Ce que je remets en cause, ce n’est la croissance en tant que fait, c’est la croissance en tant que nécessité.
Admettons le principe qu’il faille une croissance du PIB pour que « tout aille mieux ». Mais puisque la théorie dominante se base sur l’attente de cette croissante, elle n’est pas prête d’arriver !! La théorie de la croissance actuelle est une théorie circulaire : croissance = emploi = croissance, etc. Sauf qu’on peut la lire dans le sens : emploi = croissance = emploi. Agir au lieu d’attendre !
Il n’en reste pas moins que la croissance n’est pas nécessaire : on s’enferme dans un modèle dans lequel, par exemple, le vieillissement de la population est une catastrophe ! Comment peut on le savoir puisque ça n’est jamais arrivé !! La difficulté vient sûrement de la récalcitrance à abandonner un schéma simpliste de pensée, qui pourtant, a montré ses limites !