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  • Premier article le 24/05/2010
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Derniers commentaires



  • SEPH SEPH 24 mai 2010 16:23

    DERNIERE NOUVELLE : 

    Le MEDEF demande d’introduire la retraite par capitalisation pour résoudre le problème des retraites ( déclaration, du 19 mai 2010, de L. Parisot)  !!!!!!!!.
     Ah les beaux fonds de pension qui vous payeront des retraites de misère, s’ils n’ont pas mis la clef sous la porte avant. Pour preuve, un nombre de plus en plus important ( plusieurs centaines de milliers) de retraités états-uniens (USA) reprennent un travail précaire pour pouvoir survivre faute de retraite assurée ou décente.

    Cette déclaration de Parisot est une véritable provocation. En effet, de l’argent pour les retraites et pour une politique sociale ambitieuse, il en existe : il faut le prendre où il est ( paradis fiscaux, banques, niches fiscales, boucliers fiscaux, imposer fortement les riches …...)

    En effet, les spéculateurs disposent de 600 000 milliards de dollars de produits dérivés ( CDS , produits financiers complexes, ,...) dont 80% échappent à tout contrôle de la part des Etats ( dixit Michel Barnier, commissaire européen des marchés intérieurs et des services financiers de l’U.E., sur France Inter le 18 mai 2010).

    Par conséquent, 480 000 milliards de dollars sont dans les paradis fiscaux !!!!! Leur imposition éviterait bien des plans de rigueur et permettrait aux peuples de vivre mieux et à leur faim.


    Bien sûr, il y a des crises : sociales, éthiques,....mais pas de crise ( au sens que les gens lui prête, c’est-à dire une situation catastrophique) pour les riches,les banques, les spéculateurs pour eux c’est plutôt l’overdose de gains.


    Ne nous trompons pas, le responsable de la paupérisation générale est le capitalisme. Le réguler est une illusion, il trouvera vite d’autres moyens de saigner les peuples.






  • SEPH SEPH 23 mai 2010 23:03

    Voici ce que dit l’encyclopédie WILKIPEDIA, source d’information très sérieuse , au sujet des événements de SETIF du 8 mai 1945 :


    « …...La répression qui s’en suivra sera d’une brutalité extrême, faisant des milliers de morts chez les Algériens. L’armée française s’est livrée à un nettoyage en règle pour mater un mouvement qui aurait pu s’étendre à toute l’Algérie.

    C’est le gouverneur Chataigneau qui décrète l’état de siège. Il donne pleins pouvoirs au général Henri Martin, patron de l’armée en Afrique du Nord pour "rétablir l’ordre d’urgence". La France coloniale ne lésine pas : 40 000 soldats. Les villages « rebelles » sont bombardés. La marine de guerre pilonne les côtes.

    L’État français annonçait à l’époque 102 morts européens et 1 500 Algériens tués. Officiellement, le gouvernement algérien parle aujourd’hui de 45 000 victimes. Les spécialistes, eux, restent divisés : entre 15 000 et 50 000  » http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9tif .

    On ne sait pas exactement le nombre de morts. Mais qu’il ait eu 1 mort ou 45 000 morts le fond du problème est le même : 1 mort c’est 1 mort de trop !!



    De plus, l’article de http://rebellyon.info/8-Mai-1945-Massacre-de-Setif.html est tiré d’un livre de Boucif Mekhaled Chroniques d’un massacre 8 mai 1945 Sétif Guelma Kherrata (1995, Syros, au nom de la mémoire ). Les faits sont têtus, il y a bien eu un massacre, les témoins ne manquent pas.




