Sarkozy et Chirac : de la filiation à l’ADN (partie 1)
Chirac a toujours aimé les grandes portes. Question de taille. En plus de quatre décennies de vie politique, il les avait toutes franchies. Sauf une. Près de six mois après avoir quitté sa fonction de Président de la république il revient donc par celle du Conseil Constitutionnel, « la plus haute juridiction de l’Etat, celle qui a le droit de vie et de mort sur les lois votées par le Parlement », précise 20Minutes. Pour le Président Chirac, onzième membre du Conseil des sages, cette institution n’est pas un joujou et il entend s’y investir pleinement.
Ce qui signifie beaucoup pour l’ex-père spirituel - devenu son adversaire - du Président Sarkozy.
Ils ne sont pas treize autour de la table, mais pour le Président de la
république actuel, c’est tout comme, car le Président Chirac a entre les mains
les moyens de faire écrouler comme un château de cartes le bel édifice érigé
par Nicolas Sarkozy, édifice qui lui avait valu les voix des électeurs les plus
conservateurs aux dernières élections.
Il lui suffit pour cela de voter contre
les articles 13 et 63 de la loi Hortefeux sur l’immigration aujourd’hui examinée par le Conseil
des sages.
Voir la deuxième partie
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