien dérisoire eu égard au problème auquel nous sommes actuellement confronté.




  • Philippe VERGNES 14 avril 2018 14:08

    @ Self con troll,


    « ... je mettais la tête... »

    Rhooo... voilà ce que c’est que de penser à mille choses à la fois. smiley


  • Philippe VERGNES 14 avril 2018 14:03

    @ Ludongbin,


    Belle trouvaille concernant l’étymologie du mot « cornélien ». Je m’en souviendrais. On voit bien que vous connaissez ce genre de situation qu’à mon sens certaines personnalités ne peuvent pas connaître ne s’embarrassant pas tant de scrupules. Mais bon... au final, il y aura bien décision. J’ai déjà procédé par élimination pour finalement ne retenir que deux choix possibles, donc... choix il y aura bien au bout du compte.

    Mais si au bout du compte je ne supprime pas mon compte, c’est que j’aurais choisi la seconde voie. smiley


  • Philippe VERGNES 14 avril 2018 13:54

    @Self con troll,


    (Problème réglé. Merci tout de même à la modération !)

    Haaa… souvenir, souvenir !

    Sadourny, Galthier…les columérins. J’adorais les joueurs. J’ai joué quelques matchs de sélection universitaire avec Galthier durant ma courte période toulousaine. Pas sûr qu’il me reconnaisse aujourd’hui même si nous avions un bon « feeling » 8-9. J’aurais pu être columérins, j’y ai de la famille. J’ai choisi Blagnac où jouait un certain Christophe Deylaud avant qu’il ne connaisse la carrière qu’il a eue au Stade Toulousain. Il m’avait surnommé « le petit Mazet » (« petit » non pas par la taille, mais parce que plus jeune), joueur emblématique du ST de cette période et dans un style très particulier. Vous comprendrez surement si vous avez des souvenirs de cette période. C’était mon profil, comme on dit dans le jargon : « je m’étais la tête là où personne n’osait mettre les pieds ». À l’époque, ce profil de joueur/gratteur n’était pas valorisé comme aujourd’hui. Dans le rugby moderne, avec mes stats de plaquages par match, j’aurais probablement eu une tout autre carrière comme tous les ex-judokas reconvertis au rugby (Serge Betsen, Thierry Dusautoir, etc., mais je suis un peu plus âgé qu’eux).

    Vous m’avez presque bien situé. On dira à 3 ou 4 km près. J’ai effectivement un homonyme à la chambre d’agriculture de l’Aude. Mais pas que, j’ai aussi un homonyme dans mon village qui a lui aussi connu une période toulousaine à la période où j’y étais, mais que je n’ai jamais rencontré. Comme quoi parfois...

    « Je ne réussirai pas à vous faire percevoir le lien entre votre travail et traitement concret des données. »

    Ben… j’ai bien saisi que vous faisiez un tel lien, de même que j’ai bien saisi ce qu’il me fallait acquérir comme connaissance pour établir un tel lien d’après les infos que vous m’avez communiquées, mais pour l’heure, ignorant tout du monde informatique, cela reste très flou pour moi. Qu’appelez-vous « traitement concret des données » ? Vous parlez des évaluations qui ont gagné le monde du travail et qui sont pratiquées sur la base de toutes sortes de données ?

    Sur le fait que je puisse me tromper, ben… lorsque quelqu’un sait argumenter en me montrant mon erreur, je n’ai absolument aucune peine à le reconnaître. Cela m’est arrivé exactement quatre fois sur ce site en 6 ans et je peux même vous citer le nom des trois précédentes personnes qui m’ont montré mes erreurs sans que cela ne génère de quelconques conflits. Tout au contraire, j’ai toujours eu des échanges très intéressants avec ces intervenants (qui malheureusement n’interviennent plus trop ou ont quitté ce site).

    H.B. non… curieuse affaire effectivement, mais à ce moment-là je commençais à avoir le nez dans le guidon avec « mon » équivalent local de NS. Pas d’info, mais c’est effectivement curieux. D’un point de vue psychotrauma, ça ressemble fort à un « meurtre d’arme », mais qui à pu initier ce meurtre d’âme ? Mystère... affaire impossible à « juger » en l’état.

    « Quand le complotisme devient une condition de survie mentale. »

    Oui… c’est une conséquence des systèmes paranoïaques. Incidemment, un paranoïaque rend schizophrène (plus exactement paranoïde = schizophrénie paranoïde). C’est totalement lié, ça répond à « l’effort pour rendre l’autre fou » mis en place au niveau individuel, groupal ou sociétal.

    Ps :
    Joli citation, mais elle fait appel à de nombreux concepts polysémiques (et « multiordinaux » en langage krozybskien). En effet, quelle différence fait l’auteur entre la loi et la règle, car il est un fait évident : l’opposition qu’il « stigmatise » entre Loi/transgression est tout aussi valable en ce qui concerne le problème de la règle et de sa transgression, car les règles, tout comme les lois, peuvent être contournées. Il n’y a qu’à prendre pour exemple la règle d’or de ce forum qui est sans cesse mise à mal par de nombreux intervenants. Ce n’est pourtant pas une « loi ». Cela rend le raisonnement de votre citation caduc.