  • SEPH SEPH 23 mai 2010 21:22
    Article paru le 10 Mai 2010 sur le site Rebellyon.inf au sujet du Massacre de Sétif , le 8 Mai 1945 :
     
    http://bugzilla.mozilla.org/show_bug.cgi?id=200510 —>

    Le jour même où la France est libérée, elle réaffirme dans le sang sa domination coloniale en Algérie : 45.000 morts à Sétif, Guelma, Kherrata et dans tout le Constantinois…


    http://rebellyon.info/8-Mai-1945-Massacre-de-Setif.html :

    "Faim, famine, chômage et misère semblaient résumer la condition sociale de la population musulmane algérienne colonisée par la France, population surtout agricole souvent déplacée car les colons s’étaient saisis des meilleures terres, et de plus dans une période de guerre, de sécheresse et de récoltes décimées par les acarides. « Des hommes souffrent de la faim et demandent la justice… Leur faim est injuste. » écrivait Albert Camus début 1945 dans Combat.

    Le 8 mai 1945 fut un mardi pas comme les autres en Algérie. Les gens massacrés ne l’étaient pas pour diversité d’avis, mais à cause d’un idéal. La liberté. Ailleurs, il fut célébré dans les interstices de la capitulation de l’état-major allemand. La fin de la Seconde Guerre mondiale, où pourtant 150.000 Algériens s’étaient engagés dans l’armée aux côtés de de Gaulle. Ce fut la fin d’une guerre. Cela pour les Européens. Mais pour d’autres, en Algérie, à Sétif, Guelma, Kherrata, Constantine et un peu partout, ce fut la fête dans l’atrocité d’une colonisation et d’un impérialisme qui ne venait en ce 8 mai qu’annoncer le plan de redressement des volontés farouches et éprises de ce saut libertaire.

    SétifFontaine Ain El Fouara
    Sétif, mardi 8 mai 1945

    Dès 8 heures du matin, une foule estimée aux environs de 10.000 personnes était rassemblée devant la mosquée de la gare. Puis elle entamait son élan rue des Etats-Unis pour se diriger vers le centre-ville, rue Georges Clémenceau… Pacifiques, dépités et désarmés, les paisibles manifestants scandaient des slogans de paix et de liberté. « Indépendance », « Libérez Messali Hadj », « L’Algérie est à nous ». Ils s’étaient donnés pour consigne de faire sortir pour la première fois le drapeau algérien. La riposte fut sanglante.

    Pourtant, profitant du jour du marché hebdomadaire, ce 8 mai 1945, les organisateurs avaient rappelé aux paysans venus des villages de déposer tout ce qui pouvait être une arme (couteau, hâche, faux…). Derrière les drapeaux des alliés, c’étaient les écoliers et les jeunes scouts qui étaient au premier rang suivis des porteurs de la gerbe de fleurs, et les militants suivaient juste derrière pour éviter tout débordement de la masse paysanne.

    A la vue d’un drapeau algérien vert et blanc, qui avait été déployé en cours de route, les policiers avaient jailli du barrage et avaient attaqué la foule pour s’emparer du drapeau. Un militant avait expliqué que le drapeau étant sacré, il est impossible de le remiser une fois sorti. Le maire socialiste de la ville supplie de ne pas tirer. Mais c’est à ce moment que tout dérape quand un inspecteur tire, tue celui qui portait ce drapeau à ce moment-là et deux coups de feu en soutien de la part d’Européens partent du café de France. Dans la panique provoquée par les premiers coups de feu, à d’autres fenêtres des Européens tirent à leur tour sur la foule.

    « On a tiré sur un jeune scout » ! Ce jeune « scout » fut le premier martyr de ces incidents : Saâl Bouzid, 22 ans, venait par son souffle d’indiquer sur la voie du sacrifice la voie de la liberté. K. Z., âgé alors de 16 ans, affirme non sans amertume à ce propos : « Il gisait mourant par-devant le terrain qui sert actuellement d’assiette foncière au siège de la wilaya. Nous l’avons transporté jusqu’au docteur Mostefaï… et puis… » L’ émotion l’étouffe et l’empêche de continuer…

    Bien que la panique ait gagné l’ensemble des manifestants, un militant avait sonné le clairon pour que la gerbe de fleurs soit déposée. Cela se passait à 10 heures du matin. Le car de la gendarmerie ayant eu du retard était arrivé en fonçant en direction des manifestants fauchant les présents.

