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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Une apologie du capitalisme

Une apologie du capitalisme

Après mon article « Bienvenue en enfer » du 31/10/2022 que je consacrais à Rothbard, celui-ci concerne Ayn Rand, philosophe américaine née à Saint Pétersbourg (Russie) en 1905 et décédée à New York en 1982. Les libertariens l’ont placée dans leur panthéon, pour ses idées célébrant les droits de l’individu et critiquant l’intervention de l’Etat dans les affaires sociales. Toutefois, elle refusera l’étiquette libertarienne, rejetant le côté anarchiste de cette idéologie (absence totale d’Etat). Elle a appelé sa philosophie « objectivisme »

JPEG Ses ouvrages les plus lus sont des romans, des romans qui lui servent à exprimer ses idées politiques et philosophiques. L’ambition du présent article se limite à l’examen critique de son apologie du capitalisme dans l’essai « Capitalism : The Unknown Ideal » (1966-67) ainsi que de la conception éthique sous-jacente, exposée dans « The Virtue of Selfishness » (1964). Toutes les citations qui suivent proviennent de ces deux essais, dont le lien est à la fin de mon article.

D’emblée, la lecture de ces ouvrages étonne par le ton, pas du tout académique (elle n’est d’ailleurs jamais entrée dans la carrière universitaire). C’est avec passion qu’elle encense le capitalisme et qu’elle récuse le statisme. Avec fougue même ; les mauvaises langues diraient « avec hystérie ». Les outrances pullulent, les opinions adverses sont traitées avec mépris, le vocabulaire est tendancieux, le compromis est voué aux gémonies. Mais manifestement, ça plaît. A mon avis, c’est même ce qui la rend si populaire aux yeux d’une grande partie de la droite américaine.

Pour rendre la lecture plus claire, mon résumé de ses thèses est en caractère normal et mes commentaires en caractère gras. Les citations sont en style ad hoc.

*

Rand expose ainsi les principes éthiques fondamentaux :

L’éthique objectiviste soutient que l’individu agissant doit toujours être le bénéficiaire de son action et qu’un homme doit agir dans son intérêt propre rationnel.

Le principe social fondamental de l’éthique objectiviste est que, comme la vie est une fin en soi, chaque être humain vivant est une fin en soi, et non un moyen pour parvenir à des fins ou au bien-être d’autrui. Par conséquent, l’homme doit vivre pour son propre bien, sans se sacrifier aux autres ni sacrifier les autres à lui-même. Vivre pour son propre bien signifie que la réalisation de son propre bonheur est le but moral le plus élevé de l’homme.

Dans cette optique, l’ennemi tout désigné est l’altruisme, mais la vision qu’en a l’auteur est plutôt caricaturale :

L'altruisme exclut la conception d’un homme autonome, qui se respecte, c'est-à-dire un d’homme qui subvient à ses besoins par ses propres efforts et qui ne se sacrifie pas ni ne sacrifie les autres. Cela signifie que l'altruisme ne permet de considérer les hommes que comme des animaux sacrificiels et des profiteurs du sacrifice, des victimes et des parasites.

Le cannibalisme moral de toutes les doctrines hédonistes et altruistes repose sur le principe selon lequel le bonheur d'un homme nécessite le préjudice d'un autre.

Rand est convaincue de la prévalence pour ne pas dire l’omnipotence de cette forme d’altruisme dans la culture de nos sociétés. Elle estime que la collectivité soumet l’individu à une injonction permanente à l’altruisme.

Rand semble n’avoir pas compris la signification du concept « morale ». La morale n’oblige pas et n’interdit pas. Si un individu tombé à l’eau risque de se noyer, la morale n’oblige personne parmi les présents à plonger pour le sauver. Mais elle honorera celui qui l’aura fait, et il l’aura bien mérité. Honorer ceux qui font du bien à autrui ne revient pas à stigmatiser ceux qui ne le font pas.

Le droit, nous dit Rand, plus particulièrement les droits de l’homme, est directement connecté à la morale :

Les « droits » sont un concept moral (…) Les droits individuels sont le moyen de subordonner la société à la loi morale.

Le principe des droits humains individuels représente l’extension de la morale au système social – comme une limitation du pouvoir de l’État, comme une protection de l’homme contre la force brutale du collectif, comme la subordination du pouvoir au droit.

Un « droit » est un principe moral définissant et sanctionnant la liberté d’action d’un homme dans le contexte social.

Non. Les droits de l’homme sont nécessairement une construction humaine, ce qui ne les déshonore en rien. Chaque valeur morale peut justifier un type de droit, mais il sera impossible d’assurer tous ces droits ensemble et plus encore de les assurer tous à l’ensemble des membres de la société, d’une façon qui puisse recueillir le consentement général, compte tenu de la diversité des situations individuelles. Il n’y a d’autres voie qu’une élaboration collective de type politique. Contrairement à la morale, la politique oblige et interdit et elle le fait sur base de l’utilité, pas de la morale.

Selon Rand, la source des droits de l’homme est la nature humaine, mais ce concept est trop vague pour soutenir un consensus sur les droits à défendre. Il est naïf de croire que la raison est capable de « lire » la nature humaine objectivement.

Parler de droits collectifs est un oxymore :

Mais l'expression « droits collectifs » est une contradiction dans les termes. Un groupe ou une collectivité, grande ou petite, n'est qu'un ensemble d'individus. Un groupe ne peut avoir d'autres droits que ceux de ses membres individuels.

Rand reconnaît toutefois qu’il revient à la collectivité organisée de faire respecter les droits des individus. Cette compétence ne vaut évidemment que pour les droits qui leur sont reconnus, principalement la sécurité contre les agressions. Rand n’en reconnaît toutefois qu’un ensemble limité comme cela apparaîtra plus loin.

Nous en arrivons ainsi à la fonction de l’Etat. Celle-ci se ramène donc à la protection des personnes et des biens contre les agressions violentes et contre la fraude, ainsi qu’à la garantie de l’exécution des contrats par les parties impliquées. Si les individus exerçaient eux-mêmes le droit à l’autodéfense, ce serait le chaos, raison pour laquelle l’Etat doit s’en charger. Mais le gouvernement doit limiter son action à cette protection. L’Etat « réel » ne répond pas à l’attente de Rand :

Constatons l’ampleur du renversement moral et politique dans la vision de l’État qui prévaut aujourd’hui. Au lieu d’être le protecteur des droits de l’homme, l’État devient leur plus dangereux violateur…

Elle cite ensuite ce passage de la déclaration de l’indépendance américaine :

La source de l’autorité du gouvernement est « le consentement des gouvernés ».

D’accord, mais quand de nombreuses personnes sont impliquées, consentement égale consensus. Doit donc intervenir un compromis social qui a pour objet d’éviter à chaque membre de la communauté de se sentir être le dindon de la farce. Pas sûr que les propositions de Rand rassurent de ce point de vue.

*

Qu’est-ce que le capitalisme ?

Un système social est un ensemble de principes moraux, politico-économiques incarnés dans les lois, les institutions et le gouvernement d’une société, qui déterminent les relations, les termes d’association, entre les hommes vivant dans une zone géographique donnée.

La caractéristique principale d’un système social donné est : “L’individu est-il libre ?”

Dans l’histoire de l’humanité, le capitalisme est le seul système qui réponde : « Oui ».

Le capitalisme est un système social fondé sur la reconnaissance des droits individuels, incluant le droit de propriété, dans lequel tous les biens sont une propriété privée.

Quelle est la justification d’un tel système ?

La justification morale du capitalisme réside dans le fait qu’il est le seul système en accord avec la nature rationnelle de l’homme, qu’il protège la survie de l’homme en tant qu’homme et que son principe directeur est la justice.

La notion tribale de « bien commun » a servi de justification morale à la plupart des systèmes sociaux – et à toutes les tyrannies – de l’histoire. Le degré d’asservissement ou de liberté d’une société correspondait au degré auquel ce slogan tribal était invoqué ou ignoré.

Le bien commun est soit le bien d’une entité indépendante nommée communauté, soit la somme des biens des membres. Dans les deux cas, ce concept, indéfinissable, est inutile et sans signification.

Il y a une troisième conception que Rand ignore : qu’il soit un compromis entre des biens individuels qui ne tirent pas dans la même direction. Il n’est indéfinissable que dans l’absolu ; c’est à la communauté de le construire, certes imparfaitement mais au mieux.

Une bonne politique, nous dit Rand, doit s’appuyer sur une bonne philosophie : il y a trois conceptions philosophiques du bien :

  • l’intrinsèque : certains objets sont intrinsèquement bons ;
  • la subjectiviste : le bien n’est que le produit de la conscience de l’homme ;
  • l’objectiviste : une évaluation factuelle de la réalité par la conscience de l’homme selon une échelle de valeur rationnelle.

Le capitalisme est le seul système basé sur la théorie objectiviste du bien. Les deux autres conceptions mènent nécessairement à la dictature.

La conception intrinsèque me paraît effectivement fausse. Par contre, les conceptions subjectiviste et objectiviste me semblent devoir être combinées. L’être humain, par nature, est en effet bien plus un sujet psychique qui réfléchit qu’il n’est une raison qui ressent.

Le marché libre applique l’objectivisme. Il évalue les biens en fonction des besoins des utilisateurs potentiels. Si les goûts et capacités d’une personne la poussent à lire la presse people plutôt que la bonne littérature, cette valorisation s’applique légitimement.

Ce principe me semble correct, mais il ne résout pas tous les problèmes. Quid de la tabagie ? Quid des addictions comme les jeux de hasard ? Et pourquoi la société n’essaierait-elle pas d’éveiller les goûts intellectuels et artistiques tout en respectant la liberté d’acheter des loisirs vulgaires ?

Rand s’offusque de ce que certains décrient le pouvoir excessif des capitalistes.

