@Daniel Roux
"Il y avait
bien une histoire, probablement inventée par des malfaisants, du
pacte de fer entre l’Allemagne et l’URSS, qui a permis l’invasion
et le partage de la Pologne par les troupes des 2 pays, déclenché
la 2ème guerre mondiale et provoqué des millions de morts."
Il n’y avait aucun
pacte de fer entre Staline et Hitler !!! Il y avait un traité que
Hitler s’est empressé de violer. Il ya eu un Pacte d’acier pour
faire la guerre en commun, mais pas avec l’URSS !!!
cf. WiKipédia :
« Le Pacte d’acier
(en allemand : Stahlpakt ; italien : Patto d’Acciaio) est le pacte
germano-italien signé le 22 mai 1939 à Berlin par les ministres des
Affaires étrangères allemand et italien, Joachim von Ribbentrop et
Galeazzo Ciano. Il s’agit d’un pacte militaire offensif, qui
scelle de manière officielle l’union des forces de l’Axe. »
La clause secrète
du pacte germano-soviétique sur laquelle on a beaucoup glosé, à
savoir la réappropriation par la Russie de territoires perdus lors
du traité de Brest-Litovsk, réappropriation aussi légitime que la
réappropriation par la France de l’Alsace-Lorraine en 1918,
territoires arrachés à ce pays par Bismarck en 1870, permet de
laisser dans l’ombre l’annexion définitive et parfaitement
illégitime du territoire polonais par l’Allemagne.
Lors de la signature
du traité de non-agression germano-russe, Hitler a déjà décidé
cette annexion. Il espère qu’une fois encore, Grande-Bretagne et
France auront la lâcheté de laisser faire comme avec la
Tchécoslovaquie un an auparavant.
Après quoi, après
un an encore de production d’armement, il aurait enfin attaqué
l’URSS, le grand projet exposé dans Mein Kampf, avec liquidation de
la moitié du peuple slave, en particulier ses élites
intellectuelles et mise en esclavage de l’autre moitié.
Les Russes avaient
lu Mein Kampf et savaient ce qu’il en était des intentions
hitlériennes. Ce pacte a été signé pour gagner un peu de temps
après les refus réitérés des gouvernants britanniques et français
d’un pacte de défense avec l’URSS qu’ils souhaitaient voir
disparaître (Churchill en premier).