    Surgit alors la préparation du massacre des Algériens. Une milice d’Européens est formée à qui on donne des armes ; l’armée, la police et la gendarmerie sont déployées… C’est une véritable chasse à toutes personnes musulmanes.

    Le 9 mai, à Sétif, ce sont 35 Algériens qui ont été abattus parce qu’ils ne savaient pas qu’un couvre feu avait été établi. Le rapport du commissaire divisionnaire, M. Bergé, expliquait que chaque mouvement jugé suspect provoquait le tir : « les musulmans ne peuvent circuler sauf s’ils portent un brassard blanc délivré par les autorités et justifications d’un emploi dans un service public. »

    Guelma, mardi 8 mai 1945

    A Guelma, à 16 heures, un rassemblement s’était organisé hors de la ville. Les militants des Amis du Manifeste et de la Liberté (AML) attendaient, en fait, les instructions venant de Annaba. A 17 heures le cortège s’était ébranlé avec les pancartes célébrant la victoire des alliés ainsi que leurs drapeaux entourant un drapeau algérien. Arrivé à l’actuelle rue du 8 mai, le cortège avait été arrêté par le sous préfet Achiary. Il ne restait plus que 500 mètres pour atteindre le monument aux morts.

    Le sous préfet, Achiary - futur chef de l’OAS créé à Madrid en 1961 -, hors de lui avait intimé l’ordre de jeter les pancartes, drapeaux et banderoles. Un socialiste nommé Fauqueux avait râlé auprès du sous préfet : « Monsieur le sous préfet est ce qu’il y a ici la France ou pas ? ». C’est alors, comme un coup de fouet, Achiary saisit le revolver dont il s’est armé, entre dans la foule droit sur le porte drapeau et tire. Son escorte ouvre le feu sur le cortège qui s’enfuit, découvrant dans son reflux le corps du jeune Boumaza. A Guelma ce jour-là il y a déjà 4 Algériens tués, mais aucun Européen.

    Le 9 mai, à Guelma, la milice dirigée par Achiary avait tenu sa première séance au cours de laquelle l’adjoint Garrivet proposait : « Nous allons étudier la liste des personnes à juger. Commençons par nos anciens élèves ». Une perquisition au local des AML a permis de saisir les listes nominatives des responsables et militants, tous considérés comme suspects, qui seront incarcérés, souvent torturés, et exécutés par fournées entières.

    Arrestations de civils menés vers leur propre exécution avant de finir brûlés dans des fours à chaux de Guelma
    Kherrata, mardi 8 mai 1945

    C’est aussi mardi jour de marché, et il n’y a pas de défilé prévu pour la fin de la deuxième guerre mondiale, ce 8 mai, dans ce gros village tranquille, situé au pied d’une chaîne montagneuse, à quelques dizaines de kilomètres de la Méditerranée. En fin de matinée on y apprend les tueries policières de Sétif. Les nouvelles se répandent vite parmi la population de Kherrata. Les Européens prennent peur, l’administrateur colonial leur distribue des armes et ils se planquent dans une forteresse. Tandis qu’on donne l’ordre au crieur public d’annoncer le couvre-feu, celui-ci au contraire parcourt tous les villages à l’entour en appelant la population musulmane à se rassembler à Kherrata.

    Ce sont 10.000 personnes qui vont arriver durant la nuit à Kherrata. Dès l’aube du 9 mai, une grande agitation règne au centre de Kherrata grouillant de monde. Les Musulmans sachant que les Européens étaient armés, et prêts à les tuer, se sont rassemblés pour envisager comment se défendre. Certains ont coupé les lignes téléphoniques, et d’autres ont cherché des armes au tribunal et dans trois maisons, qui furent incendiées. L’administrateur colonial et le juge de paix furent tués. Les 500 Européens qui étaient dans la forteresse tirèrent alors sur la foule déchaînée qui traversait le village avec des drapeaux algériens, tandis qu’on entendait les « you-you » des femmes.

