L’erreur de base de notre machin européen est assez commune :
c’est de croire qu’il suffit d’agglutiner des entités pour former un e entité plus forte
et c’est aussi de croire que des faiblesses individuelles vont ainsi forcément laisser place à un regain d’énergie.
Les deux parallèles imagés suivants tendent pourtant à laisser penser tout le contraire :
* deux individus peuvent-ils fonder un foyer pérenne si chacun n’est pas déjà assez solide pour lui-même ? s’il n’a pas, en plus d’une autonomie personnelle, des ressources et un élan vital à partager ? ...
* les cellules d’un organisme vivant ne se sont-elles pas structurées progressivement, à des niveaux de complexité certes plus faibles que l’organisme émergeant, mais jusqu’à un indispensable degré d’autonomies individuelles capable de donner lieu à une heureuse symbiose ... et plus si affinités ?