Considérons maintenant la question du pouvoir économique. Qu’est-ce que le pouvoir économique ? C’est le pouvoir de produire et de commercialiser ce que l’on a produit. Dans une économie libre, où aucun homme ou groupe d’hommes ne peut utiliser la coercition physique contre quiconque, le pouvoir économique ne peut être obtenu que par volontairement (…). Dans un marché libre, tous les prix, salaires et profits sont déterminés – non par le caprice arbitraire des riches ou des pauvres, ni par la « cupidité » ou les besoins de quiconque – mais par la loi de l’offre et de la demande. Le mécanisme d’un marché libre reflète et résume tous les choix et décisions économiques pris par tous les participants. (…) Un homme ne peut devenir riche que s’il est capable d’offrir plus de valeur – de meilleurs produits ou services, à un prix inférieur - que celles que les autres sont capables d’offrir (…) Chaque fois que vous achetez un produit plutôt qu’un autre, vous votez pour le succès d’un fabricant. Et, dans ce type de vote, chaque homme vote uniquement sur les questions qu’il est qualifié pour juger : sur ses propres préférences, intérêts et besoins. Personne n’a le pouvoir de décider pour les autres…

 

Contrairement à ce qui est affirmé ici décisions des entreprises ne se limitent pas à satisfaire ce que demande le marché. Le pouvoir d’organiser le travail à l’intérieur de l’entreprise est un pouvoir réel. Certes, l’employé peut toujours changer d’employeur, mais il ne s’agit que d’une alternative tronquée, car les variations du mode de pouvoir entre les entreprises sont limitées. Et dira-t-on d’un gouvernement qu’il n’a pas de pouvoir parce que ses citoyens peuvent déménager à l’étranger ? J’admets que le pouvoir du patron dans une entreprise est inévitable, mais il est absurde de nier qu’il s’agit d’un véritable pouvoir.

Les décisions des entreprises représentent un réel pouvoir également dans leur relation avec leur environnement. Elles ne choisissent pas seulement les quantités et les prix des marchandises mais aussi le lieu et la méthode de la production. Ces décisions impactent d’autres individus par exemple les voisins de l’entreprise. Il y a là ce que les économistes appellent des externalités, pour lesquelles Rand n’offre aucune solution. De plus, l’offre d’un produit n’est elle-même pas une décision neutre ; elle peut avoir un grand impact social, comme on le voit par exemple avec les géants du Net.

La plupart des économistes conservateurs soutiennent la lutte contre les monopoles et la législation antitrust, ce qui chagrine Rand.

… la loi Sherman, qui a marqué le début de cette croissance grotesque, irrationnelle et maligne de contradictions inapplicables, inaptes à être obéies et à être jugées, connues sous le nom de lois antitrust.

La seule mesure qu’un gouvernement puisse prendre pour protéger la libre concurrence est : laissez faire !

Il n’existe aucun moyen de légiférer sur la concurrence ; il n’existe aucune norme permettant de définir qui doit concurrencer qui, combien de concurrents doivent exister dans un domaine donné, quelle doit être leur force relative ou leurs soi-disant « marchés pertinents », quels doivent être les prix qu’ils doivent pratiquer, quelles méthodes de concurrence sont « équitables » ou « déloyales ».

La société, trop imprégnée de l’altruisme, ne reconnaît pas la juste valeur des élites qui lui rendent la vie meilleure par leurs innovations ; elle ne les rémunère pas à hauteur de la valeur de leurs inventions et témoigne d’une ingratitude morale :

En proportion de l’énergie mentale qu’il a dépensée, l’homme qui crée une nouvelle invention ne reçoit qu’un faible pourcentage de sa valeur en termes de paiement matériel (…) Mais l’homme qui travaille comme concierge dans l’usine qui produit cette invention, reçoit un paiement énorme en proportion de l’effort mental que son travail lui demande. L’homme au sommet de la pyramide intellectuelle contribue un maximum à tous ceux qui sont en dessous de lui, mais n’obtient rien en dehors de son paiement matériel, ne recevant pas de bonus intellectuel de la part des autres pour ajouter à la valeur de son temps.

Ceci me semble une affirmation gratuite. Le prestige des innovateurs est généralement grand et ceux qui sont passés par le marché se sont enrichis. La plainte à propos de leur rémunération est contradictoire avec le fait qu’elle résulte de la loi de l’offre et la demande, par ailleurs tant vantée.

Suit un chapitre intitulé “La minorité persécutée d’Amérique : Big business”. En voici un extrait représentatif :

Le traitement juridique accordé aux criminels est bien supérieur à celui accordé aux hommes d’affaires. Les droits des criminels sont protégés par des lois objectives, des procédures objectives, des règles objectives de preuve. Un criminel est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit prouvée. Seuls les hommes d’affaires – les producteurs, les fournisseurs, les soutiens, les Atlas qui portent toute notre économie sur leurs épaules – sont considérés comme coupables par nature et sont tenus de prouver leur innocence…

 

Revenons aux droits de l’homme. Le plus important est le droit de propriété.

Concernant l’économie politique, ce dernier point mérite une attention particulière : l’homme doit travailler et produire pour subvenir à ses besoins. Il doit subvenir à ses besoins par ses propres efforts et par l’inspiration de son propre esprit. S’il ne peut pas disposer du produit de ses efforts, il ne peut pas disposer de ses efforts ; s’il ne peut pas disposer de ses efforts, il ne peut pas disposer de sa vie. Sans droits de propriété, aucun autre droit ne peut être exercé.

Le droit à la vie est la source de tous les droits – et le droit de propriété est leur seule application. Sans droits de propriété, aucun autre droit n’est possible. Puisque l’homme doit subvenir à ses besoins par ses propres efforts, l’homme qui n’a pas droit au produit de ses efforts n’a aucun moyen de subvenir à ses besoins. L’homme qui produit pendant que d’autres disposent de son produit est un esclave.

Rappelons à Madame Rand que dans l’histoire, des personnes ont réellement été esclaves. Leur statut juridique en faisait des choses ; on pouvait les acheter et les vendre. Elles n’avaient aucun droit, ne pouvaient pas fonder une famille et leur maître pouvait leur infliger des punitions corporelles. Rend-on justice à ces infortunés en qualifiant d’esclave le riche parce qu’il paye des taxes ?

Les seuls revenus que nous pouvons légitimement revendiquer sont les revenus « gagnés » (earned). Nous avons droit au produit de notre activité, tout le produit mais rien que le produit (faute de quoi nous deviendrions des parasites).

Selon Rand, une société composée de personnes rationnelles et qui pratiquerait le marché sans entraves ne connaîtrait pas de conflits d’intérêt ; chacun n’attendrait que son dû.

Il est naïf d’imaginer que le consensus puisse régner sur ce sujet sensible que sont les mérites respectifs des membres de la société.

On peut également remarquer l’auteur n’envisage jamais la situation des rentiers héritiers, dont le revenu n’est pas « gagné ».

Si le droit de propriété est la base de tous les droits humains, il y a lieu de s’interroger si la situation des individus n’en possédant aucune. Sont-ils des sous-citoyens ?

En aucun cas, Rand n’accepte l’inclusion de droits socioéconomiques dans les droits de l’homme :

L’ « astuce » fut de déplacer le concept de droits du domaine politique vers le domaine économique.

Les emplois, la nourriture, les vêtements, les loisirs (!), les logements, les soins médicaux, l’éducation, etc., ne poussent pas dans la nature. Ce sont des valeurs créées par l’homme – des biens et des services produits par les hommes. Qui doit les fournir ?

Si certains hommes ont droit aux produits du travail d’autres personnes, cela signifie que ces autres sont privés de droits et condamnés au travail d’esclave.

Tout soi-disant « droit » d’un homme, qui nécessite la violation des droits d’un autre, n’est pas et ne peut pas être un droit.

Nul homme ne peut avoir le droit d’imposer à un autre homme une obligation non choisie, une tâche non rétribuée ou une servitude involontaire. Il ne peut y avoir de « droit à asservir »

C’est grâce au travail d’autrui que les rentiers peuvent manger (souvent très bien). On pourrait objecter que c’est grâce à leur investissement. Mais d’où vient sa substance ? Pour plus de la moitié, de l’héritage. Il n’y a donc pas de contribution. Qui sont les dindons de la farce ? Rand nous propose un contrat social imbuvable.

Rand anticipe sur une objection :

Que fera la société libre pour les pauvres et les handicapés ?

La réponse ;

Si vous voulez les aider, vous n’en serez pas empêché.

La société en tant que telle n’a pas d’obligation envers eux.

La dignité de la personne ne fait pas partie de la liste des droits de l’homme selon Rand.

Qu’en est-il de cet autre droit, qui consiste à exprimer ses opinions. Rand, logiquement, ne peut que le défendre. Elle souligne la filiation avec le droit de propriété :

C'est l'institution de la propriété privée qui protège et met en œuvre le droit de ne pas être d'accord …

Mais elle précise l’étendue de ce droit :

Le droit à la liberté d'expression signifie qu'un homme a le droit d'exprimer ses idées sans risque de répression, d'ingérence ou de sanction de la part du gouvernement. Cela ne signifie pas que d'autres doivent lui fournir une salle de conférence, une station de radio ou une imprimerie…

Si on lit la première de ces deux citations à la lumière de la deuxième, on en arrive à la conclusion que l’expression des opinions est un privilège des propriétaires.

Lié au droit d’exprimer ses opinions, n’y a-t-il pas un droit de l’individu d’avoir accès à une information pluraliste, le droit de prendre connaissance des différentes opinions sur les divers sujets ? Ce droit-là ne fait pas non plus partie de la liste de Rand.

 

Concluons cette réflexion avec l’opinion de Rand à propos du compromis :

Il ne peut y avoir de compromis entre la liberté et les contrôles gouvernementaux ; accepter « juste quelques contrôles » revient à renoncer au principe des droits inaliénables (…) et à se livrer ainsi à un asservissement progressif.

… Que considérez-vous comme un compromis entre la vie et la mort ? Ou entre la vérité et le mensonge ? Ou entre la raison et l’irrationalité ?

… le terme « compromis » implique, dans l’usage général d’aujourd’hui, un acte de trahison morale…

Je suppose que mes commentaires qui précèdent sont apparentés au groupe “mort- mensonge-irrationalité”. Que le lecteur veuille bien m’en excuser.

Virtue of Selfishness

Capitalisme Ideal


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70 réactions à cet article    


  • JPCiron JPCiron 17 février 09:39

    des externalités, pour lesquelles Rand n’offre aucune solution. >

    Effectivement, l’approche (quasi) libertarienne considère les gens comme des ingrédients du Système ; ils sont là pour ça !