    Même s’ils avaient une grande conscience révolutionnaire, beaucoup parmi les insurgés algériens ne savaient pas quoi faire. Pour savoir comment réagir, ils se sont alors rassemblés dans la montagne à Bouhoukal, mais l’armée française était déjà en marche. Le peu de monde qui avait des fusils se mit en groupes dans les gorges et à l’entrée de Kherrata pour retarder l’arrivée des gendarmes et des troupes. Mais dans cette révolte, qui allait vite être étouffée par l’armée, il n’y eu en tout et pour tout sur ce secteur que 10 morts et 4 blessés parmi les militaires et les Européens.

    Vers midi, les automitrailleuses de l’armée française se mettent à tirer de loin sur les populations de Kherrata et des villages avoisinants, suivi de près par les tirs impressionnants du bateau-croiseur Duguay-Trouin sur les crêtes des monts de Babor, et l’après-midi c’est l’aviation qui bombardait les environs. Bombardements, tirs nourris et fusillades firent que plusieurs milliers d’Algériens furent massacrés. Vers 10 heures du soir, la légion étrangère franchissait les gorges et arrivait au village complètement vidé de ses habitants musulmans.

    Propagande coloniale - (à la mode Tartarin de Tarascon) : on distribue des armes sans munitions aux civils pour un besoin de propagande : « les insurgés déposent les armes ». Ils feront TOUS partie des victimes assassinées, jetées vivantes du haut de la falaise de Kherrata (voir les gorges de Kherrata au fond de la photo) et enfin ramassées et brulées dans des fours à chaux.
    Un des plus atroces massacres coloniaux de la part de la France

    Suite aux assassinats d’Algériens à Sétif et à Guelma, des groupes d’indigènes avaient, dans leur repli, riposté en tuant des Européens. S’en suit une répression extrêmement violente dans les rues et les quartiers de ces deux villes importantes, alors que la presse française parle abusivement de terrorisme algérien. Pendant une semaine, l’armée française, renforcée par des avions et des chars, se déchaîne sur les populations de la région et tue sans distinction. À la colère légitime des Algériens, la réponse du gouvernement français, dans lequel se trouve, mais oui, le PS et le PC, aux côtés de de Gaulle, ne s’est, en tout cas, pas fait attendre en mobilisant toutes les forces de police, de gendarmerie, de l’armée, en envoyant des renforts de CRS et de parchuttistes, et même en recrutant des miliciens, qui ne se gênent pas de fusiller des Algériens de tous âges et sans défense.

    De Sétif, la répression sanglante s’est généralisée. Elle allait toucher tout le pays durant tout le mois de mai. L’Algérie s’embrasait sous les feux brûlants du printemps 1945. Le général Weiss, chef de la cinquième région aérienne, avait ordonné le 13 mai le bombardement de tous rassemblements des indigènes sur les routes et à proximité des villages.

    Kateb Yacine, écrivain algérien, alors lycéen à Sétif, écrit : « C’est en 1945 que mon humanitarisme fut confronté pour la première fois au plus atroce des spectacles. J’avais vingt ans. Le choc que je ressentis devant l’impitoyable boucherie qui provoqua la mort de plusieurs milliers de musulmans, je ne l’ai jamais oublié. Là se cimente mon nationalisme. »
    « Je témoigne que la manifestation du 8 mai était pacifique. En organisant une manifestation qui se voulait pacifique, on a été pris par surprise. Les dirigeants n’avaient pas prévu de réactions. Cela s’est terminé par des dizaines de milliers de victimes. À Guelma, ma mère a perdu la mémoire… On voyait des cadavres partout, dans toutes les rues. La répression était aveugle ; c’était un grand massacre. »

