Vous avez tout à fait raison, c’est bien mon propos : sans inconscient, l’homme (ou la femme !) ne peut pas être efficace ; sans inconscient, notre système conscient n’aurait pas de temps disponible pour gérer l’imprévu ; sans inconscient, pas d’humanité !
En fait nier l’inconscient c’est être irrationnel : le processus de décision mélange inconscient et conscient n’est pas irrationnel, au sens qu’il repose sur notre histoire, nos projets et notre vécu instantané. Ce n’est pas parce que je ne suis pas conscient que je suis irrationnel.
Effectivement la force de l’homme face à la machine est la complexité des processus du cerveau et l’intrication entre conscient et inconscient.
Mon propos est de se servir de tout ceci pour "repenser" le management des systèmes et montrer que les systèmes complexes (grandes entreprises, état..) reposent eux aussi sur cette intrication entre conscient et inconscient, une sorte de yin et de yang de la vie...