L’effet d’affichage
Économie, sobriété, simplicité.
L'heure est grave, chacun de nous se doit de prendre sa part dans l'immense combat que nous devons mener contre le danger sournois qui nous menace. Les temps nouveaux imposent un changement radical de comportement afin de retrouver les vieux réflexes de nos anciens pour qui chaque geste était mesuré dans un souci permanent d'économie.
Rien n'était jeté, tout pouvait resservir tandis que la solidarité permettait de mettre en commun les forces de travail comme les rares outils et machines qui facilitaient la tâche de tous. L'esprit collectif était une évidence à l'échelle de la commune, d'une collectivité humaine qui achevait ces grands moments de labeur commun par des fêtes joyeuses.
Le modèle qui s'est imposé par la suite a largement favorisé l'individualisme par la puissance d'une propagande nommée réclame, publicité ou conditionnement. Chacun sa tondeuse, son tracteur, sa petite auto, son téléphone avant que de songer dans un second temps à doubler ou tripler les achats pour toujours plus entraîner la redoutable croissance.
Le changement de paradigme ne doit pas cependant faire perdre de vue le catéchisme libéral. Chacun pour sa bourse, chacun son petit bien marchand quitte à transformer le recyclage des vieux objets en une activité marchande sous la forme du vide grenier qui célèbre la toute puissance du dieu argent. Donner ce qui ne vous sert plus n'est pas bien vu, il convient de maintenir le réflexe consumériste en espérant des jours meilleurs.
La crise climatique-ukrainienne-énergétique-sociétale-environnementale, on ne sait plus à quel diable se vouer, impose désormais des mesures plus radicales, plus spectaculaires, plus rigoureuses. Coupons les enseignes lumineuses, réduisons la climatisation et bientôt le chauffage, redécouvrons la marche à pied ou le vélo, éteignons la lumière et urinons sous la douche. Ce n'est pas une inflexion, c'est une révolution.
N'exagérons cependant pas l'ampleur des efforts exigés. Tout le monde n'est pas dans le même fardeau. Les jets privés ne peuvent rester dans leur hangar, monsieur le président doit pouvoir se distraire comme il l'entend, la patrouille de France peut encore brûler du kérosène pour la dernière étape du Tour de France et bien d'autres gabegies enkystées dans les habitudes passées.
Sur le terrain, les chantres du territoire et de la proximité entendent montrer l'exemple par le discours mais jamais par les actes. Le dire est essentiel, le faire totalement superfétatoire. C'est ainsi qu'en pleine pénurie du papier au point que la rentrée littéraire subira un régime d'amaigrissement, un député de la majorité présidentielle montre la voie en couvrant les rues de sa circonscription d'une affiche aussi ridicule qu'inutile, indécente et dispendieuse.
L'homme veut remercier ses électeurs en affichant sa trombine dans le respect naturellement des principes qui prévalent à l'affichage sauvage. Nulle campagne électorale à l'horizon, nulle raison de gaspiller de la sorte si ce n'est l'ego surdimensionné de l'hilarant trublion des plateaux TV et de la malbouffe.
Un gâchis de papier, de colle, des déplacements multiples pour ses colleurs du petit matin afin de nous faire comprendre que la fin de l'abondance ce n'est pas pour tout le monde. La bille de clown se paie notre tête et jette l'argent par les fenêtres quand dans le même temps les familles se saignent pour acheter la papeterie pour la rentrée et que les ouvriers de Duralex se retrouvent en chômage technique. Ce monsieur m'était encore sympathique, désormais il m'est totalement et définitivement antipathique. L'indignité élevée à ce niveau me donne l'envie de vomir ma désapprobation et mon indignation.
À contre-emploi.
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29 réactions à cet article
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Faites se que je vous dis pas se que je fais !!
Hypocrisie !
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- @juluch
Manœuvre digne d’une caste coupée des réalités
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Il va falloir construire des voitures réparables si on ne veut pas qu’on les jette. Mais le plus sage serait peut-être d’en revenir au cheval ?
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@Thérèse Proh-Ika
Comme je suis un âne bâté, j’ai commandé de nouveaux fers
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Sous le ciel est un vase agréablement achevé,
celui qui œuvre à le perfectionner le détruit,
celui qui s’en empare le perd,
nul ne peut le rendre meilleur.
Lao Tseu extrait du Tao te King (29)
天下 (on prononce kinsia) traduit ici par sous le ciel. Cela se traduit généralement par le monde ou autrefois par l’empire, mais en réalité c’est ce qui est « en bas du ciel »...