    En outre, actuellement, les règles du jeu social, si je puis dire, sont en train de changer puisque sous l’influence et la pression des multinationales, nous sommes en train de passer d’une démocratie régie par des lois à un ersatz de « démocratie » régie par des normes imposées par organismes supra étatique non élu. Ce qui est l’un des moteurs de l’imposture actuelle...

    Voyez que les choses ne sont pas aussi simple lorsque l’on prend le temps de tout analyser.


  • Philippe VERGNES 13 avril 2018 22:27

    @ Philippe VERGNES,


    M.... encore un problème d’italiques et de soulignement en gras les deux d’un coup cette fois. J’en reviens pas... j’y pige que dalle !

    Pfffiouuu... bon, je vais voir ça en signalant le problème. On verra demain si c’est réglé.


  • Philippe VERGNES 13 avril 2018 22:22

    @ Self con troll,

    Haaa... malheureusement mon époque rugby date du temps ou ce sport n’était pas encore médiatisé. Cela date de la fin des années 1980 au début des années 1990. Internet n’existait pas encore (ça débutait tout juste) et j’ai arrêté suite à un grave accident l’année du passage au professionnalisme en 1995. Il n’y a guère d’info sur le net sur la période antérieure à l’actuel Top 14. Le championnat d’alors se disputait en deux poules de 12 équipes avec phases finales. Ne pas oublier non plus que le rugby est devenu plus populaire lors de la Coupe du monde organisée en France en 2007. Avant cela, ce sport avait mauvaise réputation. il faut garder cela présent à l’esprit.

    Mon poste 6, 7 ou 8 en fin de carrière. Mais anecdote croustillante s’il en est, durant ma saison effectuée en Nouvelle-Zélande, j’ai été invité à disputer un match de gala avec une sorte de sélection Barbarians locale où j’ai remplacé à l’aile (j’étais aussi rapide)... un certain John Kirwan. Bon... de ce genre d’anecdotes, j’en ai des dizaines à raconter. Alors si j’avais vraiment dû prendre le « melon », ça serait fait depuis longtemps. J’ai été l’un des rares joueurs français à m’expatrier pour faire une saison en NZ. De mon époque et à ma connaissance, nous n’avons été que trois... je ne l’ai jamais chanté sur les toits, j’ai pourtant joué dans un club qui comptait pas moins de 11 internationaux All blacks et Samoans. J’étais en concurrence en troisième ligne avec un joueur samoan qui fut l’année d’après élu troisième meilleur joueur du mondial de 1991 et qui me fit un cadeau inoubliable la veille de mon départ.

    Sinon... "S’il s’agit d’anticiper les totalitarismes, il faut prendre en compte ce « minage » qui sape les fondations de l’individu", ben... que croyez-vous donc que je fasse en centrant mes articles sur des notions clefs telles que le « décervelage » (conséquence d’un lavage de cerveau que l’on peut obtenir par « sidération » et différentes techniques rhétoriques), le « meurtre d’âme » (idem décervelage, mais en pire), « l’expulsion psychique » (par lequel un individu se déresponsabilise...), le « psychovirus » (l’excret expulsé dans la psyché d’autrui, etc.), etc. ?

    Tout est fait actuellement pour saper ou miner l’autonomie des individus. Et ce « minage » est très bien décrit par la théorie de la perversion narcissique. Encore faut-il la prendre pour ce qu’elle est et non pas pour ce que les médias voudraient qu’elle soit. Ce qu’ils réussissent très bien à faire à voir l’image que le grand public a de cette notion clef. Je « répépis » encore, mais : « La perversion narcissique constitue sans aucun doute le plus grand danger qui soit dans les familles, les groupes, les institutions et les sociétés. Rompre les liens, c’est attaquer l’amour objectal et c’est attaquer l’intelligence même : la peste n’a pas fait pis. » (Racamier, 1992)



  • Philippe VERGNES 13 avril 2018 14:22

    @ Self con troll,


    « Sur la question de l’Ego et de son alter, je n’ai pas voulu insister jusqu’à présent car, très franchement, ce n’est pas si important. »

    C’est ce que j’ai moi-même dit à de multiples reprises ici même : je me fous totalement des multi-pseudo qui interviennent ici où là pour quelques raisons que ce soit. Je ne pars pas en chasse aux multi-pseudo, ça n’a jamais été mon trip et étant donné que je n’ai jamais eu la moindre intention de rentrer dans ce jeu, je me défends d’y avoir recourt. C’est une question d’éthique et on ne peut pas parler sérieusement des sujets que je traite sans avoir une certaine éthique. Or, vous ne semblez pas réalisez que ce genre d’insinuations est calomnieuse, car sera éminemment répétée, déformée, amplifiée et pervertie par toutes personnes que mes écrits dérangent. C’est en cela qu’une certaine ignorance fait malheureusement le jeu des pervers qui nous gouvernent et que de telles situations arrangent bien, car elles répondent à l’adage « diviser pour mieux régner ». Sachant cela, si j’agissais ainsi c’est comme si je m’autocensurais... plus con que ça tu meurs, car cela irait à l’encontre du but recherché qui est bel et bien celui évoqué dans mon message précédent en aucune autre prétention.