    • A la fin de sa vie, l’état et ses services sont intervenus pour ne pas la laisser sombrer.

      Me semble-t-il ?

      Donc R A F .


      • Eric F Eric F 17 février 12:08

        Grand merci pour cette présentation claire, accompagnée de commentaires pertinents.

        L’idée de base d’Ayn Rand est que tout chef d’entreprise est un créateur dont l’objectif est de produire la meilleure offre correspondant le mieux à la demande. Mais cela ne correspond qu’à une partie seulement du tissu économique, le capitalisme financier, le lobbying, les marchés publics, l’imbrication avec le pouvoir politique sont prépondérants dans la réalité.

        On peut comprendre qu’à l’époque de cette auteure, l"épouvantail soviétique’’ conduisait à considérer le collectivisme comme néfaste et oppresseur. Mais justement à cette époque le capitalisme s’était régulé en intégrant des préoccupation sociales pour obtenir le consentement des travailleurs à ce type de société.
        Cela s’est détricoté après la fin des 30 glorieuses et surtout après la chute du soviétisme, la mondialisation financière étant devenu le modèle unique de société, du moins en apparence.


        • Hervé Hum Hervé Hum 17 février 12:38

          @Eric F

          Cela s’est détricoté après la fin des 30 glorieuses et surtout après la chute du soviétisme, la mondialisation financière étant devenu le modèle unique de société, du moins en apparence.

          Ne confondez pas la mondialisation financière de l’élite prédatrice, avec la mondialisation financière des salariés qui n’existe qu’à la marge.

          De mon point de vue, le capitalisme tel qu’il existe ne peut pas résister à la mondialisation sociale et le problème de la mondialisation financière, c’est qu’elle attire inexorablement la mondialisation sociale.

          Donc, leur unique solution est de provoquer le chaos financier et politique pour arrêter la mondialisation sociale.

          C’est ce que je considère comme la 1ère contradiction fondamentale du capitalisme, son inertie la pousse à la mondialisation, mais sa condition de survie lui interdit d’atteindre la mondialisation sur le plan social, car c’est alors la coopération qui devient l’ordre premier, directeur de l’économie et non plus la compétition qui devient un ordre secondaire, donc, qui obéit à l’ordre premier qu’est la coopération.


        • Eric F Eric F 17 février 13:26

          @Hervé Hum
          Je parlais de la mondialisation financière en tant que modèle économique prédominant (banques, entreprises, certains états...).
          L’aspect social est dans les faits l’inverse d’une coopération des travailleurs, mais une mise en concurrence. Les salariés chinois n’ont rien à faire de la défense des acquis sociaux de la RATP ou du niveau des indemnités chômage en France, l’essentiel pour eux est que leur pouvoir d’achat rejoigne -voire dépasse un jour- le nôtre. Et ils constatent que déjà certaines entreprises vont vers des pays voisins moins-disant.
          La coopération est un bel idéal, mais déjà difficile au niveau national, c’est hors de portée au niveau mondial, dût-on le déplorer.


        • Hervé Hum Hervé Hum 17 février 14:39

          @Eric F

          Vous parlez avec la base biaisée qui vous a été enseigné, reste à vous d’en sortir ou pas.

          Par définition, l’aspect social porte toujours sur le lien qui unit les membres d’une communauté et par conséquence, ce qui les divisent. Mais voir qu’un seul aspect est voir comme le borgne.

          Les salariés chinois sont tout autant préoccupés que les autres, qu’ils soient des pays occidentaux ou d’ailleurs sur la manière de redistribuer la richesse produite. (on laissera de coté l’automatisation qui touche maintenant les intellectuels).

          Le balayeur chinois revendique le même droit que le balayeur français quand à son pouvoir d’accès aux besoins élémentaires et un tout petit plus. Il y a aucune différence fondamentale ,seule la forme est plus ou moins différente.

          Seulement, la division des salariés ou végétariens économique est la condition absolue pour l’élite prédatrice de conserver leur domination.

          Bref, ce qui est difficile au niveau national en raison d’un environnement international fondé sur la compétition entre les salariés, devient facile dès l’instant où la compétition internationale est remplacée par la coopération. Mais ce qui l’a rend pour l’instant impossible n’est pas sa difficulté de mise en place technique, cela peut être fait du jour au lendemain puisque tous les outils sont déjà en place, mais uniquement dû à la conscience et là, la propagande et le maintient du monde en état d’urgence permanent se charge de la manipuler.

          Le monde n’est plus celui de l’après 2ème guerre mondiale et à vouloir conserver une position dominante en terme de différentiel de rémunération pour un même travail, le seul résultat sera une paupérisation accélérée et un retour à la situation économique et sociale du XIXème siècle pour les travailleurs. Mais tant que vous voyez votre semblable comme votre ennemi, l’élite prédatrice au pouvoir pourra continuer à prospérer et rire de votre bêtise. Et ils ont bien raison !!!


        • Seth 17 février 14:58

          @Hervé Hum

          La mondialisation sur le plan social n’est pas un problème pour le capital puisqu’elle s’aligne sur un « tiers monde » social.

          Rien n’est positif ni n’entraîne d’exigences sociales possibles dans la mondialisation. Seul le capital y gagne. Beaucoup.

          Faut pas confondre mondialisme et internationalisme.


        • Hervé Hum Hervé Hum 17 février 15:14

          @Seth

          De mon point de vue, c’est vous qui confondez internationalisme et mondialisme, car ce que vous dites s’applique à l’internationalisme, mais pas au mondialisme.

          Le capitalisme et Trump ou Musk l’ont bien compris, a besoin d’un monde en perpétuel état d’urgence pour justifier la domination d’une élite prédatrice sur le plan économique. C’est donc l’internationalisme dans le sens où les nations restent le cadre dominant par lesquelles les élites de chaque pays peuvent se maintenir. Tout comme il se servent des paradis fiscaux, du mieux disant fiscal pour obtenir toujours plus d’avantages fiscaux. Ce fut le seul argument de Macron pour supprimer les imports des riches et leur octroyer même des avantages !

          Par contre, la mondialisation ruine tout cela, alors si l’inertie du capitalisme pousse à la mondialisation, leur condition de survie l’interdit de manière formelle.

          Bref, l’internationalisme qui repose sur la souveraineté des (élites) nationales oui, le mondialisme qui ,repose sur soumission des élites, NON !


        • Eric F Eric F 17 février 18:30

          @Hervé Hum
          ça commence mal en parlant de ’’base biaisée qui vous a été enseignée’’, en fait je ne me paie pas d’idéologie mais je connais le milieu salarial -où j’ai travaillé-, la solidarité est forte au niveau d’entreprise, elle peut rester significative au niveau des luttes sociales dans un pays, mais il n’y a pas de mouvement mondial, ni même au niveau d’un ensemble d’états comme l’Europe.
          Encore une fois, on peut le déplorer, affirmer qu’en réalité ils devraient être solidaires, essayer de les convaincre qu’ils n’ont qu’à coopérer entre eux, mais quand votre usine délocalise en Inde, vous allez vous battre pour la garder sur place, vous mobiliser pour ceux que vous connaissez qui vont se retrouver sans emploi, plutôt que vous réjouir pour ceux qui à des milliers de kilomètres vont en trouver un. Alors, faut-il parler de leur bêtise, et en rire ?


        • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 février 17:30

          @Hervé Hum
           Salut Hervé,
            Bien résumé.
            Je n’ai aucun problème avec ceux qui ont de de l’argent et du capitalisme.
            Tout dépend de ce qu’on en fait de ce pognon.
            Le culte de la richesse a toujours existé.
            Je connais les Américains presque par cœur. Les dollars sont leur problème.
            Ils ne s’en cache pas, il le revendique. 
            Mais quand avec lui, on peut tout faire et que l’on n’a d’ordre à recevoir que de Dieu, il y a une marge à ne pas franchir.
            Je me souviens m’être promené en bateau dans les canaux de Miami.
            Il était dit dans le micro : A gauche, la maison de X, 3 millions de $. A droite, celle de Y, 5 millions de dollars. La richesse n’est pas vue de la même manière que chez nous.
            Mais avec l’arrivée de Trump et de Musk, cela pourrait très vite changer. 


        • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 février 17:37

          @Eric F
            Je ne vais pas vous demander quel est votre niveau d’étude même si cela pourrait aiguiller ma réponse. De quel genre d’entreprise est aussi une question subsidiaire 
            La solidarité est forte au niveau entreprise dites-vous.
            Oui et non. Avez-vous déjà remarqué ce que font les syndicats d’entreprises ?
            Revendiquer c’est normal, mais que revendiquer ?
            La solidarité, je l’ai souvent traduite par une solidhilarité.
            Donc, comme vous, j’en rie....



        • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 février 19:09

          A mon avis, non.
          Voici, une réponse dans « Une semaine en nuances vert de gris » 


        • Hervé Hum Hervé Hum 17 février 12:26

          Bigre, la dame ne maitrisait pas grand chose du sujet quelle traitait pour ce que vous en rapportez.

          Déjà, il ne peut pas exister de communauté sans lois pour régir les relations entres ses membres. C’est physiquement impossible, puisque c’est la définition du chaos.

          donc, dans une communauté la liberté est toujours relative, parce que soumise aux lois qu garantissent l’ordre au lieu du chaos et peut être absolu que pour celui ou ceux qui imposent leur propre dictature, c’est à dire, les capitalistes !

          D’ailleurs, le seul rôle qu’elle reconnait à l’appareil d’Etat, c’est précisément celui d’imposer la dictature des seuls propriétaires, dont la propriété a été obtenue pour 99% par le vol via l’exploitation de la vie d’autrui à leur profit.

          Car si on considère que le but de la communauté est de permettre à chacun de ses membres de subvenir à ses besoins et que la production des biens est la somme de toutes l’activité de ses membres (positive+négative), alors, la richesse de chacun est en relation directe et déterminée par son rapport avec celle des autres en raison de l’apport de chacun à la production de richesse.

          C’est le principe du mérite personnel, qui a de sens qu’en communauté et qui par définition interdit son exploitation au profit d’autrui. Sauf que le capitalisme repose sur l’exploitation du mérite d’autrui à son profit, non du mérite personnel comme ordre premier, car savoir exploiter le mérite d’autrui à son profit n’est pas un mérite personnel au sein de la communauté, mais au dessus d’elle. Où seul la nécessité du chef de guerre (militaire ou économique) impose à une communauté de reconnaître un tel mérite personnel, pour mener la guerre.