    Dans les localités environnantes à Sétif, Ras El Ma, Beni Azziz, El Eulma, des douars entiers furent décimés, des villages incendiés, des dechras et des familles furent brûlées vives. On raconte le martyre de la famille Kacem. Korrichi, son fils Mohamed et son frère Nouari furent torturés et tués à bout portant… Les légionnaires prenaient les nourrissons par les pieds, les faisaient tournoyer et les jetaient contre les parois de pierre où leurs chairs s’éparpillaient sur les rochers…

    L’armée française avait planifié l’extermination de milliers d’Algériens. Pour mettre à exécution leur dessein les soldats français avaient procédé au regroupement de toutes les populations avoisinant les côtes-est de Béjaïa à Bordj Mira en passant par Darguina, Souk El-Tenine et Aokas. Toutes les populations de ces régions étaient forcées de se regrouper sur les plages de Melbou. L’occupant n’avait en tête que la liquidation physique de tout ce beau monde. Des soldats armés faisaient le porte-à-porte à travers la ville de Sétif et certaines régions environnantes, et obligeaient hommes, femmes et enfants à sortir pour monter dans des camions.

    Dès lors, des camions de type GMC continuaient à charger toute personne qui se trouvait sur leur passage. Le convoi prenait la direction de Kherrata. Les habitants de cette autre ville historique n’allaient pas échapper à l’embarquement qui les menait avec leurs autres concitoyens de Sétif, vers le camion de la mort. Les milliers d’Algériens furent déchargés depuis les bennes des camions au fond des gorges de Kherrata. L’horreur n’était pas terminée pour ces pauvres « bougnouls » comme aimaient les surnommer les colons français. Des hélicoptères dénommés « Bananes » survolaient les lieux du massacre pour achever les blessés. Une véritable boucherie humaine allait permettre, plus tard, aux oiseaux charognards d’investir les lieux.

    Avec la venue de l’été, la chaleur monte… et l’odeur de la mort. Vers Guelma, faute de les avoir tous enterrés assez profond ou brûlés, trop de cadavres ont été jetés dans un fossé, à peine recouverts d’une pelletée de terre. Les débris humains sont transportés par camion. Le transport est effectué avec l’aide de la gendarmerie de Guelma pendant la nuit. C’est ainsi que les restes des 500 musulmans ont été amenés au lieu dit « fontaine chaude » et brûlés dans un four à chaux avec des branches d’oliviers.

    Alors que l’on sait que ce sont en tout 102 Européens ou militaires qui ont été tués, et 110 blessés, à ce moment-là, en riposte aux tueries des autorités françaises, malgré un minutieux travail de recherches, il est aujourd’hui absolument impossible de savoir le nombre exact d’assassinats perpétrés par la France parmi les Algériens. Tout a été fait pour que cet énorme massacre soit le plus possible dissimulé à l’opinion publique. On peut estimer cependant qu’il y a eu à ce moment-là plusieurs dizaines de milliers de blessés algériens, pas loin de cent mille. Selon l’armée américaine cet énorme massacre de la France de de Gaulle, par l’armée française, la police et les miliciens, aurait fait 45.000 morts. C’est le chiffre, qui peut sembler peut-être vraisemblable, retenu officiellement désormais par les Algériens.

    Dans la matinée du fatidique 8 mai, en guise de riposte à cette manifestation pacifique, la police ouvrit le feu… Plusieurs d’entre acteurs et témoins encore en vie sont ainsi soumis à la souffrance du souvenir et le devoir de dire ce qu’ils ont vécu, vu, entendu dire et se dire. Ils craignent pour la postérité, l’amnésie.

    Parler à Sétif du 8 mai 1945 rend obligatoire la citation de noms-phares : Abdelkader Yalla, Lakhdar Taârabit, Laouamen dit Baâyou, Bouguessa Askouri, Gharzouli, Rabah Harbouche, Saâd Saâdna, Miloud Begag, Saâdi Bouras, Benattia, le Dr Hanous, le Dr Saâdane, Bachir Ibrahimi, et beaucoup d’autres que seul un travail sérieux institutionnel pourrait les lister et en faire un fronton mémorial."



