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Pascal L 11 juillet 2018 23:00

Quand un loup tue une brebis, il ne se pose pas ce genre de question. Certains animaux mangent leurs propres frères et sœurs sans se poser plus de questions (crocodiles, rapaces, requins...)

La différence avec l’humanité est que nous nous posons ces questions et que nous sommes aussi parfois capable de plus de cruauté que bien des espèces animales. Nous pouvons tuer un homme, juste pour avoir plus raison que lui et éradiquer le mal qu’il représente ; il me semble qu’aucun animal ne fait ça.

La vie est une tragédie qui se termine toujours par la mort. Pour un homme ou un animal, c’est pareil. Que la mort d’un animal soit provoqué par l’homme ou autre chose ne change pas le résultat pour l’animal. Le problème vient plutôt de la cruauté dont nous sommes capables. Des peuples pas aussi primitifs que nous s’excusent auprès de l’animal qu’ils vont tuer pour le manger. La nécessité de tuer un animal ne veut pas dire que nous devons le faire souffrir.

Il y aussi notre propre peur de la mort dans la réticence de faire mourrir un animal. L’espérance d’une vie après la mort est tombée en désuétude avec la diminution programmée du Christianisme. Le salut n’est plus que l’espérance d’une terre débarrassée du mal, telle que les philosophes des lumières l’ont théorisée. Mais débarrasser la terre du mal, c’est aussi tuer tous ceux qui représentent ce mal (Juifs, Chrétiens, capitalistes...). Sans espérance de salut après la mort, il ne nous reste que l’angoisse et la violence est la réponse à cette angoisse. Il est tout de même paradoxal que la protection des animaux passe par la violence envers les hommes.

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