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Citoyen en observation passionnée du comportement des masses sociales au travers de comportements individuels et de l’acte politique. Comment la masse s’approprie-t-elle une idée ? Peut on parler de physiologie de la societé lorsque la raison et le sens sont couverts par une poussée idéologique quasi "hormonale" qui occulte parfois le bon sens et bâtit ses murs et ses limites sur la désignation d’un " ennemi " ?

Activités : Musique / Afrique / Ecriture
 

Tableau de bord

  • Premier article le 10/11/2008
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Derniers commentaires



  • GRL GRL 11 novembre 2008 23:27

    Cette année , le service d’entretien est passé au boulot pour tailler les haies , les quelques arbustes et couper les quelques lavandes autour du parking. Bien.

    Et tous les arbres caduques ont été taillés alors que toutes les feuilles étaient encore vertes, à la fin septembre. Pourquoi n’ont ils point attendu novembre, attendu que la sève de ces arbustes leur soit redescendue aux racines pour les tailler ? ......... Pour ne pas à avoir à ramasser les feuilles à la souffleuuuuuuuse !

    ....



  • GRL GRL 11 novembre 2008 23:22

    Oui , et c’est justement parce que le capitalisme éthique est un "produit de crise" comme le Grenelle de l’environnement est le produit d’une autre crise ( celle de l’écologie ) , que j’imagine pour ma part, les choses autrement. L’un des problèmes d’un capitalisme dont les bénéficiaires sont de moins en moins nombreux et de plus en plus riches , c’est donc qu’il exclut un nombre grandissant de personnes. Au jour d’aujourd’hui, la délocalisation de la production est une fabrique de chômeurs, une fabrique de gens ramenés de plus en plus vers la subsistance.

    La subsistance , c’est, ailleurs que chez nous, une école , qui crée un phénomène de remise en circulation des matieres, ou des pièces , un systeme inédit. Ce système est une autre économie , une économie de subsistance dont l’effet , et non le but est de rallonger la duree de vie d’un produit ou d’une de ses composantes. De fait des milliers de gens désassemblent de vieux postes et revendent ce qui est revendable. Mais en désassemblant les divers éléments d’un poste, tube cathodique, cartes électroniques , composants ou plastiques du boitier, ils ont effectué un travail qui est la bête noire du cycle de nos déchets... le tri ! le désassemblage et le tri.

    Nous avons déjà des centres qui peuvent récuperer les papiers , les métaux , les verres , mais nombres de produits et notament l’électrronique deviennent de grands polluants aujourd’hui , à cause bien sur des matieres diverses qui composent une carte , mais surtout parce que personne ne fait le travail de désassemblage et de tri.

    Et bien voilà , à mon idée, tout le monde devrait pouvoir etre rétribué pour de la matiere qui comme le fer des ferailleurs d’autrefois ou le verre des bouteilles à cinq étoiles, aurait un prix au kilo.

    Verre , métal , papier , plastique, mais aussi , cadmium , silicium , plomb, cuivre devraient pouvoir etre , "accueillis quelque part" dans nos villes, et surtout achetés à quiconque en apporterait , afin d’y etre recyclé.
    C’est aussi bete que çà. Les déchets ont une seconde vie grace à la piece détachée et au travail de réfection, mais aussi une troisieme grace au travail de désassemblage et de tri de la matiere brute.

    Et comme ce travail est basé sur le déchet du capitalisme en question, il ne peut " éthiquement " pas etre taxé. La cause est double , quelque revenu pour la matiere elle même , et quelque revenu pour la cause écologique ainsi défendue par ... un acte... ce qui nous change des campagnes de communications habituelles.

    Qui sait alors si par exemple , de vieilles piles usagées redevenues un cadmium monnayable...ne deviendraient pas pour ceux qui en débrouilleraient la collecte ... un filon ? Si çà devenait le cas , plus une pile ne trainerait nulle part , et il en serait de même pour à peu près tout ce qui peut etre recyclé.