    « Enfin, PIPO et Ludo expriment une grande révérence pour vos écrits, gaffe à votre égo. »

    En quatorze ans, j’ai croisé une quantité phénoménale de personnes telles que PIPO et Ludo qui n’interviennent pas sur ce site et me contactent via mon blog ou mon adresse mail. Je ne réponds pas à toutes les sollicitations, non pas que je ne le désire pas, mais parce que j’en ai trop et que mes journées ne durent que 24h. De plus, j’ai choisi la voie de la recherche pas celle de la thérapie malgré toutes les propositions que j’ai eu et où, si je m’étais installé à mon compte, j’aurais des rendez-vous bloqués sur plus d’un an tant j’ai de demandes. Mais ce n’est pas non plus mon trip, car j’ai une philosophie tournée vers l’autonomie et bien souvent je me contente de renvoyer les personnes qui me contactent vers un professionnel tout en les incitant à suivre leur propre investigation.

    Si j’avais du prendre la « grosse tête », puisque c’est de ça dont il s’agit, je l’aurais fait depuis longtemps, car je ne raconte pas le centième des anecdotes que j’ai vécu en étudiant ce sujet et des sollicitations que j’ai eues par des professeurs d’université renommés qui souhaitaient que je suive leur formation. J’ai même été invité à écrire sur une revue internationale de criminologie à comité de lecture par le rédacteur en chef de cette revue. Proposition que j’ai déclinée parce que je n’ai jamais suivi de formation spécifique (même si c’est désormais en court). Alors question d’ego, non... pour l’heure, je ne crois pas, quoi que certains puissent en penser, que cela me concerne. Les coordonnées de l’amie que j’ai communiquée ici, je ne l’ai fait que parce qu’elle m’y a autorisé, mais elle est loin d’être la seule et unique personne avec qui je travaille ces questions-là dont je rappelle qu’elles touchent aux problèmes du totalitarisme avant qu’il ne s’installe dans une société et non pas après comme cela a toujours été analysé jusqu’à présent (Hannah Arendt, Raymond Aron, Radu Clit, Zvetan Todorov, Jean-Pierre Le Goff et tant d’autres, etc.). Tous ces auteurs ont analysé cette problématique a posteriori, il n’existe que peu de recherches sur les études a priori... sur les signes précurseurs de la montée des totalitarismes. La plupart sont basée sur des fictions, remarquables au demeurant, de G. Orwell ou A. Huxley, ou encore le carnet de notes de V. Kemplerer, etc. Bref, c’est un peu désertique de ce côté-là.
     
    Sur l’envie, j’ai déjà répondu rapidement, si vous ne trouvez rien... j’y reviendrais si vous le souhaitez. Attention à ne pas confondre l’envie au sens commun du terme avec son acception clinique qui est plus proche du sens péjoratif que du sens commun.

    « Enfin, côté technique, je ne vois pas trop comment vous faites. »

    Bah... recettes maisons, mais c’est l’une des particularités de mon boulot et de mon activité. Simple recherche par mot ou expression parmi les discussions sauvegardées et lecture de la discussion dans son contexte au besoin qui me permet de repérer d’éventuelles erreurs de raisonnement d’autant mieux que lorsque je participe à la discussion dans l’ambiance du moment. Avec de l’entrainement, cela devient un jeu d’enfant.

    Après, pour Cadoucal et autres intervenants, les gens pensent ce qu’ils veulent, il faut bien de tout pour faire un monde et du moment que, comme je l’ai déjà indiqué à maintes reprises, cela ne vire pas aux jeux de pouvoir, je n’y vois aucun inconvénient. C’est ma limite, je l’ai clairement dit et je le redit : toute opinion est recevable tant qu’elle est communiquée dans la coopération, le partage et le respect des opinions d’autrui, si tel n’est pas le cas, nous tombons dans les jeux de pouvoir qui m’insupportent au plus haut point.


  • Philippe VERGNES 13 avril 2018 11:02

    @ Self con troll,


    Je fais au plus simple pour l’établissement de statistiques (et l’édition de graphiques assez révélateurs sous excel) : sauvegarde annuelle et recherche par année, 6 ans = 6 fichiers. De telle sorte que pour un terme ou une expression donnée, j’ai des comparatifs annuels en fonction de la publication de mes articles, etc. Puis classement par thèmes principaux, secondaires, tertiaires, etc. Au total, sur un graphique, il n’y a pas plus de 5 thèmes sur six ans (ce qui ne surcharge pas trop le graphique). Ensuite vient l’approfondissement des discussions sur lesquelles le thème est apparu. Après, j’ai une bonne mémoire, même si je vérifie toujours les infos que je conserve en mémoire d’où la relecture ultérieure (et non pas immédiate qui est pour moi une perte de temps).

