Mozart en ligne, vous êtes prié de renouveler votre connexion...
C’est un cadeau surprise :
La version numérique, réalisée en collaboration avec le Packard Humanities Institute californien reprend l’édition papier élaborée collectivement par des musiciens et musicologues experts depuis 1954. Elle met à disposition de tous plus de six cents partitions, on parle de 24 000 pages. L’éditeur des partitions qui on servi de référence, Barenreiter, a perçu 400 000 dollars au titre des droits d’auteur.
Le site était fonctionnel hier 12 décembre : plus de 45 000 connexions au cours des deux premières heures, 400 000 en douze heures, les responsables de la Fondation Mozart se disent surpris. Quelques partitions étaient déjà disponibles gratuitement sur free-score. Mais l’effet de quantité séduit, comme l’a montré le succès, qui a dépassé les attentes lui aussi, des ventes de « l’intégrale Mozart » en coffret de CD.
Et puis Mozart fait rêver : enterré à trente-cinq ans dans une fosse commune juste avant une messe sans musique -rien de pathétique pour le franc-maçon qu’il était-, il a trouvé tant de « notes qui s’aiment », selon ses propres mots. Schubert traduit peut-être un sentiment actuel bien partagé : « ...Mozart, comme elles sont nombreuses, comme elles sont innombrables, les visions que tu as laissées dans notre âme d’une vie meilleure, plus heureuse ! »
L’opération est prometteuse aussi pour l’édition musicale, elle ranime l’image de Mozart en direction d’un public pas toujours éduqué dans les gammes.
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