    Merci de votre lecture

    GRL




  • GRL GRL 31 octobre 2008 15:25

    Il est interessant de voir dans cet article comment tu fais vivre le déprimé comme donnant une réponse sociale finalement , que l’on s’empressera vite de qualifier d’atitude inadaptée, que l’on mercantilisera aussi , voire d’abord , car le profit adore les niches , adore le symptôme, le syndrôme , même. C’est , en tout cas , à la lecture que j’en fais , ce que nous vivons bel et bien .

    Il peut par contre etre interessant d’observer ce que veut dire révolte , et inaptitude sociale aujourd’hui en le comparant à quelques exemples pris hier ou avant hier. Par exemple , lorsque la religion et son cadre de menaces guidait les peuples. Qu’était un inadapté social finalement ? Certainemnt pas quelqu’un avec lequel on pouvait génerer du profit , mais bien un hérétique. Celui qui ne pouvait se reconnaitre , celui qui ne pouvait mouvoir ses bras et ses jambes au profit de la valeur conductrice , c’était un hérétique... Il était perçu comme une menace pour la machine idéologique, perçu comme celui que l’on ne devait écouter ni regarder , et surtout pas imiter. Le sort que l’idéologie lui reservait etait au mieux le bannissement , au pire , l’élimination. Lorsque les mouvements à contre courant de la pensée dominante prenaient tout de même de l’ampleur, on pouvait alors entendre parler de chasse aux sorcieres , d’inquisition et même de croisades lorsque l’idéologie donnait réponse radicale et globale à un phénomene de résistance perçu comme une menace à long terme.

    Celà aurait donc changé. Bienvenu , nous dis tu , bienvenu au déprimé dans le monde interessant de sa dépression . Nous allons nous servir de ton état pour te fabriquer les produits dont tu as besoin pour ne pas que tu devienne menaçant, finalement.... Et comme celà , nous te tenons , nous te ficelons à ton syndrôme et érigeons le tout à la vue de tous en disant haut et fort , voilà , voilà pour qui le grand capital doit aujourd’hui travailler. Pour que le dépressif revienne dans le rang de la grande marche consumériste, pulsionnelle , et légitime jouisseuse tout en ne lui opposant aucune force de résistance ideologique. Et çà, cette maniere nouvelle de détourner la menace, est tres interessante. .

    Alors , est ce qu’à ton avis , la dépression serait une révolte sans objet , une révolte privée d’ennemi direct , d’idéologie à affronter, un sydrôme de révolte floue , sans possibilité d’incarnation, sans possibilité de devenir le sorcier, le damné , l’impie , le subversif , l’opposant au régime et ainsi , sans pouvoir , des mots aux canons , ....prendre les armes et se battre ?

    Si oui , si c’est vraiment le cas , si le systeme récuprere la dépression du dépressif pour en faire une nouvelle norme consumériste , l’herbe de la révolte n’est elle pas coupée sous les pieds ? Ne reste t il pas alors dans le corps d’une femme ou d’un homme , les effets physiologiques de la révolte, ... alors que sa formalité et ses causes seraient dissimulées au sujet et donc , lui seraient devenues inaccessibles ? N’est ce pas çà , le nouveau syndrôme ? Une révolte non ancrée , sans ennemi , sans forteresse à prendre , sans livre à brûler ? Un malaise psychique , malaise de ne pouvoir ancrer son etat de refus à un objet plus identifiable que le vague " Systeme " ? Une révolte sans direction , sans vecteur , qui ne laisserait plus qu’au révolté , un bouillonnant conflit psychique , physiologique et hormonal et ce sentiment sourd d’impuissance , qui mènent parfois les plus sensibles d’entre nous ... à l’abandon....

    Merci de ton article , GRL



  • GRL GRL 16 octobre 2008 10:10

    Il est à peu pres certain qu’une societé tend vers une limite qu’elle repousse sans cesse. Elle se comporte souvent comme une machine à apprendre . Une toile connexionniste. Une societé ouverte sur l’exterieur prend le maximum d’informations, désassemble , réassemble , fait apparaitre de nouvelles théories , les vérifie , les éprouve en les donnant ensuite au monde .

