Comment pousse la monnaie ?
Vous pensez vraiment que c’est la Banque centrale européenne qui, comme vous l’avez peut être compris après avoir entendu dire ou lu, émet - au cours d’opérations qui semblent un peu ésotériques, opérations appelées « refinancement » ou « injection de liquidités » - la monnaie dont auraient besoin les banques commerciales pour prêter à leurs clients emprunteurs ?
Eh bien, non, il va falloir que vous revoyiez totalement votre point de vue, et je vais essayer de vous y aider le plus clairement possible.
De part la loi - leurs statuts - les Banques centrales sont les « banques des banques », les garants du système monétaire et disposent du droit d’émission des billets et pièces. Dans la zone euro, par exemple, cette monnaie, dite fiduciaire, représente 16 % de la masse monétaire dite M1 (et 7 % de la masse monétaire dite M3 qui représentait 7 782 milliards d’euros à fin décembre 2006). Aucune banque commerciale ne peut faire cela. Par contre les banques commerciales, celles que vous connaissez bien, mais aussi toutes les banques d’affaires qui restent très discrètes, se sont vu accorder le droit exclusif d’émettre du crédit, de « faire crédit » et, par la même occasion, nous allons voir comment, de créer de la monnaie. Ce droit dont ne disposent pas d’autres établissements financiers (certains assureurs par exemple) qui n’ont pas le « label banque » et qui se contentent de collecter l’épargne et de la re-prêter en bénéficiant de la différence de taux.
Autre idée fausse : les banques prêtent l’argent que leur ont confié les déposants et qu’on retrouve sur les « dépôts à vue » (votre compte bancaire).
Eh bien, non, pas plus !
Précisons que le terme « dépôt » signifie la provision d’un compte soit par une remise de billets, soit par un virement d’un autre compte, soit grâce à un crédit accordé par la banque et que la monnaie scripturale correspond aux dépôts à vue (DaV) inscrits au passifs des banques et détenus par les agents non bancaires. Le solde (positif) d’un compte bancaire est la représentation d’une dette de la banque envers vous... à ce titre, elle ne peut évidemment prêter à qui que ce soit de l’argent qui ne lui appartient pas et sur lequel vous ne lui avez pas donné un accord précis l’autorisant à en disposer. Ce sont bien les crédits qui « font » les dépôts et non l’inverse.
Bien, me direz-vous, mais alors quel est donc le processus de création monétaire par les banques commerciales, et de croissance de la masse monétaire ?
Comme disait Napoléon, un cours croquis vaut mieux qu’un long discours, alors prenez un stylo et un bout de papier, tracez deux rectangles l’un à côté de l’autre. En haut du premier écrivez « Banque », en haut du second, écrivez « Emprunteur »... et tracez un trait vertical au centre de chaque rectangle. A gauche de ce trait vous écrivez « actif » et à droite « passif ».
Supposons une entreprise ou un particulier qui veut emprunter 100 000 € auprès d’une banque. Bien sûr, les « règles prudentielles » imposent au banquier de prendre ses précaution, car s’il émet, nous allons voir comment, de la monnaie qui va se retrouver dans le circuit économique ou financier, c’est-à-dire augmenter la masse monétaire, il faut qu’il puisse « détruire » à un moment ou un autre cette monnaie pour rééquilibrer son bilan. Le banquier va donc demander à l’emprunteur une hypothèque, un nantissement, une assurance, la caution d’une personne solvable, etc., tout ce qui lui permet d’éviter qu’il ne puisse pas « effacer » la dette à cause d’un défaut de remboursement. Accessoirement (mais c’est le plus important de l’histoire), il va vous demander en plus des intérêts qu’il ne va pas vous prêter lui-même (ça n’aurait pas de sens pour lui) et que l’emprunteur va donc devoir trouver par d’autres moyens (vente, épargne, salaires, etc.) auprès d’autres détenteurs de monnaie.