          Mais le principe du mérite personnel implique la recherche d’équilibre économique et non de déséquilibre. Un équilibre dynamique étant une oscillation autour de la valeur recherché.

          Bref, la dame défend la liberté du petit nombre, qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne (Voltaire).


          • Eric F Eric F 17 février 13:31

            @Hervé Hum
            Elle est très évidemment élitiste, trouvant que le balayeur de l’entreprise gagne trop pour ce qu’il apporte intellectuellement. Le salarié est pour elle l’obligé de l’employeur (présenté comme créateur), sans qui n’existe aucune activité. A ses yeux l’esclave c’est celui qui paie taxe et impôt bénéficiant à autrui.


          • Hervé Hum Hervé Hum 17 février 14:04

            @Hervé Hum

            Une personne comme Musk n’apporte rien de positif sur le plan intellectuel, mais pousse plutôt vers la médiocrité intellectuelle. Pour autant, il est devenu l’homme le plus riche du monde en très très très peu de temps.

            Son apport personnel ne vaut pas le millième de sa fortune estimée.

            Dans une communauté, comme dit l’adage, il n’y a pas de sot métier, mais seulement de sottes gens. Lorsque les poubelles ne sont plus ramassés, les autres se rendent bien compte de leur utilité.
            .
            L’apport « intellectuel » dans une société qui se veut tendre vers la justice et la paix sociale ne porte pas sur l’intelligence, mais la conscience qui se définit pour moi comme le sens de l’action en conséquence de la connaissance et l’intelligence est alors son outil. Et chez moi, l’outil n’a d’autre raison d’exister que d’être utile à l’être, l’inverse c’est lorsque l’être est ou se réduit à la fonction d’outil, c’est à dire, devient esclave.


          • Hervé Hum Hervé Hum 17 février 14:55

            @Maître Yoda

            Où voyez vous une critique gratuite ou payante ?

            Ce que vous écrivez est absurde.

            il semble surtout que vous avez mal lu mon commentaire !

            relisez le plus attentivement et ensuite, revenez donc me dire où je fais une « critique gratuite » mais avec des arguments.

            Enfin, je vous invite à mieux réfléchir à ce que j’écris "

            Car si on considère que le but de la communauté est de permettre à chacun de ses membres de subvenir à ses besoins et que la production des biens est la somme de toutes l’activité de ses membres (positive+négative), alors, la richesse de chacun est en relation directe et déterminée par son rapport avec celle des autres en raison de l’apport de chacun à la production de richesse.

            C’est le principe du mérite personnel, qui a de sens qu’en communauté et qui par définition interdit son exploitation au profit d’autrui. Sauf que le capitalisme repose sur l’exploitation du mérite d’autrui à son profit, non du mérite personnel comme ordre premier, car savoir exploiter le mérite d’autrui à son profit n’est pas un mérite personnel au sein de la communauté, mais au dessus d’elle. Où seul la nécessité du chef de guerre (militaire ou économique) impose à une communauté de reconnaître un tel mérite personnel, pour mener la guerre.

            Bon, si vous avez des difficultés avec mon style, je peux réduire à la formule suivante

            nul ne devrait pouvoir exiger plus de droits (monétaire et immobilier) qu’il accomplit de devoirs par lui même et nul ne devrait se voir exiger plus de devoirs qu’il réclame de droits pour lui même.

            Mais cela est vrai que dans une société qui tend vers la justice sociale et économique fondé sur le principe du mérite personnel, dans une société qui tend vers le rapport dominant/dominé, il n’y a rien à changer on y est déjà depuis longtemps !


          • Seth 17 février 14:59

            @Hervé Hum

            Tranquillisez vous, la dame n’a pas eu une grande importance.  smiley


          • Hervé Hum Hervé Hum 17 février 15:28

            @Maître Yoda

            De mon point de vue, je ne suis ni de gauche, ni de droite, je laisse cela aux imbéciles.

            Je défend un modèle qui repose sur le principe du mérite personnel, contre un modèle qui repose sur l’exploitation du mérite personnel d’autrui à son profit. Le plus grand talent de Musk réside là, savoir exploiter le mérite d’autrui à son profit et manipuler les pauvres d’esprits. Perso, selon mon code déontologique, cela ne relève pas du mérite au sens de l’intégration sociale, mais de l’exploitation et dictature de la société.

             Autrement dit, vous devez vous poser la question de savoir si défendre la justice sociale relève de la jalousie ou bien de valeurs éthiques. Donc, de savoir si votre remarque relève de la stupidité ou non.

            Le problème de votre commentaire, c’est qu’il ignore les miens et surtout, affirme sans rien démontrer. Ainsi, dites moi donc où vous voyez dans mon commentaire de la « dissonance cognitive » ? Ou de la « jalousie ».

            Quand j’écris que son mérite personnel définie par son apport personnel ne vaut pas plus d’un millième de sa fortune estimée, c’est que je lui reconnais du mérite personnel, car un millième c’est déjà beaucoup


          • Eric F Eric F 17 février 18:44

            @Hervé Hum

            ’’nul ne devrait pouvoir exiger plus de droits (monétaire et immobilier) qu’il accomplit de devoirs par lui même et nul ne devrait se voir exiger plus de devoirs qu’il réclame de droits pour lui même’’

            Ce sont de beaux principes, mais tel n’a jamais été le cas. Ce que l’on peut dire dans le monde concret, c’est que le libéralisme tempéré qui a pu exister sous la ’’concurrence’’ du modèle communiste tend à devenir du libertarianisme sans contrainte, avec explosion des inégalités tout en haut de l’échelle des fortunes et revenus. Les dispositifs ’’anti-trust’’ par exemple ne sont plus en vigueur.
            Et désormais Musk est juge et parti, il va sabrer les organismes qui pouvaient réguler l’économie, on est au summum du conflit d’intérêt et du modèle oligarchique -même s’il faut dégraisser l’obésité administrative, cela doit être sous le contrôle de la représentation nationale-.

          • leypanou 17 février 18:48

            @Maître Yoda
            Par ailleurs, Paypal, la première entreprise où Musk s’est fait connaître, n’exploite abusivement personne si ce n’est la technologie  : j’avais lu une fois que Paypal s’est autorisé de subtiliser un avoir car le détenteur a sorti une réflexion dissidente.
            J’aimerais d’ailleurs savoir la suite à cette affaire mais depuis, j’essaie de ne jamais utiliser Paypal dans les achats.
            Ce qui est arrivé lors de l’affaire du Convoi de la Liberté au Canada peut avoir des émules.


          • Hervé Hum Hervé Hum 18 février 09:57

            @Maître Yoda

            De mon point de vue, ni Trump, ni Musk on donné un « coup de pied dans la fourmilière », c’est complètement absurde.

            Ils ne « rationalisent » en rien l’argent public et le croire c’est ne rien connaître à l’économie, ce qui rend d’autant plus facile la manipulation.

            Ils ne veulent pas stopper la corruption, mais la faire changer de main. Quand Trump ou Musk exigent la fidélité et l’obéissance, c’est le principe même de la corruption, car l’incorruptible est celui qui obéit à la loi et non à son supérieur hiérarchique.

            Si vous voyez dans l’attentat manqué de Trump un signe du destin, alors que dire des attentats manqués d’Hitler par exemple, un signe du destin pour lui aussi.

            Et toutes les personnes animées de justices qui se font assassiner, c’est aussi un signe du destin je présume !

            autrement dit, le signe du destin voudrait que les pires crapules puissent accomplir leur volonté destructrice.

            Absurde.

            Trump et Musk, sont des fascistes dans l’âme, ils voient le monde uniquement dans un rapport de domination et non de justice, qui leur sert uniquement d’outil de manipulation pour les pauvres d’esprits qui les écoutes et en faire de parfait idiots utiles.

            le principe de justice se fonde sur l’équilibre et non le déséquilibre et tout l’art est alors de faire prendre des vessies pour des lanternes. La justice sociale et économique repose uniquement sur l’équilibre entre ses droits et ses devoirs vis à vis des autres, dès lors où vous accumulez les droits (monétaire et immobilier) vous creusez le déséquilibre et qui implique de faire payer vos droits en devoirs pour les autres.

            C’est ce que Trump et Musk veulent imposer sans plus de retenus là où les capitalistes avait dû composer via des impôts chargés de compenser les déséquilibres liés à la propriété des moyens de production et de son financement à la fin de la 2ème guerre mondiale en réponse à la menace communiste.

            Les élites prédatrices ne se battent pas de savoir s’il faut conserver le système capitaliste, mais sur la meilleure manière de le conserver. Et sur ce point, c’est Trump et Musk qui ont raison, le capitalisme a besoin pour se maintenir et se justifier d’un monde en état de guerre permanent et interdit la mondialisation sociale, le hic de la mondialisation économique étant qu’elle pousse naturellement vers la mondialisation sociale incompatible avec le système actuel.

            Autrement dit, de mon point de vue, la différence est entre les nationalistes et les impérialistes, mais qui exige d’avoir au moins deux empires qui se font face. C’est ce que j’appelle la limite orwellienne. Il est là votre « coup de pied dans la fourmilière », contre les impérialistes pour revenir au nationalisme comme stade ultime de la société humaine.

            Mais pour toute personne qui voit la société dans un rapport d’équilibre et de justice sociale et économique, c’est le principe du mérite personnel qui est l’ordre premier et l’exploitation du mérite d’autrui à son profit est alors un interdit. Et cela s’étend à toute la planète.

            Pour finir, même le chatbot de Musk dit de lui qu’il est le plus grand agent de désinformation et de manipulation. Le chatbot serait il jaloux de Musk ?

            Idem pour l’IA programmé pour défendre les israéliens se retourne contre eux.

            Voilà ce que sont vos « héros », ceux que vous voyez comme le signe du destin qui se battent uniquement pour leur propre intérêts et que visiblement vous prenez pour les votre.


