L’Allemagne prête, déterminée et soucieuse
Le 1er janvier 2007, l’Allemagne remplacera la Finlande à la présidence d’une Europe à vingt-sept pays. La base géographique
croît, mais l’efficacité politique est en grande partie gelée. Frank-Walter
Steinmeier, chef de la diplomatie allemande, s’est exprimé hier : « L’absence de constitution est devenue
le symbole de la paralysie en Europe : il faut trouver une solution [...] le besoin d’une réforme institutionnelle est urgent. »
Le calendrier est prêt : la présidence allemande a d’ores et déjà fixé deux temps forts, une « déclaration politique » le 25 mars 2007, jour anniversaire du Traité de Rome, et, en juin 2007, une « esquisse de texte de constitution ». L’idée est que les gouvernements adoptent le texte avant la fin de l’année 2007, pour que l’accord existant, qui expire à ce moment, soit relayé par un nouvel accord de partenariat. Une ratification avant les prochaines élections européennes de 2009 est aussi l’objectif.
Le rôle de la France ? Le ministre allemand paraît perplexe :« Aucun des deux candidats actuels ne
peut être considéré comme un partenaire définitif [...] mais cela ne nous
empêchera pas de dialoguer, ni de tenter de les convaincre. » Nicolas
Sarkozy a évoqué une proposition de « mini traité », réponse qui
rappelle à
L’Allemagne est dans une position difficile : « Nous savons que l’on attend beaucoup de
la présidence allemande. Ce sont des attentes élevées. Mais nous n’allons pas
faire de miracles, même si nous allons assumer nos responsabilités. » Les
dossiers que L’Europe est supposée traiter sont lourds : négociation sur
le projet d’adhésion de
La campagne des présidentielles en France va à l’évidence permettre un nouveau débat sur l’Europe. Du moins si c’est bien une campagne politique.
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