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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Un « Grenelle » de la démocratie (1)

Un « Grenelle » de la démocratie (1)

Le pouvoir exécutif croit qu'avec la transparence sur les patrimoines des élus et une certaine moralisation de la vie politique, il pourra clore une année désastreuse pour l'image et le crédit des personnalités politiques. Il n'en sera rien et il suffit de noter l'effervescence actuelle sur les problèmes démocratiques pour se rendre compte que nous avons atteint un moment clef de la vie institutionnelle du pays.

Il faut bien voir qu'aprés les promesses d'une "République Irréprochable" de l'ancien président, celles d'une "République Exemplaire" de la nouvelle présidence ont fait long feu, à tel point que même la légère limitation des mandats promise n'est entérinée que difficilement.

Les rapports des commissions régulièrement organisées pour proposer une certaine rénovation de la vie démocratique (comité Balladur en 2008, Jospin en 2013, pour ne citer que les deux dernières) ont rejoint les archives. D'autre propositions, telles la revision par le congrès ou le référendum avec des propositions de réforme ont été faites à Monsieur le Président Hollande pour dépasser les multiples blocages institutionnels. Mais aucune décision, aucun choix n'est fait.

Aujourd'hui, dans les médias, sur les blogs et forums internet les interpellations se multiplient, les revendications aussi multiples que diverses fusent un peu partout. Certains en appellent à l'organisation d'une constituante.

Il y a beaucoup de sites internet et de gens qui veulent réformer la constitution et beaucoup qui ont disparu, lassés d'un manque d'écoute. Certains demandent même la convocation d'une constituante. Il y a eu une marche citoyenne pour demander une VI république le 5 mai 2013, malheursemetn cette manifestation a fait long feu, puisque détournée de son objectif.

Ainsi il y a ; (liste non exhaustive)

Et il y a des combats particuliers ;

Il y a des rapports utiles et intéressants.

  • la Commission Vedel de 1993, la commission Truche de 1997, la commission Avril de 2002 sur la réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, le rapport Balladur de 2008, la commission Veil de 2008 sur le préanbule de la constitution, celui de Jospin de 2012. constitution...
  • Il y a bien sûr les propositions des partis politiques .... ( Bayrou et le Modem,, les Verts, le Parti de gauche, le PS,.) sans oublier les revendications sur les autres libertés publiques, par exemple les propositons de médiapart, pour la presse, sur l'indépendance de la justice etc etc ...

Cette effervescence ne va pas s'arrêter et au contraire s'amplifier. Le moment est venu, car il ne faut pas se leurrer, les citoyens tout autant que les pouvoirs politiques seront comptables de l'état de notre démocratie vis a vis des générations futures auxquelles il serait parfaitement inadmissible de laisser notre démocratie dans l'état où elle se trouve.

UN GRENELLE DE LA DEMOCRATIE

Les solutions ne viendront pas des pouvoirs politiques. La société civile doit se prendre en mains pour forcer la rénovation démocratique. Il est plus que temps de rassembler toutes les énergies, les ressources, en appelant par exemple à un "Grenelle de la démocratie", chargé de mettre la société civile au service d'une refondation démocratique.  

Ces travaux qui porteraient sur les modifications institutionnelles proposées par les citoyens, les organismes et mouvements divers, pourraient ainsi faire l'objet d'un grand débat citoyen, par l'utilisation des techniques internet et médiatiques. Au terme de cette consultation sur des objets clairement établis, les moyens d'adoption parlementaire ou citoyenne seront utilisées avec beaucoup plus de force et d'efficacité.

Cette solution du Grenelle de la Démocratie, outre qu'elle formerait une innovation intéressante d'une revision institionnelle, présenterait l'avantage de lancer une grande opération de sensibilisation publique vis a vis des institutions et du droit constitutionnel.

J'espère qu'il est possible si toutes ces énergies disparates de citoyens démocrates pouvaient converger sur cette simple revendication d'un "Grenelle de la Démocratie"", par l'organisation d'une rencontre sur 2 ou 3 jours, lors du premier semestre  2014 (vacances de Pâques ??), de telle sorte que chaque participant puisse préparer et affiner ses propositions avant le grand débat. 