          • Hervé Hum Hervé Hum 18 février 10:17

            @Eric F

            réfléchissez un peu, si ce que vous dites sur le fait que ce qui n’a jamais été le cas implique que cela n’arrivera jamais est exact, alors comment se fait il que le monde évolue par des évènements qui n’avaient jamais eut lieu et ont fini par avoir lieu ?

            Selon ce principe, la vie ne devrait pas exister !

            En réalité, c’est l’évolution des conditions environnementales qu fait qu’une chose ait lieu ou non, surtout lorsqu’elle n’avait jamais eut lieu avant.

            C’est ce que j’explique dans un de mes articles, où je montre que si l’environnement à favorisé et porté le système capitaliste en raison d’un monde ouvert et en concurrence, le passage à un monde fermé en raison de l’interdépendance des peuples sur tous les plans et la fin de l’ère de la colonisation acté par la charte des droits humains ayant donné lieu à l’ONU et au droit international (que Trump et Musk veulent détruire sans en avoir l’air), implique de changer de système.

            Car un environnement fermé au niveau de la planète, implique de mettre la coopération devant la compétition entre les êtres, alors que le système actuel repose sur la relation inverse et qui exige d’avoir un monde en état ou menace de guerre permanent pour obtenir la soumission volontaire et l’interdiction de toute opposition intérieure.

            Bref, un capitaliste n’a d’autre choix que de jouer les pompiers pyromanes ! Ainsi, Trump joue les pompiers avec l’Ukraine et le pyromane avec la Chine, mais où il ne s’agit pas tant de faire la guerre militaire, mais économique pour justifier d’avoir des chefs de guerre tel que Musk et cie. Car pour eux, l’ordre premier est d’assurer le maintient de leur domination économique sur leur propre population.


          • Hervé Hum Hervé Hum 18 février 10:37

            @leypanou

            Maître Yoda ne comprend malheureusement pas grand chose au système capitaliste et ses méthodes d’exploitation

            Car l’abus est dans le principe même de l’impôt prélevé dans un échange économique qui va au delà de sa valeur en terme de travail et qui est rebaptisé « profit » ou « bénéfice », mais qui sont fondamentalement des impôts du point de vue de celui qui doit s’en acquitter et est un profit ou bénéfice pour celui qui les perçoit.

            Le principe du mérite personnel est compatible avec une forme de royalties définie en raison de son apport, mais les royalties qui récompense quelqu’un pour son apport personnel, ne saurait en faire un roi, car là, on est dans la royauté.


          • Hervé Hum Hervé Hum 18 février 14:57

            @Maître Yoda

            Il faut bien s’entendre sur ce qu’on entend par « rationaliser », car selon le point de vue où on se place, une même « rationalisation » sera interprété de manière différente, voire opposée.

            Ainsi, la politique de « rationalisation » ordonnée par Musk et Trump, consiste t’il à rendre l’appareil d’Etat plus efficace ou bien consiste à réduire son pouvoir de contrôle et d’action, donc, de lutte contre la corruption généralisée ?

            La rationalisation consiste t’elle à concentrer les moyens sur les forces de l’ordre et de mettre en place une hiérarchie obéissante à l’élite au pouvoir, plutôt qu’à faire respecter la loi, du moins, tant que celle-ci reste avec un code déontologique qui reconnaît les droits des faibles.

            Bref, Musk est un très bon communicant qui tend à se laisser griser par ses réussites et croit qu’il peut dire n’importe quoi, ses fidèles n’y verront que du feu.

            Vous me parlez de paypal, mais savez vous qui sont ses créateurs dont Musk faisait partie ? Savez vous d’où vient la pensée idéologique de Musk en lien avec sa famille et communauté sociale ? Ben, à ce que je viens de voir, ce sont des nazis de la première heure et ensuite, sont restés fidèles à cette idéologie qui repose sur la domination sociale et économique (et non sur la haine des juifs). La famille de Musk était déjà très riche et cette richesse s’est faites sur l’exploitation des mines, avec des conditions de travail très dures.

            Autrement dit, leur idéologie repose sur le même principe que la noblesse de l’ancien régime, une classe supérieure dominante qui détient les droits et les classes dominées, qui ont des droits en fonction des services qu’ils rendent à la classe dominante, de telle sortes qu’ils s’assurent de leur allégeance par l’intérêt, qui fait alors une adhésion. Les meilleurs d’entre eux pouvant passer à l’échelle supérieure. De ce point de vue, ils n’ont pas fait la même erreur que la noblesse française avec la grande bourgeoisie !

            Les autres ayant que le devoir de se soumettre et d’accepter leur sort, selon le bon gré de la classe dominante. C’est à dire, où le ruissellement est le terme modernisé de la soupe populaire et de la charité religieuse.


          • Hervé Hum Hervé Hum 18 février 15:54

            @Maître Yoda

            Vous connaissez le proverbe « l’arbre qui cache la forêt » et « ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain » ? eh bien, c’est ce que fait Musk à destination des nigauds, des idiots utiles.

            Musk est un excellent manipulateur, aussi, mettre en avant ce qui va pas pour faire passer une politique qui consiste à tout supprimer, il faut être vraiment idiot pour gober cette mise en scène.

            Sinon, Musk n’a rien trouvé de lui même, d’autres gens s’en occupent pour lui.

            Bref, si vous voulez tuer votre chien, n’importe quelle raison suffira, alors que si vous y tenez, ce sera le contraire.

            Commencez donc par savoir quel système social et économique, donc, sur quel code déontologique il repose et ensuite vous pourrez avoir un sens critique en rapport à votre choix.

            Autrement dit, si votre choix est celui d’un modèle comme je le défend, alors, vous ne pouvez pas croire un Musk, dont son propre chatbot dit qu’il est le plus grand agent de désinformation et de manipulation au monde !

            L’IA n’ayant pas d’état d’âme et ne sachant pas ce que veut dire être payé pour mentir et faire du sophisme intellectuel (leur histoire de gratification est des plus risible) elle se base sur les faits et la logique qui les sous tends.

            L’humain lui, peut court-circuiter la logique pour conserver sa volonté de croire le contraire de ce qu’elle lui enseigne.


          • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 février 17:41

            @Eric F
              Qu’est)ce qu’un élite ?
            Dans son acception première, le terme d’élite superpose les notions de meilleur et d’élection. Elle est la discrimination d’une partie au sein d’un tout en raison de qualités intrinsèques jugées supérieures

            Dans son sens second, l’élite est la minorité d’individus qui dans une société donnée exerce le pouvoir quelles que soient ses qualités propres. L’élite est alors associée à l’idée de privilège et symbolise le caractère profondément inégalitaire, au sens d’injuste, des sociétés contemporaines.

            Avec un sens critique, on nomme parfois l’élite occidentale establishment, à comparer à la notion de nomenklatura dans l’ancien bloc communiste. Le terme « élite » est souvent confondu avec les expressions « classe dominante », « classe dirigeante », « couche supérieure », qui pourtant ressortent de traditions de pensées différentes

            Comment arrive-t-on à ce niveau ?

            Ca c’est la question à se poser en croyant en soi, et pas en cherchant les réponses en croyant les autres.


          • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 février 19:11

            @Hervé Hum
            « principe du mérite personnel, contre un modèle qui repose sur l’exploitation du mérite personnel d’autrui à son profit. Le plus grand talent de Musk réside là, savoir exploiter le mérite d’autrui à son profit et manipuler les pauvres d’esprits. Perso, selon mon code déontologique, cela ne relève pas du mérite au sens de l’intégration sociale, mais de l’exploitation et dictature de la société. »

            Très bonne définition de ce principe. Merci smiley


          • Hervé Hum Hervé Hum 19 février 09:56

            @Maître Yoda

            De mon point de vue, c’est vous qui « tournez en rond » autour de celui que vous avez élevé au statut d’idole et ne pouvez donc pas accepter de le l’en faire descendre.

             Résultat, votre commentaire raconte n’importe quoi et n’a plus rien à voir avec ce que j’écris.

            Ainsi, j« ai clairement écris que je ne contestais pas le principe de réduire le gaspillage, mais qu’il fallait bien s’entendre par ce qu’on considère comme du gaspillage et ce qui relève de la volonté de détruire des services sociaux au plus faibles et d’accroitre sans cesse sa propre richesse sans apport personnel en terme d’utilité à la société, mais en terme d’exploitation et d’oppression.

            Ainsi, votre commentaire passe complètement sous silence le fait que réduire voir supprimer les impôts des riches est une forme de gaspillage d’un point de vue de redistribution de la richesse produite. Car il ne vous viens pas à l’esprit de voir quel usage est fait de cet argent amassé, si ce n’est de le gaspiller en terme de jet privé, de super yatch, de vol orbitaux, etc. Autant de gaspillage d’un point de vue de la lutte contre la pollution, du minimum de justice sociale et économique.

            Interrogez vous donc de savoir pourquoi vous suivez le doigt de Musk qui vous désigne la cible, c’est à dire, les pauvres comme raison de la gabegie et que pour lui, seuls les riches ne gaspille pas l’argent du contribuable et que donc, il faut le leur donner et simplement attendre que l’argent »ruisselle", c’est à dire,attendre la soupe populaire et la charité, pour autant qu’ils le veulent bien, puisqu’il s’agit là de leur droit, tandis que les autres n’ont que les devoirs. Ce n’est pas moi qui le dit, mais Trump et Musk eux même.

            Bref, libre à vous de faire l’idiot utile, mais n’attendez pas d’un Musk (ou de tous ses semblables) qu’il vous en soit reconnaissant en dehors de belles paroles, celles qu’il prononce au travers de son réseau social où il se présente comme un pauvre petit ouvrier de base pour faire croire qu’il est comme vous. Il signait même ses tweet par vox populis, donc, en se présentant comme la voix du peuple.

            C’est tout l’art de la manipulation, c’est à dire, jouer sur la confusion.


          • Hervé Hum Hervé Hum 19 février 10:15

            @Réflexions du Miroir

            merci. Je vous renvoi l’ascenseur, car ce que vous écrivez sure l’élite est exact.

            Il y aura toujours une élite, quel que soit le modèle, la différence repose sur la manière dont elle est constituée. Par le mérite personnel ou par l’exploitation du mérite personnel d’autrui, là est toute la différence.

