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La police est dans la rue

Ils sont des milliers dans les rues. Selon la police. Une fois n’est pas coutume les policiers défilent un peu partout en France aujourd’hui jeudi. A l’appel de l’Union SGP-Unité police, principal syndicat de gardiens de la paix ils dénoncent la politique du chiffre mise en place par Nicolas Sarkozy et la baisse des effectifs sur fonds de tensions sociales grandissantes.

Alors que la France est lanterne rouge en matière de droit des victimes, que les gardes à vue explosent, les policiers mécontents expriment leur ras le bos dans plusieurs villes de France. Les revendications des citoyens rejoignent ceux des fonctionnaires chargés de les protéger. AU centre, le gouvernement semble monter les uns contre les autres. Les élections régionales sont l’occasion pour le chef de l’état en berne dans les sondages d’instrumentaliser ce corps essentiel pour la bonne marche de l’état de droit.

Selon les syndicats « en 2004 les syndicats policiers avaient signé un accord prévoyant que les effectifs des gradés et des gardiens de la paix seraient de 108 000 fonctionnaires en 2012. Pourtant, selon l’Union Unité SGP Police, l’Etat remet en cause son engagement, les effectifs étant ramenés à 100 000 policiers en 2012. L’an prochain, 2 744 postes seront supprimés ».

« A Paris, des centaines de policiers devaient se rassembler, précise l’Express, à la mi-journée au métro Bercy, sous les fenêtres du ministère de l’Economie et du Budget ». Leurs collègues devraient également se rassembler à Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux, Brest, Strasbourg où ils distribueront, précise Le Parisien, « une « lettre aux citoyens » afin de les alerter sur « l’entreprise de démolition du service public police nationale », selon les termes du communiqué syndical ». Ce tract sera distribué dans les gares SNCF et RATP de la région parisienne, sur l’autoroute A13, au péage de Mantes-la-Jolie (Yvelines).

Pour Nicolas Comte, secrétaire général de SGP-Unité police, « la coupe est pleine. Les policiers sont les premières victimes de la « religion du chiffre », des discours politiques bien trop éloignés de la réalité, d’une exposition permanente aux violences », rapporte la même source.

« Politique du chiffre, pressions hiérarchiques, et des salaires qui ne font pas rêver non plus, souligne France info : « Un gardien de la paix qui débute démarre à 1.200 euros par mois", indique-t-il. Au bout de 25 ans de service, le major Daniau gagne "2.600 euros net pas mois ». Et dans la police, il n’y a pas d’avantages en nature, contrairement aux gendarmes qui bénéficient notamment d’un logement de fonction ».

 

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