@Eric F
"C’est une position idéologique de parler d’’’infamie’’ lorsqu’on tient
compte du ’’possible’’, les réalités tournent hélas souvent autour d’un
plus grand mal ou d’un moindre mal. Par ailleurs, la cohésion de la
population ukrainienne dans la situation actuelle relève du mythe.
C’est pourquoi j’ai une autre approche concernant la question territoriale, ça répond aussi à une question de Dach : c’est de consulter les populations de chaque oblast ’’disputé’’, sous égide de l’ONU, sur la base de la population d’avant l’attaque russe."
Je crois utile de vous faire part d’un document signé par les organisations suivantes :
- Coalition « Ukraine. 5 heures du matin »
- Les chiens de la vérité
- Centre des Droits de l’Homme ZMINA
- Groupe de défense des droits de l’homme de Crimée
- Institut de recherche sociale de Kharkiv
- « CrimeaSOS »
- Le projet Reckoning
- Centre d’éducation civique d’Almenda
- Groupe consultatif juridique
- Centre des droits de l’homme « Diya »
- ONG de personnes handicapées « Fight For Right »
- Initiative des médias pour les droits de l’homme
- CO CF « Services de soutien à la stabilisation »
- ONG « Processus Criméen »
- ONG « Ukraine sans torture »
- ONG « Blue Bird »
- ONG « Plateforme des Droits de l’Homme »
- Institut d’information de masse (IMI)
- ONG « Digital Security Lab »
- Institut Pylyp Orlyk pour la démocratie
- ONG « Groupe progressiste de Frankivtsi »
- ONG « Institut ukrainien des médias et de la communication »
- ONG « Détecteur de médias »
- ONG « Institut de développement de la presse régionale »
- Groupe consultatif juridique ukrainien
- DROITS LIBRE
- ONG « Association des proches des prisonniers politiques du Kremlin »
- OSC « Maison des droits de l’homme de Crimée »
- Holding public « Influence Group »
- OSC « Maison éducative des droits de l’homme – Tchernihiv »
- Centre ONG « Action sociale »
- ONG « Institut de développement de la presse régionale »
- ONG « Fonds de soutien à la recherche fondamentale »
- Organisation mondiale contre la torture (OMCT)
Ce document fixe bien ce que doivent être les principes élémentaires à prendre en considération pour d’éventuelles négociations. Il n’y aura pas de paix, car il n’y aura même pas de négociation si ces principes ne sont pas respectés. Il s’agit notamment de savoir quelles négociations sont possibles avec un dictateur qui ne respecte pas ses engagements.
Les signataires condamnent fermement les négociations entre les délégations de
la Fédération de Russie et des États-Unis au sujet de l’Ukraine, qui ont
eu lieu en Arabie saoudite, ainsi que les projets de création de
groupes de négociation sans la participation de l’Ukraine.
La punition des coupables des crimes internationaux les plus graves est inévitable. La Cour pénale internationale (CPI) a déjà émis des mandats d’arrêt
contre Vladimir Poutine, Maria Lvova-Belova et d’autres hauts
responsables russes. Toute négociation avec des représentants d’un État
dont les dirigeants sont soupçonnés des crimes internationaux les plus
graves, sans mécanismes clairs pour traduire les responsables en
justice, est non seulement immorale, mais porte également atteinte au
système même du droit international.
Les États membres de la CPI doivent garantir l’exécution des mandats
d’arrêt contre les personnes responsables de crimes de guerre et de
crimes contre l’humanité. Toute cessation des hostilités doit être fondée sur les principes du
droit international, qui devraient inclure la nécessité de demander des
comptes aux responsables de crimes internationaux.
À propos d’éventuelles élections sur des territoires ukrainiens, il faut rappeler que tout « projet », élaboré sans les représentants de l’Ukraine, qui envisage la tenue d’élections comme condition préalable à tout « règlement pacifique » constitue
une violation flagrante de la souveraineté de l’Ukraine. Aucune force
extérieure n’est habilitée à imposer des décisions politiques à
l’Ukraine, en particulier dans le contexte de l’agression et de
l’occupation en cours d’une partie de son territoire. En outre, des
élections en temps de guerre mettront en danger la vie des électeurs,
rendront impossible la participation des défenseurs ukrainiens au
processus électoral et, par conséquent, remettront en question la
légitimité des autorités élues de cette manière.
D’autant plus que le retour des personnes déportées ou emprisonnées et des enfants kidnappés est indispensable avant toute élection. Il faut aussi envisager le retour à leur domicile des colons russes. Que chacun rentre chez soi avant de parler d’élections !
Je joins le texte complet dans un autre commentaire.