Un tantinet naïf et angélique.
Une guerre coûte et pour vaincre, pour déconstruire, il faut sacrément bâtir, non pas rustiner.
Les périodes historiques de paix solides et durables (vos frontières, les générations sans conscription, les trente glorieuses, l’Europe, les révolutions, le progrès technologique, ) sont consécutives à la défaite et la déconstruction totale de l’adversaire concurrent, qui induit l’établissement d’un nouvel ordre-espace stable jusqu’à la prochaine remise en question ou point de rupture critique de l’édifice projeté.
La diplomatie et la morale artificielle, n’amènent que frustrations et aigreurs qui ne font que gonfler et déhumaniser la bombe à retardement.
A la violence diffuse, douce et pernicieuse de nos manipulateurs éthologiques conduisant à des sacs de noeuds vipérins inextricables et fragilisants, il convient de préférer la violence brève, ouverte et ordinaire de la nature, qui conduit à une vraie, saine et féconde coopération gagnant-gagnant, dans le cadre d’une diversité et d’une complémentarité salutaire des forces de soutènement.
Nos ressources et vues limités sont concrètement les fossoyeurs de ces idéaux bricolés par ces idéalistes trompeurs.
Le prosac demeure une valeur sûre pour danser sur le pont du Titanic.