Un objectif clair

Il s'agit de réfléchir collectivement aux transformations estmées nécessaires à la constitution de la Véme République, pour changer la République afin de rénover la démocratie et la faire évoluer. Ceci n'évacue pas le fait qu'au terme de ce Grenelle, une des conclusions puisse être le changement de constitution et la nécessité d'une constituante. Il n'y a aucun a priori sauf de la nécessité pratique de partir de ce qui existe, (la constitution actuelle), des améliorations à apporter, des tranformations a y faire. 

Un comité d'organisation

Il est alors obligatoire de réfléchir à la constitution d'une petite structure associative par ex, chargée des contacts et de l'organisation, de trouver d'autres participants, de fixer des règles de conduite du futur débat, de faire circuler l'information et les travaux préparatoires, de retenir le lieu de la rencontre et d'organiser le contenu et le déroulé du programme des journées... et peut être de trouver des partenaires ... Cette structure peut se limiter dans un premier temps à un site internet pour un travail collectif de réflexion sur cette seule fonction technique. 

Y aurait 'il des volontaires ?? Qu'en pensez vous ? 

Clin d'oeil à un article sur Agoravox la semaine dernière. Un cerveau collectif au service d'un projet sur la démocratie est'il possible sur Agoravox. ?


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8 réactions à cet article    


  • bernard29 bernard29 15 juillet 2013 14:22

    Pourquoi Pâques. ???

    c’est parce qu’il y a plusieurs conditions pour la réussite d’une telle manifestation ( voir article « Grenelle de la démocratie (2) » (en attente de modération) et en particulier le moment favorable ; ce que les politiciens appellent « le moment venu ».

    Le moment favorable ou propice d’une telle opération.

    Sans conteste, c’est la période des pré-campagnes électorales. C’est le moment où l’intérêt pour les choses publiques, l’engagement politique sont les mieux partagés. Les partis et candidats aux élections peaufinent leurs interventions médiatiques, leurs communications, élaborent des calculs politiciens. C’est le moment d’effervescence citoyenne pour tenter de faire passer leurs messages. C’est le moment où les revendications démocratiques peuvent espérer avoir le plus d’échos et recherchent des débouchés politiques pragmatiques. C’est le moment que nous ne devons pas laisser passer pour que les propositions démocratiques ne se perdent pas dans « le maelstrom » des promesses sans lendemain.


    • Peretz1 Peretz1 15 juillet 2013 18:13

      OK je suis partant, mais...où ? je crois que la présence physique soit nécessaire. Donc a priori en région parisienne, ce qui limite la participation.


      • bernard29 bernard29 18 juillet 2013 19:01

        personnellement, je ne suis pas pour Paris ou la région parisienne ? mais on verra.


      • YVAN BACHAUD www.ric-france.fr 16 juillet 2013 15:33

        Je suis d’accord pour une participation sur un forum internet en tous cas.



        • bernard29 bernard29 18 juillet 2013 19:03

          je ne crois pas qu’il y aura un forum internet. a moins qu’un collaborateur de l’organisation s’y mette, mais il ne traitera que des questions techniques et d’organisation, pas des propositions sur la démocratie.


        • taberleroi 18 juillet 2013 18:03


          J’espère que ce document vous intéressera pour l’ action envisagée, auquel cas je pourrai participer valablement à toute suggestion.
          contact : [email protected]
          ===================================================================
          SERMENT DE CITOYEN
          DEMOCRATE LIBRE ET DIGNE
          Les dix volontés

          Considérant que :

          - La vie nous est transmise et qu’elle est une espérance vers un avenir de noblesse de pensées, de passions, d’actions et de paix, de connaissances, de tranquillité, de bien être, de prospérité en toute responsabilité de chacun et de dignité pour éradiquer l’esclavage, la prostitution et la misère .

          - Le savoir, l’éducation, la convivialité, ne sont pas innés et s’apprennent pour une vie individuelle et en communauté riche et disponible pour le plaisir de recevoir et apporter, de participer au progrès sans lequel il n’y a pas de liberté, dignité et paix.

