Gordon Brown au stade de l’ambiguïté
Si tout se passe comme annoncé, Tony Blair devrait laisser la place de la direction du Parti travailliste et du gouvernement avant septembre prochain, et Gordon Brown devrait prendre le relais. La presse britannique, article après article, dit et redit que le ministre de l’Economie a tout à faire pour se construire une image d’homme politique d’envergure digne de confiance. Il est attendu, non sans méfiance.
Gordon Brown commence à prendre des distances face à la
politique de Tony Blair, et la conjoncture fait que c’est dans le domaine de la
politique étrangère que son discours porte. Le rôle de
Cependant pour l’instant le discours est perçu comme ambigu. Gordon Brown dit son « impatience de travailler avec le président des Etats-Unis », de lui dire « ce qu’il a en tête » en étant « très franc », de lutter contre le terrorisme « par l’action militaire, le travail de police, de renseignement et de sécurité » et aussi par la nécessaire « bataille pour les cœurs et les esprits », de placer le gouvernement « au service du peuple » car c’est « incroyablement important ». De ses tout récents discours ressort une phrase à caractère vraiment politique : « Ce qui compte pour moi et mes collègues, ce sont les intérêts nationaux britanniques. » Rien de très prometteur pour la politique étrangère, qu’il s’agisse du Moyen-Orient ou de l’Union européenne.
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