Le mécanisme de la création monétaire se réalise par un accroissement simultané de l’actif et du passif de la banque que vous allez représenter sur votre croquis :
Dans le premier rectangle, celui de la banque, à l’actif de votre bilan de banque vous écrivez le crédit (100 000 €) et au passif vous écrivez 100 000 € en « dépôt à vue » (c’est le compte courant de votre emprunteur).
Sur le compte de l’emprunteur dans votre établissement (écrivez-le dans le second rectangle) vous aurez en actif « avoir à la banque » 100 000 €, et en passif sa dette de 100 000 €
Vous devriez maintenant obtenir quelque chose comme cela...
Votre comptabilité de banquier est équilibrée : la monnaie ainsi créée est donc concrétisée par une inscription au compte (dépôts à vue) du client emprunteur et figure au passif de votre bilan bancaire. La contrepartie correspond à l’actif de votre banque par la création d’une créance sur le client emprunteur (l’acte de prêt). Le remboursement du crédit aboutira, de façon symétrique, à une destruction de monnaie en diminuant à la fois l’actif et le passif du bilan bancaire. La masse monétaire, constitué essentiellement par la monnaie scripturale, s’accroît donc lorsque les flux de remboursement (un « écoulement ») sont inférieurs aux flux des crédits nouveaux (un « remplissage »), et l’inverse.
Dès que le crédit est inscrit au passif de la banque et crédité au nom de l’emprunteur, celui-ci pourra bien évidemment s’en servir comme il l’entend, payer ses fournisseurs, émettre des chèques ou des virements et sortir des espèces que ce soit directement au guichet ou dans un distributeur de cartes de crédits (très mal nommées ; il s’agit de cartes de paiement électroniques, même si les débits peuvent n’être effectifs qu’en fin de mois). Le dépôt à vue diminuera d’autant et de la même manière que « l’avoir à la banque », par contre l’actif de la banque restera identique au passif de l’emprunteur.
Très vite une partie de cette monnaie se retrouvera sur d’autres comptes dans d’autres banques.
Au vu de ce qui précède on pourrait penser que le pouvoir de création monétaire d’une banque spécifique est illimité, si elle a de la « demande de crédit solvable ».
Mais le système bancaire est composé d’une multiplicité d’établissements, ce qui a pour conséquence que le pouvoir de création monétaire d’une banque spécifique n’est pas illimité car les banques doivent répondre aux demandes de retrait de billets et assurer la conversion de monnaie scripturale en billets, suivant la demande de ses propres clients, mais également des clients des autres banques. Cette conversion a reçu un nom : ce sont les « fuites ».
C’est quoi « les fuites », pourrez-vous me demander de préciser ?
Supposons qu’une banque crée de la monnaie scripturale à hauteur de 1 000 € à la suite d’un crédit accordé à un particulier et crédite donc le compte de celui-ci. Ce dernier décide ensuite de convertir ce nouvel avoir sur son compte, en billets pour un montant de 200 €. La banque subit une « fuite » de 200 € correspondant aux billets qu’elle doit se procurer soit auprès de ses collègues, soit auprès de la Banque centrale. Dans les deux cas, c’est son compte à la Banque centrale qui est débité d’autant. Parenthèse : les « refinancements » dont on vous a tellement parlé en août et septembre, ce sont simplement des prêts (en général à court terme) de la Banque centrale aux banquiers commerciaux qui ont quelques difficultés à trouver cette monnaie centrale sur le marché monétaire par manque de confiance de leurs collègues (« ce cher ami n’aurait-il pas proposé trop de crédits à des sociétés devenant insolvables ? »). Bien évidemment la Banque centrale fait payer un intérêt aux banques commerciales et prends des escomptes en garanties... tant que la banque commerciale peut offrir ces garanties, tout va bien !
Reprenons : à la suite de ces opérations, la création de monnaie scripturale inscrite au passif de la banque n’est plus que de 800 €, mais la masse monétaire dans son ensemble (billets et dépôts à vue) a bien augmenté de 1 000 €.
