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Nelson Mandela, le centenaire d’un Juste

« La meilleure réparation de la souffrance des victimes, et la plus haute reconnaissance de leur engagement, est la transformation de notre société en une image vivante des droits de l’homme pour lesquels elles ont lutté. » (Nelson Mandela, "Le Monde" du 7 août 1999).



Ce mercredi 18 juillet 2018, comme tous les ans depuis 2005, c’est le "Mandela Day", jour visant à commémorer la très riche personnalité de Nelson Mandela. Cette journée en Afrique du Sud avait été instaurée avant la mort du Prix Nobel de la Paix, il y a presque cinq ans, le 5 décembre 2013 à Johannesburg. Ce "Mandela Day" est cette année un peu particulier car il célèbre aussi le centenaire de l’homme d’État et de l’homme de paix.

Pour lui rendre hommage à ma manière, je propose une très modeste sélection de quelques témoignages qui ont été inclus dans une biographie particulière de l’ancien Président sud-africain, "Mandela, le portrait autorisé", de Mike Nicol (éd. Acropole), publiée après sa disparition. Ces témoignages recueillis ont été écrits ou prononcés avant ou après la mort de Nelson Mandela, selon les cas.

Bill Clinton, ancien Président des États-Unis : « Mandela a ceci d’extraordinaire qu’il est profondément humain… ce qui donne une autre dimension à son envergure, au courage, au sacrifice et à la sagesse dont il a su faire preuve dans l’adversité. ». Et aussi : « Lorsque Nelson Mandela entre, nous nous sentons grandis, nous avons tous envie de nous lever, de l’acclamer, parce que nous aimerions lui ressembler. ».

Kofi Annan, ancien Secrétaire Général des Nations Unies : « On me demande souvent ce qu’un individu isolé peut faire contre l’injustice, la guerre, la violation des droits civiques, la pauvreté et la maladie. Je réponds en prenant pour exemple le courage, la ténacité, la dignité et la magnanimité de Nelson Mandela. (…) J’ai admiré ses efforts, au cours de son mandat de Président de la République sud-africaine, pour réunir les conditions sociales, politiques et économiques permettant à l’Afrique de prétendre à la paix et à la prospérité nécessaires et méritées. Avant tout, je dois citer en exemple sa volonté de se réconcilier avec ses pires tortionnaires, et la grâce avec laquelle il a respecté sa parole en se retirant au terme d’un unique mandat présidentiel. (…) Il demeure sans nul doute la figure internationale la plus respectée, inspirant chaque jour des millions de personnes et plusieurs générations à travers le monde, par son combat sans relâche pour que la réconciliation prime sur la récrimination, que l’amertume cède devant l’apaisement, que la paix l’emporte sur le conflit. Il souligne le droit et le devoir de son pays, comme de l’Afrique entière, de prendre en main son destin et de gérer l’avenir. (…) La seule façon de le remercier (…) : il suffirait que se réalise une infime fraction de ses vœux pour l’humanité et que nous approchions, même de loin, le degré d’exigence qu’il s’est imposé pour que le monde s’améliore. ».

Mgr Desmond Tutu, ancien archevêque du Cap et Prix Nobel de la Paix, sur sa période de détention : « Mandela était déjà une figure internationale hors du commun, au point que certains craignaient qu’il ne soit pas à la hauteur des espoirs que le monde avait nourris à son sujet, qu’il déçoive, tel le colosse aux pieds d’argile, qu’il soit trop humain avec ses faiblesses. On murmurait même qu’il serait préférable de le voir mourir avant sa libération car, s’il était précieux, en prison, en tant que mythe, il ne le serait plus s’il redevenait un être humain comme les autres. Mais nos craintes étaient infondées. Lors de sa libération, les gens ont découvert qu’il représentait tout ce qu’ils avaient espéré, si ce n’est davantage. ». Une fois Président : « Nous avons eu une chance inouïe qu’il ait mené cette transition difficile et semée d’embûches ; sa magnanimité nous a stupéfaits. N’a-t-il pas invité son ancien geôlier à son investiture ? N’a-t-il pas convié à déjeuner à la Présidence le procureur Yutar, celui-là même qui, lors du procès de Rivonia, avait requis la peine de mort contre lui et ses codétenus ? Et, comme si cela ne suffisait pas, il a ensuite organisé un thé pour les anciens leaders du pays, réunissant ainsi les épouses de plusieurs hommes politiques afrikaners. À peine avions-nous repris notre souffle qu’il est allé à Orania rendre visite à madame Verwoerd, veuve du père de l’apartheid, qui n’avait pu honorer son invitation. Quel geste remarquable ! Ceux qui l’avaient écarté, ou qualifié de communiste et de terroriste, ont alors commencé à le voir sous un autre jour. (…) Mandela a ce don exceptionnel de nous grandir. (…) Il y a eu des scènes bouleversantes dans lesquelles les victimes d’atrocités, au lieu de réclamer une revanche, ont montré une immense générosité, allant jusqu’à embrasser leurs anciens tortionnaires. (…) Nelson Mandela [est], de très loin, l’homme d’État le plus estimé et le plus respecté qui soit, mais aussi l’un des êtres humains les plus extraordinaires sur cette Terre. ».