          - Nul ne doit porter atteinte à la vie et au bien-être de tout individu ni ne saurait asservir un autre être humain partageant la même humanité pour des motifs personnels ou de société, de capital et moyens de production, spirituels ou politiques, par soumission, allégeance, idolâtrie et autres. Les besoins vitaux dus au progrès social, l’hygiène et la santé font partie de la dignité humaine.

          - L’obligation de subir, donne au Citoyen le droit de savoir. La démocratie représentative, le capitalisme d’Etat et les multiples organisations politiques couvrant de privilèges les aristocrates, castes et oligarchies, n’ont pour but que de prendre en otage les citoyens et détourner leurs pouvoirs à décider par eux-mêmes, de faire les lois, d’occulter la vraie Démocratie et autres, sont les causes de la corruption des gouvernants, de l’humiliation et des malheurs du Peuple taillable et corvéable à merci.

          - La liberté, la responsabilité et la prospérité sont des valeurs non divisibles mais transmissibles.

          - Le citoyen conscient de son utilité dans la société et des aspirations au bonheur pour chacun en fonction de ses moyens et connaissances, s’engage à les respecter sans idéologie, à les promouvoir et porter assistance, à ne pas créer ou encourager tout acte pouvant atteindre le rayonnement des valeurs humanitaires contribuant à la cohésion de la famille et de la société.

          Moi, Citoyen maître de moi-même et de ma destinée, déclarant solennellement la Liberté et la Dignité de la personne
          comme étant les principales qualités d’une Démocratie directe basée sur la responsabilité de chacun, prête serment.

          1- Je jure par Clisthène, fondateur de la première démocratie, par mes aïeuls outragés et opprimés par les tyrans, despotes et dictateurs de participer à la restitution de la liberté, de la responsabilité et de la prospérité pour chacun des citoyens acteur de l’économie et non comme ressource, à la restauration du pouvoir du peuple pour changer les institutions par l’égalité citoyenne, que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, l’engagement sous serment que je prends.
          2- Je mettrai au rang de représentant du peuple tout citoyen candidat indépendant de tout parti politique qui, une fois élu, prendra l’engagement de respecter le présent serment, au titre de citoyen et d’élu, ne commandera pas la force publique à son service ni contre le peuple, remettra ses actions au vote citoyen pour approbation au moins une fois par an et par référendum à son initiative ou à celle des citoyens à chaque fois que nécessaire et qui ne s’immiscera pas, directement ou indirectement, dans la vie privée de chaque citoyen et de sa famille.
          3- J’utiliserai la place publique appelée « Place de la Démocratie, de la Liberté et de la Dignité humaine » qui sera aménagée et organisée par une commission indépendante, sous le contrôle de la cour citoyenne élue par les citoyens qui jugera les représentants du peuple, afin de permettre à la population de s’exprimer pour la proclamation de l’organisation du référendum d’initiative populaire et y déposer la demande de référendum qui tiendra d’obligation de procéder pour l’élu qui y procédera, dans un délai d’un mois , dès que le nombre de deux pour cent des votants inscrits sera atteint.
          4- Je participerai toujours à l’épanouissement de la personne et à l’amélioration de la vie en commun, je partagerai mes connaissances, je pourvoirai aux besoins de la famille sans autre contrainte que son intérêt, j’apporterai mes moyens matériels, physiques et intellectuels au service des citoyens afin que la vie de chacun en soit améliorée, et en certaines circonstances, j’accepterai l’aide de la cité à qui je serai toujours moralement redevable.
          5- Je dirigerai l’action politique toujours à l’avantage de la personne seulement, non en faveur de toute institution ou administration ; suivant mes forces et mon jugement, je m’abstiendrai de toute injustice. Je ne remettrai à personne mon pouvoir de représentation par intérêt personnel autre que la santé et l’éloignement principalement si on me le demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion.
          6- J’exercerai mon pouvoir de citoyen comme dans le respect d’autrui, de la justice et de l’indépendance totale.
          7- Je ne provoquerai pas d’élection stratégique en faveur de qui que ce soit et pour quelque motif que ce soit ; je ne pratiquerai que la participation aux élections suivant les vraies considérations d’intérêt public et mon vote ne sera entaché d’aucune hypocrisie ; je ne ferais usage du vote comme un droit et un devoir que si au préalable, la démocratie est estimée.
          8- Je respecterai la dignité de toute personne, dans quelque maison que je rentre pour l’utilité des habitants, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur.
          9- Je ne ferai pas étalage de l’action citoyenne pour aider les familles dans la nécessité et je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, observant la discrétion comme un devoir en pareil cas.
          10- Je jure à mes descendants de préserver la Démocratie, la Liberté et la Dignité humaine de toutes mes forces ; de m’opposer à toute personne et/ou formation qui viserait de spolier le Citoyen de ses droits inaliénables, imprescriptibles et consacrés.
          Que la liberté et la démocratie soient la volonté, la responsabilité et la dignité soient la prospérité.