En résumé, la monnaie fiduciaire est émise par la Banque centrale (parfois qualifiée d’institut d’émission) : cette monnaie centrale est émise principalement sous la forme de billets. Les banques commerciales ont le monopole de la création de monnaie scripturale sous forme d’avoirs matérialisés par une inscription dans les comptes bancaires (dont les principaux instruments de circulation sont des chèques et les cartes bancaires). Ce privilège est accordé aux établissements qui ont reçu un agrément des autorités et les banques commerciales, pour régler leurs dettes entre elles, sont tenues à l’utilisation de la monnaie centrale, celle de leurs comptes auprès de la Banque centrale.
Bien, j’espère que vous avez compris le principe de la création monétaire... et je suis prêt à répondre à toutes vos questions...
Ce « principe » de la création monétaire selon les besoins est génial, et nous garantit que jamais nous ne manquerons de monnaie tant qu’il y aura de la demande, contrairement à l’époque où la monnaie était gagée sur l’or, évidemment en quantité limitée. Mais, car il y a un « mais », ce système présente un inconvénient majeur ; les emprunteurs vont devoir rembourser non seulement le capital emprunté (afin que les banques puissent solder l’opération sur leurs bilans), mais aussi payer des intérêts supplémentaires qui, il n’y a pas d’autre solution, représente de la monnaie qui à son tour va devoir être créée suivant ce « système », monnaie des intérêts qui sera elle-même productive d’intérêts. Si « nous » voulons rembourser toutes les dettes aux différents créateurs de monnaie (banques centrales et banques commerciales), nous ne le pouvons pas... la spirale de l’endettement est sans fin.
Plusieurs économistes ont tenté de déterminer la part des intérêts cumulés dans tout ce que nous achetons... même si les estimations sont imprécises (suivant le volume de l’investissement nécessaire à telle ou telle production), elles s’établissent entre 25 % et 40 % et dépendent des taux auxquels les entreprises ont emprunté car ces intérêts, comme l’est la publicité, interviennent évidemment dans la détermination des prix de vente et se cumulent à tous les stades de la production.
Et nous sommes arrivés au fil des droits consentis aux banques commerciales depuis 1972, et en France particulièrement depuis la loi n° 93.980 du 4 août 1993 sur le statut de la Banque de France qui interdit depuis le 1er janvier 1994, « d’autoriser des découverts ou d’accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publics, de même que l’acquisition de titres de leur dette », à ce que la France n’a même plus le simple droit dont disposent les banques commerciales, à savoir celui d’émettre de la monnaie (de crédit) et n’a donc plus d’autre solution que de financer nos besoins (que l’on appelle « déficits » pour vous culpabiliser un peu plus) par l’emprunt auprès des « rentiers », ce qui, bon an mal an, nous coûte, en intérêts, près de 45 milliards par an, soit 120 millions par jour, les 2/3 d’un Airbus A380 par jour, et si on les cumule, un peu plus de 1 100 milliards d’euros d’intérêts payés depuis 1980 (tout en restant, évidemment, débiteur du principal, c’est-à-dire de 1 200 milliards d’euros).
Malgré les rodomontades de notre président vis-à-vis de la BCE, le nouveau Traité (soi-disant mini) en préparation ne revient aucunement sur l’article 104 du Traité de Maastricht qui spécifie « Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des états membres, ci-après dénommées "banques centrales nationales" d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des Etats membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE, ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »
Si vous m’avez suivi jusqu’ici, cher lecteur, peut-être vous demandez-vous ce que je propose en échange de ce système mortifère. Comme Allais en France, comme Robertson en Angleterre, comme Kennedy en Allemagne, et comme bien d’autres économistes hélas peu écoutés, je suggère que toute la monnaie, sous quelque forme que ce soit, soit émise par une Banque centrale politiquement indépendante, dont le mandat soit non seulement de limiter l’inflation, mais aussi celui de soutenir le financement des entreprises et des ménages avec des taux d’intérêts nominaux limités à l’inflation (taux d’intérêt nul), et un financement sans intérêt de l’équipement des collectivités publiques, ce qui signifie que le fonctionnement et les amortissements - les usures des biens - doivent être supportés par la solidarité nationale (recettes fiscales).