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Muhammad Ali, triple champion du monde de boxe : « On l’admire pour son courage et son énergie. Il n’admet pas les compromis dans le combat contre l’injustice (…). Il faut absolument que tous sachent ce qu’il a fait, qu’ils comprennent que son courage et sa persévérance ont infléchi le destin d’une nation tout entière et qu’il a changé le cours de l’histoire. C’est la preuve tangible qu’un individu peut améliorer le monde. Mandela m’a toujours poussé à me projeter au-delà de moi-même, à penser aux autres dans un monde plus vaste, englobant l’humanité tout entière. ».

Ruth Mompati, ancienne membre de la direction de l’ANC de 1966 à 1973, ensuite, ancienne ambassadrice de la République sud-africaine en Suisse de 1996 à 2000 : « Pour moi, Nelson Mandela est unique. Il est courageux et humble à la fois, et je suis frappée par la manière dont il a sacrifié sa vie et son avenir au profit d’un combat pour la liberté, la sienne et celle des autres. (…) II fait partie de ces gens qui ne craignent pas la mort ; il prend les choses comme elles viennent. Si vie a été dense parce qu’il l’a entièrement vouée à sa cause : changer l’Afrique du Sud. ».

Bill Clinton a assisté à la libération de Nelson Mandela en direct devant la télévision le 11 février 1990 : « Je voulais que [ma fille] Chelsea, qui avait alors une dizaine d’années (…), assiste à sa libération. Je savais que ce serait l’un des événements politiques qui marqueraient le plus sa vie, de la même manière que le discours de Martin Luther King au Lincoln Memorial, en 1963, avait marqué la mienne. Je l’ai installée sur le comptoir de la cuisine, devant la télévision. Je m’en souviens comme si c’était hier. Je revois Mandela se diriger vers les grilles. Je me rappelle la voiture qui l’attend, et je vois encore Chelsea sur le comptoir de la cuisine. L’événement avait d’autant plus d’importance que j’avais pu le vivre en direct avec elle. Mandela a quitté sa prison avec élégance, dignité et grandeur. C’était un spectacle poignant pour le monde entier. (…) Plusieurs années après, j’ai eu la chance de lui poser la question : "Voyons, vous avez été magnanime (…). Mais dites-moi la vérité : n’avez-vous jamais ruminé votre colère ?". Il m’a répondu : "Oui, j’ai été en colère. Et j’ai eu un peu peur. Je n’avais plus de liberté depuis longtemps. Cependant, lorsque j’ai senti la haine m’envahir, j’ai compris que je resterais prisonnier si je ne me défaisais pas de ce sentiment". Il m’a souri avant d’ajouter : "Je voulais être libre, j’ai donc choisi d’oublier". Cet entretien extraordinaire a changé ma vie. ».