    Le tout ne m’a pas pris plus de quinze jours. Et c’est déjà suffisamment révélateur pour en tirer des conclusions.

    Voili, voilu... tout simple !


  • Philippe VERGNES 13 avril 2018 10:52

    @ Self con troll,


    J’aime bien l’histoire des RG... seul hic... c’est qu’ils n’existent plus. LOL ! smiley

    Sinon, j’ai déjà répondu à vos questions concernant le langage et l’envie, etc. N’y ayant plus fait mention, dois-je considérer que mes réponses étaient suffisantes pour vous ?

    Un point sur lequel je n’ai pas eu le temps de revenir hier est celui-ci Self con troll 12 avril 13:56 : « Vous ne pensez pas qu’une majorité des gens qui viennent ici ont compris qu’il y avait un problème avec les médias et les imposteurs de toutes sortes ? »

    Si  ! J le pense... et c’était bien là mon intérêt pour y venir moi aussi. Mais cet intérêt s’est perdu en chemin, car ce qui très clair désormais pour moi, c’est que l’on bascule de Charybde en Scylla. Mais peut-être faut-il que les choses en soient ainsi pour permettre à certains de trouver un juste milieu.

    Par contre, d’une s’ils ont compris qu’il y avait un problème, ils sont encore très loin de l’avoir identifié puisqu’au cas où vous n’auriez pas creusé plus avant dans mes articles : la perversion narcissique, c’est aussi la clinique de l’imposture et de la mythomanie. Or, la façon dont le sujet de la perversion narcissique est traité dans les médias grand public élude totalement cette question et c’est ce que je nomme la plus grande ruse du diable représentée par ses techniques d’enfumage. Pire encore, elle le discrédite totalement et donc éloigne les personnes susceptibles de s’y intéressait pour comprendre ce qui se passe réellement. Comme stratégie de division, on en connait tous l’adage : « Diviser pour mieux régner », on fait guère mieux.

    Citation : « Ce qui compte pour lui [le pervers narcissique] n’est pas d’être ni même d’avoir, c’est de paraître. De là vient ce profond cachet d’inauthenticité [...] qui s’attache à la perversion narcissique. De là viennent également les rapports étroits de la mythomanie, tout comme de l’imposture, avec la perversion narcissique : elle les relie, les chapeaute et les englobe. On m’a dit quelquefois que le désamour de la vérité chez les pervers narcissiques fait penser à la politique politicienne… » (Racamier, 1992)

    De deux, les véritables imposteurs ont tout intérêt à s’emparer du sujet et à le dénigrer comme ils le font si bien au travers des magazines de presse grand public en le faisant passer pour une autre figure du mâle diabolique auprès de certaines lectrices (essentiellement) et de certains lecteurs. C’est le meilleur moyen de couper l’herbe sous les pieds à ce genre de théorie qui pourrait permettre d’éveiller la conscience de la majorité « d’endormies » que nous sommes.

    Je l’ai évoqué plus haut à arthes : nous sommes en pleine guerre psychologique et c’est d’abord sur ce plan-là que nous sommes vaincus et que la résistance peine à s’organiser. Seule une contre-attaque massive, comme dans toutes guerres psychologiques ou pas, permettrait d’inverser la tendance, mais ce serait sans compter sur les « agents infiltrés », et ils sont nombreux, qui parmi le peuple se livrent à cette guerre psychologique tout en prétendant agir pour le bien du peuple.

    Ps 1 :
    Vous avez là l’une des principales raisons pour laquelle je me livre à ce qui paraît être des batailles d’égos, mais si ça en a tout l’air, ça n’en a surement pas la chanson.

    Ps 2 :
    Au sujet de mes alter ego, Je n’y suis volontairement pour rien, mais depuis que j’écris sur cette problématique (ça fait plus de dix ans, 2004 exactement), j’en ai eu beaucoup et si vous « gogolisez » mon nom + mon thème de prédilection, vous tomberez sur une quantité de sites qui reprennent mes articles et mes analyses, voire des citations extraites de mes articles, etc. de même pour quelques auteurs de livres. Bref, ça n’a jamais été pour moi le but recherché, mais je viens de découvrir cela tout récemment et ce n’est pas ce qui me satisfait d’autant que l’on ne m’a jamais demandé d’autorisation pour reproduire mes articles (ce que je fais par contre personnellement lorsque je reprends des articles d’autrui), cet état de fait m’amuse même plutôt. Mon but initial en venant sur ce site était de communiquer certaines informations, c’est rapidement devenu un sujet d’étude pour les raisons déjà évoquées, mais ce n’est surtout pas grâce à ce site que mes articles sont reproduits sur d’autres sites. Juste un exemple : sur l’année 2017 j’ai eu plus de 80.000 visites sur mon blog, seulement 1.484 en provenance d’Agoravox et idem maintenant que ce blog tourne de 10.000 à 15.000 visites par mois. Ce qui me satisfait par contre, c’est que la conscience que nous sommes gouvernés par des psychopathes qui ne pensent qu’à exploiter les ressources terrestres et humaines pour leur seul bénéfice s’est accru exponentiellement depuis 2004, date où j’ai commencé à écrire sur le sujet. Voilà ce qui me satisfait en dépit de tout le reste... et mes alter égos qui ont pris conscience du problème ont également accru de la même manière. Alors, j’ignore qui ils sont dans la vraie vie, mais si j’en juge par le nombre de messages que je reçois, ils sont déjà trop nombreux pour que je puisse répondre à tous. Pourtant, j’essaie de le faire comme je le fais ici (d’où aussi le fait que j’envisage de fermer cette source d’information puisqu’elle m’apporte bien plus d’inconvénients que d’avantages ; à un moment donné, il faut aussi savoir être pragmatique).


