La police de proximité, c’est fini ?

On y revient. A demi-mots. C’est toujours de la police et c’est dans les quartiers. Mais pas question de police de proximité. Michèle Alliot-Marie, la ministre de l’Intérieur, veut juste « une police qui soit proche des gens ». C’est quoi la différence avec la police de proximité ?
En déclarant à la presse que « ce qui compte, ce n’est pas le nom, c’est le contenu », Michèle Alliot-Marie convient que la police de proximité tant décriée par Nicolas Sarkozy a tout de même fait ses preuves. On ne peut pas passer son temps à « faire la police », avec tout ce que ce terme recouvre de répressif, dans les quartiers.
Le plan de Michèle Alliot-Marie prévoit, a-t-elle déclaré au Monde, « des équipes localisées sur un secteur, formées à l’activité en milieu difficile, assumant une présence permanente, active, visible et dissuasive ».
Ce plan sera d’abord expérimenté en Seine-Saint-Denis qui doit être, selon Michèle Alliot-Marie, « un laboratoire d’excellence ».
Dans
ce département, explique la ministre de l’Intérieur au Parisien, « les
taux de criminalité et de délinquance sont élevés, mais en même temps on sent
une vraie envie de progresser, une créativité et un potentiel énormes. Pour
cela, il faut assurer la sécurité, qui ne relève pas uniquement de la police.
C’est une chaîne à laquelle participent les élus locaux, la justice,
l’Education nationale, les associations... Tous doivent travailler ensemble,
mais chacun dans son rôle ».
Crédit photo : Le blog politique
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