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Espion(s) de Nicolas Saada, un suspense haletant

Nicolas Saada ex-critique aux Cahiers du cinéma passe complètement, en son propre nom, de l’autre côté de la caméra en réalisant l’excellent Espion(s). Une œuvre qui renouvelle le film de genre et dans lequel brillent Géraldine Pailhas et Guillaume Canet. La critique est unanime.

L’histoire, d’abord, telle que la relate lenouvelobs.com : « C’est en ouvrant la valise d’un autre que Vincent a trouvé son destin : bagagiste à Roissy, voleur d’occasion, il a été jeté dans le monde des ténèbres ».

Le voilà non pas arrêté, mais recruté, « par la DST, précise le blog cinemadanslalune.blog.lemonde.fr, qui le confie aux services secrets britanniques (le MI5) pour suivre le propriétaire de la valise, un homme d’affaires londonien ». La femme de cet homme d’affaire est Géraldine Pailhas. La mission de Guillaume Canet, s’il l’accepte (mais a t-il le choix ?) sera de séduire cette jeune femme qui du reste, cela tombe bien, n’est pas « insensible au charme du jeune homme ».
Et de souligner que le personnage interprété par Guillaume Canet dans le film de Nicolas Saada, « est un rebelle sans but, un marginal vaguement révolté, un demi-voyou. »

Bref le profil type pour devenir un agent secret. Mais ici, il n’est pas question de surenchère. Pas ou peu d’effets spéciaux à la James Bond. « Espion(s) » est à la fois un film d’aventures et une réflexion sur les faux-semblants ».

En revanche, le blog cinemadanslalune.blog.lemonde.fr, croit y déceler l’influence de La mémoire dans la peau et même celle d’Hitchcock, influences, qui, écrit-il « a familiarisé le public avec le personnage de l’espion, qui avait quasiment disparu des écrans depuis la chute du Mur de Berlin ».

D’ailleurs, Nicolas Saada, n’hésite pas à convoquer la figure tutélaire d’Hitchcock pour parler de son film : « Je pense beaucoup au public quand j’écris, explique t-il à lexpress.fr. Selon la formule de Hitchcock, il faut "diriger le spectateur". Il doit en savoir plus que les personnages afin que la tension puisse exister ».

Pourquoi cet engouement pour un genre, le film d’espionnage qui avait disparu de nos écrans (on exclue la récente parodie d’Oss 117) ? Tout simplement parce qu’il est patent que, pour une certaine partie (non négligeable) de la population, « le monde serait dirigé par des forces occultes qui échappent au jeu de la démocratie ». Pas faux.

Espion(s) suit à la trace les règles du genre. « Suspense haletant et exploration des rapports humains font bon ménage dans un thriller qui débouche sur l’histoire d’amour impossible », note 20minutes.fr

Nicolas Saada, réalisateur d’Espion(s), note liberation.fr, « a fait ses classes aux Cahiers du cinéma, où il défendit (de 1987 à 2000) un certain amour du cinéma américain, dont il connaît l’histoire sur le bout des doigts ».

Bref, souligne 20minutes.fr, c’est un « film passionnant qui étaie la fiction de détails réalistes puisés dans l’actualité. Ces Espion(s) sont la bonne surprise de la semaine. »



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