Les ménages y gagneront, les entreprises y gagneront, l’Etat et le pays y gagneront. Seules les banques commerciales, qui seraient rémunérées comme intermédiaires en simples honoraires y perdront, mais après tout est-il honnête de facturer 100 000 € (les intérêts sont les honoraires des banquiers) pour l’écriture d’un contrat de prêt de 100 000 € avec intérêts cumulés à 5 % sur quinze ans ?
Les dividendes étant versés aux États (même s’ils ont accepté d’abandonner tout pouvoir régalien sur l’émission monétaire), c’est la collectivité qui recevrait tous les intérêts « de base », soit, juste pour donner un exemple, à un taux de 5 %, c’est plus de 390 milliards d’euros d’intérêts qui reviendraient aux populations de la zone euro en 2007.
Alors, je sais, parce que cette objection est habituelle, ce que vous allez me dire : « l’Histoire est là pour nous rappeler que le fait de permettre aux gouvernements de créer de la monnaie (la « planche à billet ») est la recette de l’inflation. »
Il est vrai que les gouvernements féodaux et monarchiques du passé et certains gouvernements élus plus récemment, qui ont été chargés de la création monétaire, ont réveillé des tendances inflationnistes. Néanmoins, le fait de confier directement la responsabilité de toute la création monétaire à une Banque centrale indépendante (un 4e pouvoir) au lieu de laisser, comme maintenant, les banques commerciales influer indirectement sur le niveau de création monétaire, ne signifie nullement le retour de l’inflation.
En fait, depuis six ans la masse monétaire en circulation augmente de 8 à 10 % par an (M3 : Indice 100 au 01/01/01, indice 158 au 31/12/06) au lieu de l’objectif de 4,5 % sensé permettre le développement par une augmentation de PIB de 2,5 % et d’inflation de 2 % par an.
L’inflation étant « jugulée » à moins de 2 %, il ne semble pas que l’augmentation de la masse monétaire ait un effet très sensible sur celle-ci : le lien de causalité entre la masse monétaire et l’inflation n’est plus que théorique.
On trouve d’ailleurs la reconnaissance de cette réflexion dans l’éditorial du bulletin de février 2007 de la Banque de France : « De nombreux observateurs soulignent aujourd’hui l’abondance de la "liquidité" dans le système financier international. [...] Malgré tout, la hausse des prix à la consommation est demeurée globalement maîtrisée et les anticipations d’inflation ancrées à un faible niveau. Seuls les prix des actifs immobiliers et financiers ont augmenté rapidement. Y a-t-il un lien de cause à effet avec l’expansion de la liquidité ? On ne dispose pas à ce stade d’un cadre complet d’analyse théorique. Néanmoins, de nombreux indicateurs permettent de le penser. »
François De Witt, dans un article sur « mieux vivre votre argent » http://www.mieuxvivre.fr/bourse/articles/chronique.asp?id=175331 , vendredi 13 juillet 2007, nous donne la réponse mieux que je ne pourrais le faire :
« La masse d’argent en circulation dans le monde ne cesse d’augmenter. D’où les craintes inflationnistes des banques centrales. Pourtant, les prix de détail restent sages. Explications.