  • SEPH SEPH 23 mai 2010 11:01

    Le jour même où la France est libérée, elle réaffirme dans le sang sa domination coloniale en Algérie : 20 000 à 45.000 morts à Sétif, Guelma, Kherrata et dans tout le Constantinois.

    Le 8 mai 1945, un des plus atroces massacres coloniaux est perpétré par cette France fraîchement libérée. Et, à Sétif en Algérie, où est organisée une manifestation pacifique indépendantiste par les militants du PPA (Parti Populaire Algérien), le gouvernement français envoie l’armée, sous le commandement du général Duval. Dans une répression violente contre la population civile, des navires de guerre tirent et l’aviation bombarde la population de Sétif. 10.000 soldats sont engagés dans une véritable opération militaire.

    Le gouvernement de l’époque était le gouvernement provisoire du général Charles de Gaulle. , il gouvernait avec le MRP (droite chrétienne), les socialistes (SFIO) et le PCF http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Charles_de_Gaulle_%281%29

    Ce massacre ne figure pas dans les livres de notre glorieuse histoire. Les dirigeants de l’époque ont menti au peuple de France et ont trahi les valeurs de liberté, égalité, fraternité. Ainsi que le droit des peuples de vivre dans la dignité.

    Le drame est passé inaperçu dans l’opinion métropolitaine. Il faudra attendre le 27 février 2005 pour que, lors d’une visite à Sétif, M. Hubert Colin de Verdière, Ambassadeur de France à Alger, qualifie les " massacres du 8 mai 1945 de tragédie inexcusable. " Cet évènement constitue la première reconnaissance officielle de sa responsabilité par la République française.

    Ce massacre a été le précurseur de beaucoup d’autres :Madagascar,Indochine, Algérie, Irak, Rwanda, Afghanistan ...

    Selon l’encyclopédie Wikipédia ,Sétif est le point de départ le 8 mai 1945 d’une série d’émeutes nationalistes réprimées dans le sang par les autorités coloniales françaises.

    « À Sétif, le mardi 8 mai 1945, la ville est pavoisée. C’est le jour de la capitulation allemande, les Algériens sont autorisés à célébrer la victoire des Alliés. A Sétif, la manifestation autorisée commence à envahir les rues dès 8 heures. Estimée à plus de 10 000 personnes, elle défile avec des drapeaux des pays alliés vainqueurs et des pancartes « Libérez Messali Hadj », « Nous voulons être vos égaux  » « ou « A bas le colonialisme ». Le PPA (Parti du Peuple algérien) a créé un drapeau qui servira de modèle pour celui de l’Algérie future. Les militants le mêlent à ceux des Alliés. Vers 8h45 surgissent des pancartes « Vive l’Algérie libre et indépendante » et en tête de la manifestation Aïssa Cheraga, chef d’une patrouille de scouts musulmans, arbore le drapeau algérien. Tout dérape alors : devant le café de France, la tentative de la police, qui a voulu s’emparer du drapeau algérien (exhibé pour la première fois) que brandit Aïssa Cherraga puis par le jeune Saâl Bouzid qui s’en est emparé, sera la cause du drame. Face à l’obstination du jeune Saâl Bouzid (on essaie de lui retirer le drapeau mais il résiste), le commissaire de police Olivieri ouvre le feu : le jeune s’effondre mort sur le coup. Immédiatement, des tirs provenant de policiers fusent et provoquent la panique. Devant le drame, les manifestants en colère s’enflamment, se replient, s’en prennent aux Européens rencontrés au hasard et les massacrent. La nouvelle de l’émeute gagne rapidement la région. La manifestation d’indépendantistes à Sétif tourne à l’insurrection violente. La révolte gagne les villes voisines. La répression qui s’en suivra sera d’une brutalité extrême, faisant des milliers de morts chez les Algériens. L’armée française s’est livrée à un nettoyage en règle pour mater un mouvement qui aurait pu s’étendre à toute l’Algérie.