L’idée du bonheur est présente dans la notion de perfection 完美 (on prononce wanmei) qui signifie littéralement fini pour être agréable.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Le bonheur se passe des biens matériels
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Vous avez mauvais esprit ... C’est dans un élan de générosité bien comprise que ce digne représentant (des lobbys) a financé (avec nos sous) cette opération (d’auto-promotion) pour offrir du travail et donc des sous (qu’il leur piquera pour payer les prochaines affiches) à quelques précaires colleurs d’affiche .
La fin de l’abondance ? Ramos : « Rien à fiche »...
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@Lynwec
Heureusement que vous venez rétablir ma vérite
MerciCe personnage mérite la baguette d’Or
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C’est là que jouera le darwinisme. Mieux vaut peu mais de qualité et suffisant pour survivre. C’est possible puisqu’une dame a survécu 30 ans en bonne santé juste avec le pain que’elle faisait elle-même et l’eau de source d’Auvergne..... Comment ont survécu ceux qui étaient à Auschwitz ? On va rembourser les serviette hygiénique. Vous pensez qu’à Auschwitz,il y avait des serviettes hygiéniques ??? L’humain s’imagine aujourd’hui que tout lui est dû.... Au moins, la religion avait ceci de bien. Avant de se mettre à table et de se jeter comme des gloutons sur notre met : on priait pour remercier.... La gratitude, un qualité perdue depuis longtemps....
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Question de personnalité. Le manque génére chez moi de la joie....... Comme ceux qui recommencent comme Job au pied de l’échelle.... Cent fois sur le métier... Ce sont ceux qui ont tout qui me font pitié. Ils n’aspirent à rien....
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Gollum vous manque ?
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etrange, mais l’un des plus merveilleux moment de ma vie fut dans une Borie dans l’Aude, à 30 km de la « civilisation ». Il fallait apporter de l’eau avec des seaux... Faire 6 km pour un peu de pain.... le vin était un moment béni. On dormait sur la pierre, un coussin de paille... Vous me direz : oui mais c’est la Provence. Pas dans une maison humide avec des champignons..... Ben, alors on fait marcher son cerveau. On discute, on se prépare. On fait lien. Avec le covid cela s’était perdu.... Ah, toujours le verre à moitié vide....
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Dans l’Aude, y’a des coins perdus, y’a des abris faits comme des bories qu’on appelle autrement. Vous confondriez pas avec un quelconque Lubéron, à l’Est du Rhône.
Parce qu’une fois passé le pont d’Avignon, on n’est plus en Provence.
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@eau-mission Non, ne confondez pas avec la Forge dans le Lubéron à Lourmarin... Si c’était une borie, elle était malgré tout assez grande..... les toilettes c’était dehors aux risque de serpents (Gollum). Bon, on étaient entre psys. Les échanges réchauffent le coeur... La personne qui écrit parfois sur Agora. Juristes pour l’enfance, porte le même nom. Mais il ne semble qu’ils soient de la même famille : LES SARTON.... J’ai aussi eu mon époque cathare (Monségur, Quéribus où j’ai failli être happée par les vents violents, comme si un fantôme ne voulait pas que je franchisse la porte . Une amie de mes parents peintre s’y est installée avec son compagnon. Au début dans une petite roulotte, ils ont construit pierre à pierre une belle maison. Avec l’argent gagné à l’Académie de peinture du coin... Elle adorait peindre un musicien connu : Yehudi Menuhin. Nous leur envoyions souvent des paquets avec de l’argent et de la nourriture. Ils étaient très heureux. Alors vous savez, toutes ces personnes qui se plaignent....Que sont devenus ses tableaux (j’en ai les photos).....
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@eau-mission merci, rectifions : OCCITANIE.
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il y a juste une différence entre vous et moi. Cela fait quarante que je prévoyais ce moment.. Toute montée est en toute logique suivie d’une descente....
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Ou bien TF1 raconte des conneries, ou bien c’est vrai que la pollution due aux pneus est 2000 fois plus importante que la pollution par les carburants. [Info (?) délivrée dans l’émission « Les douze coups de midi ».]
Je souligne que le CO2 n’est pas un gaz polluant et que les véhicules électriques usent autant de pneus que les thermiques.
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@Francis, agnotologue
Les voitures électriques sont une aberration
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@Francis, agnotologue
Ils se gardent bien de parler des plastiques...
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@Francis, agnotologue
" la pollution due aux pneus est 2000 fois plus importante
«
Je ne sais pas si c’est 2000x.Mais si on parle des »particules fines" qui ont servi de prétexte à torpiller l’industrie du diesel, alors en effet, le freinage en émet plus que les moteurs.
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@Francis, agnotologue
L’avenir de la voiture électrique : https://www.anguillesousroche.com/etats-unis/quelques-jours-apres-avoir-interdit-les-voitures-a-essence-la-californie-demande-a-ses-habitants-deviter-de-recharger-leurs-vehicules-electriques-en-raison-du-risque-de-panne-generale/ -
Vous allez me dire. Facile pour les bobos.... Ben sachez que j’ai connu le manque et la privation comme ma mère pendant la guerre.... Noël, c’était une bougie sur un biscuit...