Il se produit depuis quelques années un étrange phénomène : la masse d’argent en circulation dans le monde, plus techniquement appelée masse monétaire, augmente de 20 % par an. Impressionnant. Inquiétant même. La théorie économique veut en effet que lorsque la masse monétaire s’emballe, elle crée tôt ou tard des pressions inflationnistes. Ce qui paraît tout à fait normal : un supplément d’argent provoque inévitablement une demande de produits et de services que l’offre n’est pas en mesure de servir autrement qu’en augmentant ses prix. L’inflation est apparue pour la première fois dans le monde lorsque les conquistadores retournèrent d’Amérique de Sud les poches pleines d’or. Ils voulaient et ils pouvaient tout acheter et les prix ont flambé.
Cette crainte hante désormais nos gouverneurs de banques centrales : ils voient partout le spectre de l’inflation et pour le confronter, ils relèvent leurs taux d’intérêt. Or, contre toute attente, le fantôme de l’inflation ne se manifeste pas, puisque les prix à la consommation évoluent de manière très raisonnable, surtout avec une masse monétaire qui galope à la vitesse que l’on sait.
La théorie de la masse monétaire débouchant sur l’inflation serait-elle fausse ? Partout dans le monde, les prix de détail sont désormais soumis à la dure loi de la mondialisation : la concurrence mondiale interdit de relever ses prix comme on le veut. On observe même une baisse continue des prix sur le segment très porteur des nouvelles technologies. Aussi les indices de prix sont-ils relativement sages. Mais alors, où va l’argent qui gonfle la masse monétaire ? Cet argent est pour l’essentiel entre les mains d’une poignée de gens immensément riches - cadres dirigeants, sportifs, artistes, rois du pétrole. Ces gens dépensent, mais pas comme tout le monde. Ils achètent des yachts, des propriétés, des bijoux, des peintures d’art contemporain et des parts de fonds de private equity. La loi de l’offre et de la demande fait flamber les prix de ce qu’ils achètent, qui grimpent autrement plus vite que les prix de détail. Il se crée ce que l’on appelle l’inflation par les actifs. Or, même si elle fait peur, cette inflation-là n’a jamais provoqué l’inflation de base que redoute aujourd’hui M. Trichet. »
Et puis, en ce qui concerne le financement des déficits publics, je propose, comme certains candidats à l’élection présidentielle de 2007 l’ont aussi fait, que soient limités constitutionnellement les déficits publics à la réalité des investissements (le fonctionnement et les amortissements restant du financement des recettes publiques), les investissements qui vont « enrichir » nos enfants en termes de qualité de vie dans une France et une Europe entretenue et embellie, dans lesquelles, lorsque nous aurons décidé la création d’un bien ou d’un équipement d’utilité publique, nous ne nous dirons plus « non, nous ne pouvons pas le faire, ça va coûter trop cher et augmenter la dette ! » car il s’agira d’une dette équilibrée par un avoir collectif dont, pour garder l’équilibre comptable, nous n’aurons que l’amortissement (prélevé celui-là sur les recettes fiscales) à rembourser à la Banque centrale de l’euro.
Je me permets enfin, au sujet de l’inflation des produits de consommation (inflation selon l’Insee) d’émettre une hypothèse. Comme l’ont calculé plusieurs économistes, l’intérêt cumulé dans les prix (à tous les stades de la chaîne de production et de distribution) - puisque la majorité des entreprises doivent se financer par l’emprunt - serait de l’ordre de 30 à 40 %. L’augmentation des taux du crédit que l’on voit poindre sous prétexte de risque d’inflation, loin de faire reculer celle-ci, aurait plutôt un effet contraire puisque les producteurs vont bien évidemment répercuter les augmentations des coûts du crédit sur leurs prix de revient ; attendons pour voir...
Sur le même thème
Krach financier et CBDCLes causes de la crise politico-économique
Les cryptos sont mortes, vive le papier monnaie
La face cachée de la hausse de l’endettement occidental et des crises pétrolières et alimentaires. Pronostic 2023-2025
Vers une récession économique mondiale en 2023. Guerre en Ukraine en cause ou fin d’un cycle avec en toile de fond une guerre financière ?
57 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON