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savouret

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  • Premier article le 07/07/2009
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Derniers commentaires



  • savouret 10 juillet 2009 23:22

    je vous remercie pour vos informations sur les cafés citoyens dont vous mettez bien en exergue les vertus.pourriez vous me dire si a votre connaissance il existe un café citoyen sur la rochelle, car si il s ’avèrere qu ’il y en a un dans ma ville j ’y participerai avec plaisir.

    pourriez vous pour satisfaire ma curiosité me donner le profil sociologique des participants à ces cafés ?les membres des catégories aisées ou moyennes plutot favorisées y sont ils surreprésentés, ?si tel est le cas , ce que je présume, les individus des couches populaires sont ils tout de meme représentés ?





  • savouret 10 juillet 2009 09:53

     je suis d ’accord avec vous nilinha, notre systeme demeure trop élitiste, et un nombre conséquent de jeunes sont orientés contre leur gré et de manière nettement trop précoce.
    en effet, il est assez aberrant de préjuger ce que doit etre la trajectoire scolaire et professionnelle d ’un adolescent de 15ans, uniquement sur la base des résultats scolaires qu’il obtient à cet age la, d ’autant plus que de nombreuses études onmis en exergue la subjectivité des notes, selon l’origine sociale, le fait d ’avoir ou non redoublé, l ’etablissement fréqueté, ou encore le degré d ’exigence des enseignants.


    la conjugaison de tous ces facteurs influe en effet significativement sur la valeur scolaire attribuée à un élève, et a niveau de compétences égal chez deux jeunes, l ’orientation décidée par l’institution peut s ’averer très différente.

    en raison de son caractére précoce, élitiste et aléatoire, l’orientation scolaire telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui est donc défaillante et il est urgent de la repenser afin d ’eviter tant de démotivations et d ’abandons chez les adolescents.



  • savouret 9 juillet 2009 16:47

    certes le meilleur taux de réussite au bac s reflete en partie le fait que les candidats qui le préparent ont dans l’ensemble un niveau scolaire plus élevé que ceux qui passent un bac tecnologique.toutefois, l’on peut malgré tout émettre l’hypothese que les correcteurs du bac s sont plus laxistes que leurs homologues qui évaluent les élèves de la filiere technologique.

    l ’on peut éventuellement penser qu’il est plus valorisant pour le minitère d ’afficher un taux de réussite élevé au bas s qui est le bac le plus valorise et represente en quelque sorte la vitrine de l’enseignement secondaire que pour les bacs technologiques qui sont relativement deconsidérés aux yeux de l’opinion publique

    il y a enfin un autre paramétre a prendre en compte selon moi.il s ’agit des conditions d ’enseignement ainsi que des rapports entretenus par les enseignants avec leurs élèves. .ainsi les eleves de la filiere scientifique,bénéficient de plus d ’émulation et sont probablement plus reconnus par l’institution , ce qui contribure à leur donnr plus confiance en leurs capcités ainsi qu ’a plus s ’investir dans leur travail scolaire.



  • savouret 9 juillet 2009 16:04

    comme le dit l’auteur , il existe une corrélation indéniable entre la hiérarchie scolaire en vigueur et l’origine sociale des élèves..ainsi les bacs les plus valorisés se caractérisent par une surreprésentation très nette des jeunes issus de catégories sociales aisées, alors que le recrutement des filieres technologiques est nettement plus populaire.

    cette situation traduit la permanence d inégalités sociales patentes dans le système éducatif, et la politique éducative ménée par notre gouvernement ne peut selon moi qu’accroitre ce phenomène.

    bien entendu, il n’ y a pas de solutions miracles pour parvenir à une démocratisation effective de l ’ecole.

    il existe en effet un certain nombre de facteurs strcuturels mis en exergue par les sociologues qui obérent « l’égalité des chances » et engendrent des disparités de réussite précoces.celles ci sont renforcées par les inégalités d ’orientation scolaire a niveau égal qui sont nettement plus prégnantes que l’on ne l’imagine.ainsi, la proportion d’élèves moyens à l’issue du collége orientés vers la filiére professionnele contre leur gré est très faible chez les jeunes provenant de groupes cociaux favorisés, alors qu’a l ’inverse elle est assez importante ches les individus issus de milieux populaires .comme l ’a démontré marie duru bellat, sociologue reputée, les différences d orientation à niveau de compétences équivalent jouent un role presque aussi important dans la trajectoire des élèves que les inégalités de performances scolaires.

    ce constat ne peut donc que nous amener à nuancer le mythe de l’ecole méritocratique ou le niveau atteint par les éleves serait avant tout la résultante de leur talent ou de leur mérite personnel.

    notre système éducatif demeure donc très ingalitaire et , il serait plus pertinent à mes yeux de réflechir aux moyens de le rendre plus juste plutot que de dénoncer sans cesse la baisse du niveau et plus globalement l ’égalitarisme qui en serait la cause prépondérante.
    ceci implique notamment selon moi d’allonger le tronc commun, ce qui est bien entendu à contrecourant des idées dominantes.or , un pays comme la finlande regulieremen encensé pour les performances scolaires de ses élèves est un de ceux ou le tronc commun est le plus long,puisque la grande majorité des élèves suivent la meme formation jusqu’a 18 ans.


    certes, les détracteurs de cette suggestion me rétorqueront qu cela aurait un cout important et constituerait un non sens pour des élèves démotivés et rejettant un enseignement trop abstrait.or, il convient de prendre en compte que cette aversion pour les apprentissages scolaires exprimés par de nombreux élèves en fin de collège résulte de leur « échec scolaire » et de l impact néfaste que celui ci exerce sur l’estime qu’ils ont d ’eux meme.ceci m’améne à suggérer une deuxiéme piste pour réellement démocratiser l ’enseignement.il s ’agit de remettre en cause l ’esprit de compétition précoce auquel sont soumis les enfants

     ainsi ,si notre enseignement primaire et secondaire était moins élitiste et moins obnubilé par les notes et les classements, ce qui est le cas en finalnde, il est probable que le gout de l’ apprentissage serait plus développe, et que la quasi totalité des élèves pourraient donc tirer profit d ’un enseignement commun à l’ensemble d ’une clase d ’age jusqu’a 18 ans.

    enfin, je conseille a ceux qui sont persuadés que les parcours colaires sont avant tout le fruit des aptitudes personnelles et du gout de l ’effort de lire un certain nombre d’ouvrages en sociologie de l’éducation .ceci leur permettrait peut etre de se départir d ’une vision conservatrice et élitiste de l’enseignement , sachant que la remise en cause de celle ci ne doit pas etre synonyme pour moi d ’un laxisme scolaire délegitimant le gout de l ’effort.




  • savouret 9 juillet 2009 12:57

    vous mettez bien en exergue les postulats idéologiques tres conservateurs qui déterminent la politique de sarkozy dans les domaines de la sécurité et de l’immigration
    malheureusement, comme vous l’ expliquez bien dans ce contexte de crise,le sentiment d ’insécurité est exacerbé et cela peut légitimer les politiques les plus repressives, car à défaut d ’etre efficaces, elles ont la capacité à rassurer la population.

    ceci dit je nuancerai un petit peu votre discours lorsque vous stigmatisez manuel valls pour ses propos.ceux ci étaient peut etre maladroits,mais je ne pense pas pour autant que l’on puisse l’accuser d ’extre xénophobe.

    en effet, il est souhaitable de lutter contre toutes les ségrégations, quu’elles soient sociales ou ethniques, afin d ’eviter que ne se constituent des zones de non droit, ou les valeurs républicaines perdraient toute légitimité.

    or ,malheureseument, et ce n ’est nullement etre xénophobe, raciste ou réactionnaire de le penser, un nombre croisant de territoires sont entres dans un processus de segrégation voire de ghéttoisation, qui ne peut que nourrir la violence et la délinquance.afin de combatre la dégradation de la situation dans de nombreux quartiers populaires, il serait nettement plus judicieux que le pouvoir politique s ’attaque aux mécanismes favorisant la ségrégation, mais ceci s ’avére complexe et les résulats ne peuvent s’obsverver que sur
    le long terme.il est donc nettement plus facile pour le gouvernement de jetter l’opprobre sur les délinquants des banlieues et de leur imputer un role prépondérant dans l ’essor des violences

    il reste donc à esperer que les électeurs s ’apercoivent du manque de pertinence intellectuelle du discours tenu par sarkozy pour expliquer le délinquance, et qu’ils se rendent compte des dangers pour la cohésion sociale d ’une politique qui stigmatise certains groupes de la population et tend à accroitre sans cesse le sentiment d ’insécurite ainsi qu’une méfiance croissante entre les gens.

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