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Antjie Krog, journaliste, poétesse et romancière : « J’ai vu Mandela en chair et en os pour la première fois après sa libération, lors d’une manifestation à Bloemfontein. Son apparence physique est extraordinaire, car elle sied parfaitement à son personnage et aux rêves des gens. Nous avons attendu des heures sous le soleil, puis il est enfin arrivé, vêtu d’un costume couleur biscuit et d’une fine cravate rouge. C’était sublime. Il était grand, il avait l’air jeune et paraissait si fier. Il émanait de lui une sorte de bravoure. Nous sommes devenus comme fous ; nous avions l’impression de voir apparaître un ange. (…) La première fois que j’ai rencontré Mandela (…), il est [venu] vers moi et m’a dit : "Je ne vous savais pas si jeune. Je veux vous épouser !". Il m’a ensuite invitée à dîner au Cap, avec toute ma famille. Il s’est assis et a demandé à chacun de mes enfants son nom et ce qu’il faisait. (…) Ensuite, il a levé son verre en disant aux enfants : "Je vous ai invités ce soir. Je veux que vous sachiez que vous pouvez être fiers de votre mère". (…) Je pense qu’il est parfois exaspéré qu’on le prenne pour une idole et non pour ce qu’il est réellement. ».

Sir Robin Renwick, ancien ambassadeur de Grande-Bretagne en Afrique du Sud de 1987 à 1991 puis aux États-Unis de 1991 à 1995 : « Lorsque j’ai vu Mandela, après sa libération, il s’est dirigé vers moi, m’a serré la main et m’a demandé de transmettre ses vœux à madame Thatcher. Il savait les efforts que nous avions déployés pour faire avancer les choses. Certes, on peut dire, rétrospectivement, que l’Angleterre aurait dû prendre des sanctions plus sévères contre l’Afrique du Sud, mais notre influence sur De Klerk aurait alors été moindre. (…) Le jour de l’investiture de De Klerk, le Ministre de la Justice s’est approché de moi et m’a dit : "Il faut m’aider à le convaincre de libérer Mandela". C’était sa force : en tant que détenu, il avait su s’attirer la bienveillance des surveillants, puis du commandant de la prison, et ainsi jusqu’au Ministre de la Justice. Son pouvoir de séduction était un véritable atout (…). Devant se rendre en Angleterre pour assister à un concert à Wembley, il a souhaité rencontrer madame Thatcher. (…) Avant l’entretien, j’avais prévenu madame Thatcher : "N’oubliez pas qu’il attend depuis vingt-sept ans de vous donner sa version des faits". Elle m’a lancé : "Vous voulez dire que je ne dois pas l’interrompre ?". J’ai répondu : "Oui, s’il vous plaît". Juste avant que Mandela n’entre dans la pièce, elle m’a attrapé par le coude : "Ressemble-t-il à Robert Mugabe ?". Je l’ai rassurée : "Il n’y a pas sur terre deux personnes plus différentes que Mandela et Mugabe". Mandela est arrivé et, après une heure de circonlocutions, la conversation s’est détendue. Comme toujours, son charme, auquel les femmes sont très sensibles, a fait des miracles. (…) Leur entrevue a duré près de trois heures. (…) Mandela (…) souhaitait assister à une représentation au Royal Albert Hall. La famille royale a honoré de sa présence le spectacle, dont les vedettes étaient Phil Collins et Ladysmith Black Mambaso. L’ambiance était chaude et, pendant l’entracte, j’ai dit à Mandela : "Lorsque Ladysmith entrera en scène, il faut vous lever et vous trémousser. C’est pour cela que les gens sont venus". Il s’est exclamé : "Mais je suis à côté de Sa Majesté !". Quoi qu’il en soit, au milieu de la seconde partie du show, il s’est levé et s’est mis à danser, on échangeait, dans la loge royale, des regards offusqués. Estimant qu’il devait faire quelque chose, le duc d’Édimbourg s’est levé lui aussi, pour se trémousser, et, après un quart d’heure, la souveraine elle-même se joignait au mouvement. Nous étions ébahis. Quel autre leader aurait pu faire de même ? ».