            Dans une communauté, il y a toujours la reconnaissance de celui ou celle qui ont su apporter à la communauté un valeur ajouté pour répondre aux besoins, mais cela ne saurait en faire un roi, seulement un sage don la voix est écoutée mais en aucun cas vénérée, car alors, on passe de la reconnaissance du mérite personnel à la reconnaissance de l’exploitation du mérite.

            La personne cesse d’être alors intégré dans la société, mais se place au dessus d’elle. On passe d’un rapport d’équilibre au rapport de domination.

            Et seul l’état d’urgence ou de guerre justifie de s’en remettre à un chef de guerre pour lequel on abandonne pour le temps de la guerre le principe d’équilibre et du débat pour celui d’obéissance et l’absence de débat,

            Les capitalistes utilisent la nature sauvage pour justifier leur domination, arguant que c’est la compétition qui gouverne, ce qui est factuellement faux, car dans la nature, la compétition seule n’aurait pas permise à la vie de se développer et elle n’existerait tout simplement pas. Il faut autant la compétition que la coopération où il faut alors étudier leur relation causale. C’est à dire, de savoir quand la coopération doit être l’ordre premier, directeur face à la concurrence ou bien le contraire. C’est à dire, entre un environnement ouvert ou fermé.


          • @Maître Yoda
            "Ce qu’il est en train de faire, de rationaliser l’argent public américain et de faire baisser le niveau de corruption internationale par ce biais, m’apparaît, pour le moment, absolument héroïque. C’est le changement dont on avait besoin avec Kennedy, Vance et Trump.

            "

            Pareil
            C’est d’ailleurs pour cela que les gauchistes qui se nourissent justement du sang des autres comme les tiques sur la bete ont tant en horreur E Musk qui lui veut reduire une certaine forme de gabgie
            (sans etre bete au point d’ignorer que lui en profite aussi)

            Il est tout a fait logique que les tiques haissent l’insecticide,
            c’est d’ailleurs assez passionnant de les observer affollées , courant dans tous les sens pour essayer à se raccrocher à ce qui est possible pour en, profiter jusqu’au bout... toutes ces petites tiques, enfin les moins stupides , sentent que le poil déja trop tondu ne pourra pas leur servir de refuge bien longtemps face a celui qui a la ferme intetion de balancer l’insecticide ..

            Si qqun en doute ....il suffis de lire qui dis quoi


          • Hervé Hum Hervé Hum 19 février 14:19

            @Maître Yoda

            Je connais de « l’ampleur de votre compréhension » que ce que vous en dites ici même, tout comme pour moi d’ailleurs.

            Autrement dit, c’est le débat et la qualité des arguments qui détermine qui dit le plus ou le moins de conneries.

            Personnellement, je donne toujours l’argument pour traiter quelqu’un d’idiot sans cela, c’est effectivement une simple réaction stupide.

            Ainsi, vos commentaires ignorent le plus souvent mes arguments pour en retenir que la sentence. Ce qui vous permet de ne pas répondre.

            Je vous ait montré que Musk n’a que faire de lutter contre le gaspillage en lui même, mais uniquement de cibler certains gaspillages pour mieux faire passer celui qui sert ses propres intérêts. C’est tout l’art de la manipulation et je vous ait invité a vous interroger sur le fait de votre propre inclinaison à vous laisser aussi facilement manipuler par l’apparence. De mon point de vue, c’est le propre de l’idiot utile.

            Le gaspillage selon Trump et Musk, c’est pour beaucoup tout ce qui concerne l’aide aux classes travailleuses et tout ce qui consiste à réduire les impôts des riches est vu comme de l’argent utilie.

            Mais vous pouvez ne pas être d’accord et me donner vos arguments qui invalides les miens.

            Vous savez, on peut trouver que Hitler aussi en son temps faisait de bonne chose sur le plan économique, mais pour quelle finalité ?


          • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 19 février 18:44

            @Hervé Hum bonsoir
              La semaine prochaine sera un anniversaire à fêter.
              Le billet est déjà écrit mais il pourra toujours s’adapter à de nouvelles approches dans l’actualité.


          • Hervé Hum Hervé Hum 19 février 18:57

            @Maître Yoda

            J’ai déjà répondu et donné mes arguments par rapport a vos arguments.

            Le nationalisme est le terreau du capitalisme et ne peut atteindre que le stade de l’impérialisme, mais il faut toujours avoir au moins deux empires qui se font face. C’est ce que j’appelle la limite orwellienne.

            La contradiction dans votre propos que vous niez, c’est que Musk et Trump sont de pur capitalistes et pour eux, le capitalisme ne peut et ne doit donc pas dépasser le cadre de la nation. Ils sont donc des nationalistes parce qu’ils sont capitalistes.

            D’un point de vue purement logique, tous vos arguments s’effondrent de la même manière et comme vous ne le voyez pas, cela ne sert à rien de discuter, car cela signifie que votre imaginaire commande à votre analyse de la réalité.

            Donc, inutile de poursuivre, tout est déjà écrit.

            Pour finir, j’ai aussi écris qu’il est impossible de supprimer le principe capitaliste qui relève de la nature d’être prédatrice, mais que selon les conditions environnementales, le prédateur doit être domestiqué, apprivoisé et non plus exercer une prédation sans limite.

            La raison, Maître Yoda, est la seule voie pour s’adapter à l’évolution de son environnement en ce qui concerne les relations physiques.

            Rechercher l’équilibre économique ou poursuivre dans la voie actuelle ?

            Et cela peut se faire que dans la seule condition où les peuples des nations se soumettent à un même ordre qu’est la charte des droits humains, corrigé du biais de la propriété privé, parce que la nation est le cadre premier des communautés humaines (dans leurs relations) et l’individu, le cadre premier à l’intérieur de chaque communauté (toujours dans leurs relations).

            Sans cela, c’est impossible !

            Mon point de vue reposant sur le principe de causalité tel que je le connais et essai autant que possible de l’appliquer et où il faut l’invalider sur le plan logique pour le réfuter sur ce même plan.

            L’IA, sur le plan logique n’y voit pas de contradiction, mais peut être vous ?


          • Hervé Hum Hervé Hum 20 février 09:55

            @Maître Yoda

            je vous ait déjà donné mon point de vue, mais soit vous ne lisez pas, soit vous oubliez tout aussitôt que vous l’avez lu.

            La nation ou une multinationale sont des outils, pas des êtres pensants, c’est totalement absurde (pour ne pas dire idiot) et tout l’art de la manipulation est d’arriver à vous le faire gober.

            Si je vous tape avec un marteau et que je vous explique que c’est la faute au marteau, vous me croirez pas, pourtant, vous en êtes totalement convaincu pour ce qui concerne la multinationale ou la nation, qui sont des outils et non des êtres, donc, dont l’usage dépend uniquement de ceux qui en ont le contrôle. Un outil n’est ni bon ni mauvais en soi, ce sont ceux qui en ont l’usage.

            Autrement dit, tant que vous confondrez l’outil et la main qui le tient, désolé, mais vous persistez à jouer les idiots utiles.

            En tous les cas, vous avez présenté aucun contre argument, non, vous restez figez dans votre dogme, votre croyance absurde que la nation est le cadre qui vous protège alors que depuis toujours c’est celui qui sert à provoquer les pires guerres et destructions lorsque jugé nécessaire par ce « petit nombre qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne » (Voltaire).

            Et comme je vous l’ai maintes fois dit sans que vous ayez jamais porté de réfutation, la guerre ou menace de guerre est la condition absolue pour tout prédateur humain afin de justifier et ainsi obtenir la soumission volontaire des citoyens et interdire toute opposition intérieure. Accepter de travailler comme un forçat et se sacrifier au seul profit réel de ceux qu’Anatole France disait dans sa phrase « on croit mourir pour sa patrie et on meurt pour les industriels ». Avant les industriels, c’était les nobles et aujourd’hui ceux qu’on appelle les oligarques ou les gros actionnaires des multinationales.

            Bref, le débat et clos et je n’ai donc plus rien à vous dire et vous invite à ne plus m’adresser la parole, c’est inutile.


          • Hervé Hum Hervé Hum 21 février 10:47

            @Maître Yoda

            Mes arguments sont léger que parce que vous les ignorez et voyez vous, ce qui s’affirme sans démonstration, n’a aucune valeur,

            J’ai réduit quand ce n’est pas ridiculisé vos arguments où votre seule réponse est de faire comme si je n’avais rien dit. Dans votre dernier commentaire, c’est exactement cela, car j’ai déjà répondu et démontré l’absurdité de ce genre d’arguments. (allez donc lire mon article sur les antimondialistes et essayez donc de réfuter mes arguments)

            Quant à Musk, je me fous de savoir s’il chie mou ou dur, je juge ses actes dans la société, pas dans sa vie personnelle, j’en ai strictement rien à foutre. Sauf que je me laisse pas manipuler par de beaux sourire ou par une tenue vestimentaire dans le seul but de manipuler les pauvres d’esprits qui croient que si Musk s’habille comme eux, alors, il est comme eux ! Rien de plus stupide.

            Il maîtrise très bien l’art de manipuler les gogos, ainsi, son but n’est pas de lutter contre le gaspillage, il gaspille lui même autant qu’une petite ville,, mais de réduire l’Etat fédéral pour précisément faire passer des missions de service publics vers le privés, c’est à dire, vers la défense des intérêts privés de la minorité prédatrice, contre tous les autres.

            Une société qui se veut responsable et aspire à vivre en paix relationnelles, n’a pas besoin de gens comme Musk si ce n’est pour interdire une société responsable et qui aspire à vivre en paix relationnelles et dans une économie en recherche d’équilibre. Mais pour le voir, il faut arrêter de se laisser manipuler et pour cela, il n’y a que la voie de la raison, il n’y a aucune autre voie possible.


          • Jules Seyes Jules Seyes 17 février 14:53

            Je ne connaissais pas cette personne et ne manquait rien.

            Tout réduire à l’individu pose une série de problèmes :
            Quid de l’héritage. Je veux bien qu’elle s’indigne du concierge, mais qu’en est-il des héritiers Rockfeller/Heinz et autres ? Ont-ils fournis un éffort particulier.

            Chaque génération est censée être plus riche que la précédante, car elle hérite des infrastructures misent en place et des développements effectués. Quid de la répartition de cette richesse ? 

