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La nocivité des solvants est établie pour les femmes enceintes et leur bébé

Une nouvelle étude publiée par l’Inserm le confirme. Les mères qui s’exposent régulièrement aux solvants multiplient par 2,5 le risque de malformation congénitale de leur enfant à naître.
 
L’Inserm qui a mené cette étude sur 3005 femmes enceintes ayant une activité professionnelle vient d’établir que ce risque de malformations
congénitales chez l’enfant est multiplié par 2,5 par rapport à des femmes non exposées. Ces résultats sont publiés dans la revue Occupational and Environnemental Medicine.
 
Un solvant est un liquide qui a la propriété de dissoudre et de diluer d’autres substances sans les modifier chimiquement et sans lui-même se modifier. On utilise généralement des solvants, rappelle l’Inserm, dans les peintures, les vernis, les produits d’entretien mais aussi dans les produits cosmétiques. De fait, précise l’Inserm, les métiers les plus exposés « sont principalement ceux du secteur de la santé (infirmières, aides soignantes), de l’entretien (femmes de ménage), les travailleuses de laboratoire ou les métiers de la coiffure/esthétique. »
 
Des études antérieures ont déjà démontré qu’en les inhalant ou en les absorbant par la peau ces produits avaient la faculté de traverser la barrière placentaire et de causer des dommages fatals au foetus. Cette nouvelle étude confirme les travaux préexistants, mais en outre elle mesure « l’exposition aux solvants au début de la grossesse avant la survenue éventuelle de malformations ».
 
Les malformations à la naissance concernent 2 à 3% des nouveaux-nés. Ce son principalement des des becs de lièvre, des malformations du rein et des voies urinaires et des malformations génitales du garçon.
 
Pour parer a tout risque éventuel l’Inserm préconise pour les femmes exposées professionnellement aux solvants, d’évaluer le risque de développement anormal de l’embryon auprès des médecins du travail. Ce dès le début de la grossesse. Un « changement de poste pourra être nécessaire le
plus tôt possible », souligne l’Institut.
 
 

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