@ Emmanuel MULLER,
Je réponds vite fait à votre commentaire ci-dessus : « Merci pour ces précisions, mais je crois qu’on s’approche d’un autre sujet, proche mais autre. »
Si j’en crois ce que vous dîtes ensuite : « En
tentant d’explorer ce sujet de l’ESPT comme vous dite, des états de
stress post traumatique, on est systématiquement en prise avec le cas le
plus courant : les abus sexuels » je serais tenté de dire que ces sujets sont probablement plus proches l’un de l’autre que ce que votre première phrase semble le suggérer. Il faut ici comprendre cette proximité, non pas dans la nature du traumatisme subit, mais dans ses conséquences sur la psyché. En effet, si le cas le plus « représentatif » est, comme vous le dîtes si bien, l’abus sexuel, il ne permet pas de rendre compte de tous les types de maltraitances qui occasionnent un ESPT. En cela, je trouve dommageable l’utilisation de l’agression sexuelle comme exemple, très limitatif, pour expliquer la survenance d’un ESPT.
Pour les spécialistes, ils existent 4 types de maltraitances infantiles qui sont :
1- Les maltraitances physiques ;
2- Les négligences lourdes ;
3- Les maltraitances psychologiques ;
4- Les abus sexuels.
Votre article parle de maltraitances physiques infligés à de jeunes enfants, voir à des nourrissons, ce qui n’est qu’un cas particulier des causes d’ESPT. S’il est « autre » de par sa nature, il est identique dans ses conséquences : les effets d’un ESPT, quel qu’il soit, sur l’organisme et le cerveau humain sont les mêmes avec plus ou moins d’intensité, autrement dit plus ou moins de difficultés à pouvoir être résorbés.
Concernant mon principal sujet de prédilection ici... bhein en fait, je n’ai présenté pour le moment que les théories actuellement répandu dont la plus pertinente est celle de P.-C. RACAMIER et s’il a pu dire de nombreuses choses très intéressantes, il a également toujours appelé à remettre en question ses conceptions ou à les faire évoluer. Il me manque encore à présenter l’approche de cette problématique sous, justement, l’aspect de la psychotraumatologie (i.e. les ESPT), la plus pertinente à mes yeux. Cette approche corroborent sur beaucoup de points la théorie que j’ai présenté jusqu’à présent, mais viens en contradiction avec certaines idées reçues. Des contradictions que ne présentent pas l’approche de P.-C. RACAMIER, mais que l’on peut relever dans les descriptions de ceux qui lui ont succédé.
P. S. : Rien qu’à votre façon de vous exprimez dans les échanges que nous avions eu ensemble, j’avais déjà évalué chez vous la présence d’un ESPT que votre témoignage ne fait que confirmer (certaines dyslexies ne trompent pas). Et tout à fait entre nous, je rajouterais que lorsque j’aurais terminé de rédiger la série d’articles que j’ai prévu sur mon thème de prédilection ici, je traiterai d’un autre sujet qui me tient à cœur et qui est l’hypersensibilité que certains ont pu dénommer « hypersensibilité prédictive » ou bien la « clairvoyance profétique » (Karl Gustav JUNG), mais dont la conceptualisation prendra encore quelques années de pratiques cliniques pour les quelques professionnels que je connais qui planchent sur la question.
@ Alinéa :
L’EMDR : OUI !
Cependant, lorsque les ESPT sont trop « enkystés » ou justement trop précoces, la méthode ne fonctionne plus. Mais il y en existe d’autres à l’heure actuelle qui sont en cours d’étude.