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Marie 9 août 2008 09:23

Cet article de Sylvain Rakotorison tend à décrédibiliser le rapport Rwandais qui accuse la France de son implication dans le génocide au Rwanda.

Pourquoi la misssion d’information parlementaire française publiée en 1998 sur la tragédie rwandaise qui avait ouvert des pistes pour connaître la vérité sur l’implication de la France dans le génocide des Tutisi au Rwanda en 1994 n’a-t-elle pas débouchée sur une commission d’enquête parlementaire qui s’imposait. Cette mission d’information parlementaire de 1998 n’était pas destinée à blanchir la France ? 

J’invite les internautes à lire Carnet de Route de Colette Braeckman du 23 juin 2007 : "les ambiguïtés de la France au Rwanda". Colette Braeckman, journaliste belge, membre de la rédaction du journal belge francophone Le Soir, chargé de l’actualité africaine et plus particulière de l’Afrique Centrale. Chroniqueuse dans des revues et magazine, dont le monde diplomatique.
Dans ce carnet de route du 23 juin 2007, Colette Braeckman retrace l’activisme diplomatique et militaire de la France dans cette région de l’Afrique Centrale et la rivalité que la France entretien avec la Belgique pour lui ravir son influence dans la région. Colette Braeckman rapporte quelle a été l’attitude et le degré d’implication de la France aux côtés des génocidaires avant, pendant et après le génocide.

A lire également le contrepoint à cet article de Sylvain Rakokorison, qui tend à minimiser le rôle de la France dans la tragédie du génocide au Rwanda, voire à la disculper, l’éditorial du Financial Times paru dans Courrier International du 7 août 2008 qui attend une autre attitude de la part de Paris car la thèse qui voudrait que des officiers français aient participé en connaissance de cause aux préparatifs du génocide pourrait en pas résister à un examen approfondi. Mais le Rwanda porte aussi des accusations fondée le souligne le Financial Times car la France a laissé se créer des conditions favorables au génocide en soutenant un régime ami alors qu’il se rendait coupable de crimes de guerres. Paris n’a toujours pas reconnu ses erreurs ni présenté la moindre forme d’excuse au Rwanda, ce qui suscite une profonde rancoeur chez les survivants des massacres.
cela explique aussi pourquoi Kigali a jugé nécessaire de coucher sur le papier sa propre version des évènements. C’est la période la plus sombre des relations de la France avec ses satellites de l’Afrique Francophone. Le président Nicolas Sarkozy le reconnaît du bout des lèvres, mais il doit en faire davantage. Nombre de grandes figures politiques frnaçaises critiquent ouvertement la Turquie parce qu’elle refuse de se pencher sur le massacre des Arméniens pendant l’effondrement de l’Empire ottoman pour déterminer s’il s’agissait ou non d’un génocide. Argument dont ils se servent pour motiver le refus d’intégrer Ankara dans l’Union Européenne. La France ferait mieux de balayer devant sa porte en se penchant sur la question du génocide rwandais. Financial Times Editorial


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