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Laurent Simon 29 juillet 2012 17:26

@Auteur
Je suis moi-même très critique par rapport à pas mal de dysfonctionnements relatifs aux JO (voir par exemple : « JO, Euro, Coupe du Monde... : comment éviter les dettes insoutenables ? » ),

et je comprends votre indignation au sujet de Dow Chemical (Union Carbide), toujours en procès à ma connaissance pour la catastrophe de Bhopal.

Mais de là à être autant manichéen « Lakshmi Mittal, milliardaire PDG d’Arcelor-Mittal, le fossoyeur de toute une région ouvrière de notre bonne vieille Europe »...

Ce qui est grave, ce n’est pas le chômage, mais le fait que ceux qui sont chômeurs (en France particulièrement) aient autant de mal à trouver du travail, du fait que nous avons des règles qui protègent beaucoup ceux qui ont un emploi, mais qui gênent considérablement la création d’emplois, et la création de richesses.

Quant aux délocalisations, lisez donc «  »Redressement productif« en France et en Europe...Halte à la démagogie, vive les délocalisations ! » , article au titre volontairement provocateur. Dont voici un extrait :

"Bref, s’il n’y a pas UN critère exclusif qui expliquerait la réussite allemande, il est tout aussi clair que ces délocalisations massives ont permis à l’industrie allemande de résister dans la compétition internationale, malgré un euro fort, au point de redevenir le premier exportateur mondial, avec 170 milliards d’euros d’excédent en 2011, devant même la Chine, pourtant devenue récemment n°2 mondial de l’économie derrière les Etats-Unis !

Pendant qu’en France notre déficit se creuse depuis 2000, pour atteindre le montant record de 70 milliards en 2011 ! Soit le taux record de 4 points de PIB en 2011.

Si l’industrie allemande, malgré tous ses atouts, a quand même fait appel à des délocalisations massives, en faisant fabriquer des éléments en Europe de l’Est ou en Asie, c’est qu’il n’y a pas d’autre solution ! Il ne faut donc pas raisonner en tout ou rien, en blanc et noir, en diabolisant les délocalisations, mais au contraire voir que ces délocalisations n’empêchent pas, tout au contraire, l’Allemagne de continuer à produire des parties très importantes en Allemagne, et bien entendu les pièces à plus forte valeur ajoutée..."

D’ailleurs (depuis l’écriture de l’article), l’extrême vulnérabilité de Peugeot, qui a délocalisé une moins grande partie de sa production, par rapport à Renault montre bien que le diable n’est pas si bien représenté par les délocalisations...


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