  • Philippe VERGNES 13 avril 2018 09:47

    @ Ouam,


    LOL !

    J’suis nul en informatique, mais tout de même pas à ce point. Les sauvegardes permettent des recherches rapides par déictique. De fait, il me suffit de sélectionner un terme ou une expression pour y faire retour et relire la discussion qui s’y est tenue. Temps moyen pour de telles investigations : pas plus d’une heure sur un même thème parmi les 40.000 messages sauvegardés. J’ai déjà procédé à une vingtaine de recherches de ce genre et je pourrais poursuivre sur une centaine en tout que cela ne m’apporterait guère plus d’infos que ce que j’en ai déjà analysé si l’on applique la loi de Pareto ou la règle des 80-20.

    Voyez, juste avec un peu de méthode on s’épargne bien des égarements. De plus et juste pour info, je dispose de plus de 8h par jour (et non pas de 3h), je m’intéresse à cette problématique depuis désormais un peu plus de 25 ans et j’écris dessus depuis une quinzaine d’années.

    Conclusion : vous êtes bon pour refaire tous vos calculs. smiley

    Mais juste une question : quel est, in fine, le sujet en débat au fait ?


  • Philippe VERGNES 13 avril 2018 00:10

    @ Self con troll,


    Sur les échanges, j’ai eu quelques retours en MP sur mon blog de personnes qui m’ont déjà indiqué les avoir sauvegardés... et certaines n’ont jamais participé au moindre échanges n’ayant aucun compte sur ce site. Sinon, il va de soit que vous avez raison et que c’est plutôt de l’ordre du sporadique et de l’exceptionnel.

    Pour ma part, c’est sauvegardé depuis longtemps (au fur et à mesure en fait) et j’ai déjà commencé une pré-analyse de quelques quarante mille commentaires. Le souci, c’est que la matière dont je dispose - c’en est bien une - pour mes travaux ne répond pas vraiment à mes objectifs et à mes besoins, car si c’est pour confirmer ce que je savais déjà, tout ceci n’avait que peu d’intérêts. Ce qui me manque toujours, c’est ce que je suis venu chercher et dont je vous ai parlé dès les premiers échanges que nous avons eu ensemble sous votre actuel pseudo. Cela a un rapport avec les complicités inconscientes qui, in fine, pose la question du conformisme social face aux impostures actuelles que nous sommes de plus en plus nombreux à constater. J’expliquerais plus en détail demain, pour l’heure dodo... les journées sont courtes et assez chargées et il faut aussi pouvoir récupérer.


  • Philippe VERGNES 12 avril 2018 11:39

    @ Ludongbin,


    Oui... la gratitude se gagne sur l’envie, or l’envie est le moteur de toute perversion. Et c’est aussi par gratitude que j’ai continué à faire publier mes articles sur ce site alors qu’il m’apporte bien plus d’inconvénients que d’avantages. Si je me voulais rationnel et évaluer correctement la situation, je dirais que la balance bénéfice/risque est très largement en défaveur de mon maintien sur ce site.

    Si je préviens de ma possible suppression de compte, c’est justement pour alerter certains lecteurs, qui ont trouvé dans les commentaires qui suivaient mes articles des exemples pratiques de ce que j’expliquais théoriquement, qu’il est encore temps de faire des sauvegardes.

    A l’heure actuelle, je considère que j’ai un problème à régler et après avoir éliminé plusieurs autres solutions, il ne m’en reste plus que deux : l’une d’elle est la suppression de mon compte, l’autre est de poursuivre la contre-offensive que j’ai entamé il y a quelques mois. C’est pas du tout la même chose et je suis plutôt de nature à aimer ma tranquillité et ma sérénité. Certains s’ennuient s’ils n’ont pas leur dose d’excitation quotidienne, moi, c’est tout le contraire et pourtant mes journées sont trop courtes pour faire tout ce que j’aimerais faire.


  • Philippe VERGNES 11 avril 2018 20:25

    @ Bonjour Ludongbin,


    Ben... je ne sais quoi dire... si ce n’est merci !

    Je ne connais pas Christian Bobin, mais les quelques messages que j’ai reçu ces derniers jours, m’invite à me remettre à ce genre de lecture...


  • Philippe VERGNES 10 avril 2018 23:31

    @ kalachnikov,


    Peu de temps en ce moment... malheureusement, je ne connais pas la Torah, mais en ce qui concerne certaines figures de l’ancien testament, la tradition religieuse qui a abouti au sacrifice du bouc émissaire relève incontestablement du principe d’expulsion psychique propre à la perversion narcissique. Cela fait déjà longtemps que j’ai relevé ce point, sans jamais en parler ayant d’autres chats à fouetter. Mais il y aurait tant à en dire...


  • Philippe VERGNES 10 avril 2018 14:31

    @ kalachnikov,


    « ... s’il n’existait qu’une seule notion à conserver de la psychanalyse, ce serait celle d’incestuel... » (j’avais oublié le « à conserver » dans mon précédent message au sujet de ce que dit le systémicien Jean-Claude Maës).

    Je comprends l’idée exprimée par Nietzsche. Elle n’est guère contestable. Toutefois, il ne s’agit pas tant en la circonstance d’ériger un nouveau sanctuaire que de chercher à comprendre l’origine des psychoses et autres troubles mentaux (perversion en l’occurrence puisque cette dernière agit en défense contre la première). Aussi serait-il utile que vous précisiez votre idée concernant ce problème.

    « ... car la structure qui nous aliène repose justement sur l’enfermement dans la dimension sexuelle. »

    Mais justement, avec les concepts d’incestuel et d’incestualité s’est déjà autre chose qui se joue et nous sortons de ce cantonnement à cette dimension sexuelle qui n’est que secodnaire dans la théorie de Racamier, car : « LES INCESTES SONT DES AFFAIRES NARCISSIQUES AVANT QUE D’ÊTRE DES AFFAIRES SEXUELLES. » (Racamier, Paul-Claude, L’inceste et l’incestuel). Le propos est ici recopié en majuscules tel qu’il y figure dans le livre d’origine.

    Autrement dit, la dimension sexuelle est un écran de fumée à ce qui se joue réellement lors d’un inceste ou dans une relation incestuelle basée sur la séduction narcissique (il en existe deux types : l’une qui aliène, l’autre qui émancipe, il en est toujours ainsi dans les conceptions de Racamier).


  • Philippe VERGNES 10 avril 2018 09:26

    @ kalachnikov,


    Ok, c’est noté !

    Je constate donc que parmi nos désaccords sur le sujet, il y a tout de même certaines convergences. Il me faudrait faire un retour sur notre discussion à ce sujet pour laquelle je n’avais guère prêtée attention.

    Néanmoins, il y a de subtiles différences entre inceste et incestuel que vous ne semblez pas faire et cela change considérablement la donne. Encore faut-il se donner la peine de les envisager, car si l’interdit d’inceste est une construction culturelle lié au départ au partage des biens et à la propriété il n’en va pas de même pour l’incestuel qui lui est une affaire de relation et de séduction (mais pas n’importe laquelle).

    Pour préciser ce qu’est l’incestuel, un concept que le psychologue systémicien (pas un psychanalyste, hein ?!) Jean-Claude Maës, spécialiste des sectes, dit de lui que s’il n’existait qu’une seule notion de la psychanalyse, ce serait celle d’incestuel (ou incestualité), voici un petit extrait du livre L’inceste et l’incestuel de P.-C. Racamier : « C’est alors que me vint l’idée, toute simple et cependant inédite, que l’inceste n’est pas l’œdipe. Même en est-il tout le contraire. Fallait-il alors penser qu’à toute psychose est lié un inceste ? L’observation et la littérature nous en offraient quelques cas, parfois spectaculaires. On avait pu, jadis, les prendre pour des curiosités. Tout naturellement nous nous mettions à les prendre pour des modèles. Ce n’était cependant pas le cas général. Aussi bien n’allions-nous pas nous livrer à la chasse à l’inceste. Au demeurant, l’acte incestueux n’était pas forcément ce qui comptait le plus. Au-delà de l’acte, il y avait à considérer la relation. Au-delà de celle-ci, le registre psychique et familial. Et à la place de l’acte incestueux, ses équivalents. Un nouvel horizon se découvrait. L’incestuel prenait corps, situé déjà dans son rapport avec la séduction narcissique et avec l’antœdipe, en opposition à l’œdipe, hors du chemin des fantasmes, mais accompagné dès ce moment-là de son cortège d’équivalents. Cette étape (la seconde) se courait aux environs de 1976, 78 et 80, à partir des psychoses schizophréniques. Il faut attendre quelques années de plus pour atteindre l’étape suivante, qui va révéler que l’incestuel est un vaste registre, qui couvre une aire dont les schizophrénies ne constituent qu’une province, et dont les ressorts ne se découvrent et se dévoilent pleinement qu’au sein du contexte familial et dans la perspective de plusieurs générations. Pour ma part, c’est au sein et dans l’élan du Groupe de thérapie familiale psychanalytique que je parcours cette troisième étape. 1989, 91, 92 : autant de jalons et de mises au point. » [Racamier, Paul-Claude (1995), L’inceste et l’incestuel.]

    Pour comprendre la distinction à faire entre psychanalyse orthodoxe et psychanalyse groupale et familiale voir mon dernier article sur mon blog. Je comptais encore il y a peu le proposer à la publication sur ce site considérant le fait que cet article a été écrit il y plus de 6 mois, mais je n’en vois plus l’utilité aujourd’hui puisqu’à terme je pense supprimer mon compte de ce site.


  • Philippe VERGNES 9 avril 2018 14:50

    @ Self con troll, 

    Votre question sur le langage est intéressante à plus d’un titre, mais ce n’est pas en ces termes que, personnellement, je poserais le problème. J’irais cependant voir les échanges qu’ont eus arthes et Gollum, car j’apprécie toujours les interventions de ce dernier.

    Ce que j’en pense, c’est que d’une certaine façon l’homme a pour fonction de nommer les choses, car pour que les choses et les phénomènes parviennent à la conscience et soient perçus par notre intellect, ben… il faut d’abord les nommer. C’est là pour moi l’une des caractéristiques principales de l’homme. Nul autre « animal » que lui n’est, dans la nature, capable d’une telle « prouesse ». L’autre caractéristique principale est celle qu’A. Korzybski a appelée « time-binding » (d’où également mes efforts d’indexation). Vous connaissez, semble-t-il la Sémantique générale, je ne vais donc pas définir ce qu’il entend par ce terme (je le ferais si besoin est).

    Bien sûr que l’étymologie des mots est importante. Je rappelle souvent à ce titre que l’étymologie du mot étymologie signifie littéralement « recherche du vrai ». Mais lorsque cela concerne de nouveaux mots nés de nouvelles sciences décrivant de nouveaux phénomènes pour les faire apparaître à notre conscience. Leur « étymologie » est à rechercher dans leur contexte d’énonciation et non pas dans des théories qui « annulent » le principe du «  time-binding », car c’est ainsi que l’on crée des paradoxes et les confusions du langage que l’on croit déceler chez nos contradicteurs. Dans cette perspective, notre « évolution » (que certains pourraient à juste titre prendre pour une involution) est à prendre en compte.

    Néanmoins, il convient d’intégrer également le problème de la nomination : d’un côté elle dévoile ce qui était inconnu jusqu’alors, de l’autre elle le « fige ». Or, c’est justement dans cette «  fixation » que les perversions apparaissent. Tout se passe en fait comme si elles étaient là pour nous rappeler que dans notre marche pour l’évolution, nous n’avons pas le droit de nous arrêter. Or, tout l’enjeu des pervers est justement de « stopper » cette évolution par différentes stratégies. Sa principale « arme », comme j’ai déjà eu à l’écrire, c’est la parole, mais un certain style de parole dévoyée. Marcel Sanguet, tout en déniant le concept de pervers narcissique, décrit très bien ce procédé dans son ouvrage : « La récupération est un phénomène bien connu en politique et participe de ce mouvement de retournement propre au discours de la perversion et destiné à jeter la confusion dans l’esprit de celui à qui elle s’adresse. Les nazis se sont ainsi approprié Nietzsche, des figures politiques de gauche sont citées par un gouvernement de droite, jusqu’à Hannah Arendt qui justifie la passion de l’autorité pour une droite extrême. Certes, les idées appartiennent à tout le monde et font leur chemin indépendamment de leur créateur, mais le pervers a un usage tout particulier de cette liberté de s’en emparer : il se délecte à les retourner, à leur tordre le sens, non pour jouer de l’équivoque du langage, mais pour semer le trouble chez celui qui reçoit son message. Le destinataire en ressort abasourdi, sidéré, vide de pensée, et c’est précisément cette atteinte à la subjectivité qui fait la jouissance perverse. »

    Toutefois, ce que Marcel Sanguet oublie de dire, c’est que dénigrer un concept nouveau pour en imposer un autre tout en décrivant la même chose sur le fond est un procédé pervers que j’ai déjà décrit comme étant l’une des plus belles ruses du diable en ce qu’elle entraîne beaucoup de confusion (cf. PV 4 mars 2018 15:01 : « [La plus belle ruse du diable]n’est pas de faire croire qu’il n’existe pas contrairement à ce que nous croyons (ça, c’est encore une de ses ruses), mais c’est d’entretenir des confusions en pervertissant toutes les théories qui pourraient servir à en dévoiler les stratégies »). L’idée n’est pas d’accuser Marcel Sanguet de pervers, mais simplement de faire remarquer que même les plus experts d’entre nous, et Marcel Sanguet en est un d’incontestable, peuvent commettre des erreurs. Son erreur vient du fait qu’il n’a été aux sources de la théorie de la perversion narcissique pour produire sa critique. C’est facilement visible pour quiconque connaît cette théorie et lit son livre. Fort intéressant au demeurant puisque je l’ai tout de même noté trois étoiles sur Amazon.

    Les principales raisons que me font envisager la suppression de mon compte sur ce site sont que : d’une, certain(s) intervenant(s) y règne(nt) en maître absolu en pratiquant la perversion des idées telles que la décrit Marcel Sanguet ci-dessus, tout en se trouvant suffisamment de complices « inconscients » qui satisfont à sa jouissance perverse ne serait-ce qu’en lui donnant crédit ; de deux, je ne suis pas bercé au harcèlement et plutôt que de m’en prendre aux autres, j’ai pour habitude de renvoyer la patate chaude à leur expéditeur et non pas à des boucs émissaires comme c’est le cas dans le harcèlement, car c’est sur ce principe qu’il fonctionne et se propage, si tout le monde agissait ainsi, c’est-à-dire s’en prendre au coupable plutôt qu’à des « innocents », il y a bien longtemps que le harcèlement aurait été éradiqué ; de trois, cela m’éviterait d’entreprendre un recours en justice, car il n’y a que la loi qui puisse arrête un paranoïaque en puissance et très honnêtement, j’ai autre chose à m’occuper ; de quatre enfin, je n’éprouve plus de plaisir à échanger avec certains intervenants comme cela était le cas au début de mon apparition sur ce site, plaisir qui compensait largement les « attaques nihilistes » de certain(s).

    Pour autant, je réfléchis encore même si je comptais prendre une décision à l’issue du week-end dernier.



  • Philippe VERGNES 9 avril 2018 01:01

    @ Self con troll,


    Je m’informerais plus avant pour ces problèmes de codage pour lesquels je m’estime totalement largué. Les journées sont courtes cependant, et je ne manque pas de sujets à travailler sans compter qu’il me faut aussi bosser pour « bouffer ».
    « Il reste (et ce n’est pas le plus simple) à donner des exemples historiques de la façon dont les pouvoirs en place ont obtenu la mainmise sur beaucoup d’usages opérationnels de l’informatique, et sur la complicité des usagers dans le processus. Il y a matière à illustrer vos recherches. »

    Je ne pense pas que ce problème soit dévolu au seul domaine de l’informatique. Je le vois apparaître partout dans toute la chaîne décisionnaire de nombreuses entreprises, mais aussi et surtout dans la quasi totalité des institutions et des collectivités qui régissent notre Etat. Ce problème est très bien étudié par quelques auteurs (dont je vous avais déjà cité les noms). Cette mainmise est également présente au niveau des sciences. C’en est dramatique, mais c’est ainsi... et il n’est pas dit que nous ouvrions les yeux avant que tout ce grand barnum ne nous explose en pleine figure. C’est même fort peu probable.

    Ps :
    Non... je n’ai pas suivi vos interventions chez alinea concernant le problème des statistiques sur un article d’Agoravox. Très honnêtement, j’envisage sérieusement de supprimer mon compte de ce site et cela ne date pas d’hier. J’y suis resté quasiment un an sans poster et à mon retour, les choses s’étaient encore dégradées. Les récents évènement me feraient plutôt adopter cette solution de sagesse. Je ne suis pas du genre à aimer m’emmerder, bien que parfois la situation le mériterait. Bref, je suis encore dans l’expectative. De fait, je m’intéresse de moins en moins à ce qui se passe sous d’autres articles alors que même si je n’y intervenais pas, j’en lisais tout de même quelques uns. C’est de moins en moins le cas.


  • Philippe VERGNES 8 avril 2018 23:52

    @ kalachnikov,


    Je suis très loin d’avoir suivi tous vos posts sur le sujet... et la dernière fois que nous en avions parlé sous mon article y faisant référence, vous avez perdu mon attention au moment même où vous m’avez parlé d’idolâtrie de la psychanalyse alors que mon approche est plutôt pluridisciplinaire. Il faudrait que je relise ces échanges en y portant un autre regard... je n’en ai pas encore eu le temps, mais concernant le complexe d’Œdipe vu par Freud, ma position est plutôt bien résumé par cet article de Marc-André Cotton : « La véritable histoire d’Œdipe » tant il est vrai que Freud a plutôt projeté ses propres « névroses » sur autrui. (On peut même dire, pour reprendre un concept de Racamier, qu’il a déliré dans le réel au travers de sa psychanalyse.)

    Par contre, pour avoir constaté par moi-même et de visu les ravages de l’incestuel (et non pas de l’inceste) dans certaines familles, je ne peux pas vous suivre sur cette question-là, car je ne peux aucunement considérer ce problème qui touche à la séduction d’un enfant par un adulte comme un simple folklore. C’était d’ailleurs un peu le sens du propos de Ferenczi concernant son essai sur la confusion de langue entre les adultes et l’enfant. Hypothèse sur laquelle se fondent les travaux de Racamier.