    Mais à l’interieur de ce progres , la dualité si jalousement brandie par nos religieux , existe tres souvent . en effet , chaque nouvelle invention , chaque nouvelle découverte est une occasion pour les peuples de construire et d’évoluer plus en avant , mais aussi de détruire , de corrompre , de tuer. Et les philosophies et les religions conservatrices sont bien souvent animées de cette peur là. Ne pas oser serait alors etre sage, ne pas tenter le Diable comme l’on dit , mais l’histoire , elle , a montré que les paris sur l’avenir eétaient indispensables à la survie d’un groupe. De fait les religieux de tout bords ont reperé un vrai probleme qui est celui de l’homme en possession d’un nouvel outil , d’un nouveau moyen , de l’homme alors tenté d’engendrer la décadence du groupe par l’utilisation abusive de son nouveau " pouvoir " . Une simple formule mathématique tres revelatrice aura par ce simple fait engendré les armes les plus destructrices de tout les temps , et plus que celà , aura fait qu’un pays en des temps troublés s’en est surtout ... servi.

    Voilà un des risques qui tendrait à faire dire , restons sages , n’osons pas chercher , ne voulons pas deviner , trouver . Tout est là dans les mains de Dieu de toute façon ... Les églises donnant un tel messages se font elles mêmes gardiennes des affaires de Dieu et de la connaissance , et maintiennent si il le faut , les croyant dans une peur tehatralisée pour ne pas réveiller les intelligences . Mais la vraie peur dont ils se gardent est double . Ils se gardent d’abord la place de’intercesseurs entre le divin et les hommes et au niveau individuel , perdre ce pouvoir est une premiere peur, mais aussi , ils gardent bel et bien les âmes les plus fragiles de l’acces aux programmes les plus fous et à la barbarie. Ils ont de fait un rôle tres important pour un groupe , au delà même du fait de donner des réponses rassurantes aux angoisses individuelles . Ils induisent une philosophie souvent romancée et asservissante , mais empechent du même coup , les sauvages et destructrices luttes de pouvoir au sein du groupe. Il n’y a alors que dans le cas ou la barbarie s’exprime selon la cause religieuse , que le groupe se trouve vraiment en danger , car ce sont les religieux cette fois , qui auront cédé aux failles de leur propre philosophie et aux limites de leur propre rôle. L’histoire ne montre dans ce cas que de sanglants exemples.

    Bref , tout ceci pour dire que si la religion n’existait pas, beaucoup de societés vivraient dans le chaos le plus total et ces dogmes ont été à la fois des freins à la grande folie des hommes mais aussi des éléments civilisateurs car unificateurs ... ou à l’inverse si vous preferez , d’un point de vue Darwinien même , si parmi les paris de l’espece humaine , la religion et le dogme ne servaient réellement à rien, et bien ils n’auraient jamais existé ou pas bien longtemps en tout cas. Or ils subsistent au fil des ages d’une maniere assez naturelle finalement

    L’on a souvent l’occasion en ce moment , de voir les aspects étriqués et négatifs du dogme religieux , et dans ce cas , c’est bien que notre societé appelle plus de liberté , c’est que nous évoluons. Le faisons nous vraiment dans la sagesse ?

    Alors lorsque le pape ou n’importe quel religieux exprime le sentiment que nos societés sont devenues trop avides de connaissances , il y a tout de même un message profond à essayer de percevoir , au delà de la perte des réponses qu’une église pourrait essuyer si par exemple , des explications à propos de la mort venaient au jour.
    Il y a aussi un regard sur une époque , une vue systémique qui tendrait probablement à dire que notre societé , occidentale , a une telle soif de posseder et de connaitre , qu’elle est peut etre en train de laisser son propre équilibre dans la course , et j’ajouterai personnellement , que les dommages collatéraux de nos experiences sont souvent des vies innocentes ( et l’ écosysteme de notre planete ), alors que les fondements de notre civilisation affichent une valorisation et une protection de la vie dans des états de droits ... Le rôle d’un religieux est de montrer ce paradoxe et de prévenir.