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George Soros, milliardaire et philanthrope, Américain d’origine hongroise : « C’est un homme d’une grande moralité, qui croit, dans la mouvance une peu désuète de Gandhi, que la bonne volonté peut tout changer et que la conduite de chacun révèle, ou non, ce qu’il y a de bon dans le monde. On peut faire un parallèle avec ce qu’ont vécu certains de mes amis dans les prisons hongroises, après 1956. Ceux qui ont accompli leur peine sans se compromettre en sont sortis plus forts. Lorsque, condamnés pour des questions de principe, ils conservent leurs idéaux, ils deviennent des modèles. (…) Mandela a une qualité : il est sorti de prison avec une grande probité. Il avait l’autorité morale lui permettant de se poser comme égal ou supérieur aux Afrikaners, qui l’ont reconnu en tant que tel. C’est un peu comme Lech Walesa, en Pologne. Les deux hommes incarnent une intégrité morale exceptionnelle. ».

Tony Blair, ancien Premier Ministre britannique : « Une rencontre avec Mandela a quelque chose d’unique parce que c’est un être unique, tant l’homme que l’homme politique. Son comportement est extraordinaire : il est toujours très humble mais, parfois aussi, légèrement agaçant, car il plaisante tout le temps. Il a un humour ravageur (…). Il se fait un devoir de serrer la main à tout le monde, à ceux qui servent le thé, à ceux qui ouvrent les portes, aux policiers, et il a toujours le mot pour rire. Je pense qu’il se moque un peu de son statut ; en fait, c’est quelqu’un de très rationnel, qui aime pimenter les choses de la vie. (…) Tout en respectant les convenances, il reste profondément authentique. (…) Je pense que Mandela se serait hissé au sommet dans n’importe quel système politique. C’est un homme avisé et d’une belle grandeur d’âme. (…) Ce sont l’absence d’amertume et son profond désir de réconciliation qui le distinguent et lui valent, en retour, l’admiration et l’affection de tous. ».

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Thabo Mbeki, ancien Président de la République sud-africaine : « Une division naturelle s’est créée entre Madiba [diminutif de Nelson Mandela] et moi. Devant fédérer une nation tout en gardant le contact avec l’extérieur, il ne pouvait s’occuper des affaires courantes, qui me sont par conséquent échues en qualité de Vice-Président. Madiba avait été clair, dès le début de sa Présidence, sur le fait qu’il ne ferait qu’un mandat, en raison de son âge. Il était cependant déterminé à mettre à profit les cinq premières années d’une Présidence démocratique pour transmettre à son successeur des conditions favorables à la bonne marche de notre pays. ».

Zelda Le Grange, secrétaire personnelle de Mandela de 1994 à 1999, et même au-delà de la Présidence : « Madiba n’est pas un homme difficile. Un très beau mot afrikaans, gematigt, le décrit parfaitement. On pourrait le traduire par "modéré" (…). De fait, il n’est pas impulsif. Quiconque a travaillé avec lui pendant un certain temps sait deviner ses réactions. Ainsi, étant lui-même extrêmement ponctuel, il déteste que les gens soient en retard. Mais c’est un être vraiment humain et, au fond de lui-même, il a l’âme d’un grand-père. Il nous surprenait souvent par son désir de rencontrer des gens simples, auxquels d’autres n’auraient jamais prêté attention. ».

Nadine Gordimer, romancière et Prix Nobel de Littérature : « Il est difficile de mesurer l’impact de Mandela sur la littérature sud-africaine. (…) Le fait d’être le contemporain d’un homme aussi exceptionnel ne laisse pas indifférent. (…) Lorsque nous avons changé de millénaire, j’ai réfléchi aux hommes qui avaient contribué à éclairer ce siècle terrible que nous laissons derrière nous et qui fut l’un des plus violents de toute l’histoire de l’humanité. Deux d’entre eux se sont nettement détachés du paysage, comme l’Everest au-dessus des autres monts. L’un était le Mahatma Gandhi, l’autre est Nelson Mandela qui, lui, estime avoir encore du chemin à parcourir. (…) Gandhi et Mandela, les deux plus grandes figures du siècle dernier, sont inégalables en termes de moralité et d’humanisme. ». À ces deux personnalités exceptionnelles, j’en aurais rajouté personnellement une troisième, Jean-Paul II.

Barack Obama, ancien Président des États-Unis : « Nous avons perdu l’un des êtres humains les plus influents, courageux et profondément bons qu’il nous sera jamais donné de croiser sur cette Terre. Il ne nous appartient plus, il appartient à l’éternité. ».

