Au delà du ridicule des prix littéraires, cet article montre la vanité des classements. « Chaque livre répond à des critères originaux de qualité qui ne peuvent pas être mesurés à ceux des autres et réciproquement puisqu’ils sont différents ». De même pour la musique, le cinéma...
La question est plus grave pour le classement des universités. Il est clair que les critères du classement de Shanghaï, dans lequel les universités françaises occupent les plus mauvaises places, ont été faits par ceux qui avaient intérêt à ce que les universités américaines, dont ils sont issus, occupent les meilleures places.
La question est plus grave encore pour le classement des salariés. IBM France a été condamné aux prudhommes pour avoir licencié des cadres sous le prétexte qu’ils avaient un mauvais classement. C’était évidemment un classement bidon destiné à éliminer les fortes têtes. Malheureusement de tels exemples se multiplient.