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C’est vraiment une question de personnalité. Un des pseudo présent sur Agora qui a raconté toute son enfance avec le manque d’argent, Lui n’imaginerais pas dans des vacances ailleurs que dans des hôtels grand luxe...
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Le principe de réalité le rattrapera même sans imagination
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@C’est Nabum le comble, c’est qu’on a habité deux appartements dans la même rue. Alors que la partie riche de ma famille possédait tous les immeubles en face de chez lui. Simple histoire de jalousie. Ma mère était trop jolie.... et les lesaphir étaient RADINS..... au mariage de mes parents (mon père a préféré l’Esmeralda, à Blanche qui devait renflouer les caisses de l’usine)..... A quoi cela tiens ??? Les vengeances familiales : la poisse.... Du côté de ma mère, ils étaient de simples artisans : couturière et forgerons. Pas un bon parti pour le fiston... Au moins, mon père ne les a pas écouté..... leçons : les riches, c’est pas mon truc.... Brel l’a bien chanté dans : les bourgeois....... quand j’allais chez eux, il ne fallait pas saslir le sol et mettre des patins. excellent pour se casser la figure. Protestants jusqu’à l’os. Tu gagneras l’argent à le sueur de ton front mon fils....
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Clic !clac ! clic ! holà !gare !gare !
la foule se rangeait et chacun s’écriait : Peste ! quel tintamarre ! Quelle poussiere ! ah c’est un grand seigneur ! c’est un prince de sang ! c’est un ambassadeur.
La voiture s’arrete,on accourt,on s’avance. c’était... la diligence ! et personne dedans. Du bruit, du vide ;amis voila, je pense le portrait de beaucoup de gens
GAUDY BERNARD-FRANCOIS
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@mosel
Ce n’est rien qui vaille
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D’abord, y’a l’aîné
Lui qu’est comme un melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom, Monsieur, tellement qu’il boit
Ou tellement qu’il a bu
Qui fait rien d’ses dix doigts
Mais lui qui n’en peut plus
Lui qui est complètement cuit
Et qui s’prend pour le roi… Qui se soule toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu’on retrouve au matin
Dans l’église, qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui bal-bu-tie
Et qui a l’œil qui divague...… Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n’pense pas, Monsieur
On n’pense pas
On prie… Et puis, y’a l’autre
Des carottes dans les cheveux
Qu’a jamais vu un peigne
Qu’est méchant comme une teigne
Même qu’il donnerait sa chemise
À des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise
Une fille de la ville, enfin, d’une autre ville
Et que c’est pas fini
Qui fait ses p’tites affaires
Avec son p’tit chapeau
Avec son p’tit manteau
Avec sa p’tite auto
Qu’aimerait bien avoir l’air
Mais qu’a pas l’air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on n’a pas le sou… Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n’vit pas, Monsieur
On n’vit pas
On triche… Et puis, y’a les autres
La mère qui n’dit rien
Ou bien n’importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d’apôtre
Et dans son cadre en bois
Y’a la moustache du père
Qui est mort d’une glissade
Et qui regarde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands flchss
Et ça fait des grands flchss… Et puis y’a la toute vieille
Qu’en finit pas de vibrer
Et qu’on attend qu’elle crève
Vu que c’est elle qui a l’oseille
Et qu’on écoute même pas
C’que ses pauv’ mains racontent… Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n’cause pas, Monsieur
On n’cause pas
On compte… Et puis
Et puis
Et puis y’a Frida !
Qu’est belle comme un soleil !
Et qui m’aime pareil
Que moi j’aime Frida !-
Ma vie, c’est le chagrin des belges. Paru en 1983 (Het verdriet van België). Louis Seynaeve, élève dans un pensionnat de religieuses, puis dans un collège de jésuites, est un enfant précoce qui cache ses blessures intimes sous une carapace d’indifférence. Avec une lucidité inquiétante, il regarde les adultes se débattre autour de lui : en ces temps troublés (1939-1947), la ville de Walle, à deux pas de la frontière française, est le théâtre d’un écartèlement. Les Flamands sont pris en tenaille entre leur fidélité à la Belgique et la fraternité pangermanique offerte par l’Allemagne nazie. Confusion, insatisfaction et sentiment de duperie tisseront les années d’enfance et d’adolescence de Louis. A travers une incroyable galerie de portraits, Le Chagrin des Belges révèle tout l’exotisme d’un pays si proche, d’un « plat pays » extraordinaire qui est celui de Breughel, d’Ensor et de Ghelderode. La moitié de ma famille était flamande, Mais aucun ne fut nazis. Bourgeois guindés certes, mais pas pro-allemands...
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