          Si dans l’honneur et la dignité je remplis ce serment, jouir heureusement de la vie sera mon but.
          Si dans la déloyauté et la trahison je me parjure, mourir dans la tristesse et le tourment sera mon sort.

          La Démocratie, la Liberté et la Dignité personne ne doit les voler au Citoyen


          • bernard29 bernard29 18 juillet 2013 19:11

            demain paraîtra je l’espère, un programme prévisionnel pour les interventions lors de la manifestation. Vous pourrez juger si votre serment rentre dans le cadre. 

            je ne le crois pas, mais ce n’est que mon avis. en aparté ; a mon avis, mais j’ai vite lu, vous devriez le retravailler sous une forme de charte déontologique des élus peut être ??


          • taberleroi 19 juillet 2013 19:03

            Bonsoir,

            Une charte des élus vous dites ? Des documents de ce genre existent depuis des lustres et des républiques pour rien car jamais respectés. Il faut retourner la situation à l’avantage du peuple et non des élus. Lisez ce qui suit et vous comprendrez.

            ==================================================================
             Debout le peuple
            Les représentants du Peuple qui les paye, ne doivent pas être ses maîtres et patrons ; Ils doivent respecter la volonté du peuple, se démettre, ou être démis.

            ====================================================================
            Le Serment de Citoyen Démocrate, Libre et Digne
            et du pourquoi de la défiance des Citoyens à l’égard de leurs représentants.

             ===============================
            « Les Déclarations et les Constitutions des politiques
            sont faites pour orner les bibliothèques de la République des copains et des coquins. »
            A tes dépens, tes représentants ne représentent qu’eux-mêmes !
            ==================================================================

            Certains proposent la 6è république (comme la 5è des copains et des coquins) et la constituante mais, la réflection sur comment faire venir les gens est la plus importante car effectivement des textes et propositions diverses circulent et sèment la confusion.
            Ils font le jeu de l’extrême droite par sanction car le peuple en a marre des politiciens de tous poils qui proposent et qui disposent et après on verra !
            Les constitutions ainsi que tous les autres textes n’ont jamais été respectés et continuent d’exister car toujours imposés aux citoyens, embrouillés même pour les politiques qui créent les difficultés et qui font croire qu’ils vont les résoudre, qui ne répondent pas aux demandes des citoyens, qui sont toujours les mêmes au pouvoir, qui ferment tout le système pour que le peuple ne puisse élire que ceux qui sont désignés par eux-mêmes.
            Dans le Serment de Citoyen, il est tenu compte de tout ceci et le fait qu’il appartiendra au peuple d’établir la constitution et surtout les lois.
            En l’état, il est nécessaire en premier de balayer le système actuel par la prise de conscience des citoyens de leur pouvoir, de leurs besoins, de leur nécessité à agir immédiatement !
            Intéresser le citoyen par un moyen simple et efficace qui lui donne cette prise de conscience d’être le seul à devoir décider de ce qui lui convient le mieux et que toute cette armée de fonctionnaires et de représentants du peuple ne font rien que lui supprimer les acquis et réduire le pouvoir de vivre dignement.
            Ce serment est assez court et à la disposition de tous, très explicite sur l’action à mener et les moyens d’y arriver. C’est la première phase d’une nouvelle démocratie, la vraie qui permet de contrôler le gouvernement et les finances !
            Dans tous les textes que vous trouverez sur la toile, vous ne trouverez pas un texte qui vient du peuple et oblige le politique. Le parti de gauche et autres associés n’ont rien à proposer, pas un vrai projet, seulement la manifestation pour leur maintient ce qui prouve l’inutilité des représentants du peuple de gauche comme droite !
            Merci les politiques !