            Sinon, on l’alloue 100% au capital ?

            Bref, avec des affirmations péremptoires, elle évite les grandes failles des doctrine libertariennes, cela n’est pas sérieux.


            • Seth 17 février 15:08

              @Jules Seyes

              La « répartition des richesses » ou plutôt l’égalité de revenus ne peut se faire qu’à partir du moment ou le prolétariat est maître de l’outil de production, récupère le résultat du fruit de sa force de travail et le répartit lui même pour lui-même.

              Ce que bien sûr on ne ne peut atteindre par le vote gentillet de la pseudo-démocratie capitaliste.


            • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 février 19:17

              @Jules Seyes
                En êtes-vous devenu jaloux ?
                Perso, je n’ai plus de famille. Plus rien à hériter.
                Dans les grandes familles, tout va très bien tant qu’il n’y a pas un parent qui a « oublié de respirer » (c’est ainsi que l’on m’annoncer un mort dans une famille).
                L’affaire Delon, de celle de Hallyday ne sont que des histoires d’héritage. 


            • Edmond 17 février 15:07

              Bon nombre des théories avancées par ces imprécateurs défaitistes, opportunistes et naïfs (qu’ils aient cru eux-mêmes ou non à ce qu’ils proposaient comme sophismes) n’ont en fait servi qu’à retarder sinon empêcher une prise de conscience générale face à l’avancée des intérêts financiers prédateurs et de leur mainmise, encadrée par le droit et la communication nécessaires à leur validation. 

              Rand, Fukuyama, Aaron, Husserl pourrons maintenant aller aux poubelles de l’histoire, leur rôle n’étant désormais plus nécessaire. Ils auront toutefois été des justificateurs importants lors du recul et de la liquidation des avantages de la classe moyenne - celle-là même qui gobait leurs fadaises à « l’âge d’or » des parvenus temporaires. Le rôle n’étant que de neutraliser la contestation durant l’avancée, on découvre souvent trop tard que cela même qu’on défend est la plus ingrate des doctrines


              • Seth 17 février 15:10

                @Edmond

                Qui est Aaron ?


              • Edmond 19 février 17:39

                @Seth

                Raymon Aron. Pardonnez le « a » supplémentaire.

                Erreur de ma part. 


              • Seth 17 février 15:31

                Elle ressemble à un travelo, la mémé. Une tronche de camionneur surmontée de sa mise en pli crêpée, sa robe en velours, sa broche et son fume cigarette année 20...

                Ou peut être à feu Alice Sapritch (RIP).  smiley


                • Dudule 17 février 16:52

                  Ayn Rand a joué un très grand rôle dans l’idéologie néolibérale, et la révolution conservatrice qui l’a accompagnée. Elle était très lié a Reagan, Thatcher et Friedman, entre autres.

                  Elle était un véritable gourou, qui entendait régenter la vie de ses adeptes (mariage, divorce, etc). Adeptes qui la finançaient grassement... le travail, c’est pour les sans dents...

                  Ses bouquins sont complètement délirant. Mais ils ont véritablement structurés la doctrine néolib. Des concepts fumeux comme la soit disant « création de richesses » par les riches, ou leur « créativité » ont directement leurs origines dans l’idéologie frappadingue de Rand.

                  Et bien sur, elle était complètement foldingo...

                  Je suis surpris que certains commentateurs n’en ont jamais entendu parlé. C’est un personnage qui a joué un rôle très important dans le façonnage du monde incroyablement réactionnaire dans lequel nous vivons.


                  • sylvain sylvain 17 février 17:44

                    Les libertariens ne defendent pas seulement l’intervention de l’etat contre les personnes et les biens. Ca n’aurait pas de sens, car il faut encore definir ce qu’est un bien et ca c’est le fondement meme de nos societes : la propriete privee, seul principe sacre du capitalisme.

                    Avant tout, les libertariens attendent de l’etat qu’il definisse les regles et les institutions de la propriete et par la meme tout ce que marx denoncait dans le capitalisme. C’est la base du systeme capitaliste, et toutes les autres regles ont ete ajoutees pour temperer ses exces, amender ses disfonctionnements.

                    Je n’ai d’ailleurs jamais vu un libertarien raler quand l’etat sauve les banques de la faillite par exemple. L’ideologie libertarienne cache mal le fait que cette theorie est un simple programme des ultrariches pour preserver et developper leur domination


                    • Eric F Eric F 17 février 18:52

                      @sylvain
                      Il me semble que ça va plus loin que les seuls ultra-riches, ça participe de l’ individualisme et l’anti-gouvernementalisme très encrés dans la mentalité yankee, notamment dans le monde rural, les travailleurs indépendants, etc.


                    • sylvain sylvain 17 février 19:22

                      @Eric F
                      Il est difficile de definir exhaustivement ce que sont les libertariens, sachant qu’ils n’ont pas de theorie claire, ni de parti ou d’institution bien definis.

                      Les seuls libertariens declares, ceux de pouvoir, que je connais sont tous riches et ne sont pas anti gouvernement, ils le restreignent a leur seul service.


                    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 17 février 23:47

                      @sylvain
                      Précisément. C’est juste de la foutaise bricolée à-posteriori pour justifier le fait-établi qu’il sont des parasites complets, mais que lke prolo de base continue à leur faire confiance, subjugué par leur baratin. C’est aussi sordide que ça. 


                    • babelouest babelouest 18 février 17:44

                      @sylvain
                      Justement les vrais anarchistes, à mon avis , NE SONT SURTOUT PAS libertariens : ils sont égalitaires et ont un sens aigu de la solidarité, ce qui est absolument l’inverse de la position des gens aux States. Et de beaucoup de gens en Europe.
                      .
                      TOUS égaux, TOUS différents.


                    • sylvain sylvain 19 février 08:46

                      @babelouest
                      A mon sens les libertariens ont une forte tendance fascistes, mais il est vrai que j’ai tendance a voir plus de fascistes que la plupart de mes contemporains. Il faut dire que j’en ai une definition personelle, plus ou moins basee sur ce qu’en disait camus : le fascisme, c’est le mepris de tout, sauf de la puissance


                    • sylvain sylvain 19 février 14:07

                      @Opposition contrôlée
                      Faut dire, si le prolo de base choisit de croire qu’un mec qui en dirige des milliers d’autres via le capital est un grand amoureux de la liberte... ben disons que c’est pas un prolo pour rien


                    • Jason Jason 18 février 10:04

                      Les Américains sont très iconoclastes et adorent mettre à bas les conventions, mais croient dur comme fer en les injonctions portées par les multiples Eglises qui fleurissent en grand nombre un peu partout. Ce n’est pas leur seul paradoxe ni la seule image de leur inconséquence. Jamais la bonne conscience n’a été portée à un niveau aussi dégoûtant.


                      Dans aucun pays, je crois, on peut voir l’immense écart existant entre ce qui est dit et ce qui est fait. C’est le pays de l’hyperbole et de la dissimulation simultanées. Il s’agit de faire n’importe quoi pourvu que ce soit populaire avec un cynisme et une désinvolture sans équivalent. Les Russes s’y essaient, mais avec moins de talent, en mauvais imitateurs.


                      L’auteure que vous citez, coqueluche des anarcho-populistes des années ’60 se livre allégrement au démantèlement de sa société et prône l’égoïsme absolu et la dissolution des liens sociaux associé au retour au vieil adage « homo homini lupus », l’homme est un loup pour l’homme. Elle faisait du trumpisme, de l’anarcho-populisme avant la lettre.




                      • Armelle Armelle 18 février 10:26

                        ...change toi même si tu veux voir le monde changer...

                        Une citation qui devrait inviter les gauchistes à réfléchir un peu et revoir leurs « standards et bases de réflexion », car en effet, que de prendre l’exemple de l’heritage illégitime pour étayer un argumentaire contradictoire aux pensées de Rand est assez cocasse dans la réalité qu’est la nôtre. Je n’ai vu, ON a vu aucun gauchiste faire don à la communauté de leur héritage familial (Maison, argent sonnant et trébuchant)...c’est tjrs la même histoire avec la gauche éternellement donneuse de leçons ; faites ce que je dis mais pas ce que je fais et a qui on a envie de dire ; soit le changement que tu veux voir dans ton monde...puis reprendre les données issues des enquêtes de « cash investigation » dont la véracité s’est révélée plus que douteuse, fait doucement rire...notamment concernant ce chiffre de 60%...la richesse à partager (dans une notion socialiste) d’un pays n’est pas un gâteau dont la taille serait immuable, ce gâteau grossit quand chaque individu y apporte les fruits de ses efforts et de ses prises de risque, ces dernières n’ayant même pas eu une petite place dans cet article à charge exclusivement...tout en oubliant l’évidence incontestable que le capitalisme reste encore aujourd’hui le seul régime qui ait pu sortir des millions de gens de la misère ! ...contrairement à d’autres systèmes mortiferes


                        • Jason Jason 18 février 11:03

                          @Armelle

                          Tout est dans le gâteau. J’adore les pâtissiers, et surtout ceux qui tiennent ce gâteau et le coupent à leur guise.


                        • Armelle Armelle 18 février 12:42

                          @Jason
                          Le seul pâtissier qui le coupe à sa guise n’est autre que l’état cher Monsieur !
                          Sur la population de payeurs de l’impôt sur le revenu, 10 % des foyers les plus aisés s’acquittent de 75 % des recettes de la note globale, pas mal déjà non ? Et pour ceux qui pensent que ce n’est pas suffisant, je leur dirai que « plus » ne changera rien aux difficultés que rencontre une grande partie des citoyens et il se pourrait bien alors que nous abordions un autre aspect des choses et qui se nomme « jalousie », une caractéristique bien Française !!! 
                          J’aimerais que l’on m’explique en quoi limiter le salaire d’Arnaud à 2000 euros par mois en ferait le reste des citoyens plus riches !!! Ce n’est donc qu’une histoire de jalousie maladive et surtout de morale, laquelle n’a plus trop sa place quand on voit ce qui se passe chez nous ; liberté d’expression bafouée, manoeuvres, mensonges et corruption de nos dirigeants politiques et j’en passe...
                          Aussi ; Avant transferts, les 10 % de ménages les plus aisés disposent d’un revenu 18 fois plus élevé que celui des 10 % les plus pauvres, indique l’Insee. L’écart n’est plus que de 1 à 3 après redistribution. Un constat que l’on entend guère dans le discours de gauche !!!
                          Pour résumer, expliquez moi donc par quel tour de passe-passe ou par quelle mécanique, spolier l’argent des riches en ferait le reste des citoyens plus riches, ou même moins pauvre ? Prétendre cela démontre une pauvreté intellectuelle avérée et une carence manifeste en économie, quand bien même elle constituerait une rhétorique récurrente des courants gauchistes...
                          Pour ma part, je n’ai rien contre les riches, tant mieux pour eux. Les riches contribuent pour une majorité écrasante à la redistribution, ce sont notamment eux qui contribuent le plus à financer vos congés payés (hé oui !) par exemple. Pour bcp d’entre eux, ils sont à l’initiative de bcp d’emplois.
                          En France, le citoyen est considéré riche à partie de 3860,00 par mois. Par conséquent affirmer que 60% des riches le sont par héritage est totalement stupide ; C’est du sophisme et de la manipulation. Et si vous voulez parler des ultrariches en milliards, ces derniers sont au nombre de 68 en France, 68 sur 67 millions d’individus, donc un argument aussi con que celui utilisé pour critiquer les patrons en prenant l’exemple de ceux du cac qui ne sont que 40 sur 7 millions de patrons en France !!!
                          Et quand parlera t-on un jour du train de vie de l’état, de ses dépenses insensées et de ses gabegies, financées sur le dos les travailleurs ? Quand ? Le coupable n’est pas tjrs celui qui en présente les caractéristiques les plus visibles....


                        • Jason Jason 18 février 14:20

                          @Armelle

                          Bonjour,


                          Les chiffres que vous présentez sont sans doute vrais. Par ailleurs ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je ne critique pas tant les patrons, encore que la grande distribution se gave, les assureurs (automobile, habitation, mutuelles santé,, etc.) les propaniers, se gavent tous ainsi que l’industrie du bâtiment, les propriétaires immobiliers... Ils ont tous des trains de vie fastueux, et le mépris qui va avec.


                          Je souhaiterais davantage d’équilibre dans une économie où le commerce, vieux de 6000 ans représente en fait un détournement de ressources non négligeable. Ce commerce est source de richesses, mais, quand même, il ne faut pas exagérer.


                          Je ne fais pas partie des pauvres définis par l’INSEE où le seuil de pauvreté est fixé pour des revenus au dessous de 60% du revenu médian. Mais je ne m’explique pas pourquoi la France et l’Allemagne (le deux premières économies d’Europe) ont un taux de pauvreté avoisinant les 15%. Avouez qu’il y a quelque chose qui cloche là-dedans. Et ne me faites pas de comparaison avec d’autres pays !


                          La France connaît un déclin démographique, et des naïfs se demandent pourquoi. Le comble de la bêtise !



                        • Armelle Armelle 18 février 14:50

                          @Jason
                          Entièrement d’accord avec votre 1er paragraphe, mais vous savez je mets dans le même sac de votre liste, ces gens qui ont investi dans l’immobilier locatif en bénéficiant de largesse de Bercy et se construisent un capital sur le dos des locataires. C’est la même mécanique sur juste des montants différents !!!
                          ...Vous savez, on voit bien la paille que le voisin a dans l’oeil mais pas la poutre qu’on a dans le sien...c’est bien connu et bien vrai...
                          En effet, avec 15% de taux de pauvreté, il y a qqe chose qui cloche, mais il devient insupportable (pas vous) d’entendre en boucle que ce serait la faute des riches ! C’est stupide et con !!!
                          Le manque d’activité. Un point c’est tout, la réponse est là et seulement là.
                          La France est un pays communiste finalement !!! 


                        • Armelle Armelle 18 février 17:28

                          @Armelle
                          Un pays communiste en passe même de devenir une dictature ? la liberté d’expression n’a jamais autant été attaquée, risible quand on se rappelle les jours suivant l’attentat de Charlie Hebdo, là où la plupart des Français scandait « je suis Charlie », foutaise de 1ère !!!
                          La fermeture de C8 est édifiante à ce sujet, mais non contents les gauchistes maladifs à la sauce Caron demande même la fermeture de Cnews !!! Un e honte absolue quand on sait à quel point la propagande de gauche est présente sur les chaînes publiques financées par nos impôts !!! Chaîne publiques dont les débordements ne sont pas rares, dixit l’équipe d’imbéciles de « C à vous » avec la niaise présentatrice et l’abruti de Cohen qui n’n rate pas une mais jamais inquiété...L’entre-soi fonctionne à merveille...
                          Mais pour ceux qui regarde sans ne rien ni faire, nous nous souviendrons d qui ils sont le jours où il sera trop tard, ce qui est peut être déjà le cas...
                          Et le discours de JD Vance, dont vous pouvez trouver la retranscription sur le Figaro, est édifiant de vérité quand il prévient des dérives insensées liées au piétinement de la liberté d’expression par les courants gauchistes et que les médias des radios et chaînes publiques ont qualifié d’ingérence politique !!! 
                          Il n’y a pas de mots pour qualifier l’ignominie de ces manoeuvres.
                          Cette France me fait honte, et d’autant plus quand on a connu les années 70/80. J’ai honte d’être Française, honte !!!


                        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 février 10:31

                          ’’C’est grâce au travail d’autrui que les rentiers peuvent manger ’’

                          >

                          « Un actionnaire, c’est-à-dire un homme bénéficiant de l’action des autres. » Robert Sabatier

                           

                          Je dis ça, je dis rien.


                          • Armelle Armelle 18 février 14:12

                            @Francis, agnotologue
                            Mouais !... Illustre écrivain, poete, enfin tout ce que vous voudrez mais qui ne sera pas pour autant auteur de propos indiscutables...
                            A ce train là, vu la mécanique des échanges dans nos sociétés, tout le monde est actionnaire !!!


                          • Jason Jason 18 février 14:26

                            @Francis, agnotologue

                            Sans oublier : « Les affaires ? C’est très simple, c’est l’argent des autres ».


                          • Bruno Hubacher Bruno Hubacher 18 février 11:10

                            Pour la petite histoire, les fruits du succès de la marque de voiture « Tesla », nommée en l’honneur du célèbre scientifique austro-hongrois Nikola Tesla, n’ont pas été récoltés par les ingénieurs inventeurs, Martin Eberhard et Marc Tarpenning, mais par l’investisseur et milliardaire Elon Musk. 


                            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 février 11:30

                              @Bruno Hubacher
                               
                               vous oubliez les grasses subventions versées à Tesla par nous au titre de primes écologiques, et via les acheteurs qui croyaient faire une bonne affaire.


                            • Bruno Hubacher Bruno Hubacher 18 février 11:43

                              @Francis, agnotologue
                              Non, je ne les oublie pas bien sûr. Mon commentaire se rapporte à la thèse d’Ayn Rand, selon laquelle, dans le système capitaliste, il y aurait une espèce de « saine compétition » entre les meilleurs cerveaux, et selon laquelle, le génie de l’inventeur récoltera, en fin de compte, les fruits de son travail. Elon Musk est l’antithèse même de cette thèse. 


                            • Jason Jason 18 février 14:35

                              @Bruno Hubacher

                              Pour une saine compétition, il faut qu’il y ait des règles, ce qui n’est pas le cas dans un environnement où tous les coups sont permis. La saine compétition ? Qu’on me montre où elle est.


                            • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 février 17:17

                              @Bruno Hubacher
                               Absolument. Ce n’est pas la première fois que celui qui invente, ne récolte pas les fruits de ses inventions et qui en plus l’ont regretté

                              1. Oppenheimer
                              2. Kalachnikov
                              3. Nobel
                              4. Galston

                            • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 février 17:05

                              Le libertarien donne une priorité stricte à la liberté et au droit naturel, mettant l’accent sur la liberté de choix, l’individualisme et l’association volontaire sur d’autres valeurs telles que l’autorité, la tradition et l’égalité.

                              D’après moi, le libertarianisme ne libère à rien.

                              Un sujet de dissertation posé par Arendt « Le mal peut-être banal ou extrême, seul le bien est radical »

                               


                              • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 février 17:06

                                Si vous voulez la solution : elle est dans ce podcast


                              • Hervé Hum Hervé Hum 19 février 10:43

                                @Réflexions du Miroir

                                J’ai écouté le podcast, bon, de mon point de vue c’est trop simpliste, car il faut définir le bien et donc, de savoir s’il est possible de lui donner une définition universelle, car si on ne peut pas lui donner une définition universelle, alors, c’est qu’il existe que des définition particulières. Le bien ici peut alors être vu comme le mal ailleurs et la distinction entre mal extrême et radicalité ne tient plus.

                                Ainsi, la charte universelle des droits humains prétend donner cette définition universelle du bien, pour autant, elle est mise en application par aucun dirigeant dès lors où ses intérêts sont contraire.

                                Pour que la charte s’impose en tant qu’universalité de ce qu’est le bien face au mal, cela ne peut pas reposer sur un dirigeant quelconque, fut il honnête et épris de justice, mais sur les citoyens eux même.

                                Le cas de Eichman est celui de la nature d’être opportuniste qui ne se pose pas ou plus la question morale, mais de l’intérêt qu’il trouve.

                                En fait, on peut appliquer la même logique avec l’IA, c’est à dire, où il faut observer la relation causale entre la conscience et l’intelligence. La première porte sur le sens de l’action, tandis que l’intelligence porte sur la capacité d’action.

                                Or, dès l’instant où vous cessez de vous interroger sur le sens de l’action pour vous limiter à la capacité d’action, alors, vous acceptez de vous réduire à votre fonction en tant qu’outil pour celui qui détient la conscience et donc, guide l’action. Pour l’IA, pas de problème, mais pour l’humain, celui-ci peut se décharger de sa conscience que s’il agit à un niveau où il n’a pas de pouvoir hiérarchique décisionnel au niveau supérieur, donc, en tant que cadre dirigeant.

                                Car l’intelligence seule ne peut pas produire d’action, il faut obligatoirement lui donner un sens, donc, une conscience.


                              • ETTORE ETTORE 19 février 19:26

                                 C’est qui ?

                                James Brown ?

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