Saths Cooper, militant anti-apartheid qui a été détenu dans la prison de Robben Island, au même moment que Nelson Mandela : « Il avait conservé une sorte de maintien royal qui inspirait le respect. Soucieux des conventions, il commençait toujours un entretien par une écoute attentive de son interlocuteur, généralement sans l’interrompre, puis il présentait ensuite sa façon de voir les choses. Les rancœurs ou les colères se dissipaient d’elles-mêmes (…). Quand nous nous rencontrions, c’était toujours un moment chaleureux. Il avait le chic pour trouver le mot juste en toutes circonstances (…). Son aisance à dialoguer avec toutes les classes sociales, son sens de l’humour et sa dignité tranquille ont séduit tous ceux qui ont eu la chance de le rencontrer. Son rôle dans l’organisation de notre pays restera gravé dans l’histoire. (…) Il est temps de veiller à ce que le combat, le sien, le nôtre, n’ait pas été vain. ».

Cyril Ramaphosa, nouveau Président de la République sud-africaine : « C’est ainsi que Nelson aurait voulu partir. Ce sont des bénédictions et, dans la tradition africaine, quand il pleut le jour de votre enterrement, cela signifie que les dieux vous accueillent et que les portes du paradis vous sont ouvertes. ».


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (17 juillet 2018)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Le centenaire de Nelson Mandela.
Cyril Ramaphosa.
Desmond Tutu.
L’Afrique du Sud.
L'Afrique du Sud de Pieter Botha.
L'Afrique du Sud de Frederik De Klerk.
L’Afrique du Sud de Nelson Mandela.
L’Afrique du Sud de Thabo Mbeki.
L’Afrique du Sud de Jacob Zuma.
Robert Mugabe.
Morgan Tsvangirai.

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Moyenne des avis sur cet article :  1/5   (22 votes)




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8 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 17 juillet 2018 19:10
    Non, non Roko, on vous voit venir !

    On ne met pas Madiba au Panthéon !

    Il n’est pas à nous celui-là ! smiley

    • Clocel Clocel 17 juillet 2018 21:18

      @Christ Roi


      Il me semble que Naomi Klein évoquait ça dans « La stratégie du choc », ça doit pouvoir se retrouver.



    • Bernie 2 Bernie 2 17 juillet 2018 21:24

      @Clocel


      Je n’arrive pas à me souvenir une telle évocation dans ce magnifique ouvrage. Mais à l’évoquer, vous me rappelez que ma lecture date un peu, je vais la reprendre.

      Merci.

    • sylvie 18 juillet 2018 16:47

      @Bernie 2
      Bonjour, oui c’est dans le livre de Naomi, même scénario pour Solidarnosk


    • À rebours 17 juillet 2018 21:05
      « George Soros, milliardaire et philanthrope, Américain d’origine hongroise : « C’est un homme d’une grande moralité, qui croit, dans la mouvance une peu désuète de Gandhi, que la bonne volonté peut tout changer et que la conduite de chacun révèle, ou non, ce qu’il y a de bon dans le monde. On peut faire un parallèle avec ce qu’ont vécu certains de mes amis dans les prisons hongroises, après 1956. Ceux qui ont accompli leur peine sans se compromettre en sont sortis plus forts. »

      Mandela d’avant prison voulant manger les blancs une fois sorti voulant bien tout ce qu’on veut les USA luttant contre l’apartheid cherchez l’erreur faire fuir les Afrikaners mettre la main sur les diams contrôler les populations de couleur en créant figure du père merci Nelson prix Nobel paix comme toutes les créatures CIA.

      • Bernie 2 Bernie 2 17 juillet 2018 21:21

        Nelson Mandela est mort ?


        • cathy cathy 18 juillet 2018 09:55

          Parmi les actions les plus meurtrières de Mandela, on compte l’attentat à la voiture piégée de Church Street à Pretoria le 20 mai 1983 qui a fait dix-huit morts et deux cent dix-sept blessés.


          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 18 juillet 2018 20:08

            La fête a été gâchée par la présence de OBAMA le soumis et le traître de la cause des Noirs ! Il est allé en Afrique du Sud pour parler de la « Victoire de l’équipe de FranceAfrique » ! Quel idiot celui_là !!!

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