            1. Des représentants du Peuple et des conflits d’intérêts
            Dans notre République, toute l’organisation politique : son mode de gouvernement et son gouvernement, est entre les mains des partis politiques lesquels accordent les investitures aux candidats aux élections pour représenter le citoyen et pour mieux piéger l’élu, qui accepte pour les avantages procurés, et le citoyen qui subit pour avoir été trahi.
            Bien que la possibilité à toute personne de se présenter aux élections soit prévue par la Constitution, la loi ne facilite pas la représentation individuelle et, avec toutes sortes d’artifices et menaces, les partis politiques découragent les candidats libres.
            Compte tenu que, dans ces conditions, des personnes indépendantes des partis politiques n’ont pratiquement pas de chance d’être élues, les partis s’accordent le monopole du pouvoir.
            Un parti seul ou avec la coalition de partis de circonstances, se trouve être à la fois juge et partie dans les décisions concernant le citoyen. Autant dire qu’il ne juge pas en faveur du Peuple !
            Sous les prétextes d’harmonisation, de simplification et d’efficacité, le parti politique est le seul à décider de ce qui est bon pour le citoyen et que le peuple doit impérativement respecter les décisions matérialisées par la loi conçue sous son patronage.
            Ainsi, il est possible de constater les conflits d’intérêts permanents à tous les niveaux de la vie politique, symptômes de la corruption des élus et des malheurs du peuple.
            A titre d’exemples non exhaustifs :
            • le président de la république est issu d’un parti politique ; lorsqu’il n’en est pas il se fait appeler, directement ou indirectement, par celui de son choix et lors de son élection, contrairement à ce qu’il affirme, in devient avant tout le chef du parti majoritaire ou de la coalition des partis qui le soutient et prend les décisions propices à son maintient, donc en faveur du parti.
            En cas de défiance, sauf très rare cas, s’il ne démissionne pas, il provoque d’autres élections et au nom du mandat qu’il a reçu il se maintient jusqu’à l’échéance de celui-ci.
            • le premier ministre, chef du gouvernement, est nommé par le Président de la République pour conduire la politique de ce dernier ; il doit allégeance au Président de la République et au même parti politique pour se maintenir.
            Dans le cas où il ne serait pas du même parti du Président de la République il doit allégeance à son parti pour se maintenir.
            • Les députés et sénateurs issus du parti politique majoritaire au pouvoir, votent projets et propositions de lois du parti auquel ils appartiennent ou de la coalition de circonstance formée pour leur maintient.
            • Les maires et équipes municipales, les présidents des équipes départementales, régionales, grands corps de l’Etat, etc. sont également des représentants du peuple à la merci des partis politiques, lesquels partis leur font payer aussi une participation en augmentant les rémunérations et indemnités sous forme d’impôts payés par le peuple.
            En résumé, ceux qui sont au pouvoir sont obligés de rester fidèles au parti sans quoi l’investiture leur est retirée.
            « Vous avez logiquement raison mais politiquement tort car minoritaires », c’est la devise des partis politiques.
            Mais enfin, l’argent des impôts c’est notre argent et les payer oui, mais à bon escient !
            C’est notre niveau de vie qui est en cause.
            En quel honneur faire payer le peuple pour le financement de tous les partis politiques et pallier ainsi à la défiance des membres exclus et/ou des non adhérents alors qu’un seul parti au choix de l’électeur parmi le nombre suffit ?
            Pourquoi payer aussi pour les partis d’extrême droite tous les jours déclarés comme étant non démocrates et dangereux ?
            Et la démocratie en est encore oubliée !

            Dans la République, l’impôt est la nécessaire contribution de la solidarité nationale.
            On ne badine pas avec la fraude fiscale ; la dénonciation publique exigée par l’Etat montre la gravité de l’infraction. Mais, l’Etat viole la loi et rémunère ses fonctionnaires les plus importants, avec des fonds secrets, il crée aussi des postes et des missions « bidon » reconnus comme emplois fictifs dans des cabinets ministériels et connexes et de toutes les administrations, attribue des locaux meublés à souhaits, un ou plusieurs conseillers chef de cabinet et autres énarques, les appartements de fonction, les gardes républicains, la voiture avec chauffeur, les motards ouvrant la voie, les réceptions avec huissiers en collier pour le service, les avions du GLAM etc., ainsi que dans les entreprises sous sa tutelle et émet des fausses factures, crée des comptes dans les paradis fiscaux, exonère ses employés d’impôts et taxes, etc.
            L’Etat fraudeur, corrupteur, proxénète, trafiquant, blanchisseur d’argent sale, escroc ; l’Etat qui vole les salariés et donne l’argent aux banquiers, aux industriels pour créer des emplois qu’ils détruisent et cocufient consommateurs, salariés et syndicats au profits des patrons, l’Etat qui perd la boule et vend à discrétion le patrimoine des citoyens au bénéfice des faux industriels complices des politiques : immeubles, terrains, routes, chemin de fer, téléphone, eau, gaz, électricité, etc., l’Etat qui crée la gabegie, l’incurie, l’irresponsabilité et donne des leçons de gestion aux citoyens qui ne peuvent pas subvenir aux besoins vitaux de la famille pour payer la crise décrétée par les politiques de tous bords depuis plus de 40 ans.
            Depuis 1974, pas un budget n’a été voté en équilibre, quel que soit le parti au pouvoir !
            Tout ceci et bien d’autres avec la complicité des représentants du peuple qui ne représentent en réalité qu’eux-mêmes et leurs privilèges.
            Mais au fait, qui est l’ETAT au nom de qui il est pratiqué ? Le Citoyen qui subit les effets ci-dessus ou ses représentants qui les décident et mettent en œuvre ?
            Et la démocratie en est encore oubliée !
            Ne soyons pas résignés, ne baissons pas les bras.
            Défendre nos droits et acquis sociaux et les accroître, doit être notre but !
            2. De la corruption des Electeurs
            Lorsqu’un parti et/ou coalition ne représente que 20% des électeurs mais commande les autres 80%, c’est du despotisme qu’il s’agit. Il faut être énarque pour comprendre ceci et admettre que : découpage et décomptage sont les deux mamelles de l’enfumage !
            Lorsque le peuple ne peut s’exprimer valablement, c’est de la dictature qu’il s’agit. Les valeurs de la République deviennent : peuple, cause toujours t’auras une cage neuve !
            Lorsqu’il est promis des avantages en faveur de quelqu’un et en l’occurrence le promettant étant le candidat à la présidence de la République devenu président grâce à ses promesses, c’est de la corruption de personnes donc des citoyens électeurs qu’il s’agit. La fonction attire la conspiration de celui qui veut être le César à la place du César, et le reniement des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient !
            Tout ceci se retrouve dans la chaîne du pouvoir et des institutions régaliennes obsolètes mais aussi des assemblées de représentants du peuple sensées le protéger mais qui, en réalité, les relaient pour la protection de leurs seuls avantages et privilèges au détriment du peuple.
            Tous ces faits et autres encore sont prohibés par la loi, sévèrement sanctionnés par les tribunaux contre les citoyens car aussi constitutifs d’actions en bandes organisées en associations de malfaiteurs mais, parce que tout est intérêt personnel, curieusement, il n’y a pas un magistrat saisi pour de tels faits discréditant la loi et sa rigueur, la justice et toute son institution, les politiques et leur crédibilité. On dit que la justice est indépendante, mais qui peut encore le croire ?
            Il en est de même pour le non respect de la Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen bafouée tous les jours aussi par le Conseil Constitutionnel, organisation politique d’absolution et de couverture pour les gouvernants au nez et à la barbe du peuple qui doit le respecter.
            Mais, qui peut encore accorder crédit à cette institution de complaisance ?
            Si nous sommes dans cette situation, il n’y a pas de secret. C’est parce que depuis des siècles déjà et des républiques, ceux qui nous gouvernent dépensent trop, se réservent tous les droits, n’appliquent pas la séparation des pouvoirs, se moquent des citoyens et les oblige par la force publique notamment si besoin est. C’est tout le système qu’il faut réformer !
            Mais qui peut croire que ceux qui l’ont mis en place et en vivent grassement le changeront ?
            Il est pathétique d’entendre les représentants du peuple et des salariés chercher des idées sur ce qu’il faut faire pour faire revenir les électeurs déçus et les non votants. Le mécontentement des citoyens est général et les représentants du peuple ne savent plus quoi faire pour préserver leurs fonctions et leurs privilèges. Les politiques maltraitent le Peuple, le Peuple se rappellera à eux !
            Demain, la moitié de nos enfants risquent d’être au chômage et alors que ferons nous ?
            Continuerons-nous à voter pour les gouvernements successifs qui consolident les oligarchies, les aristocraties et autres banquiers à la recherche du profit par le profit et pour le profit, la rentabilité pour eux et les pertes pour le peuple, voter pour les politiques non représentatifs des intérêts du peuple qui les paye et les voit irresponsables de tout ? Non bien sûr !
            Vous craignez pour leur avenir, celui des enfants et des petits-enfants ; mobilisez-vous contre la pression fiscale, le diktat patronal et la mollesse des syndicats, ces derniers étant comparables à une organisation d’infiltration, véritable cheval de Troie, inutiles pour le moins et nuisibles dans les faits, subventionnés et corrompus par le patronat et les politiques, les mêmes disparaissant lors des problèmes d’emplois, de fermeture d’entreprises, s’accordant avec tous les acteurs économiques sur le dos des salariés les mêmes qui à ce jour n’ont pas compris que les entreprises sans les salariés ne produisent rien, ni que le rapport de force patron/salarié doit être sinon inversé pour le moins égalitaire car les deux sont indispensables à la bonne marche de l’entreprise et à l’économie dans les responsabilités partagées et les bénéfices également.
            Nous vivons dans un monde de plus en plus égoïste encouragé par les politiques qui s’en servent pour mieux diviser le peuple en utilisant les médias pour faire connaître la pensée unique ; la leur bien sûr !
            Nos chers représentants du peuple votent des lois contre le peuple suivant le principe du fait du prince puis, lorsqu’ils sont élus ou réélus, les maintiennent après avoir promis leur abrogation sur la base «  qu’une loi peut remplacer une autre loi ». Si ce n’est pas de l’escroquerie qu’est-ce donc ?
            Les solutions ne peuvent être trouvées que s’il y a des problèmes. Or, depuis le temps qu’ils ont été accumulés avec des lois erronées pour faire plaisir aux ministres et autres, des problèmes il y en a et même bien plus que tout ce qui peut-être imaginé. Les moyens existent et les hommes aussi ; il suffit de mettre en action les systèmes et les personnes pour trouver les bonnes solutions, pas celles qui viennent de personnes qui ne connaissent pas les conséquences de leurs décisions et actes imposées aux citoyens pour s’en être volontairement exonérées, c’est à dire des politiques de tous bords.
            Il est normal de demander à tout représentant du peuple et de choisir celui qui prend l’engagement :
            • de respecter le peuple qui les paye
            • d’être responsable de ses actes
            • de faire valoir son travail au moins une fois par an
            • de ne pas faire de combinaisons politiques en faveur des partis contre le peuple
            • de faire des lois pour le progrès social non pour la restriction
            • de ne pas se voter lui-même sa rémunération et indemnités
            • de permettre le référendum populaire
            • de ne pas faire intervenir la force publique contre le peuple
            • de respecter la démocratie, la liberté et la dignité de l’homme.
            • etc.
            Agir en Citoyen responsable c’est commencer par reprendre la liberté de penser et d’agir, de rejeter : la langue de bois et la pensée unique, les obligations sans contre partie et sans droit de savoir, l’injustice organisée ; de vivre dignement et résoudre les problèmes vitaux de la famille, ce pourquoi les politiques sont élus mais incapables de faire actuellement et le reste suivra car, démocratiquement vous aurez alors, résolu les principaux premiers problèmes.
            « Ne doutez jamais qu’un petit groupe de personnes ne puisse changer le monde.
            En fait, c’est toujours ainsi que le monde a changé. »

            La Démocratie, la Liberté et la Dignité, personne ne doit les voler au Citoyen !

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