    C’est le gouverneur Chataigneau qui décrète l’état de siège. Il donne pleins pouvoirs au général Henri Martin, patron de l’armée en Afrique du Nord pour "rétablir l’ordre d’urgence". La France coloniale ne lésine pas : 40 000 soldats. Les villages « rebelles » sont bombardés. La marine de guerre pilonne les côtes.

    L’État français annonçait à l’époque 102 morts européens et 1 500 Algériens tués. Officiellement, le gouvernement algérien parle aujourd’hui de 45 000 victimes. Les spécialistes, eux, restent divisés : entre 15 000 et 50 000  » http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9tif .

    Pour plus de détails, voir l’article Jour de liesse ? Fête de la libération ? Pas pour tout le monde…de http://rebellyon.info/8-Mai-1945-Massacre-de-Setif.html



  • SEPH SEPH 22 mai 2010 20:48

    Tout ce qui est écrit dans l’article de Thierry Meyssan au sujet de DSK est vérifiable. Voici quelques références en plus, de celles indiquées au bas de l’article qui sont aussi non douteuses :

      - Encyclopédie Wikipédia – la biographie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Strauss-Kahn (non démenti jusqu’à présent)

    - Marianne - LE SCANDALE DE LA MNEF  : http://www.marianne2.fr/LE-SCANDALE-DE-LA-MNEF_a154738.html et http://www.luttes-etudiantes.com/actualite/archives_actus/semaine119.htm#haut

    - L’Express -Le compte à rebours : http://www.lexpress.fr/informations/le-compte-a-rebours_637357.htm


    DSK et les exonérations sociales des stock-options :

    Les stock-options ne subissent pas de taxes pour la Sécurité Sociale, elle « subissent » une fiscalité très avantageuse grâce au Parti Socialiste.

    L’encyclopédie WilKipédiA nous apprend des choses fort intéressantes ( http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Stock-option&redirect=no  : § Le droit français)

    « Les stock options ont été créées en France dans les années 1970. Elles sont notamment régies par le Code du Commerce (articles L225-177 à L225-186) et le Code des Impôts concernant leur fiscalité.

    Les principes du régime fiscal actuel des stock-options sont ceux mis en place à cette époque par Dominique Strauss Kahn où plusieurs mesures favorables à ce type de rémunération des hauts-dirigeants ont été prises.

    Ainsi, la création à l’automne 1997 des bons de souscriptions de parts de créateurs d’entreprise (BSPCE) a permis de mettre en place l’équivalent de stock-options à fiscalité allégée pour les créateurs d’entreprises de haute technologie. Cette fiscalité très favorable a rapidement été accordée à un nombre de plus en plus large d’entreprises, en 1998 puis en 1999, soulevant de plus en plus de critiques.

    Laurent Fabius, en succédant à DSK , a poursuivi l’allègement de la fiscalité des stock-options « de droit commun » dans la loi sur les nouvelles régulations économiques de mai 2001. Quelques mesures parallèles de durcissement ont certes été prises pour revenir sur les mesures de DSK, mais le principe est resté : plus l’intéressé a les moyens financiers de conserver ses stock-options, plus la fiscalité est avantageuse. »

    Quand à l’attentat du 11 septembre, c’est un autre sujet qui aujourd’hui est de plus en plus controversé quand à ses auteurs. En effet, les responsables de cet attentat ne sont pas clairement identifiés du fait d’éléments troublants qui remettent en cause la version officielle de Bush . Pourquoi les autorités américaines refusent d’ouvrir les dossiers classifiés !!!. Pourquoi une troisième tour, éloignée de plusieurs centaines de mètres des deux tours jumelles, c’est écroulée sans aucun avion ne vienne la percuter !!!! Pourquoi à t-on retrouver dans les décombres des trois tours des traces d’explosifs en grande quantité !!!, etc....

    Plus le temps passe, plus de nouveaux éléments viennent troubler la thèse officielle. Enfin posons nous la question : A QUI PROFITE LE CRIME ????

    Aujourd’hui, on n’a aucune certitude, seule des questions restent sans réponse.


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