    Les religieux comme tous les observateurs du grand systeme , peuvent donner des avertissements , lorsque quelque part nous scions la branche sur laquelle on est assis ... Ils n’ont plus le pouvoir chez nous , et c’est une bonne chose , çà devrait nous autoriser à écouter .... aussi .... ce qu’ils ont à dire.

    Alors on la connait , hein  ? " Science sans conscience .... " , et au niveau de nos societés , nous avons peut etre encore besoin que des hommes incarnent cette conscience .

    Merci de votre lecture GRL.



  • GRL GRL 15 octobre 2008 14:56

    La réaction à la proposition d’un tel sujet pourrait tres bien faire un article à part entiere.

    Elle témoigne dans tous les cas , du tabou levé par le questionnement de la mort , de la fin , et plus précisément , du passage de l’état de vie à l’état de mort.

    Le tabou voudrait que l’on voit cela comme un passage brutal comme une sublimation , la vie , et l’instant d’apres , la mort . il résiste à l’idée de se questionner sur la mécanique de l’abandon de l’énergie vitale du corps , il résiste à parler avec imperfection , avec un vocabulaire forcément maladroit . Le tabou nie la subjectivité et l’hypothese , le témoignage , la recherche . il est le conservateur de réponses toutes faites , ou plus raisonnablement du voile qu’il ne faudrait pas lever . Par la bouche de gens "déstabilisés" , il qualifie d’idiots ou de pêcheurs, ceux qui osent poser la question. Mais en secret , chacun de nous a de quoi etre totalement paniqué par une échéance que chacun sait inexorable. Alors pour ne pas vivre avec l’angoisse de la mort à venir , l’on raconte des histoires et l’on fabrique des " verités". Elles ont uniquement le pouvoir d’etre rassurantes, car elles ne sont pas plus issues d’un raisonnement qu’un créationnisme qui continuerait à nier la présence de vie en deçà des origines prétendues de ce monde. Se rassurer , ne pas vivre une vie accompagnée d’angoisse , se donner ce que l’on appelle , l’illusion du contrôle ( de sa destinée). Et celà est semble t il , capital à la condition humaine.

    Les gourous de tous les temps ont fait leur beurre des réponses rassurantes qu’ils donnaient aux populations, et si les religions different à de nombreux chapitre du dogme , de la conduite à tenir de son vivant , elles different bien moins lors qu’il s’agit pour le "medium" , de décrire l’Eden , ou l’enfer , fut il imaginé dans les flammes ou dans l’incarnation d’un cafard ... Les réponses toutes faites ont imposé le respect de ceux qui " intercedaient " avec l’invisible. 

    La recherche scientifique , a de fait toujours été un danger pour les dogmes religieux , mais aussi une méfiance ou un peché pour le commun des mortels qui dans ce monde , est tres friand de l’histoire qui lui permet de vivre sans angoisse de la mort ( et il est évident que celà est tres important pour un homme , de vivre sans penser à la mort , çà se comprend tres bien et se respecte aussi ) , ... " friand " de l’histoire qui comptée par le méduim , lui donnera " contrôle " sur sa propre destinée.

    Rappelez vous ...

    De la même maniere, les corps étaient autrefois sacrés. Dissequer un cadavre était l’acte d’un possédé et non d’un futur médecin. Les rares qui osèrent voler des cadavres sur les champs de bataille pour les disséquer en secret , et commencer à décrire l’anatomie humaine de maniere précise , figuraient au rang de grands dangers pour une église jalouse du pouvoir promulgué par les diverses réponses qu’elles donnait aux question existentielles. elle a de fait brulé vif ces sorciers aux pratiques sataniques.

    Alors voilà , il y a forcément une perte de cohérence, une prete de pouvoir idéologique pour quelque uns , une grande déstabilisation pour des croyants , à chercher , mais pire , découvrir le mécanisme de l’abandon de la vie. L’on touche ici et encore une fois au sacré , avec toutes les résistances que celà induit . 

    Il faut à une societé , beaucoup plus de courage qu’on ne l’imagine , pour oser aller de l’avant dans la compréhension aux limites du vivant.

    GRL.

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