Je me permets une mise au
point au regard des réactions, des invectives, des attaques et des insultes
reçues depuis la publication de mon article.
Il y a une première catégorie
de réactions, qui de mon point de vue, mérite à peine qu’on s’y arrête. Je pense
à tous ceux qui, comme des chiens affamés et dressés, sautent sur toute
publication qui ne leur plaît pas ou ne corrobore pas leur idéologie. Ce sont
les habituels conditionnés pavloviens. Ceux-là lisent à peine les articles qui
leur sont présentés ; savent-ils seulement lire ? Chose pourtant
française, s’il en est. Il leur suffit, en effet, de voir dans le titre d’une
publication un mot et leur opinion est faite. Laissons ces derniers de côté et
n’en parlons plus !
La deuxième catégorie est
composée de tous ceux mus par un instinct grégaire primaire exacerbé – pour on
ne sait quelle raison d’ailleurs – qui remplissent le vide sidéral de leur
propre vie par un « NOUS » rassurant ou presque. Ceux-là ne se donnent
point non plus la peine de réfléchir face à l’opinion d’autrui. Ils n’ont dans
la besace que l’insulte et la menace faciles. Ils pensent à tort ou à raison
soigner leur propre névrose au détriment des autres en distillant leur fiel.
S’attarder à leur répondre rationnellement c’est aussi perdre son temps. Face à
ces deux catégories et leurs turpitudes, je dirais que « tout ce qui est
excessif est insignifiant ».
Une troisième catégorie
s’apparente aux deux premières mais en diffère sur le plan intellectuel. Ceux-ci
sont des ignorants qui se prennent pour des lumières. Ils sont rentrés en
idéologie comme en religion. Tout est complot d’après eux. Tout argument est
tromperie. Les statistiques et les chiffres ne valent rien, sauf s’ils vont
dans le sens de leur funeste perception du monde. Face à toute argumentation,
ils récitent leurs évangiles du moment comme d’autres leurs versets sataniques.
L’INSEE leur dit que la part d’étrangers en France est de 10% de la population,
ils avancent des chiffes sortis de nulle part. Il y aurait ainsi 40%
d’étrangers en proportion des 67 millions de Français. C’est sans doute qu’un
étranger vaut quatre personnes en France. On pourrait y aller plus franco
encore et décréter que sur les 67 millions de Français, 60 millions sont
étrangers. Il n’y aurait donc plus que 7 millions de Français, que dis-je, de
Blancs, puisque c’est de cela qu’il s’agit dans leur tête. Laissons ceux-là
aussi à leurs errements et n’en parlons plus !
Fort heureusement, il y a
aussi une dernière catégorie de compatriotes qui s’inscrit dans la culture bien
française du débat citoyen et intellectuel, du combat d’opinion, arguments contre
arguments, qui peuvent être faux, approximatifs mais recevables. Avec ceux-là,
j’accepte croiser le fer et répondre à
leurs interrogations, à leurs remises en cause et à leurs objections. Je ne
dispose d’aucune vérité révélée et ne suis pas en religion, hormis celle de la
Raison. Ce qui est hautement français, je le souligne.
Suite au prochain post, car trop en un post.